Anniversaires de la presse du Parti et de la presse de masse du Parti
53e anniversaire de la presse du Parti
Le 26 août était le 53e anniversaire de la presse du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste). Cette presse est une arme puissante entre les mains de la classe ouvrière pour s’organiser pour défendre ses propres intérêts. Cette année, nous célébrons également le 1er septembre la décision prise en 1985 qu’aucune force ne pouvait désormais agir comme avant et l’établissement par la suite de la presse de masse du Parti et de la presse de masse sans parti, deux types de journalisme indispensables à la construction du mouvement émancipateur de la classe ouvrière.
Nous sommes fiers de célébrer le 38e anniversaire de cette décision avec plusieurs réalisations importantes dans le renforcement de cette presse dans les conditions d’un tournant historique où les anciennes formes ne fonctionnent plus et où de nouvelles formes doivent encore voir le jour. Le renforcement de la presse du Parti et de la presse sans parti dans ces conditions, pour percer la désinformation organisée par l’État et vaincre son objectif qui est de désorganiser le Parti et la classe, mérite une attention de premier ordre.
Sur la base d’une profonde appréciation de l’expérience du Parti, le Comité central a tenu des réunions avec les travailleurs et les jeunes qui se sont joints au travail pour renforcer le Parti et sa presse. Il discute de l’importance de l’analyse des événements en cours et les engage dans l’élaboration de lignes directrices pour renforcer davantage la presse du Parti. Ceux qui se sont joints au travail en tirent des conclusions pour établir des guides pour la période à venir.
Le travail de renforcement de la presse de masse du Parti aujourd’hui, et pour engager tout le monde dans des discussions sur l’importance des événements actuels est un élément clé du travail que le PCC(M-L) a entrepris pendant cette période de repli de la révolution où l’anarchie est érigée en autorité. Si l’offensive néolibérale antisociale a introduit l’anarchie et la violence partout, lentement mais sûrement des contingents de travailleurs trouvent leur place en s’élevant contre ce qui est inacceptable et en faisant les réclamations qu’ils doivent faire pour ouvrir la voie du progrès de la société d’une manière qui favorise le peuple.
La classe dirigeante utilise ses positions de pouvoir et de privilèges pour intensifier l’offensive antisociale. Cela cause des problèmes à la classe ouvrière et au peuple, mais aussi à la classe dirigeante elle-même qui s’enfonce de plus en plus dans le discrédit, la réprobation, la corruption et des scénarios de guerre civile au pays et de guerres impérialistes à l’étranger. La classe ouvrière se met en position d’engager une épreuve de force avec les cercles dirigeants en prenant la voie de s’investir du pouvoir de décider. Elle dispose en cela du Parti et de la presse du Parti.
Les cercles dirigeants contrôlent actuellement toutes les formes de médias, qu’ils soient imprimés ou audiovisuels, ainsi que l’intelligence artificielle. En plus des conséquences de la monopolisation à outrance que cela représente, ce contrôle est régressif et fait du tort à tout le monde. Le remède est que les travailleurs et les jeunes se réunissent pour s’informer d’une manière qui leur permette d’établir leur propre point de vue à partir duquel s’orienter et apporter eux-mêmes des solutions qui servent leurs intérêts. Comme le dit le Parti, le monde tel qu’il est n’a pas de preneurs, le monde tel qu’il devrait être compte des milliards de faiseurs ! Ce sont les peuples qui font l’histoire en fixant leurs propres objectifs et en élaborant les tactiques et les formes d’organisation nécessaires pour les atteindre.
La presse du Parti montre que la classe ouvrière a sa propre voix dans ces conditions et qu’il est nécessaire de donner à cette voie une plus grande portée. La bourgeoisie ne veut pas que la classe ouvrière ait sa propre voix, elle ne veut même pas que son avant-garde, le PCC(M-L), existe en tant qu’expression organisée du but de la classe ouvrière qui est de se constituer en la nation et d’investir le peuple du pouvoir souverain. À cet égard, le PCC(M-L) a surmonté de nombreux obstacles que la bourgeoisie a mis sur son chemin dans le passé et continue de le faire aujourd’hui. Il ne permet pas que la voix de la classe ouvrière soit étouffée. Il ne permet pas que sa réalité soit déformée parce que les dirigeants ne présentent que les objectifs étroits et rétrogrades des intérêts privés qui considèrent que les travailleurs n’ont pas leur place et sont incapables de s’organiser pour jouer un rôle décisif dans l’ouverture de la voie au progrès de la société.
Prenant la parole lors de l’inauguration de la nouvelle presse du Parti en 1990, le dirigeant du PCC(M-L), Hardial Bains, a souligné que la presse de masse du Parti et la presse de masse sans parti ont un avantage crucial sur la presse bourgeoise, car toutes deux sont tournées vers l’avenir et travaillent à ouvrir la voie au progrès de la société. « Pour cette raison, cette presse à un avenir, tout comme la classe ouvrière a un avenir et son avant-garde a un avenir », a-t-il dit.
« Au fur et à mesure que le PCC(M-L) poursuit son travail pour établir les groupes de rédacteurs et de diffuseurs, la presse de masse du Parti se consolide et devient invincible. Le PCC(M-L) dirige tous ses efforts pour s’assurer que les groupes de rédacteurs et de diffuseurs soient établis et renforcés », a déclaré Hardial.
Dans cette optique, le Comité central du PCC(M-L) appelle ses cadres à travers le pays à discuter du travail qu’il faut faire pour accroître la participation des travailleurs à l’apport d’information sur leurs conditions de travail et de vie, ainsi qu’à la lecture et à la distribution des journaux et des productions audiovisuelles du Parti. L’objectif immédiat est de faire échouer toutes les tentatives de réduire les travailleurs au silence des secteurs industriels de l’économie, les mines, la construction, la sylviculture, l’agriculture et les transports, en taisant et en déformant leurs préoccupations et en les criminalisant. À l’heure actuelle, des efforts concertés doivent également être déployés pour soutenir les travailleurs des secteurs de l’éducation et de la santé, qui manquent cruellement de fonds et de personnel. Les travailleurs des services sociaux sont également soumis à une forte pression en raison du nombre croissant de personnes qui souffrent du manque d’emploi, de nourriture et de logement en cette période cruciale où la bourgeoisie cherche à tout contrôler à son avantage.
En ce qui concerne la presse de masse du Parti, la tâche immédiate est de renforcer tous les liens nécessaires pour briser l’atmosphère d’impuissance et de malheur imminent. Elle le fait en engageant tout le monde dans des discussions qui permettent de se voir au centre de l’établissement d’une voie vers l’avant à l’heure où l’anarchie a été élevée au rang d’autorité. Tous les vestiges d’une autorité publique sont attaqués et aucun remaniement de l’ordre constitutionnel dysfonctionnel ne le rendra fonctionnel. Les conditions exigent des définitions modernes et des formes qui servent le peuple dans son désir de s’investir du pouvoir de décider. Le Comité central du PCC(M-L) demande à chacun de porter attention aux sections avancées de la classe et à la jeunesse et de se donner les moyens d’étendre la conscience et l’organisation aux larges sections de la classe.
Fidèle aux considérations théoriques et idéologiques qui ont mené à la formation des groupes de rédacteurs et de diffuseurs, ce travail pour renforcer la presse du Parti et étendre la discussion doit se baser sur la force de la classe elle-même. Il n’y a pas de raccourci ni de contournement possible : la classe ouvrière doit être l’instrument de sa propre émancipation et elle a besoin du Parti, en tant que section la plus avancée de la classe, pour mener à bien l’éducation des éducateurs et leur donner la capacité, la conscience et l’organisation que l’époque exige. Le Parti s’appuie sur les groupes de rédacteurs et de diffuseurs pour renforcer la presse de masse du Parti et il prend des mesures pratiques pour renforcer ce travail.
Il incombe aux communistes, aux travailleurs qui ont une conscience de classe et à toutes les forces progressistes et démocratiques d’intensifier ce travail afin d’être en mesure de changer la situation actuelle en faveur des travailleurs et non des riches.
Depuis 1985, le Parti porte une attention de tous les instants à développer la presse de masse du Parti et la presse sans parti et il donne l’information nécessaire pour s’orienter, établir un point de départ et trouver une voie vers l’avant. Le Parti a donné naissance à une forme de journalisme qui sert le besoin d’idées éclairées et de conscience sociale. Elle a mené un travail vaste et continu pour donner naissance à un média qui réponde aux besoins de la classe ouvrière et des larges masses populaires qui cherche à s’orienter, s’implanter et trouver une voie pour l’avenir.
Les militants du Parti forment des groupes de rédacteurs et de diffuseurs et entreprennent d’écrire, de faire rapport sur le mouvement ouvrier, d’enquêter et d’écrire sur les conditions de la classe ouvrière, tant en général que dans les différents secteurs de l’économie. En même temps, la direction du Parti veille tout particulièrement à ce que des dispositions concrètes soient prises pour renforcer les publications du Parti sous forme numérique et audiovisuelle. Elle porte une attention constante à renforcer son Centre ouvrier et ses organisations de jeunesse qui présentent les positions de la classe ouvrière et du Parti sur toutes les questions d’importance, tant au niveau national qu’international.
À l’heure où les cercles dirigeants forcent la société à faire marche arrière, les réalisations du Parti dans le domaine du journalisme sont importantes. Les mesures qui développent au maximum les positions avancées font une différence décisive dans les développements en cours. La presse de masse du Parti et la presse sans parti ont toutes deux un rôle essentiel à jouer.
Les discussions dont le parti pris est envers le mouvement pour les idées éclairées et le progrès de la société jouent aussi un rôle crucial. À cet égard, leur contenu et leur politique éditoriale débattus à différents niveaux reflètent les préoccupations du peuple. Ils fixent pour ainsi dire l’ordre du jour de la société en déterminant quelles questions sont pertinentes et lesquelles ne le sont pas, pour éliminer ou rejeter tout ce qui constitue une diversion ou est sans importance.
Le parti pris de la presse de masse du Parti est envers la classe ouvrière et son rôle dirigeant dans la société. Elle se consacre à l’apport d’une conscience et d’une organisation qui correspondent à sa position révolutionnaire dans l’ensemble de la société. Le mouvement pour les idées éclairées ne peut véritablement s’épanouir que si la classe ouvrière occupe la place qui lui revient et apporte les positions avancées à tous ceux et celles qui sont préoccupés par la situation actuelle ou mécontents de la situation actuelle. Cela signifie établir l’ordre du jour de la classe ouvrière et de ses alliés pour créer une société moderne fondée sur un ordre constitutionnel moderne tel que requis par cette époque pleine de dangers.
Le PCC(M-L) saisit l’occasion pour féliciter tous ceux et celles qui ont contribué au renforcement et à la consolidation de la presse du Parti et de la presse sans parti. Saisissons l’occasion de cet anniversaire pour adopter des mesures qui permettent de la soutenir et de l’étendre en cette période où il est crucial de développer davantage la politique indépendante de la classe ouvrière. Que la classe ouvrière utilise sa voix et son pouvoir d’organisation pour mobiliser les larges masses du peuple qui répondent à l’appel historique du renouveau démocratique.
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