111e anniversaire de naissance du président Kim Il Sung
15 avril 1912
Informations biographiques
Kim Il Sung est né dans une famille de paysans pauvres à Mangyongdae, dans le district de Pyongyang, le 15 avril 1912. Sa famille est patriotique et s’investit pleinement dans la lutte de libération nationale du peuple coréen contre les Japonais. C’est pourquoi, dès son plus jeune âge, Kim Il Sung s’engage dans le mouvement anti-japonais.
En octobre 1926, à l’âge de 14 ans, il organise l’Union « À bas l’impérialisme » (DIU), dont le programme est de parvenir à la libération et à l’indépendance du pays.
De 1927 à 1929, alors qu’il est au collège Yuwen à Jilin, en Chine, il rallie les jeunes étudiants aux organisations révolutionnaires. Cette période du mouvement contre l’impérialisme japonais voit également l’influence croissante des idées communistes et Kim Il Sung joue un rôle clé dans la formation de la Ligue de la jeunesse communiste de Corée le 28 août 1927.
Pour ses activités révolutionnaires, Kim Il Sung est emprisonné à Jilin de l’automne 1929 au printemps 1930.
Lors d’une réunion des cadres de la Ligue de la jeunesse communiste et d’une organisation apparentée, la Ligue de la jeunesse anti-impérialiste, en juin 1930 à Kalun, dans le comté de Changchun, en Chine, Kim Il Sung met de l’avant la ligne de la lutte armée et de la formation d’un front uni national anti-japonais. Il souligne également la nécessité de fonder le parti communiste.
Le 3 juillet 1930, il fonde la première organisation du Parti à Kalun, avec des jeunes communistes apparus au cours de la lutte. Toujours en juillet, il dirige la formation de l’Armée révolutionnaire coréenne, la première organisation armée des communistes coréens. En 1932, celle-ci devient l’Armée révolutionnaire populaire coréenne (ARPC), la première force armée permanente du peuple coréen, avec Kim Il Sung comme commandant.
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De 1932 à 1945, l’ARPC mène une lutte armée contre les Japonais depuis ses bases en Chine et dans les montagnes coréennes. Kim Il Sung et les communistes coréens entretiennent des liens étroits avec le Parti communiste chinois et le Parti communiste de l’Union soviétique (bolchéviks) et la lutte qu’ils mènent contribue largement à la victoire mondiale sur le fascisme en 1945.
En 1945, les communistes coréens, aux côtés d’autres organisations patriotiques, chassent les restes de l’armée japonaise et établissent le noyau d’une république démocratique populaire.
Dans le cadre de la consolidation d’après-guerre de la victoire des Alliés sur le Japon, les troupes américaines et soviétiques entrent en Corée, mais par la suite, les troupes américaines refusent de quitter la zone sud et établissent leur propre régime fantoche, divisant définitivement le pays.
Pendant ce temps, au nord, les communistes coréens, sous la direction de Kim Il Sung, fondent le Comité central d’organisation du Parti communiste de Corée du nord le 10 octobre 1945. En février 1946, Kim Il Sung est élu président du Comité populaire provisoire de la Corée du nord. Le Comité est un gouvernement populaire basé sur l’alliance ouvrière-paysanne sous la direction de la classe ouvrière, et s’appuie sur le Front uni national démocratique qui englobe de larges forces démocratiques anti-impérialistes et anti-féodales.
C’est à cette époque que la réforme agraire et la nationalisation de l’industrie sont réalisées, parallèlement à d’autres réformes démocratiques, et que la tâche de la révolution anti-impérialiste et anti-féodale dans la moitié nord de la Corée est accomplie en peu de temps.
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Le 28 août 1946, Kim Il Sung fonde le Parti du travail de Corée, un parti politique unifié issu de la fusion du Parti communiste de Corée du nord et du Nouveau parti démocratique de Corée. Lors du deuxième congrès du Parti du travail, en mars 1948, il propose une politique de réunification indépendante du pays.
Le 9 septembre 1948, la République populaire démocratique de Corée est fondée et Kim Il Sung est élu chef d’État par acclamation.
Au cours de la guerre de libération de la patrie (la « guerre de Corée »), du 25 juin 1950 au 27 juillet 1953, Kim Il Sung mène l’armée populaire coréenne à la victoire contre les forces fantoches des États-Unis et du Sud.
Pendant la guerre, la RPDC est dévastée par les bombardements américains en tapis de bombes sur l’ensemble du pays. Dans la période d’après-guerre, Kim Il Sung dirige les efforts de reconstruction économique et la mise en place des fondements d’un système socialiste. Lors d’une réunion du Comité central du Parti du travail en août 1953, il énonce la ligne fondamentale consistant à donner la priorité à la croissance de l’industrie lourde, tout en développant parallèlement l’industrie légère et l’agriculture.
Kim Il Sung a mis de l’avant une politique économique et sociale d’appui sur soi, fondée sur la notion du Juche. Ses nombreux ouvrages, dont « Tous les efforts pour la réunification et l’indépendance du pays et pour l’édification du socialisme dans la moitié nord de la République » (1955), les « Thèses sur la question rurale socialiste dans notre pays » (1964), les « Thèses sur l’éducation socialiste » (1977), etc. incarnent tous l’esprit du Juche, qui consiste à trouver une solution typiquement coréenne, centrée sur l’humain, aux problèmes du pays. Cinquante volumes de ses « Oeuvres complètes » ont été publiés à partir de ses écrits de 1930.
Lors du VIe congrès du Parti du travail de Corée en 1980, Kim Il Sung déclare que la tâche générale de la révolution coréenne est de modeler l’ensemble de la société sur les idées du Juche.
Tout au long de cette période, Kim Il Sung a fait de la réunification nationale la tâche suprême du pays. En 1972, il a avancé les trois principes de la réunification nationale – indépendance, réunification pacifique et grande unité nationale – et, en 1980, il a proposé de réunifier le pays en formant la République confédérale démocratique de Corée. En avril 1993, il a présenté le plan en dix points pour la réunification nationale de la Corée du nord et de la Corée du sud, basé sur le principe d’une nation, deux systèmes.
Kim Il Sung a fait de l’indépendance, de l’amitié et de la paix la pierre angulaire de la politique étrangère de la RPDC et du Parti du travail de Corée. Sous sa direction, la RPDC a établi des liens étroits avec le Mouvement des non-alignés et les pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes.
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