15 septembre 2024
Élection partielle fédérale dans LaSalle—Émard—Verdun
le 16 septembre
Les citoyens parlent en leur propre nom
• Ce que les citoyens ont à dire
• LEV4Palestine défend son droit de participer pleinement à l’élection partielle
• Des employés du Parti libéral quittent le navire à cause de la position du gouvernement sur Gaza
Commentaire d’un lecteur
• Comment la police politique perturbe les élections
Journées internationales d’action en soutien au peuple palestinien
• Manifestons le 5 octobre à Montréal !
Élection partielle fédérale dans LaSalle—Émard—Verdun le 16 septembre
Ce que les citoyens ont à dire
Les gens ont beaucoup à dire sur le besoin de moderniser la Loi électorale du Canada. En fait, selon l’expérience des activistes et des candidats qui discutent avec les résidents de LaSalle–Émard–Verdun, c’est le seul élément qui soulève de l’enthousiasme et des discussions dans cette élection partielle du 16 septembre ! Beaucoup de personnes les ont remerciés et ont salué leur détermination à mettre sur la place publique le besoin de revoir la Loi électorale du Canada afin qu’elles répondent aux besoins des Québécois et des Canadiens d’avoir un contrôle sur les élus et sur les décisions prises au Parlement.
Voici quelques commentaires recueillis qui traduisent l’esprit des nombreux échanges dans la rue ou dans le porte-à-porte :
Une dame âgée, qui avait entendu parler du Projet du plus long bulletin de vote, s’est emportée contre ceux qui s’opposent au projet en disant que les aînés ne s’y retrouveront plus dans cette longue liste de candidats. « C’est si paternaliste et méprisant ! C’est nous qui avons le plus d’expérience avec ces politiciens et ce système qui ne nous considèrent absolument pas le lendemain du vote et les quatre années suivantes et qui, en plus, prennent les pires décisions contre nous ! »
D’autres ont dit que le projet était intéressant comme défi aux partis siégeant au Parlement, car « on n’a pas notre mot à dire et le vote ne fait que leur donner carte blanche ». « Le processus actuel maintient les mêmes deux partis au pouvoir depuis longtemps. Votre projet est bon pour qu’on en discute parce que ça met le doigt sur ce qui cloche. Je vais regarder cela. »
Une dame dans la trentaine a dit que sa génération ne sait vraiment pas quoi faire et quoi voter. « On nous dit que le système électoral aux États-Unis est bien le pire, mais franchement notre système électoral n’est pas mieux. Vous avez raison quand vous dites que ce sont nous les citoyens qui peuvent changer les choses, on ne peut rien attendre de bon des gouvernements. Je vais regarder votre programme. »
LEV4Palestine défend son droit de participer pleinement à l’élection partielle
LEV4Palestine (LEV4P) est le seul groupe de citoyens qui s’est enregistré comme tiers dans l’élection partielle fédérale de LaSalle–Émard–Verdun qui se tient le 16 septembre. Par l’affichage de pancartes exigeant la fin du génocide contre Gaza et que le Parti libéral du Canada et le gouvernement canadien rendent des comptes pour leur soutien criminel au génocide, LEV4P fait campagne depuis le début de l’élection. C’est une question électorale qui ne peut être ignorée.
La Loi électorale du Canada ne permet pas aux citoyens de dépenser de l’argent pour participer à des élections afin de faire connaître leurs opinions sans s’inscrire comme « tiers ». Il est incroyable que le Canada se dise un pays démocratique, mais interdise la participation des citoyens et des organisations de la société civile ou de toute autre personne. Pour faire entendre leur voix, les citoyens doivent respecter toutes sortes de règles. Élections Canada établit les règlements qui exigent que toute personne ou tout groupe qui souhaite prendre part à des élections ou en influencer le résultat s’inscrive comme « tiers ». Sauf pour voter ou se porter candidat, aucun citoyen ne peut participer à une élection en donnant son avis de façon organisée, à moins de s’inscrire comme tiers.
Une fois qu’un « tiers » est inscrit, Élections Canada réglemente la publicité électorale, les activités partisanes et les sondages électoraux. Le « tiers » doit également déposer un rapport financier après l’élection.
Afin d’intervenir dans l’espace public lors de l’élection partielle, LEV4P a dû suivre les règles d’Élections Canada et s’enregistrer comme tiers. Le plafond de dépenses dans l’élection partielle de LEV pour un tiers est de 5 166 $, alors que le plafond de dépenses pour un parti politique varie de 99 866,43 $ à 190 801,02 $, selon le parti, et pour les candidats, le plafond est de 126 490,05 $.
Déterminé à demander des comptes au Parti libéral et au gouvernement canadien, LEV4P a dû trouver un agent officiel et ouvrir un compte bancaire pour toutes les transactions financières effectuées pendant les élections.
LEV4P déclare sur son site web qu’il mène sa campagne afin :
« de mettre en évidence la complicité du Canada dans le génocide du peuple palestinien via la publication d’affiches à l’échelle de toute la circonscription ;
« d’attirer l’attention des médias et forcer les candidat-e-s à débattre le militarisme canadien, nos exportations militaires et le support Canadien au génocide.
« d’affirmer avec fierté que les habitant-e-s de LaSalle–Émard–Verdun sont solidaires du peuple palestinien. »
Au déclenchement de l’élection, le groupe a posé des centaines de pancartes dans les rues de la circonscription pour encourager les citoyens à dénoncer les crimes commis contre le peuple palestinien et exiger que le gouvernement canadien mette fin à tout soutien financier, politique et militaire au gouvernement sioniste d’Israël.
De plus, LEV4P tient des rassemblements presque quotidiennement devant le bureau électoral de la candidate libérale Laura Palestini contre la participation du Canada au génocide en Palestine, demandant la fin de tout soutien militaire du Canada à l’État sioniste d’Israël.
Même si LEV4P a le droit de faire connaître son point de vue, soudainement, entre le 29 juillet et le 12 août, près de 450 affiches électorales d’une valeur de 2 000 $ ont été retirées par des employés de la Ville de Montréal. Plusieurs images de caméras de surveillance montrent des employés municipaux retirant les affiches.
Le 28 juillet, le maire sioniste de Hampstead, Jeremy Levi, qui soutient ouvertement la guerre d’Israël à Gaza, avait tweeté que les affiches de la LEV4P étaient de la « propagande haineuse ». Il s’est plaint auprès la mairesse de Montréal et a exigé que les panneaux soient retirés immédiatement. Même si le fait de se conformer à cette demande enfreignait la loi, les employés de la ville ont commencé à retirer les affiches le lendemain.
Jeremy Levi est connu pour ses discours promouvant les crimes contre le peuple palestinien et pour ses actions contre les affiches et les panneaux soutenant la lutte du peuple palestinien, ainsi que pour la diffamation des employés de la commission scolaire. Il a déjà demandé à la police de réprimer violemment les campements d’étudiants exigeant que leurs institutions se désengagent des entreprises qui soutiennent les crimes d’Israël. À propos du démantèlement du campement de l’Université McGill, il a déclaré : « Il y a quelques mois, j’ai plaidé sans équivoque pour l’usage nécessaire de la force pour démanteler le ‘Petit Gaza’ antisémite et pro-Hamas de McGill. Aujourd’hui, il a finalement été démantelé de force, mettant en évidence un retard critique qui devrait nous alarmer tous. »
LEV4P a envoyé sans délai une mise en demeure à la Ville de Montréal exigeant la restitution des affiches enlevées, une compensation financière de 2 000 $ et la fin de toute violation de la Loi électorale du Canada. Sa publicité électorale est protégée par l’article 325 de la loi. Le retrait des affiches constitue une infraction pénale passible d’amendes.
Les tentatives des élites sionistes et de leurs défenseurs, que ce soit au niveau fédéral, provincial ou municipal, de réduire au silence ceux qui expriment leurs opinions dans l’espace public sont haineuses. Les tentatives d’étouffer les voix qui soutiennent le droit d’être du peuple palestinien sont vouées à l’échec, et LEV4P mérite le soutien total de tous dans l’exercice de son droit à être entendu lors de l’élection partielle sur une question aussi importante que la politique étrangère du Canada et les atrocités qu’elle soutient en Palestine.
Il est honteux et lâche que des représentants élus se servent de positions publiques et de leurs privilèges pour criminaliser des tiers. Si la ville, les maires ou les élus municipaux veulent intervenir dans l’élection, qu’ils s’inscrivent eux aussi comme tiers et, qui plus est, qu’ils rendent compte de la valeur de toute la publicité qu’ils fournissent aux calomnies des sionistes contre ceux qui s’opposent aux agissements des États-Unis et de l’État d’apartheid d’Israël. Le droit de LEV4P de parler en son propre non doit être défendu et soutenu par tous.
Aux dernières nouvelles, seulement 100 affiches leur ont été remises. La Ville de Montréal, plaidant l’innocence et l’erreur, a dit étudier la mise en demeure.
Note
1. « Foire aux questions pour les tiers », Élections Canada
Des employés du Parti libéral quittent le navire à cause de la position du gouvernement sur Gaza
Cinquante-deux membres du personnel ministériel du Parti libéral, pour la plupart d’origine musulmane et arabe, refusent de se porter volontaires pour l’élection partielle de LaSalle—Émard-Verdun (LEV). Ils affirment que c’est parce qu’ils s’opposent à la position de leur parti sur le génocide américano-sioniste à Gaza. Ils proviennent de presque tous les cabinets ministériels, selon les agences de presse.
Les employés ministériels ne sont pas des fonctionnaires, ils sont engagés pour travailler et promouvoir leur ministre et leur gouvernement. Pendant les élections et les élections partielles, certains quittent leur poste et travaillent à la campagne électorale et d’autres le font bénévolement.
Dans leur lettre adressée au « chef du Parti libéral », ils écrivent : « Même si bon nombre d’entre nous ont commencé leur carrière politique lors d’élections en tant que bénévoles, nous ne pouvons plus, en toute bonne conscience, faire campagne pour un parti qui nous exclut, nous et nos valeurs. » Dans la lettre, ils demandent au gouvernement libéral de condamner les actions d’Israël et de reconnaître la Palestine comme un État.
Le Canada doit « se joindre à nos alliés, dont la Norvège, l’Espagne et l’Irlande, pour reconnaître l’État de Palestine » et « reconnaisse le racisme antipalestinien comme une forme unique de haine et s’efforce d’y remédier au Canada », lit-on dans la lettre.
Une autre de leur demande est que le gouvernement révoque les permis d’exportation d’armes vers Israël et comble les lacunes qui permettent aux armes fabriquées au Canada d’être expédiées par l’intermédiaire de pays tiers.
Ils demandent également qu’on mettre fin à « toute collaboration entre chercheurs canadiens et israéliens en matière de recherche sur les technologies militaires et à double usage ».
La lettre dit : « Vous ne pouvez pas profiter de notre travail au pays tout en perpétuant notre déshumanisation à l’étranger. En tant que membres du personnel, nous sommes pris dans une position extrêmement difficile, mais nous avons l’obligation morale de défendre ceux qui ne peuvent pas défendre leurs propres intérêts. »
« Tant que nous n’aurons plus honte de dire à nos communautés et à nos familles que nous faisons activement campagne pour le Parti libéral, nous suspendrons nos activités partisanes », déclare le groupe de bénévoles.
Dans une lettre précédente adressée à Justin Trudeau en novembre 2023, les mêmes personnes avaient appelé le gouvernement à jouer un rôle plus important dans la demande d’un cessez-le-feu à Gaza. Ils demandaient des changements mais ne menaçaient pas d’actions spécifiques telles que le refus de faire campagne pour le parti.
La lettre actuelle fait référence à cette dernière tentative d’influencer la politique gouvernementale.
La décision du groupe de refuser de participer à la campagne a été prise en partie en réponse au boycott par le Parti libéral de la marche de la Fierté à Ottawa, après que les organisateurs ont publié une déclaration en soutien à la Palestine le 6 août, qui les engageait à « reconnaître le génocide en cours contre les Palestiniens dans les discours d’ouverture » des événements de la Fierté.
Les députés libéraux et leurs collaborateurs, dont certains ont des parents à Gaza, ont été réprimandés ou priés de garder leurs opinions pour eux, ce qui suscite également la colère. Pendant ce temps, le député libéral Anthony Housefather (Mont-Royal), un partisan déclaré de l’occupation sioniste israélienne et du siège de Gaza, a ouvertement critiqué son propre parti et invoqué la possibilité de le quitter, avant d’être récompensé par une nouvelle nomination en juillet en tant que conseiller spécial du premier ministre sur l’antisémitisme et les affaires juives.
Les membres du personnel ont également fait savoir qu’ils ne participeraient pas aux activités en tant que membres du parti tant que le gouvernement n’aura pas modifié sa position diplomatique et « ne se joindra pas à nos alliés pour condamner explicitement Israël pour ses nombreux crimes de guerre et pour la rhétorique génocidaire des membres du cabinet israélien ».
L’ancienne députée libérale de Notre-Dame-de-Grâce-Lachine, Marlene Jennings, l’une des nombreuses personnalités politiques sionistes de Montréal, a exprimé publiquement et sans vergogne son indignation face à cette mutinerie. « Si ces employés avaient un tant soit peu de valeurs démocratiques et d’éthique fondamentale, ils auraient démissionné en masse, a-t-elle tweeté. Mais ce n’est pas le cas, n’est-ce pas ? » Ce qui signifie, faut-il supposer, qu’ils ne respectent pas les « valeurs démocratiques/éthiques fondamentales », bien que c’est plutôt à elle que le chapeau semble faire [1].
Les employés ont également demandé et obtenu le soutien d’un groupe de donateurs arabes et musulmans influents du Parti libéral, connu sous le nom de Network 100-GTA, London, Ottawa, Montréal. En novembre dernier, l’organisation a annoncé qu’elle ne compterait plus parmi les principaux donateurs du Parti libéral en raison de la réticence du premier ministre Justin Trudeau à appeler à un cessez-le-feu.
« Ils sont bien plus courageux que nous, a dit en entrevue Hussein Hamdani, membre fondateur de ce groupe de collecte de fonds. Nous avons retenu notre argent, bien sûr…. Ils mettent en péril leurs propres moyens de subsistance. »
Dans le même ordre d’idées, le 21 août, le premier ministre Justin Trudeau a tenté de rencontrer des membres de la communauté musulmane dans une salle de réception à Laval, au Québec. Sa visite a été annulée après que de nombreux membres ont refusé de se présenter et, à la place, il y a eu une manifestation en soutien à la Palestine à l’entrée de la salle d’accueil.
Note
1. En tant que députée de Notre-Dame-de-Grâce-Lachine, Marlene Jennings a passé 14 ans à la Chambre des communes, de 1997 à 2011, date à laquelle elle a été défaite par le NPD lors de l’élection générale fédérale de 2011.
Pendant son mandat à la Chambre des communes, Marlene Jennings a également occupé les postes de leader parlementaire adjointe de l’opposition, de secrétaire parlementaire du premier ministre (Canada-États-Unis), de secrétaire parlementaire du solliciteur général du Canada et de secrétaire parlementaire de la ministre de la Coopération internationale. Elle a également été l’un des membres fondateurs des Parlementaires libéraux pour Israël et a présidé l’Association parlementaire Canada-Israël.
En 2012, elle a été engagée comme directrice exécutive du YM-YWHA/Centres communautaires juifs de Montréal, tandis que son mari Luciano Del Negro a été vice-président pour le Québec du Centre pour les affaires juives et israéliennes (CIJA), où il a dirigé l’organisation depuis sa fondation en 2004 jusqu’en 2016.
(Parlement du Canada, The Canadian Jewish News, Lawyer Central)
Commentaire d’un lecteur
Comment la police politique perturbe les élections
Les propositions du gouvernement libéral pour contrer la prétendue menace d’ingérence étrangère dans les élections canadiennes désinforment le corps politique sur la source de la menace. Parler de l’influence étrangère dans les élections au Canada est également un moyen utilisé pour justifier le fait de donner aux services secrets du renseignement, au premier ministre du Canada et à ses ministres ou aux premiers ministres provinciaux et à leurs cabinets, et à toute personne à qui ils jugent bon de déléguer, des pouvoirs arbitraires qui ne sont pas assujettis à l’état de droit. Ces pouvoirs arbitraires, aussi appelés pouvoirs de prérogative ou pouvoirs de police, sont sanctionnés par la Constitution. Le niveau de fraude et de tromperie est tel qu’il est devenu courant pour les gouvernements de faire adopter des lois par le Parlement du Canada, par l’Assemblée nationale du Québec et par les assemblées législatives provinciales, ce qui leur donne un vernis de légalité et leur permet d’agir au-dessus de la loi.
Le choix de la police, des ministres et de ceux qu’ils considèrent comme des personnalités éminentes ou des institutions légitimes de leur système, d’utiliser les pouvoirs qui leur ont été conférés pour promouvoir leur cause intéressée ou leurs pouvoirs de « perturbation », constitue une attaque non reconnue contre l’ensemble du corps politique. Cela montre que la question n’est pas de savoir s’il y a ingérence étrangère dans le processus électoral. Même les agences responsables des campagnes des partis cartellisés sont des oligopoles qui agissent comme des mercenaires pour gérer les élections en diffusant des publicités agressives, des campagnes de diffamation, des politiques personnalistes pour créditer ou discréditer les dirigeants et les candidats, encourager ou décourager le vote et ainsi de suite. Les firmes de sondage, au nom de la neutralité, décident des « enjeux » qui préoccupent les citoyens en posant des questions trompeuses, et ainsi de suite. En même temps, les opinions des « ennemis » sont attaquées par les organismes officiels tandis que les opinions des « amis » sont largement promues et crédibilisées. Toute cette affaire est devenue sordide, mais ce n’est pas ce qu’on appelle de l’ingérence étrangère.
Au nom de la « protection de l’intérêt national », de la « défense des institutions démocratiques », de la « prospérité économique », etc., le pouvoir de l’État a été usurpé par de puissants intérêts étrangers supranationaux qui fonctionnent sur la base des pouvoirs de police. Cela ne peut que conduire à la destruction des institutions démocratiques libérales et au développement de l’autocratie, tandis que les affirmations selon lesquelles le processus électoral est « libre et équitable » sont perçues comme étant plus fausses que jamais.
Journées internationales d’action en soutien au peuple palestinien
Manifestons le 5 octobre à Montréal !
Le 7 octobre marquera un an depuis que les résilients Palestiniens de Gaza ont montré au monde leur résistance inébranlable contre la campagne de destruction et de génocide de l’État sioniste d’Israël, menée sous l’égide des États-Unis et avec le soutien total du Canada. Face au génocide et aux énormes pertes humaines, le peuple palestinien n’a pas flanché, pas même une seule fois.
Au cours des 12 mois qui se sont écoulés depuis le début du génocide, plus de 80 % des habitants de Gaza ont été déplacés de force. Toutes les universités ont été détruites, les hôpitaux continuent d’être la cible des missiles, des attaques et des invasions des forces d’occupation. Plus de 40 000 Palestiniens sont morts en martyrs. Pourtant, ce sont les sionistes qui sont incapables de gagner cette guerre alors que les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie restent inébranlables dans la défense de leur droit d’être.
Les peuples du Canada et du Québec sont déterminés à demander des comptes au gouvernement du Canada pour avoir soutenu le génocide sioniste et violé l’état de droit international qui exige que les forces d’occupation quittent Gaza et la Cisjordanie et que les colonies illégales soient démantelées et stoppées.
Soyons nombreux à participer à la manifestation du 5 octobre à 14 h à la Place des Arts ! Nous marcherons dans les rues de Montréal pour envoyer un message clair de soutien à la résistance palestinienne.
|
|