Dans l’actualité le 6 mai
La situation en Europe et en Ukraine
Grave danger de guerre en Europe
Le Commandement des forces des États-Unis pour l’Europe effectue des exercices de guerre massifs en Europe du 1er au 27 mai sous le nom de code Defender Europe. Ces exercices engagent 18 000 soldats de 20 pays différents. Ils ont débuté en Pologne, où huit autres pays ont déployé 7 000 soldats et 3 000 pièces d’équipement. En plus des militaires polonais, des forces des États-Unis, de la France, de la Suède, de l’Allemagne, du Danemark et de la Grande-Bretagne participent également à l’exercice et le 5e corps des forces armées américaines est responsable du commandement et du contrôle.
Dans le cadre de Defender Europe, la Grande-Bretagne envoie environ 8 000 soldats pour prendre part à des exercices dans tout l’Est de l’Europe et déploie des dizaines de chars cet été dans des pays allant de la Finlande à la Macédoine du Nord. Il s’agit du plus grand déploiement en Europe depuis la fin de la division bipolaire du monde, lorsque l’ancienne Union soviétique s’est effondrée en 1991. Les milliers de soldats britanniques seront rejoints par des dizaines de milliers de soldats de l’OTAN et de la « Force expéditionnaire conjointe », qui comprend la Finlande et la Suède.
De plus, l’OTAN vient de terminer des jeux de cyberguerre à grande échelle en Estonie, menés, selon les rapports, « avec un oeil sur la Russie ». Le Centre d’excellence pour la cyberdéfense en coopération de l’OTAN était la 10e édition de l’un des plus grands exercices interactifs annuels de cybersécurité au monde. Plus de 2 000 participants de 32 pays ont formé des équipes et se sont connectés à distance.
Cela s’ajoute à la campagne de désinformation concertée menée par les États-Unis et les pays de l’OTAN sur la crise en Ukraine. Les grandes agences de presse, les journaux, la radio, la télévision et les médias sociaux inventent et répètent délibérément des histoires sans fondement, qualifiant leur réfutation de « fausses nouvelles » ou présentant ceux qui les réfutent comme des sources douteuses. Ce sont des méthodes bien connues de ceux qui se livrent à la diffamation et à la désinformation. Certaines de ces agences admettent ensuite allègrement que les mensonges étaient des « mythes », comme l’a fait récemment Radio-Canada à propos d’une histoire inventée, largement diffusée, faisant l’éloge d’un aviateur ukrainien qui aurait abattu des avions russes. Radio-Canada a déclaré qu’il s’agissait d’une « légende urbaine » et est passée rapidement à l’histoire suivante.
Une fois que les médias d’État n’ont plus de crédibilité, les peuples des pays concernés sont laissés à la merci de leurs propres croyances, sans voix qui leur est propre. Cette situation montre l’urgence de soutenir des sources crédibles dont le but n’est pas d’attiser les passions au profit des intérêts privés étroits des profiteurs de guerre. Les peuples des États-Unis et des pays de l’OTAN doivent s’unir pour créer une voix contre la guerre, une voix qui les sert.
LML Quotidien, affiché le 6 mai 2022.
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