Dans l’actualité le 22 avril
Jour de la Terre 2022
Humanisons l’environnement naturel et
l’environnement social!
À l’occasion du Jour de la Terre, le 22 avril, les peuples du monde entier se réunissent pour exiger l’attention voulue à la Terre Mère et pour dénoncer le fait que leurs préoccupations ne sont pas prises en compte. La Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 26) qui s’est tenue l’année dernière à Glasgow, en Écosse, a été un échec total. Les représentants des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada et des pays d’Europe, représentant l’élite mondiale qui contrôle l’économie de ces pays, en ont profité pour se livrer à une désinformation sans précédent. Ils ont tenté de créer l’impression qu’ils agissent pour contrer les changements climatiques, alors qu’en réalité ils ne font que multiplier les stratagèmes pour payer les riches et se livrer à des pratiques qui sont préjudiciables à l’environnement, tout cela avec la prétention d’« écologiser l’économie ».
L’élite au pouvoir mène des guerres d’agression, pille les ressources et exploite les peuples du monde, en particulier en Asie, en Océanie, en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes, mais aussi en Amérique du Nord et en Europe. Les peuples s’efforcent de freiner son élan destructeur et de la tenir responsable des effets ravageurs des changements climatiques et d’autres problèmes. Des batailles se mènent pour mettre fin aux pratiques déprédatrices comme la fracturation hydraulique, les coupes à blanc, l’exploitation minière insouciante, la contamination des rivières, des fleuves, des lacs et des océans, la privatisation de l’eau, les évaluations environnementales frauduleuses et la dépossession des détenteurs légitimes et défenseurs de la terre.
Partout dans le monde, les peuples s’organisent pour restreindre les monopoles et les oligopoles, ainsi que les gouvernements à leur service, pour les priver de leur capacité de polluer, détruire, surexploiter, faire la guerre, criminaliser ceux qui réclament leur mot à dire et bafouer les droits souverains des peuples autochtones. La lutte des travailleurs et des gens de tous les milieux pour s’investir de pouvoir les unit en une force organisée à la défense des droits de toutes et de tous et de la Terre Mère.
Arrêtez de payer les riches !
Défendons les droits ancestraux des peuples autochtones !
À l’occasion du Jour de la Terre 2022, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) affirme sans détour qu’on ne peut humaniser l’environnement naturel et l’environnement social sans s’opposer aux stratagèmes des gouvernements pour payer les riches. Le PCC(M-L) dénonce l’élite dirigeante qui utilise la couleur verte et des mots à la mode comme « réconciliation » pour cacher qu’elle ne fait que poursuivre sa quête incessante du profit. Malgré tous les belles déclarations, elle continue d’exproprier les peuples autochtones, de violer leurs terres et de s’en prendre aux milliers de Canadiens qui s’opposent à des projets tels que le pipeline Trans Mountain et la construction du pipeline Coastal GasLink.
La criminalisation des luttes du peuple est particulièrement honteuse lorsque cela se fait au nom de l’« intérêt national » et de la « création d’emplois ». Ces fausses associations sont faites pour que les peuples ne jouent aucun rôle dans les décisions qui les affectent et qui affectent la Terre Mère. C’est ainsi qu’on les empêche de s’attaquer eux-mêmes aux grands problèmes que sont les changements climatiques, le besoin d’une nouvelle direction pour le développement économique et la réparation des torts faits en conséquence des pratiques coloniales du Canada, qui se poursuivent à ce jour.
Il n’y a pas de grande muraille entre, d’une part, le développement de l’économie, la garantie d’un moyen de subsistance pour toutes et tous et l’humanisation de l’environnement naturel et, de l’autre, la réparation des grands torts causés par l’injustice coloniale et l’exploitation impérialiste. L’économie et les peuples ne peuvent prospérer que lorsque les intérêts de la Terre Mère et les droits de toutes et tous sont défendus et que les pratiques coloniales sont rejetées.
Les peuples autochtones sont les gardiens et les protecteurs de l’île de la Tortue. Ils sont aussi les détenteurs des droits souverains sur ce vaste territoire. Ils n’ont jamais renoncé à leurs droits ancestraux souverains et continuent courageusement de se défendre et de défendre la Terre Mère contre les indignités du pillage et du ravage coloniaux. Ils ont de nombreux alliés qui exigent eux aussi l’arrêt complet de ces pratiques et demandent des réparations pour les torts subis. Une économie canadienne moderne ne peut prospérer que dans cette reconnaissance globale.
En ce Jour de la Terre, exigeons tous que les gouvernements concluent de nouveaux accords qui honorent les droits souverains des peuples autochtones sur leurs terres ancestrales.
Les deux grands piliers de la richesse sociale
La Terre Mère et le travail qui transforme ses richesses en un moyen de subsistance et fait progresser l’être humain sont les deux piliers de toute richesse sociale. La société moderne ne peut se construire sans défendre consciemment la dignité de l’une et de l’autre. Négliger la Terre Mère et les travailleurs et fouler aux pieds les droits des peuples autochtones mène à la ruine de la société.
Défendre la dignité de la Terre Mère signifie faire intervenir la conscience sociale dans l’économie socialisée et les affaires politiques. La mobilisation du facteur humain/conscience sociale est à l’ordre du jour, pour éliminer le facteur antihumain/anti-conscience. Ce n’est que lorsque les travailleurs maîtriseront eux-mêmes le processus décisionnel et contrôleront la production et la répartition du produit social qu’ils créent par leur travail qu’on pourra trouver des solutions aux graves problèmes auxquels sont confrontées la Terre Mère et nos sociétés.
Pour un gouvernement antiguerre !
Un acte important et nécessaire à l’occasion du Jour de la Terre est de dénoncer les guerres d’agression et d’occupation menées par les États-Unis et l’OTAN, ainsi que l’industrie de guerre américaine qui alimente la destruction, comme étant les plus grands pollueurs au monde. Pour défendre la dignité de la Terre Mère et des êtres humains, il est essentiel de dénoncer l’élite dirigeante du Canada qui déploie les hommes et les femmes des forces armées dans les stratégies d’expansion des États-Unis et de l’OTAN en vue d’encercler, d’isoler et d’écraser la Russie, qui utilisent sans scrupules les Ukrainiens comme chair à canon pour atteindre leurs fins. Le Jour de la Terre ne peut être fidèle à lui-même que s’il est également l’occasion de dénoncer les guerres d’agression et pour imposer des changements de régime des États-Unis, ainsi que l’hypocrisie et la fraude des missions de l’OTAN et de l’ONU menées au nom de l’aide et des couloirs humanitaires, de la paix, de la liberté, de la démocratie et de la « responsabilité de protéger », déjà discréditée.
Tous les gouvernements de l’élite dirigeante, quel que soit leur parti, ont montré dans la pratique qu’ils s’identifient pleinement à la position étroite des riches intérêts privés et aux exigences du gouvernement de guerre aux États-Unis et de sa doublure au Canada. Il est absurde de vouloir à la fois prétendre se soucier de l’environnement et servir ces intérêts privés et ces demandes des gouvernements de guerre.
Le souci pour l’environnement et la Terre Mère doit être consciemment élargi en un mouvement pour investir les travailleurs et les peuples du pouvoir de décider, pour les placer au centre de toutes les prises de décisions en matière d’économie, de politique et de société. Ce n’est qu’ainsi que nous avancerons solidement dans l’humanisation de l’environnement naturel et social.
Tout en oeuvre pour humaniser l’environnement social et
l’environnement naturel
Le PCC(M-L) applaudit et soutient les actions des peuples autochtones, des jeunes, de la classe ouvrière et de larges sections du peuple qui restreignent les monopoles et oligopoles dans leur activité destructrice, dans le pillage du monde et des peuples pour le profit privé. Les peuples doivent multiplier les efforts pour mettre fin à l’ordre du jour d’exploitation et de guerre et aux gouvernements à leur service.
Tout ce qui concerne l’économie socialisée doit être public et ouvert pour que tous puissent voir et en juger. Ne laissons aucun oligarque ou représentant de l’État se cacher derrière la prétention du « privé ». L’économie moderne englobe tous les être humains et la Terre Mère en un seul bloc d’acier et elle est l’affaire de tout le monde. Les travailleurs doivent persister à présenter leurs préoccupations et leurs revendications ; c’est la première étape pour établir un véritable contrôle sur le pouvoir politique et économique. C’est ainsi qu’ils seront en mesure de mobiliser le facteur humain/conscience sociale et diriger le mouvement pour humaniser l’environnement social et l’environnement naturel.
Le peuple doit devenir le décideur et donner une direction à l’économie qui protège l’environnement et affirme le droit d’être des peuples du monde entier.
Tout en oeuvre pour faire connaître nos réclamations à la société lors du Jour de la Terre 2022 !
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