31 mars 2022
Le PCC(M-L) célèbre son 52e anniversaire
L’impact indélébile du PCC(M-L) sur le corps politique canadien
Les membres, les sympathisants, les amis et les compagnons de route du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) peuvent se rappeler avec une grande fierté les luttes historiques qu’ils ont menées et le travail ininterrompu qu’ils ont fait pour organiser la classe ouvrière et de larges couches du peuple sous la direction et l’influence du Parti. À chaque étape de son existence, le PCC(M-L) a entrepris les tâches qui étaient essentielles pour lutter contre les mesures et les pressions régressives de la classe dirigeante capitaliste agonisante et ouvrir la voie au progrès à la société.
Malgré la campagne acharnée de l’élite au pouvoir pour convaincre tout le monde que le PCC(M-L) n’est pas pertinent, qu’il est « marginal » et qu’il n’intéresse que quelques radicaux, le travail du Parti a eu un impact indélébile sur le corps politique canadien. À bien des égards, on peut dire que le Canada serait un pays différent sans l’existence et la direction du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) qui à des moments critiques a contrecarré les efforts de l’élite au pouvoir pour imposer des qualités régressives à la société et à la pensée du peuple.
Des centaines de milliers de Canadiens qui ont été en contact avec le travail du Parti ont acquis un esprit et une conception du monde plus élevés par la conscience qu’il existe au Canada une force politique organisée qui persiste à affirmer qu’il y a une alternative à la situation actuelle. Leur esprit a été élevé par la perspective d’une société nouvelle fondée sur la reconnaissance des droits humains de toutes et de tous, où les ressources naturelles et sociales du pays ne sont pas dilapidées au profit de quelques-uns mais mises au service de l’ensemble de la classe ouvrière et du peuple.
Des dizaines de milliers de Canadiens ont participé aux campagnes du Parti, comme le vaste travail pour reconnaître les droits de la nation du Québec et des peuples autochtones, ainsi que la définition moderne des droits des minorités et des droits humains, comme dans le travail historique pour défaire le Livre vert raciste sur l’immigration et les efforts du gouvernement canadien pour blâmer le peuple pour le racisme et blanchir l’État de son rôle dans la promotion du racisme. La campagne pour rejeter et défaire l’Accord de Charlottetown a également entraîné l’ensemble du corps politique vers l’adoption d’une approche non partisane de la modernisation de la démocratie canadienne et pour en finir avec les arrangements constitutionnels coloniaux britanniques du XIXe siècle sur lesquels repose l’actuelle démocratie anti-peuple.
Des dizaines de milliers de jeunes ont participé à des luttes sur différents fronts, renforcées par le travail idéopolitique du Parti, ce qui a entraîné des transformations qui ne peuvent être inversées dans la conscience collective canadienne. Les revendications des jeunes et des étudiants sous l’influence du Parti amènent les enseignants et les travailleurs de l’éducation d’aujourd’hui à proclamer hardiment que l’éducation est un droit et non un privilège. Sur le front des soins de santé, le Parti va toujours droit au coeur du problème : les soins de santé sont un droit, pas un privilège. Cette vérité est confirmée par les événements actuels. Le droit à la santé doit être affirmé en pratique : il doit y avoir suffisamment de médecins, d’infirmières, d’hôpitaux et de services de santé bien équipés et facilement accessibles. Le traitement des professionnels et des travailleurs de la santé doit être une priorité dans les plans des gouvernements. Le droit à la santé doit être inscrit dans une constitution moderne et les soins de santé ne doivent pas être réduits à un problème de distribution des ressources financières à des fins intéressées. La privatisation de la santé et en particulier les soins aux aînés qui réduit les êtres humains à des « clients » dont le rôle est d’aider à faire des profits doit être interdite.
C’est la méthode de travail de démocratie de masse du Parti, de mobilisation politique maximale et de confiance que la classe ouvrière et le peuple vont jouer leur rôle qui transforme le corps politique canadien. Aujourd’hui, la qualité d’être humain signifie que tous les êtres humains doivent revendiquer leurs droits afin d’humaniser l’environnement naturel et social. Le droit humain le plus fondamental est le droit de participer à la prise des décisions qui touchent nos vies.
Aujourd’hui, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) est l’organisation politique essentielle de la classe ouvrière et du peuple canadiens, car son effort pour humaniser l’environnement naturel et social est basé sur la méthode de la démocratie de masse qui fait surgir la personnalité démocratique moderne. Sur la base de cette méthode, le PCC(M-L) pratique la démocratie interne et l’étend à toutes les sphères d’activité. Comme il l’a fait à chaque étape de son travail au cours des cinq dernières décennies, il s’est attelé à la tâche la plus cruciale pour ouvrir la voie au progrès de la société, à savoir faire participer le peuple à faire sa propre histoire. À une époque où le mot « politique » a été déshonoré, le PCC(M-L) pratique honorablement la conception d’un parti politique qui a pour but d’entraîner le peuple dans la prise de décision et de participer aux affaires politiques de la société afin que les décisions favorisent le peuple et non les intérêts privés des riches. Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) s’est engagé à mettre tout en oeuvre pour réaliser les transformations dont le Canada a besoin. Le Canada pourra alors jouer un rôle de défenseur de la paix, de la liberté et de la démocratie au niveau international également.
Il existe un tel parti ! Soutenons-le, construisons-le et finançons-le afin qu’ensemble nous puissions changer la situation en notre faveur !
(Archives du LML)
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