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Défendons le droit des Palestiniens à résister à l’occupation sioniste ! Défendons le droit au retour !
Condamnons les crimes de l’occupant sioniste ! Israël doit rendre des comptes !
Le 8 février, l’Armée de défense d’Israël (ADI) a procédé à l’assassinat ciblé de trois résistants palestiniens à Naplouse, en Cisjordanie, dans les territoires occupés de Palestine. Il s’agit d’un crime odieux de plus commis par les forces d’occupation contre le peuple palestinien, que leurs commanditaires, qui ont la mainmise sur le Conseil de sécurité des Nations unies, ont laissé se produire.
Les services de sécurité du Shin Bet et la police des frontières ont publié une déclaration conjointe qui, une fois de plus, a invoqué le prétendu droit d’Israël à la légitime défense : « Une cellule terroriste du secteur de Naplouse a été éliminée. Cette cellule était responsable d’une série d’attentats menés à l’arme à feu commis dans la zone contre des militaires et contre des civils israéliens, ces dernières semaines. »
Comme d’habitude, il n’y a aucune preuve de terrorisme. Au contraire, le droit du peuple palestinien à résister à l’occupation, droit qui est reconnu en vertu du droit international, est confondu avec le terrorisme, qui ne l’est pas. Faire le procès des Palestiniens plutôt que celui des actions israéliennes est le stratagème des médias impérialistes, comme si cela pouvait justifier des exécutions de sang-froid.
Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a écrit sur Twitter : « J’ai récemment ordonné que les actions préventives contre les attaques par balles et la présence de troupes dans les artères centrales et les zones de la [Cisjordanie] soient renforcées […] Nous allons poursuivre les opérations proactives, empêcher les [attaques] et capturer quiconque tente de blesser les gens. »
Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) condamne les assassinats, les arrestations et l’incarcération continues d’hommes, de femmes et d’enfants palestiniens, la destruction des infrastructures palestiniennes et le vol de leurs maisons et terres ancestrales.
Le PCC(M-L) condamne également le soutien du Canada aux crimes d’Israël. Affaires mondiales Canada a été particulièrement silencieux sur les assassinats du 8 février et tous les autres crimes qu’Israël a commis contre le peuple palestinien en 2022.
Le silence du Canada sur les derniers crimes d’Israël fait suite à l’adoption par le gouvernement fédéral de la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste en 2019. Cette définition est activement utilisée pour prétendre faussement que toute personne critiquant les crimes d’Israël contre la Palestine est antisémite. Le gouvernement Trudeau a également déclaré qu’il entendait de « renforcer la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel afin de combattre plus efficacement l’antisémitisme et la haine en ligne ».
Les crimes contre la Palestine reposent tous sur une énorme fraude historique. L’État d’Israël n’a jamais appliqué une seule fois les termes de sa fondation par la résolution 181 des Nations unies, adoptée le 29 novembre 1947. Selon cette résolution, le mandat britannique pour la Palestine a été divisé en deux États, l’un arabe et l’autre juif, et la ville de Jérusalem a reçu un statut international en tant que capitale commune des deux États.
Comme l’a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors de la session d’ouverture du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, le 8 février, « il n’y a pas de plan B ». Pourtant, Israël a continué, depuis sa fondation, à déplacer et à déposséder le peuple palestinien, dans son programme continu de génocide.
Les graves violations du droit international commises par Israël sont exacerbées à l’heure actuelle, depuis que les colons sionistes ont pris le contrôle du gouvernement, y compris le bureau du président. Ils commettent des crimes de plus en plus odieux contre les Palestiniens, comme les saisies brutales de maisons ancestrales pendant la nuit ou à l’aube, qui s’accompagnent de l’expulsion des hommes, des femmes et des enfants tandis que quiconque résiste est arrêté ou tué de sang-froid.
Les médias devraient être invités à s’expliquer sur le fait qu’ils ne discutent jamais des devoirs d’Israël en tant que force d’occupation. Ils devraient expliquer pourquoi ils reculent devant les menaces d’être accusés de crimes haineux s’ils critiquent Israël et pourquoi, au contraire, ils essaient de justifier l’injustifiable.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré dans son discours du 8 février : « La situation politiques, économiques et sécuritaire dans tout le territoire palestinien occupé se détériorent alors que les Palestiniens connaissent des niveaux élevés de dépossession, de violence et d’insécurité. » Il a appelé la communauté internationale à intensifier d’urgence ses efforts pour résoudre le conflit et mettre fin à l’occupation, conformément aux résolutions des Nations unies, au droit international et aux accords bilatéraux. Il a noté avec inquiétude la violence à l’échelle du territoire, notamment les actions menées par les colons et pendant les opérations militaires, qui ont fait de nombreux morts.
« Les mesures unilatérales et les actions illégales qui alimentent le conflit doivent cesser », a-t-il déclaré.
Antonio Guterres a également appelé à une amélioration de la situation économique et humanitaire en Palestine. Il a souligné la nécessité d’accroître le soutien à l’appel humanitaire éclair des Nations unies, aux efforts de reconstruction en cours à Gaza et à la réponse de COVID-19.
Antonio Guterres a également exprimé son inquiétude quant à la situation économique « désastreuse » à laquelle est confrontée l’Autorité palestinienne (AP), ainsi qu’à la crise financière à laquelle est confronté l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’agence, a indiqué en 2021 que le financement de l’UNWRA n’avait pas augmenté depuis près de 10 ans.
L’occupation israélienne est directement responsable de la destruction de l’économie palestinienne, qui connaît notamment de son taux de chômage élevé, qui à son tour sape les revenus et la stabilité de l’AP et sa capacité à fournir les services dont la population a besoin.
Israël retient également les recettes fiscales qu’il perçoit au nom de l’AP. Il le fait en vertu d’une loi de 2018, dans laquelle il calcule un montant qui, selon lui, équivaut au soutien financier que l’AP apporte aux Palestiniens emprisonnés par Israël, à leurs familles et aux familles des personnes tuées ou blessées lors d’attaques menées par Israël. En 2021, Israël a privé l’AP de 180 millions de dollars sur la base de ses calculs pour 2020.
Alors qu’Israël a récemment autorisé une circulation accrue des biens et des personnes à l’intérieur et à l’extérieur de la bande de Gaza, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé une levée totale du blocus, conformément à la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations unies. Les occupants israéliens maintiennent leur siège illégal et inhumain de Gaza depuis 15 ans.
« Le temps presse », a déclaré le secrétaire général de l’ONU.
(LML Quotidien, affiché le 14 février 2022. Avec des informations d’ONU Info, du PCHR et d’agences de presse)