Numéro 14 -
Supplément - 25 mars 2015
Supplément sur le
Venezuela
• Un appui
international au Venezuela bolivarien
• Position sans équivoque du Sommet
extraordinaire de l'Alliance
bolivarienne pour les Amériques
• Le Venezuela dénonce
l'ingérence et l'agression répétée
- Communiqué de l'Ambassade du Venezuela au Canada -
• La motion du sénat canadien est un
appui implicite
à la déstabilisation du Venezuela
• Lettre du président Maduro au peuple
des États-Unis:
le Venezuela n'est pas une menace!
• Le Venezuela débute des exercices de
défense nationale
Opposition à l'agression des
États-Unis contre le Venezuela
Un appui international au Venezuela bolivarien
Ottawa
Manifestation
en
solidarité
avec le Venezuela
Le Venezuela n'est pas une menace!
Jeudi le
26 mars - 16 h 30 à 17 h 30
Devant l'ambassade des États-Unis, côté Mackenzie
Information: Facebook
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Les actions se poursuivent partout dans le monde en
appui au peuple vénézuélien et à la
Révolution bolivarienne, en opposition aux menaces
éhontées des impérialistes étasuniens.
La déclaration des États-Unis à
l'effet que le Venezuela, qui, contrairement aux États-Unis, n'a
jamais envahi ni agressé un autre pays, est une menace à
la sécurité nationale des États-Unis, est sans
fondement aucun. Au contraire, depuis que les
Vénézuéliens se sont donné du pouvoir suite
à la victoire d'Hugo Chavez à l'élection de 1998,
le
Venezuela est une force pour la paix dans la région. Il a
veillé non seulement au bien-être de son propre peuple
mais à celui des peuples de la région grâce
à des relations fondées sur l'avantage réciproque.
Les impérialistes
étasuniens croient
qu'ils sont le centre de l'univers et que leurs intérêts
impérialistes et monopolistes et leurs valeurs sont universels,
et que les peuples du monde devraient donc les accepter pour leur plus
grand bien. Lorsqu'un pays comme le Venezuela ou tout autre pays trace
sa propre voie hors de la voie impérialiste des
États-Unis, il devient une menace à l'objectif
étasunien d'hégémonie et de domination mondiale.
C'est sur cette base fallacieuse que le Venezuela et d'autres pays qui
s'opposent à l'impérialisme étasunien sont
accusés de soi-disant violations aux droits humains.
LML lance l'appel à tous à
appuyer le peuple vénézuélien et la
Révolution bolivarienne et à s'opposer à toute
tentative d'intervention étasunienne au Venezuela de même
qu'à la participation du Canada dans ces activités
méprisables au service de l'impérialisme étasunien.
Le peuple uni dans un grand rassemblement
anti-impérialiste :
« La première grande victoire du
pays contre l'agression impérialiste »
Le président Nicolas Maduro, prenant la parole
à un rassemblement anti-impérialiste de masse à
Caracas le 15 mars, a dit que l'unité du peuple
vénézuélien était la première grande
victoire contre l'agression de l'impérialisme étasunien.
« La grande unité du peuple est la
première victoire. L'appui des gouvernements et des peuples du
monde est aussi une grande victoire à la défense de notre
paix et de notre souveraineté », a dit Maduro au
palais Miraflores, où il a accueilli une grande foule qui venait
de marcher en appui au projet de loi habilitant
anti-impérialiste
adopté le jour même à l'Assemblée nationale.
Maduro a indiqué que six jours après que
les États-Unis aient lancé leur plus récente
attaque contre le Venezuela avec la signature par le président
des États-Unis, Barack Obama, d'un décret exécutif
déclarant le pays de l'Amérique du Sud
« menace inhabituelle et extraordinaire », le
Venezuela avait réussi à bâti un mouvement
national et mondial de solidarité et d'appui populaire.
« Nous allons
remporter des victoires
morales, politiques et diplomatiques, et cette mobilisation de masse du
peuple en est la première », a-t-il dit, ajoutant que
si les États-Unis possèdent le pouvoir des médias
monopolisés, du dollar et de la force militaire, ils n'auront
jamais le genre de pouvoir que possède le peuple
vénézuélien.
Parlant de l'appui massif qui vient des peuples de la
région, Maduro a dit qu'alors qu'au moment où le
Venezuela fait face à une nouvelle attaque de
l'impérialisme étasunien, les peuples fraternels de
l'Amérique latine ont élevé leurs voix en appui
à la patrie de Bolivar.
Dans son discours, le président a souligné
l'importance et la signification de la déclaration du 14 mars de
l'Union des nations sud-américaines (UNASUR) qui appelle Barack
Obama à retirer immédiatement le décret
désignant le Venezuela comme une « menace
inhabituelle et extraordinaire » à la
sécurité nationale des États-Unis.
La déclaration a exprimé la volonté d'UNASUR
d'accompagner « le dialogue politique élargi avec
toutes les forces démocratiques
vénézuéliennes, dans le respect total de l'ordre
constitutionnel, des droits humains et de la primauté du
droit ».
Malgré cette agression des États-Unis
contre la région, le président Maduro a
réitéré qu'il était prêt à
rencontrer son homologue étasunien, Barack Obama,
« où et quand vous voudrez discuter et peu importe le
sujet, sur une base respectueuse, d'égalité et sans
arrogance ».
Il a dit que le chargé d'affaires du Venezuela
aux États-Unis, Maximilian Arvelaez, allait se rendre le 16 mars
dans la capitale des États-Unis, Washington, pour rencontrer
tous les membres du département d'État à tous les
niveaux et pour rejeter le décret.
Maduro a ajouté que le gouvernement a toujours
lancé un appel au dialogue aux forces de l'opposition.
Le président a également appelé les
peuples, les mouvements sociaux et le monde politique à
intensifier les manifestations pour faire éclater la
vérité et pour exiger que le président Obama
abroge le décret interventionniste.
« Au nom du peuple
vénézuélien, j'appelle tous les mouvements
populaires, les mouvements de solidarité, tous les peuples
fraternels du monde, en particulier ceux de l'Amérique latine et
des Caraïbes, les patriotes, les dirigeants démocratiques,
progressistes et révolutionnaires, à continuer de
manifester, à faire éclater la vérité et
exiger
que le président Barack Obama abroge le décret de menaces
contre le Venezuela... », a-t-il dit. Il a rappelé
les nombreux endroits où des manifestations de masse avaient eu
lieu au cours de la semaine, en particulier en Argentine, en Espagne,
au Nicaragua, en Bolivie, en Équateur, en Uruguay, au
Brésil, aux États-Unis, en Allemagne, en
Chine, en Russie, à Cuba et en Inde.
Maduro a aussi lancé une campagne visant à
recueillir la signature de 10 millions de
Vénézuéliens, soit un tiers de la population, et
à remettre la pétition au président Obama en guise
d'opposition à son décret exécutif
anti-vénézuélien.
Des mobilisations de masse au Canada envoient
un
message clair :« Les Canadiens appuient la
souveraineté
du Venezuela et la Révolution
bolivarienne »
Ottawa
Le 15 mars, des activistes de Montréal, Ottawa,
Toronto et du sud de l'Ontario se sont rassemblés à
Ottawa pour exprimer leur appui au peuple
vénézuélien et à sa Révolution
bolivarienne et dénoncer l'agression étasunienne contre
le Venezuela. Environ 350 personnes de tous les milieux y ont
participé dans le cadre d'une journée d'action
mondiale à la défense du Venezuela contre l'agression
impérialiste des États-Unis.
L'action a
débuté à l'ambassade du
Venezuela au Canada. Les membres de groupes de solidarité
latino-américaine et d'organisations communautaires de
Montréal, de Toronto et d'Ottawa ont remis à
l'ambassadeur vénézuélien, son Excellence M.
Wilmer Omar Barrientos Fernandez, des déclarations de
solidarité et des pétitions en appui à la
lutte du peuple vénézuélien et du gouvernement du
président Nicolas Maduro et contre les actions hostiles du
président des États-Unis, Barack Obama. Les orateurs au
rassemblement ont dénoncé les sanctions illégales
de l'administration Obama qui sont une ingérence directe dans
les affaires internes du Venezuela et une attaque contre le droit du
peuple vénézuélien à
l'autodétermination.
Suite aux discours à l'ambassade
vénézuélienne exprimant une entière
solidarité avec le gouvernement démocratiquement
élu de Nicolas Maduro, la manifestation s'est rendue à
l'ambassade des États-Unis pour y dénoncer l'attaque des
États-Unis contre la souveraineté du Venezuela, pour
ensuite se rendre sur la Colline du parlement. La rue où
est située l'ambassade des États-Unis et le marché
By ont retenti de slogans dénonçant les sanctions
illégales contre le Venezuela. Les manifestants ont
scandé : « Ne touchez pas au
Venezuela ! », « Yankee Go
Home ! » et « Respectez la
souveraineté du Venezuela ! ».
Edmonton
Dans le cadre de la journée d'action, la
société Memoria Viva d'Edmonton, qui est au service de la
diaspora latino-américaine d'Edmonton, a organisé un
rassemblement à l'Hôtel de Ville à midi,
« afin de manifester en faveur de la souveraineté du
Venezuela et de son droit à
l'autodétermination ».
Vancouver
Des résidents de Vancouver ont tenu une action de
masse devant la galerie d'art le 15 mars.
Toronto
Des supporters de la République bolivarienne du
Venezuela ont tenu un rassemblement militant devant le consulat du
Venezuela à Toronto le 19 mars pour dénoncer les menaces
et les sanctions du président des États-Unis Obama contre
le peuple vénézuélien.
Les slogans condamnant l'ingérence des
États-Unis au Venezuela ont retenti : « Ne
touchez pas au Venezuela ! », « Respectez le
Venezuela ! », « Oui à la
souveraineté, non à
l'ingérence ! », « Oui au Venezuela,
non aux Yankees ! ». Les voix se sont
élevées
pour rejeter les fausses accusations des États-Unis,
scandant : « Maduro, amigo, el pueblo esta
contigo ! » (Maduro, notre ami, le peuple est avec
toi ! ») et d'autres slogans pour appuyer les mesures
du gouvernement Maduro visant à défendre la
souveraineté du Venezuela.
Julian Ichim, au nom du Front de défense
populaire Hugo Chavez, a dit que ce sont les États-Unis qui
représentent une menace pour le Venezuela, comme l'a
démontré la récente tentative de coup
d'État appuyée par le gouvernement des États-Unis
et le coup raté organisé par les États-Unis en
2002 contre le regretté président Chavez.
Morteza Gorgzadeh, du Forum de Toronto sur Cuba, parlant
de la tentative récente de coup, a particulièrement
déploré le rôle qu'aurait joué un membre de
la GRC attaché à l'ambassade canadienne à Caracas,
un rôle révélé le 13 février par le
président de l'Assemblée nationale du Venezuela, Diosdado
Cabello.
Sommet extraordinaire de l'UNASUR à Quito
Le 14 mars, l'Union des nations de l'Amérique du
Sud (UNASUR) a tenu une réunion extraordinaire à Quito,
en Équateur, pour discuter des sanctions des États-Unis
contre le Venezuela et leur affirmation à l'effet que le
Venezuela est une menace à la sécurité
nationale des États-Unis. Le secrétaire
général d'UNASUR, le général Ernesto
Samper, a ouvert la réunion en expliquant que l'objectif du bloc
est de préserver la paix et la démocratie en
Amérique latine.
UNASUR a émis une déclaration dans
laquelle elle dénonce l'agression des États-Unis contre
le Venezuela. « Nous appelons les États-Unis à
peser la situation et à ouvrir un dialogue en tant
qu'alternative », lit-on dans la déclaration.
L'UNASUR affirme que c'est le décret exécutif d'Obama qui
est une menace à la souveraineté du
Venezuela. L'UNASUR dit aussi que les actions des États-Unis ne
sont rien de moins qu'une menace interventionniste qui viole le
principe de la non-ingérence dans les affaires internes d'autres
pays. L'UNASUR a réitéré son appel au gouvernement
des États-Unis à réévaluer sa
décision inacceptable et à s'engager dans des
alternatives qui vont
mener au dialogue avec le gouvernement du Venezuela.
Le Forum de Sao Paolo appelle à un sommet
anti-impérialiste
Le 16 mars, le Forum de Sao Paulo, qui r/unit des partis
politiques latino-américains, a joint sa voix à la vaste
condamnation du décret exécutif émis par le
président Barack Obama selon lequel le Venezuela serait une
menace inhabituelle et
extraordinaire à la sécurité nationale et à
la politique étrangère des États-Unis.
« Nous affirmons que s'il existe une menace
à la sécurité nationale et à la
souveraineté de l'Amérique latine, des Caraïbes et
de tous les pays du monde, elle provient de l'agression
impérialiste menée par les États-Unis qui tentent
désespérément de maintenir leur
hégémonie en déclin et leur contrôle sur les
ressources stratégiques de la
planète », a dit le Groupe de travail du Forum de Sao
Paulo, suite à une réunion dans la ville de Mexico.
Le groupe a appelé à la tenue d'un sommet
anti-impérialiste d'organisations et de mouvements populaires de
l'Amérique latine à Managua, au Nicaragua, les 20 et 21
mars 2015.
Il a aussi appelé à une
« Journée mondiale de Solidarité avec le
Venezuela et de condamnation de l'ingérence des
États-Unis » le 19 avril ayant comme mot
d'ordre : « Peuples du monde unis pour le
Venezuela ».
Le Groupe de travail a aussi convoqué une
réunion extraordinaire et élargie le 13 avril à
Caracas afin que les peuples puissent exprimer leur appui au
président Nicholas Maduro et au peuple
vénézuélien.
Le groupe a aussi dit aux parlementaires présents
au Forum de Sao Paulo qu'ils devaient dénoncer l'agression des
États-Unis contre le Venezuela, non seulement au sein des
parlements nationaux mais aussi du parlement latino-américain,
du parlement de l'Amérique centrale, du parlement du MERCOSUR,
du parlement des Andes ainsi que du
parlement euro-latino-américain.
Appui au Forum de Sainte-Lucie
Lors d'un événement de solidarité
historique tenu le 15 mars, des amis et supporters du Venezuela se sont
rassemblés à Castries, à Sainte-Lucie, pour
exprimer leur appui au Venezuela et pour exhorter les États-Unis
à respecter les lois internationales.
Un représentant du Brésil au rassemblement
a dit que d'autres pays suivent avec attention les
développements des relations entre les États-Unis et le
Venezuela. « Nous savons que le Venezuela est un pays d'un
grand prestige à Sainte-Lucie et, bien sûr, ce qui se
passe au Venezuela intéresse Sainte-Lucie et par le fait
même cela intéresse
les ambassades d'autres pays qui s'y trouvent », a dit
l'ambassadeur Sergio Couri, disant qu'il faut qu'il y ait
« un respect pour les principes qui nous permettent de vivre
ensemble en paix et dans le respect réciproque ».
Participaient à cet événement des
étudiants, des universitaires et des résidents nationaux
latino-américains de Sainte-Lucie.
Les représentants
vénézuéliens ont remercié les participants
pour leur appui au gouvernement de Nicholas Maduro et pour leur ferme
dénonciation des sanctions des États-Unis.
Cuba organise un concert de solidarité
Des milliers de Cubains se sont rassemblés au
Grand escalier de l'université de la Havane le 15 mars pour
exprimer leur solidarité inconditionnelle avec le Venezuela et
leur opposition à l'agression des États-Unis.
Le concert a débuté en soirée avec
l'hymne national des deux pays, celui du Venezuela étant
chanté par le commandant Hugo Chavez par le biais d'un
enregistrement fait pendant les derniers jours de la campagne
électorale de 2012.
Au nom de la jeunesse cubaine, Yosvany Montano, le
président de la Fédération des étudiants
d'université (FEU), a souhaité la bienvenue à la
foule en déclarant que la jeunesse cubaine chante pour la paix
et pour l'autodétermination des peuples de Notre
Amérique. Au milieu de ces attaques contre la Révolution
bolivarienne, la jeunesse
cubaine réitère son appui inconditionnel au peuple et au
gouvernement vénézuélien.
Au nom des Cinq Patriotes cubains, qui étaient
tous présents, René Gonzalez Sehwerert a rappelé
que le 17 décembre dernier, alors que les prisonniers
antiterroristes incarcérés aux États-Unis depuis
plus de 16 ans ont été libérés, les gens
ont vu naître un monde plus juste le jour où l'empire
étasunien a dû reconnaître qu'il ne pouvait vaincre
un
peuple tel que le peuple cubain. Malgré les
célébrations suite à l'annonce des pourparlers
visant à rétablir les relations diplomatiques, il a
souligné les paroles du Che qui avait dit qu'on ne peut pas
jamais avoir quelque confiance que ce soit en l'impérialisme.
Parmi les autres participants il y avait Mercedes Lopez
Acea, la Première secrétaire du Parti communiste à
la Havane et membre du Bureau politique, José Ramon Balaguer, du
secrétariat du Parti, Roberto Montesinos, du Comité
central, le conseiller présidentiel, Abel Prieto, et le ministre
de la Culture, Julian Gonzalez. Il y avait aussi des
représentants de nombreuses missions diplomatiques à la
Havane.
Le Nicaragua accorde la plus haute distinction au
président du Venezuela
Le 13 mars, le gouvernement du Nicaragua a
accordé sa plus haute distinction au président du
Venezuela, Nicolas Maduro, un acte de profonde solidarité du
gouvernement de Daniel Ortega et du FSLN, qui a traversé des
moments extrêmement
difficiles en l'emportant sur l'impérialisme étasunien et
ses sales guerres en Amérique latine et dans les Caraïbes.
La Première dame, Rosario Murillo, a lu le
Décret présidentiel 49-2015, signé par le
président Ortega, accordant au président Maduro la
médaille de distinction Augusto C. Sandino. Le décret
49-2015 reconnaît les mérites indéniables du
courageux peuple vénézuélien, incarnés par
le président Nicholas Maduro, a-t-elle ajouté.
« Nous ne sommes qu'un dans le combat, nous
ne sommes qu'un dans la quête d'autres victoires, nous ne sommes
qu'un parce que nous voulons avancer, comme nous le disons ici au
Nicaragua, dans la foi, la famille et la communauté afin de
réaliser, comme le disait Chavez, une vie remplie, bonne et
belle, la vie que toutes Nos
Amériques espèrent et méritent », a dit
Murillo.
« Nous proclamons le Décret
présidentiel numéro 49-2015 en tant que peuple sandiniste
fier. C'est un moment qui nous comble de fierté et de joie,
surtout parce qu'il cimente notre fraternité », a dit
Murillo.
(Sources :
Ambassade du Venezuela, Agencia
Venezolano de Noticias, Granma, Prensa Latina, El 19 Digital,
MercoPress, Trinidad et Tobago Newsday. Photos : Ambassade du
Venezuela, HCPDF, El 19 Digital, TML, HCPDF, MVSE, AVN, gouvernement de
l'Équateur, AIN)
Le Sommet extraordinaire de l'Alliance
bolivarienne pour les Amériques prend
une position sans
équivoque
L'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA)
composée de 11 pays s'est réunie le 17 mars à
Caracas au Venezuela pour discuter de l'agression américaine
contre le Venezuela. Les présidents et les ministres des
affaires étrangères des pays de l'ALBA ont analysé
le dernier ordre exécutif du président américain
Barack Obama contre le
Venezuela et ont émis une déclaration commune face
à la détermination de ce dernier à déclarer
le Venezuela menace à la sécurité nationale des
États-Unis. La déclaration de l'ALBA sera
présentée au Sommet des Amériques, les 10 et 11
avril au Panama.
La déclaration finale du sommet de l'ALBA rejette
« l'ordre exécutif émis le 9 mars 2015 par le
gouvernement des États-Unis d'Amérique », le
décrivant comme « injuste »,
« injustifiable » et « une
ingérence menaçante » en violation du
« principe de souveraineté et du principe de
non-intervention dans les affaires internes des
États. »
Elle indique que le Venezuela « ne pose de
menace à aucun pays » et appelle les
« États-Unis à arrêter
immédiatement le harcèlement et l'agression contre le
gouvernement et le peuple
Vénézuéliens » croyant que cela
« encourage la déstabilisation et l'usage de la
violence par les secteurs de l'opposition
vénézuélienne. »
La déclaration appelle le
« gouvernement des États-Unis à établir
un dialogue avec le gouvernement de la République bolivarienne
du Venezuela en tant qu'alternative au conflit et à la
confrontation, basé sur le respect de la souveraineté et
l'autodétermination. »
Pour faciliter cela, la déclaration appelle les
corps régionaux représentants l'Amérique du sud,
l'Amérique latine et les Caraïbes « à
faciliter l'engagement diplomatique entre le gouvernement des
États-Unis d'Amérique et de la République
bolivarienne du Venezuela pour atténuer les tensions et assurer
une résolution amicale. »
Prenant la parole lors de la cérémonie
d'ouverture du sommet, le président
Vénézuélien Nicolás Maduro a prévenu
que les États-Unis tentaient de « tordre le
bras » du Venezuela et continueraient de faire de même
avec d'autres nations souveraines dans la région. Maduro a aussi
cité l'ancien président Vénézuélien
Hugo Chávez
pour rappeler les progrès qui ont eu lieu en Amérique
latine : « Le 21e siècle sera notre
siècle, le siècle de l'émancipation »,
a-t-il dit.
L'ancien président Cubain Fidel Castro a
écrit une lettre au président
Vénézuélien Nicolás Maduro, publiée
le 17 mars, soulignant l'importance du sommet extraordinaire de haut
niveau de l'ALBA. La lettre a été lue par Maduro alors
qu'il ouvrait le sommet.
Le président Bolivien Evo Morales a
expliqué que le gouvernement des États-Unis tente de
diviser la région : « Maintenant qu'ils ne
peuvent nous défaire politiquement, ni économiquement ou
militairement par des coups d'État, que font-ils ? Ils
tentent de nous diviser. » Morales a exhorté le
gouvernement américain à
changer ses méthodes : « Le gouvernement des
États-Unis doit comprendre que nous ne vivons pas à
l'époque impériale du passé... [Le
président Obama] doit savoir qu'il a tort. » Le
président Bolivarien a critiqué la politique du deux
poids deux mesures appliquée par les États-Unis,
condamnant le Venezuela sur des allégations
de violations des droits humains : « En Amérique
latine et aux Caraïbes, nous n'avons pas de peine de mort, qui est
la pire violation possible des droits humains, mais celle-ci existe aux
États-Unis. »
Le président Cubain Raúl Castro a
dit : « Les faits montrent que l'histoire ne peut
être ignorée » , alors que pendant des
décennies les États-Unis « ont soutenu les
dictatures militaires sanglantes, les opérations clandestines et
ont appuyé le terrorisme » dans la région. En
outre, le dirigeant Cubain a demandé à
tous d'être vigilants compte tenu de l''histoire de la politique
américaine envers la région en
général : « Les objectifs demeurent,
seules les méthodes ont changé. » Il a
expliqué que la région veut la paix mais dans la
dignité : « [Nous voulons] la paix, mais debout,
pas à genoux. »
Le président de Saint-Vincent-et-les-Grenadines
Ralph Gonsalves a déclaré : « L'ordre
exécutif des États-Unis est une menace contre nous
tous. »
Le président nicaraguayen Daniel Ortega a fait
référence aux « coups d'États au
Honduras et au Paraguay » et aux « tentatives de
coups d'État en Bolivie et en Équateur » qui
ont eu lieu alors que le président Obama était au
pouvoir, disant que les États-Unis « sont une menace
à la sécurité mondiale, ce n'est pas
de la rhétorique, c'est la réalité. »
Il a averti que l'ordre exécutif « peut être
utilisé pour n'importe quoi ». Il a dit que les
dirigeants de l'ALBA veulent une « relation marquée
par le respect entre les États-Unis et les peuples de
l'Amérique latine et les Caraïbes ».
Le ministre des Affaires étrangères de
l'Équateur Ricardo Patiño a critiqué les
États-Unis dans son intervention : « Que peuvent
nous enseigner les États-Unis sur les droits humains... ils
imposent des sentences de prison à vie à des enfants et
des adolescents, le pays qui a rendu légale la torture et...
développé le plus puissant
système de surveillance des masses. » Il a
demandé « Si le Venezuela est une menace, n'importe
quel de nos pays pourrait être une menace. Qu'est-ce qui rend le
Venezuela différent du reste de nos pays ? » Il
a aussi exhorté « la communauté internationale
à respecter l'Amérique latine et les Caraïbes en
tant que
zone de paix. »
« Nous savons que ces actes par lesquels on
déclare un pays ou un groupe de gens une menace contre les
États-Unis est le prélude à une invasion, c'est
arrivé plusieurs fois auparavant. Nous ne pouvons prendre le
risque de tolérer cela de quelque façon que ce soit ...
L'Amérique latine fait de bons progrès,
économiquement mais aussi en
termes de justice sociale et de stabilité politique. Nous devons
maintenir cela », a expliqué le ministre
équatorien des Affaires étrangères à son
arrivée à Caracas
Appuis aux gouvernements de l'Argentine et du
Brésil
Les chefs d'État et de gouvernement de l'ALBA ont
aussi exprimé leur appui aux gouvernements des
présidentes Cristina Fernandez de l'Argentine et Dilma Rousseff
du Brésil, qui ont été toutes deux sujettes
à des campagnes de déstabilisation.
La présidente Fernandez a dû faire face
à une opposition cherchant à la lier avec la mort du
procureur Alberto Nisman plus tôt cette année. Nisman
enquêtait sur l'attentat à la bombe en 1994 contre un
centre communautaire juif à Buenos Aires. La présidente
Fernandez a nié toute implication et un tribunal a
déclaré que les accusations de
Nisman à l'effet que Fernandez a été
impliquée dans un maquillage de l'attentat sont sans fondement.
En réponse, les dirigeants de l'ALBA, dans leur
déclaration finale, ont exprimé leur solidarité et
leur appui les plus profonds à la présidente Fernandez et
aux représentants du gouvernement sujets à des campagnes
de dénigrement personnel et institutionnel de la part d'une
section de la droite politique et médiatique dans le pays,
« au
moment où ils sont attaqués par des fonds vautours et le
capital financier international. »
Le gouvernement de l'Argentine a aussi combattu un
groupe de spéculateurs financiers. Ces fonds spéculatifs
n'ont pas fait de prêts au pays, mais ont plutôt
racheté des vieilles dettes suite à la
renégociation de la dette de l'Argentine et ont tenté
d'extorquer plus de 1 milliard $ du gouvernement par l'entremise
d'un jugement d'un tribunal
des États-Unis.
Pendant ce temps au Brésil, les forces de
l'opposition ont travaillé à déstabiliser le
gouvernement de la présidente Rousseff en appelant à des
procédures de destitution contre elle. L'opposition, de concert
avec des médias privés hostiles, a tenté de la
lier à un scandale impliquant l'entreprise
pétrolière étatique Petrobas, en dépit du
fait qu'elle a
été exonérée de toute implication. Les
partisans du gouvernement disent que l'opposition invente une crise
afin de chasser la présidente du pouvoir de manière non
démocratique, alors que certains manifestants appellent
ouvertement à un coup d'État militaire.
Les chefs d'États et de gouvernements des
États membres de l'ALBA ont dit qu'ils
« réitèrent l'appui le plus vigoureux au
gouvernement élu démocratiquement et légitime de
la présidente de la République soeur
fédérative du Brésil, Dilma Rousseff. »
(TeleSUR)
Le Venezuela dénonce l'ingérence
et
l'agression répétée
- Communiqué de l'Ambassade de la
République bolivarienne
du Venezuela au Canada et ses Consulats
généraux -
L'Ambassade de la
République bolivarienne du
Venezuela au Canada, en appui au Président des travailleurs,
constitutionnellement et démocratiquement élu,
Nicolás Maduro, en appui à notre démocratie, notre
indépendance et en défense du souverain et
héroïque peuple vénézuélien ; et
afin d'exalter les principes bolivariens de justice, de
paix, d'autodétermination des peuples et la non-ingérence
dans les affaires internes des États, nous
dénonçons le nouveau coup interventionniste dont nous
sommes victimes par le Gouvernement des États-Unis
d'Amérique, via le décret
signé à la Maison Blanche, le 9 Mars 2015, où
notre pays est perçu comme « une menace à la
sécurité nationale et à la politique
étrangère des États-Unis ». Au
même instant, ils imposent de nouvelles sanctions contre les
citoyens vénézuéliens, ce qui est une action grave
et sans précédent, qui menace
la liberté, la démocratie, la souveraineté, les
principes de non-intervention dans les affaires internes et
fondamentalement contre la dignité du peuple
vénézuélien, dans leurs efforts de renverser le
gouvernement légitimement élu de Nicolás Maduro.
Le Venezuela a une gestion sans tache et reconnue en
faveur de la paix à tous les niveaux : international,
régional et national, parmi lesquels ressortent l'appel à
la non-violence au Moyen-Orient, la promotion des tables de
négociation pour la recherche de la paix en Colombie, le rejet
énergique aux coups d`état, entre autres. Un exemple
notable de cet esprit bolivarien, démocratique et de paix a
été l'élection à un siège au Conseil
de sécurité de l'ONU, recevant 181 votes alors que
seulement 122 étaient nécessaires.
Le Venezuela est un pays souverain. Avec un strict
engagement démocratique, il a été garant de la
liberté et des droits humains, comme cela a été
établi par le peuple dans sa Constitution de 1999, qui a
été adoptée avec le soutien de la majorité
par 79,1 % des votes, et qui exprime dans son chapitre III, sur
Les Droits humains et les
garanties et devoirs, articles 19, 20, 21, 22 et 23, les principes
fondamentaux pour la création d'un État de justice et de
paix. Par ailleurs, le Venezuela a participé à 18
élections présidentielles, durant les 16 dernières
années du gouvernement, étant une démonstration de
notre procédé démocratique. Le Venezuela a
été caractérisé comme un pays
pacifique et humaniste, qui a gagné sa liberté
grâce à ses sacrifices lors de ses luttes pour
l'indépendance, et a contribué à la
libération des peuples confrères de la Colombie, la
Bolivie, l'Équateur et le Pérou, avec le plus grand
respect pour l'autodétermination des peuples.
Le Venezuela se défend et se défendra.
Avec le strict respect de la Constitution de la République
bolivarienne du Venezuela, qui prône des valeurs de respect pour
la vie, la liberté, la justice, l'égalité, la
solidarité, la démocratie et en général la
primauté des Droits humains ; de doctrine internationaliste
contemporaine, fondée sur la récente
jurisprudence de la Cour
internationale de Justice et de la pratique des organes
du système des Nations Unies ; pointant comme une violation
du principe fondamental de l'intervention dans les affaires internes
d'un autre État, consacrée comme obligation universelle
en droit international régissant les relations internationales
entre les États, pour assurer la paix et la
sécurité internationale ; nous réaffirmons
notre plus fort et énergique rejet de ce type d'action, qui non
seulement menace la dignité du Venezuela, menace
l'élection démocratique du Président
Nicolás Maduro, menace l'auto-détermination de notre
peuple ; mais aussi établit un précédent
inacceptable pour la stabilité et la sécurité des
peuples de l'Amérique latine.
Finalement, et par les antérieurs
énoncés, nous rendons public la clameur du Venezuela pour
le respect de sa souveraineté, son indépendance, son
autodétermination et la non-ingérence dans ses affaires
internes. Notre Président constitutionnel Nicolás Maduro,
suivant l'héritage du Commandant Hugo Chávez, a fait des
efforts indéniables pour
établir un sincère, ouvert et ample dialogue, et a fait
des appels à la compréhension et la tolérance, la
seule façon d'assurer une véritable démocratie et
le respect des droits humains.
Nous exigeons le
respect pour le Venezuela !
Nous
exigeons le respect de notre
démocratie !
Nous
exigeons l'arrêt de l'intervention
étrangère dans nos affaires internes !
Le
Venezuela n'est pas une menace !
Le
Venezuela est amour, vie, paix, et respect des Droits
humains !
« Dieu a voulu
que la route s'ouvre et qu'un
peuple conscient, noble et courageux nous amène jusqu'à
ici » - Hugo Chávez Frías
La motion du sénat canadien est un appui
implicite
à la déstabilisation du Venezuela
Le 12 mars, le Sénat a adopté la motion
suivante de la sénatrice Raynell Andreychuk, appuyée par
la sénatrice Janis Johnson :
« Que le Sénat du Canada prenne acte
des tensions continues dans la République bolivarienne du
Venezuela et qu'il encourage le gouvernement du Venezuela :
« 1. à immédiatement mettre fin
aux actes de violence et de répression illicites à
l'endroit de civils, notamment aux activités des groupes civils
armés,
« 2. à
instaurer un dialogue
sérieux et inclusif axé sur la
nécessité :
« a) de rétablir la primauté du
droit et le constitutionnalisme, y compris l'indépendance de
l'appareil judiciaire et des autres institutions de l'État ;
« b) de respecter et de protéger les
droits universels de la personne, y compris la liberté
d'expression et la liberté de la presse ;
« c) de prendre sans tarder les mesures qui
s'imposent pour combattre l'inflation, la corruption et l'anarchie et
pour assurer la sécurité et le bien-être de tous
les Vénézuéliens.
« Que le Sénat du Canada invite
également tous les partis et les parlementaires du
Venezuela :
« 1. à encourager leurs partisans
à s'abstenir de tout acte de violence et de destruction de biens
publics et privés ;
« 2. à s'engager à tenir un
dialogue dans le but de trouver une solution politique à la
crise actuelle et à ses causes. »
« Cette motion survient après la
directive en date du 9 mars du président américain Barack
Obama déclarant le Venezuela une menace à la
sécurité nationale des États-Unis et un mois
après le coup d'État planifié contre le
gouvernement Maduro qui devait avoir lieu, avec le soutien des
États-Unis, du Canada et d'autres
gouvernements.
Cette motion ne fait rien si ce nest que de propager de
la désinformation à propos de la situation au Venezuela
et fournit un soutien implicite à la déstabilisation du
pays.
« Tout d'abord,
la motion diffame le
gouvernement du Venezuela comme la cause des problèmes au
Venezuela. Elle masque totalement le fait que le Venezuela est
confronté au grave problème des forces d'opposition
soutenues par les États-Unis qui mènent une guerre
économique, fomentent des troubles sociaux et incitent à
la violence
aux fins de renverser le gouvernement démocratiquement
élu de Nicolás Maduro. Toutes les méfaits dont le
Sénat accuse le gouvernement vénézuélien de
faire sont précisément ces actes effectués par les
forces de l'opposition réactionnaire.
Deuxièmement, le Sénat reste silencieux
sur la menace grave au gouvernement du Venezuela par la tentative de
coup d'État déjouée, au lieu de prendre une
position publique juste que le Canada n'appuiera pas le renversement
des gouvernements démocratiquement élus.
« Troisièmement, le Sénat ne
prend position en faveur du droit international et de la paix mondiale
afin de s'opposer à la violation de la souveraineté du
Venezuela par les États-Unis par le biais de sanctions et leur
déclaration que le Venezuela est en quelque sorte une menace
pour les États-Unis.
« Enfin, la motion montre l'hypocrisie totale
des cercles dirigeants au Canada, qui se voient aptes à juger
avec dédain le peuple du Venezuela et son gouvernement
élu, lançant toutes sortes de calomnies à propos
de la « primauté du droit et du
constitutionnalisme », « l'indépendance de
l'appareil judiciaire et d'autres
institutions de l'État »,« les droits de
la personne »,« la liberté d'expression et
la liberté de la presse », ainsi que des critiques
sur l'inaction face à « l'inflation, la corruption et
l'anarchie » et le bien-être des
Vénézuéliens. Chacune de ces critiques s'applique
à la pelle à la dictature extrémiste de Harper et
sa destruction nationale, à ses lois comme le projet de loi C-51
qui attaque les droits constitutionnels et démocratiques de
tous, ainsi qu'à la criminalisation de la dissidence,
l'ingérence dans le judiciaire, la destruction des services
publics et des programmes sociaux pour les plus vulnérables dans
la société et la braderie de l'économie à
des intérêts
privés, pour ne en nommer que quelques-uns. Où est le
Sénat lorsqu'il est question de prendre position sur toutes ces
questions soulevées par les Canadiens d'un océan à
l'autre ? »
LML condamne sans équivoque la motion du
Sénat sur le Venezuela qui blanchit la destruction nationale des
réactionnaires soutenus par les États-Unis et les
putschistes. LML en appelle à tous de défendre
la souveraineté du Venezuela et son projet d'édification
de la nation bolivarienne qui investit le peuple du pouvoir
et crée les moyens pour la réalisation de ses droits.
Lettre du président Maduro au peuple des
États-Unis: le Venezuela n'est pas une menace!
Le 17 mars, le New York Times a publié
la lettre qui suit du président du Venezuela Nicolas Maduros au
peuple des États-Unis.
* * *
Nous sommes le peuple de Simon Bolivar, nous croyons
à la paix et au respect de toutes les nations.
Liberté et indépendance
Il ya plus de deux siècles, nos pères ont
fondé une république sur la base de
l'égalité et de la liberté de tous devant la loi.
Notre nation a subi les plus grands sacrifices pour
garantir aujourd'hui, aux Sud-Américains le droit de choisir
leurs dirigeants et d'appliquer leurs propres lois.
Rappelez-vous toujours l'héritage historique de
notre père, Simon Bolivar, l'homme qui a consacré sa vie
pour que nous héritions d'une patrie de justice et
d'égalité.
Nous croyons en la paix, à la
souveraineté nationale et au droit international
Nous sommes un peuple pacifique. En deux siècles
d'indépendance, nous n'avons jamais attaqué un autre
pays. Nous sommes un peuple vivant dans une région de paix,
exempte d'armes de destruction massive avec la liberté de
pratiquer toutes les
religions. Nous défendons le respect du droit international et
la souveraineté de tous les peuples du monde.
Nous sommes une société ouverte
Nous sommes un peuple de travailleurs, qui s'occupe de
sa famille et professe la liberté de culte. Chez nous, on
respecte les divers modes de vie des immigrants venus de partout dans
le monde. Notre presse est libre et nous sommes d'enthousiastes
utilisateurs des réseaux sociaux sur internet.
Nous sommes amis du peuple des États-Unis
d'Amérique
L'histoire de notre peuple a été
liée depuis le début de nos luttes à la
conquête de la liberté. Francisco de Miranda, héros
vénézuélien, a partagé avec George
Washington et Thomas Jefferson, pendant les premières
années de la nation américaine naissante, les
idéaux de
justice et de liberté qui étaient des concepts
fondamentaux dans nos luttes pour l'indépendance. Nous
partageons l'idée que la liberté et l'indépendance
sont essentielles pour le développement de nos nations.
Les relations entre nos peuples ont toujours
été basées sur la paix et le respect. Nous avons
toujours eu des relations commerciales dans des domaines
stratégiques. Le Venezuela a été un fournisseur
d'énergie fiable et responsable pour le peuple américain.
Depuis 2005, le Venezuela a fourni de »l'huile de
chauffage » subventionnée,
aux communautés à faible revenu des États-Unis par
le biais de notre entreprise CITGO. Cette contribution a aidé
des dizaines de milliers d'Américains à survivre dans des
conditions difficiles, en leur offrant le soulagement et le soutien
bien nécessaires quand des citoyens sont dans le besoin, et a
montré comment la solidarité peut construire des
alliances puissantes au-delà des frontières.
Pourtant, incroyablement, le gouvernement
américain nous déclare comme une menace à la
sécurité nationale et à la politique
étrangère des États-Unis
Dans un acte disproportionné, l'administration
Obama a déclaré l'état d'urgence parce qu'il
considère le Venezuela comme une menace à sa
sécurité nationale. (Executive Order du 15/09/2015). Ces
actions unilatérales et agressives du gouvernement des
États-Unis contre notre pays ne sont pas seulement sans
fondement et en violation des
principes de base de la souveraineté et de
l'autodétermination des peuples en vertu du droit international,
mais aussi, ont été rejetées à
l'unanimité par les 33 pays de la Communauté des
États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et
par les 12 États membres de l'Union des nations
sud-américaines (UNASUR). Dans un communiqué
publié le
14 Mars 2015, l'UNASUR a réitéré son ferme rejet
de ces mesures coercitives qui ne contribuent ni à la paix, ni
à la stabilité, ni à la démocratie dans
notre région et a exigé l'abrogation du décret du
président Obama contre le Venezuela.
Nous rejetons l'unilatéralisme et
l'extraterritorialité
Le président des États-Unis, sans mandat
pour intervenir dans nos affaires intérieures et de façon
unilatérale, a lancé une série de sanctions contre
des fonctionnaires vénézuéliens et a ouvert la
porte à la poursuite de ce type de sanctions, s'immisçant
ainsi dans notre ordre
constitutionnel et dans notre système de justice.
Nous préconisons un monde multipolaire
Nous croyons que le monde devrait être régi
par les règles du droit international. Aucune intervention
d'autres pays dans les affaires intérieures d'autrui. Avec la
conviction que des relations respectueuses entre les nations sont le
seul moyen de consolider la paix et la coexistence, ainsi que
l'affirmation d'un monde plus juste.
Nous honorons nos libertés et maintenons nos
droits
Jamais auparavant dans l'histoire de nos nations un
président américain a tenté de gouverner par
décret les Vénézuéliens. C'est un ordre
tyrannique et impérial qui nous rappelle la période la
plus sombre des relations étasuniennes avec l'Amérique
latine et les Caraïbes.
En raison de notre longue amitié, nous alertons
nos frères américains, amoureux de la justice et de la
liberté, sur l'agression illégale commise par le
gouvernement étasunien en votre nom. Nous ne laisserons pas
notre amitié avec le peuple des États-Unis être
affectée par cette décision absurde et sans fondement du
président Obama.
Nous exigeons :
1- Que cessent les actions hostiles du gouvernement des
États-Unis contre le peuple et la démocratie au Venezuela.
2- Que le décret déclarant le Venezuela
comme une menace, soit abrogé, comme l'a demandé l'Union
des nations sud-américaines (UNASUR).
3- Que soient suspendues les injurieuses sanctions
contre de prétendues diffamations de fonctionnaires
vénézuéliens honorables qui n'obéissaient
qu'à notre constitution et à nos lois.
Notre souveraineté est sacrée
La devise des pères fondateurs des
États-Unis s'applique aujourd'hui avec la même
dignité aux peuples de Simon Bolivar. Au nom de notre amour
commun pour l'indépendance nationale, nous espérons que
l'administration Obama réfléchisse et rectifie ce faux
pas.
La défense de notre liberté est un droit
auquel nous ne renoncerons jamais, parce qu'il est le pilier de
l'avenir de l'humanité. Ainsi Simón Bolívar a
dit : «La liberté du Nouveau Monde est l'espoir
de l'univers. »
«Le Venezuela
n'est pas une menace, c'est un
espoir. L'indépendance ou
rien ! » -Simón Bolívar
Le Venezuela débute des exercices
de
défense nationale
Le 15 mars, les Forces armées nationales
bolivariennes (FANB) du Venezuela ont commencé une série
d'exercices militaires dans plusieurs États afin de se
préparer à faire face à une éventuelle
agression étrangère.
Le ministre de la Défense du Venezuela Vladimir
Padrino López, a déclaré que les manoeuvres
impliqueront des déploiements militaires par mer, terre et air
et seront supervisés personnellement par le président
Nicolas Maduro en tant que commandant en chef. L'exercice durera dix
jours et impliquera 80 000 soldats et 20 000 civils.
Les manoeuvres comprendront des débarquements
à partir de la mer près des raffineries, des exercices de
tirs par les brigades blindées à l'ouest près de
la frontière avec la Colombie.
Il y aura également de la formation dans
l'utilisation des systèmes antiaériens de fabrication
russe, obtenus dans le cadre de la coopération militaire et
technique entre la Russie et le Venezuela, qui s'est renforcée
au cours des dernières années.
Le 10 mars, le président Maduro a ordonné
des « exercices militaires défensifs »
afin d'accroître l'entraînement à la fois des
soldats et du peuple dans les opérations de défense de
leur pays, en réponse directe à l'accroissement des
menaces américaines contre le pays.
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Marxiste-Léniniste
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