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1er mai 2018  

Premier Mai, Journée d'unité et de lutte de la classe
ouvrière internationale

Bâtissons le Nouveau !

Premier Mai, Journée d'unité et de lutte de la classe ouvrière internationale
Bâtissons le Nouveau !
Le lockout à MANA au centre de l'action du Premier Mai des Métallos de Hamilton - Entrevue avec Bill Good, travailleur à la retraite de l'usine de barres, activiste de la section locale 1005 du Syndicat des Métallos
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Premier Mai, Journée d'unité et de lutte de la classe ouvrière internationale

Bâtissons le Nouveau!

En ce Premier Mai, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) transmet ses salutations révolutionnaires à tous les contingents combattants de la classe ouvrière du Canada, du Québec et du monde entier. Aujourd'hui, les exemples abondent où les forces impérialistes s'alignent contre la classe ouvrière, mais aussi de résistance vigoureuse où des collectifs de travailleurs bâtissent leur unité et prennent l'initiative pour défendre leurs droits et les droits de tous. Les gouvernements à tous les niveaux changent les lois pour permettre des stratagèmes pour payer les riches, démanteler les arrangements étatiques qui protégeaient les travailleurs et subordonner toutes les ressources de la société aux stratagèmes pour payer les riches. Cette offensive antisociale est combattue avec courage par la mobilisation de l'unité et de la force numérique de la classe ouvrière, pour défendre la dignité individuelle et collective des travailleurs, pour défendre les droits de tous et ouvrir la voie au progrès de la société.

Les mesures de l'État pour priver la classe ouvrière de son droit de résoudre les problèmes de l'économie et de la société exposent une élite dominante devenue désuète qui a perdu son droit de gouverner. La riche minorité dominante est obsédée par la défense de ses intérêts privés et de ses privilèges de classe, au point d'être indifférente aux problèmes de l'économie, de la société et du peuple. Cela veut dire que la société est mûre pour un changement fondamental et que la classe ouvrière est la seule force sociale capable de mener la charge pour démocratiser les processus politiques et mettre fin à la division entre gouvernants et gouvernés, pour que les travailleurs puissent établir un système par lequel ce sont eux qui décident de la direction de l'économie et des questions qui ont à voir avec la guerre et la paix.

Pour assumer son rôle central, la classe ouvrière doit devenir le facteur humain dirigeant dans les affaires économiques et politiques et dans les affaires de la société et de l'État sur tout ce qui concerne le peuple et l'environnement naturel et social. La classe ouvrière a prouvé sa compétence à manier les forces productives modernes et à devenir le facteur humain essentiel dans l'économie. Elle doit maintenant utiliser cette compétence pour diriger l'économie et la société en donnant naissance à de nouvelles formes de gouvernance, une politique nouvelle, de nouveaux rapports et un nouveau but pour la société qui répondent au caractère socialisé et aux formes modernes de la production et de la vie aujourd'hui.

Le Premier Mai, que la classe ouvrière exprime sa compétence et sa confiance en elle-même en tant que facteur humain essentiel et s'engage à multiplier les efforts pour s'unir, s'organiser et mener des actions avec analyse pour démocratiser le processus politique et ainsi inaugurer le Nouveau !

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Le lockout à MANA au centre de l'action du Premier Mai des Métallos de Hamilton


  Les travailleurs de MANA à Hamilton lors de la Fête du travail 2016

En 2013, il y a eu des négociations à l'usine de MANA à Hamilton, et les membres de la section locale 1005 ont rejeté l'offre totalement inacceptable de la compagnie qui comprenait une coupure de salaire de 30 %, aucun ajustement au coût de la vie, le remplacement du régime de retraite à prestations déterminées par un régime à cotisations déterminées, de grandes réductions dans les avantages sociaux et un saccage général de la convention collective. C'est une véritable honte parce que ce lockout dure depuis maintenant cinq ans et cela fait trois ans que l'usine fonctionne avec des scabs. Nous sommes tous vraiment choqués de cela. La grande majorité des gens qui travaillent à l'usine maintenant sont de nouveaux travailleurs. C'est vraiment répugnant parce que les travailleurs de MANA avaient passé entre 20 et 25 ans dans cette usine. Ils avaient accumulé de l'ancienneté. Ils avaient un régime de retraite. Ils approchaient de leurs 30 années de service et de la retraite. Tout cela leur a été enlevé. Ça été une chose très pénible pour eux également d'avoir à se trouver du travail ailleurs parce que c'est très difficile maintenant de trouver un emploi à un salaire décent à Hamilton. Les conditions sont vraiment mauvaises. Pendant ce temps, nous maintenons un certain niveau de piquetage devant l'usine. C'est difficile. Cela fait cinq ans maintenant. Il y a encore des travailleurs qui viennent faire du piquetage de façon régulière. Je suis fier de ma section locale. Nous sommes toujours là pour défendre les travailleurs, pour appuyer les autres travailleurs en grève, amasser de l'argent pour les banques alimentaires.

MANA est un exemple des efforts qui sont faits pour briser les syndicats. Aujourd'hui en Ontario, une entreprise peut se débarrasser de ses travailleurs, de sa main-d'oeuvre syndiquée, fermer la place, engager des scabs et redémarrer l'usine sans le syndicat. Et elle s'en tire à bon compte. À MANA, cela fait trois ans qu'ils font fonctionner l'usine avec des scabs. Ils produisent leurs barres d'acier et ignorent le syndicat. Ils montrent la voie aux autres compagnies, ils montrent que c'est possible de le faire, que vous pouvez simplement ignorer les syndicats.

MANA s'est couvert de honte, mais les gouvernements aussi se sont couverts de honte. Ils ont permis que tout cela se produise. Prenons la question des pensions. Le gouvernement de l'Ontario a permis aux entreprises de sous-financer leurs régimes de retraite. Cela a commencé avec GM, que le gouvernement a dit « trop gros pour faire faillite ». Cela leur a donné le prétexte pour ne pas financer pleinement leur régime de retraite. Stelco s'est mis à faire la même chose en 1996 et vous savez ce qui nous est arrivé à cause de cela. Partout, vous voyez des régimes de retraite financés à 70-75 %. Pourquoi leur permet-on de faire cela ? Lorsque le régime de retraite est financé à 75 % et qu'il est liquidé, il y a beaucoup de coupures qui sont faites et c'est le travailleur qui est membre du régime qui écope.

En plus de cela, les accords de libre-échange et la mondialisation ont saccagé l'économie de Hamilton. Avant nous fabriquions toutes sortes de produits à Hamilton. Les usines ont commencé à fermer quand il est devenu plus facile aux entreprises de les déménager au Mexique ou dans les États du sud des États-Unis. Aujourd'hui, ils peuvent simplement tout acheter de la Chine et mettre leur propre étiquette sur le produit. Beaucoup de produits étaient fabriqués dans la ville, mais il ne reste pas beaucoup de production manufacturière ici maintenant La production d'acier a beaucoup diminué. Le salaire moyen des travailleurs industriels à Hamilton a baissé. Le taux de pauvreté dans la ville a augmenté. Hamilton était aussi une ville très syndicale. L'idée de base du libre-échange était de briser les syndicats. MANA c'est un exemple parfait d'attaque contre les syndicats. À l'époque où la ville était fortement syndicale, les gens avaient de bons salaires. Maintenant que les syndicats sont en recul, il y a beaucoup de monde qui en arrache juste pour joindre les deux bouts. Il y a beaucoup d'ateliers de misère maintenant. Ce n'est pas bon pour les travailleurs. Ce n'est pas bon pour personne. La ville maintenant n'a plus l'assiette de taxes qu'elle avait dans le passé. Les services déclinent, nos routes sont en mauvais état. Nous avons beaucoup de problèmes.

Il y a eu un temps où le mouvement syndical était unifié. On avait des problèmes, mais il y avait un front unifié. Si un lockout se produisait quelque part et qu'une usine fonctionnait avec des scabs, il y avait un effort unifié pour arrêter cela, ou bien par la signature d'une convention collective avec le syndicat ou alors par un arrêt forcé des activités à l'usine par le mouvement syndical. Nous avons connu de grosses batailles à Hamilton sur des questions comme celles-là. Jamais le besoin n'a été si grand que les syndicats reviennent en force et recommencent à jouer un rôle dirigeant.

Note

US Steel a démantelé Stelco après en avoir pris le contrôle en 2007. Il a vendu l'usine de barres et de blooms à une compagnie allemande, Max Aicher North America (MANA) en 2010. MANA a commencé à mettre à pied les travailleurs en 2011 et lorsque les travailleurs ont rejeté une coupure de salaire et d'autres concessions dans les avantages sociaux en 2013, la compagnie les a mis en lockout. Suite à cela, les impérialistes allemands ont unilatéralement et sans consultation liquidé le régime de retraite et commencé à faire entrer des scabs pour faire fonctionner l'usine. Les dirigeants de MANA ont commis ces gestes antiouvriers sans qu'aucune autorité publique ne les arrête ou ne leur demande des comptes.

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L'année en photos

Oui à l'industrie manufacturière! Non à la destruction nationale!


Les métallos de la section locale 1005 à Hamilton tiennent un piquet le 1er mai 2017 à 6 h à l'extérieur de l'usine MANA. Les travailleurs sont en lockout depuis 2013, tandis que l'entreprise continue la production avec des scabs.


Les métallos en grève de Samuel et Fils apportent leurs revendications lors de la marche du Premier Mai 2017 à Montréal.


Forum ouvrier , le 25 mai 2017


La section locale 1005 du Syndicat des Métallos tient une réunion d'information le 1er juin 2017 pour ses retraités, dans le cadre d'une semaine de discussions avec les membres sur l'acceptation d'une nouvelle entente de principe. Les réunions se déroulent dans une situation difficile causée par la subordination de l'État canadien à la demande des impérialistes américains de remettre l'aciérie de Stelco à une autre bande d'oligarques américains.


Forum ouvrier, le 15 juin 2017


Les travailleurs occupent l'usine de Northstar Aerospace à Milton, Ontario, du 10 au 12 août 2017 et exigent que l'entreprise retire sa coupure de 25 % des pensions.


Les métallos défilent à la marche de la Fête du travail à Hamilton, le 4 septembre 2017.


Les métallos de Hamilton et leurs alliés convergent vers la colline du Parlement le 6 novembre 2017 pour réclamer la fin du vol légalisé des pensions et des avantages sociaux en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Ils remplissent les tribunes parlementaires pour la présentation du projet de loi d'initiative parlementaire du député Scott Duvall visant à modifier la législation sur l'insolvabilité.

Mines et métallurgie


Les travailleurs de l'aluminerie ABI de Bécancour, Québec, le 22 novembre 2017, rejettent de façon écrasante l'offre de la compagnie qui introduirait des régimes de retraite et des conditions de travail à deux vitesses.


Les membres de la section locale 6486 du Syndicat des Métallos à la raffinerie CEZinc de Salaberry-de-Valleyfield, Québec, votent le 25 novembre 2017 pour retourner au travail après avoir défendu leurs pensions dans une grève qui a commencé en février 2017.


Les métallos se rassemblent à l'extérieur de l'aluminerie ABI à Bécancour, au Québec, le 12 janvier 2018, après que l'entreprise les ait mis en lockout la veille.


Le 8 mars 2018, les travailleurs de Iron Ore Canada à Sept-Îles, au Québec, donnent un mandat de grève fort au syndicat, rejetant notamment l'offre finale de la compagnie sur les clauses relatives à la sécurité d'emploi des travailleurs face aux changements technologiques.



Au cours du mois de mars 2018, de nombreuses délégations de travailleurs des usines du Québec rendent visite aux travailleurs de la métallurgie en lockout de l'usine de l'Aluminerie de Bécancour inc. en solidarité et en promettant un soutien financier continu.


  Le site Web du Syndicat des Métallos garde trace de l'argent perdu par Hydro-Québec et le peuple du Québec en raison du lockout de ses travailleurs à l'Aluminerie de Bécancour inc. qui a commencé en janvier 2018.


Les travailleurs de la compagnie Iron Ore déclenchent la grève au Labrador le 27 mars 2018 et exigent la fin de l'utilisation d'une main-d'oeuvre temporaire qui travaille côte à côte avec des travailleurs permanents dans les pires conditions.



Une délégation de travailleurs de la section locale 9344 du Syndicat des Métallos à l'usine Iron Ore du Canada à Sept-Îles visite les travailleurs en grève à l'usine d'IOC à Labrador City, le 30 mars 2018, et présente un chèque pour appuyer financièrement leur grève.

Construction



Au Québec, 175 000 travailleurs de la construction déclenchent une grève générale le 24 mai 2017 contre des demandes de concessions inacceptables des organisations représentant les employeurs de la construction. En quelques jours, le gouvernement du Québec criminalise la lutte des travailleurs.


Les travailleurs de la construction se rassemblent à Québec, le 30 mai 2017, lors des débats de l'Assemblée nationale qui adopte une législation criminalisant leur juste lutte pour leurs droits et leur ordonnant de retourner au travail.


Forum ouvrier, le 8 février 2018

Transports


Rassemblement du Conseil des travailleurs de l'aéroport de Toronto à l'aéroport international Pearson de Mississauga le 1er mai 2017


Le Premier Mai à Montréal, les travailleurs du CN et de Via Rail apportent leur bannière pour dénoncer le projet de loi C-27 du gouvernement Trudeau, qui a introduit le programme de pensions à prestations cibles.


Près de 300 travailleurs de Swissport en grève qui appartiennent à la section locale 419 des Teamsters, avec leurs collègues des aéroports et leurs alliés d'autres syndicats et organisations, participent au rassemblement et à la marche de la Fête du Travail 2017 à l'aéroport international Pearson.


Forum ouvrier, le 23 novembre 2017


Le Syndicat international des débardeurs et magasiniers, ainsi que la Fédération des travailleurs de la Colombie-Britannique et l'Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique, se rassemblent à Vancouver le 16 décembre 2017 contre le projet de loi antinational C-23, Loi concernant le précontrôle des personnes et des biens au Canada et aux États-Unis. Le projet de loi autorise les agents douaniers américains à porter des armes et à détenir, fouiller et utiliser la force contre des Canadiens dans des installations de précontrôle en sol canadien.


Forum ouvrier, le 19 avril 2018.

Les travailleurs du secteur public défendent leurs
droits et les services qu'ils fournissent




Rassemblement contre le coupures devant l'assemblée législative de la Saskatchewan pour exiger que le gouvernement cesse de couper dans les services publics et de vendre les sociétés d'État, 24 mai 2017


Les travailleurs du secteur public, par l'entremise du SCFP, intentent une poursuite contre la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne et ses ministres des Finances et de l'Énergie pour la privatisation de Hydro One, le service public de distribution et de transport d'électricité de l'Ontario. Ils se rassemblent et marchent le 12 juin 2017, en appui à leurs demandes.


Piquetage à l'extérieur des bureaux du ministre des Finances Bill Morneau, à Ottawa (en haut) et à Toronto, le 18 septembre 2017, pour exiger l'abrogation du projet de loi C-27 sur les pensions des travailleurs et défendre les régimes de retraite à prestations déterminées.



Les travailleurs du secteur public de la Nouvelle-Écosse se réunissent à Halifax le 21 septembre 2017 à l'ouverture de la session d'automne de l'Assemblée législative pour exprimer leur opposition au projet de loi 148, Loi sur la viabilité des services publics (2015). Il impose des restrictions salariales aux travailleurs et supprime les dispositions de longue date des conventions collectives existantes.


Les travailleurs du secteur public de l'ensemble de la Nouvelle-Écosse continuent de s'opposer aux attaques du gouvernement McNeil contre les droits à l'extérieur de l'assemblée générale annuelle des libéraux, le 14 octobre 2017.


11 000 travailleurs de plus de 400 centres de la petite enfance organisent une grève d'une journée le 30 octobre 2017 à l'échelle du Québec contre les demandes des employeurs et du gouvernement du Québec pour des réductions dans tous les aspects de leurs conditions de travail et de retraite.



Les travailleuses et travailleurs des postes retraités et actifs des sections locales de Toronto et de Scarborough du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes et leurs alliés se rassemblent à Toronto le 28 novembre 2017 pour demander que le projet de loi C-27 sur les pensions anti-travailleurs du gouvernement libéral soit abandonné.


Forum ouvrier, le 14 décembre 2017


Forum ouvrier, le 18 janvier 2018


Les employés de la fonction publique fédérale à Edmonton manifestent le 9 février 2018 pour que les problèmes du système de paye Phoenix soient réglés immédiatement.


Le SCFP-Nouveau-Brunswick tient la conférence « Briser le mandat » pour organiser une lutte unifiée entre les travailleurs du secteur public du SCFP et d'autres syndicats dans le cadre des prochaines négociations.

La santé est un droit!


Des ambulanciers paramédicaux en grève mènent la marche du 1er mai 2017 à Montréal.


Les travailleurs de la santé de la Colombie-Britannique tiennent leur journée d'action le 1er mai 2017 pour appuyer les travailleurs des services d'alimentation dans les hôpitaux.


Des travailleurs hospitaliers de partout en Colombie-Britannique se rassemblent à l'Hôpital St-Paul de Vancouver le 31 mai 2017 pour répondre aux demandes de plus de 4 000 préposés à l'entretien ménager et aux services alimentaires employés par les multinationales Compass-Marquise, Sodexo, Aramark et Acciona.


Le 21 juin 2017, les travailleurs affectés aux soins des aînés de Cold Lake participent aux audiences de la Commission des relations du travail de l'Alberta à leur 189e jour de lockout.


Le rassemblement des travailleurs de la santé à St. John's, Terre-Neuve, le 11 juillet 2017 est une action dans la campagne de mobilisation contre les partenariats public-privé dans le secteur des soins de santé.


Les travailleurs de la Croix Bleue du Pacifique ont été mis en lockout depuis le 6 juillet 2017. Leurs efforts pour négocier un nouveau contrat ont été accueillis avec intransigeance, par des demandes de concessions et des mesures punitives lorsque les travailleurs prennent des mesures pour exiger que leurs prestations de retraite ne soient pas touchées.


Rassemblement « Tous à la défense des soins de santé » au parlement du Manitoba à Winnipeg le 13 septembre 2017


Furieux de l'impasse dans les négociations du gouvernement du Québec, le 21 novembre 2017, les ambulanciers paramédicaux, en grève depuis mars, ont bloqué et fermé le ministère de la Santé à Québec, symbolisant ainsi le blocage des négociations par le gouvernement.


Les ambulanciers paramédicaux de nombreuses villes de l'Ontario convergent vers Queen's Park le 12 décembre 2017 pour s'opposer aux changements à la Loi sur les ambulances qui minent la réglementation dans leur secteur et, ce faisant, mettent en danger les soins aux patients.


Les travailleurs de la santé de la FSSS-CSN mènent une action le 12 février 2018 à Gatineau, Québec, pour marquer le troisième anniversaire de la Loi 10 antisociale qui a de graves répercussions sur le système de santé.


Le 19 février 2018, des infirmières font un si-in à l'hôpital de Hull, Québec, exigeant des mesures pour mettre fin à la crise dans leur secteur.


Les travailleuses et travailleurs des foyers de soins, membres de la section locale 1876 du SCFP, tiennent un piquet de grève devant le bureau du député de North Sydney, en Nouvelle-Écosse, le 30 mars 2018, pour briser le silence sur leurs conditions de travail, les conditions de vie des résidents pensionnaires.

Les enseignants et les travailleurs de l'éducation
défendent l'éducation publique


Les enseignants et les travailleurs de l'éducation de Windsor-Essex tiennent des discussions le 1er mai 2017 avec des travailleurs de divers secteurs.


Les professeurs des collèges communautaires de l'Ontario se mettent en grève le 16 octobre 2017 pour obtenir des conditions de travail adéquates. Leurs demandes de longue date en matière de stabilité et de sécurité d'emploi pour le personnel à temps partiel et contractuel et pour les professeurs d'université d'avoir leur mot à dire dans la prise de décision, favorisent les étudiants et les travailleurs des collèges.


Le 2 novembre 2017, jour de la reprise des négociations collectives dans les collèges communautaires de l'Ontario, quelque 5 000 professeurs, étudiants et alliés de l'Ontario convergent vers Queen's Park pour affirmer leur volonté de rester unis jusqu'à la signature d'un contrat équitable.




Des rassemblements ont lieu dans les collèges de l'Ontario alors que les professeurs s'organisent pour rejeter l'offre du Conseil des employeurs du collège dans un vote du 16 novembre 2017 que la Commission des relations de travail de l'Ontario leur a imposée. Les professeurs du collège votent un non écrasant ! Quelques jours plus tard, soit le 19 novembre 2017, le gouvernement de l'Ontario adopte une loi de retour au travail qui oblige les professeurs à retourner au travail.


Diaporama produit par la FEEO du Greater Essex qui célèbre cinq années de résistance pour dicter et défendre les droits des travailleurs. Cliquez sur l'image pour voir la vidéo.

Des enseignants du primaire et d'autres professionnels de l'éducation organisés sous la Fédération des enseignantes et des enseignants élémentaires de l'Ontario (FEEO) le 10 décembre 2017 lancent une campagne sur les médias sociaux pour commémorer le début de leurs grèves provinciales il y a cinq ans. La campagne coïncide avec une autre ronde de négociations sous médiation avec le gouvernement au sujet d'un recours après que les tribunaux aient affirmé que le gouvernement a violé les libertés fondamentales lors des négociations de 2012.


Assistants d'enseignement, assistants diplômés et professeurs à temps partiel à l'Université York - rassemblement pour débuter leur grève le 5 mars 2018, après avoir rejeté massivement l'offre finale de l'université.



Un piquet de solidarité a eu lieu le 17 mars 2018 alors que 800 membres du personnel administratif, technique et bibliothécaire de l'Université Carleton à Ottawa poursuivent leur grève pour défendre les régimes de retraite à prestations déterminées.

À la défense des droits de tous les travailleurs



Les travailleurs d'Hamilton se rassemblent le 27 octobre 2017, à l'appel de la section locale 1005 du Syndicat des Métallos, pour soutenir les travailleurs, les retraités et leurs familles, qui sont privés par Sears Holdings des pensions et des avantages qui leur appartiennent de droit, grâce à l'utilisation de Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.


Les travailleurs blessés et leurs alliés soulignent la 34e Journée des travailleurs accidentés de l'Ontario, le 1er juin 2017, avec des actions énergiques affirmant qu'ils n'abandonneront pas leur combat pour une indemnisation complète et juste de tous les travailleurs qui sont blessés ou rendus malades au travail et pour des conditions de travail sécuritaines et saines. Des actions ont lieu à Toronto et dans d'autres villes de l'Ontario.


Plus de 120 anciens travailleurs de General Electric participent à une réunion publique à Peterborough, Ontario, le 12 juillet 2017 pour demander une indemnisation pour des années d'exposition à des produits chimiques toxiques au travail.


Des travailleurs blessés participent à la parade de la fête du Travail à Toronto, le 4 septembre 2017.


Les groupes du Réseau ontarien des travailleurs blessés lancent une campagne d'organisation à l'échelle de la province intitulée « L'indemnisation des travailleurs accidentés est un droit », les 11 et 12 septembre 2017 coïncidant avec le retour des députés à l'Assemblée législative de l'Ontario.



Le 11 décembre 2017, des travailleurs blessés dans des collectivités de l'Ontario, dont Toronto, Hamilton, Barrie, London, Windsor, Chatham et Thunder Bay, organisent des piquets, des rassemblements et des actions de sensibilisation exigeant que le droit de tous les travailleurs blessés et rendus malades au travail à une compensation complète soit réalisé. Photos de Thunder Bay (en haut) et de Londres.



Les travailleurs tiennent des cérémonies partout au pays le 28 avril 2018, Journée de de commémoration des personnes décédées ou blessées au travail, sous la bannière: «Pleurons les morts, luttons pour les vivants». Sur les photos: cérémonies à Hamilton, Ontario (haut), et Penticton, Colombie-Britannique.



Une manifestation, le 24 novembre 2017, par des chômeurs et leurs alliés à Forestville, sur la Côte-Nord du Québec, demande au gouvernement fédéral d'adopter immédiatement des mesures qui réduiront l'appauvrissement de la population de la région, notamment les chômeurs.


Les militants du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario, avec Justice pour les travailleurs migrants, se rassemblement à Leamington le 10 septembre 2017 et font une déclaration audacieuse contre toute tentative par le conseil municipal d'adopter un règlement anti-flânage ciblant les travailleurs migrants qui se rassemblent dans le centre-ville après le travail et les week-ends.

Notre sécurité réside dans la lutte pour les droits de tous !


Le 120e piquetage hebdomadaire contre le projet de loi C-51 à Vancouver aura lieu le 20 juin 2017. En ce jour, les libéraux Trudeau présentent le projet de loi C-59 qui, à l'instar du projet de loi C-51, agira contre le peuple au nom de la « sécurité nationale ».


Le Parti marxiste-léniniste du Québec en action le 5 juillet 2017 pour informer les gens sur le projet de loi C-59 du gouvernement Trudeau, Loi concernant des questions de sécurité nationale et de la nécessité de prendre position contre les mesures visant à élargir les pouvoirs de police. Des piquets organisés dans les quartiers Hochelaga-Maisonneuve et Saint-Laurent à Montréal exigent le retrait du projet de loi.


Journée d'action « Les Néo-Écossais se lèvent » le 27 février 2018. Un millier de travailleurs de tous les horizons, jeunes et étudiants, se réunissent à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse pour dénoncer le programme antisocial du gouvernement libéral McNeil et ses attaques contre les droits.


Les manifestations en cours au mois de mars et d'avril 2018 devant les installations de Kinder Morgan, à Burnaby Mountain, en Colombie-Britannique, confirment le droit du peuple de décider et : Pas de consentement - Pas d'oléoduc !


Les jeunes autochtones réussissent à établir un lieu de rassemblement sur la colline du Parlement du 28 juin au 1er juillet 2017, malgré l'agression de la police. Leur action affirme la souveraineté et les droits des peuples autochtones et rejette la glorification de l'État canadien et de ses relations coloniales avec les peuples autochtones incarnées dans les commémorations Canada 150 au coût de 500 millions $.


Pour la septième année, une marche énergique dans le nord de la Colombie-Britannique appelle à la fin de la violence contre les femmes et les filles autochtones, notamment le long de l'autoroute des larmes, autoroute 16, où des dizaines de femmes autochtones ont disparu. La marche Tears4Justice de cette année, du 21 au 25 septembre 2017, a couvert 350 kilomètres de l'autoroute 16, de Prince Rupert à Smithers, où se tenait la deuxième audience de l'Enquête nationale sur les femmes autochtones disparues et assassinées.


La veillée des Soeurs par l'esprit a lieu sur la colline du Parlement (ci-dessus) et partout au Canada le 4 octobre 2017 à la mémoire de toutes les femmes et filles autochtones disparues et assassinées.


Des actions menées à l'échelle du pays en février 2018 font suite au verdict de non-culpabilité du procès de Gerald Stanley pour le meurtre de Colten Boushie, un jeune autochtone. Partout, les gens se joignent aux peuples autochtones pour dénoncer leur criminalisation et leur traitement comme proies faciles, ce qui a conduit à l'assassinat de Colten et à l'échec de toute poursuite en justice. Sur la photo: devant le palais de justice de Saskatoon.


Marches et rassemblements commémoratifs honorant les femmes et filles autochtones disparues et assassinées et les filles, et demandant justice pour elles, se déroulent dans au moins 20 villes et villages à travers le Canada le 14 février 2018. Les photos proviennent de Vancouver où la première marche commémorative a eu lieu il y a 28 ans.


Des activités ont lieu partout au Canada et au Québec à l'occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2018, alors que les femmes revendiquent leur droit de parole et de contrôle sur toutes les affaires de la société. La photo provient du rassemblement de Montréal.


Les militants organisent une manifestation antiguerre le 30 juin 2017, à l'extérieur de l'édifice fédéral de Hamilton, pour exiger la fin de la participation du Canada à l'agression dirigée par les États-Unis.


Lors du Forum sur la sécurité internationale de Halifax, le 18 novembre 2017, les résidents de Halifax affirment qu'il n'y a pas de port pour la guerre !


En décembre, partout les Canadiens et Québécois sont descendus dans la rue à la défense de l'héroïque peuple palestinien pour rejeter vigoureusement la déclaration du président américain selon laquelle les États-Unis considèrent Jérusalem comme la capitale d'Israël. Photos du rassemblement d'Edmonton.


Piquet devant le 16 janvier 2018, à Vancouver, réunion des ministres des Affaires étrangères des pays agresseurs de la guerre de Corée. Des piquets ont également été organisés à Edmonton, Toronto, Montréal et ailleurs pour s'opposer à la réunion.

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