26 octobre 2017
Notre sécurité est dans
la lutte pour les droits de tous!
La liquidation de Sears Canada est de la
destruction nationale
PDF
La
LACC
est
du
vol
légalisé
Rassemblement à Hamilton en appui aux travailleurs de Sears
Vendredi
27
octobre
-
15
h 30 à 17 h
Devant le bureau de
circonscription du député Bob Bratina
40 Centennial Parkway North, unité 2
Organisé
par
la
section
locale
1005 du Syndicat des Métallos
Information : www.uswa1005.ca ou cliquer
ici pour lire le tract
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Notre sécurité est dans
la lutte pour les droits de tous!
• La liquidation de Sears Canada est de la
destruction nationale
Semaine nationale des
chômeurs et chômeuses au Québec du 22 au 28 octobre
• Les travailleurs sans emploi demandent des
améliorations substantielles du régime de
l'assurance-emploi
Grève d'une
journée des travailleuses de la petite enfance au Québec
le 30 octobre
• «Le
gouvernement, avec ses mesures d'austérité, est en train
de nous
ramener 30 ans en arrière. Nous sommes déterminées
à ne plus reculer.» - Entrevue avec Louise
Labrie, membre du comité national de négociation des
CPE-CSN
Le personnel
enseignant des collèges de l'Ontario défend fermement les
droits de tous
• Exigeons que le Conseil des employeurs des
collèges retourne à la table de négociations
• L'enseignement contractuel précaire
doit cesser!
• Rassemblements partout en Ontario pour
appuyer la grève des professeurs
• Certains médias s'attaquent au droit
de grève des enseignants de collège
• Pétitions en ligne
• Soyez vigilants sur les lignes de piquetage
Notre sécurité est dans la
lutte pour les droits de tous!
La liquidation de Sears Canada est
de la destruction nationale
Une nouvelle direction de l'économie
est nécessaire !
Le 27 octobre il y a une
manifestation à
Hamilton pour dénoncer
l'attaque organisée par l'État contre les travailleurs et
les retraités
de Sears Canada. Sears Canada, qui est de propriété et de
contrôle
américains, a lancé, en sainte alliance avec
l'État
canadien, une attaque de grande envergure contre les moyens de
subsistance, les pensions et les autres avantages sociaux
postérieurs à
l'emploi de 33 000 travailleurs et retraités.
Avec l'arme fournie par l'État qu'est la Loi
sur
les arrangements avec les créanciers des compagnies
(LACC), l'élite impérialiste américaine qui
contrôle Sears Canada et
ses complices au sein de l'État canadien participent au saccage
du
Canada. Depuis juin, les parasites américains ont annoncé
le
licenciement de 17 000
travailleurs de Sears Canada et la chasse ouverte aux pensions et aux
avantages sociaux de 16 000 retraités. Par l'entremise
de la LACC, les
propriétaires américains liquident l'ensemble des actifs
immobilisés et
les inventaires de Sears Canada, ce qui comprend 464
magasins, 8 salles
d'exposition de rénovation du foyer,
plus de 1 500 points de collecte de marchandise en ligne et
par
catalogue, 102 bureaux d'agences de voyage Sears Travel, et le
réseau
national d'installation, de réparations et d'entretien à
domicile. Tous
les moyens de subsistance, les pensions, les avantages sociaux, les
indemnités de départ, les paiements dus aux fournisseurs
et
aux entrepreneurs, les garanties prolongées et certains centres
commerciaux et magasins de quartier sont menacés. Cette
destruction
nationale par les impérialistes américains est
aidée et encouragée par
le gouvernement libéral vendu de Justin Trudeau.
Depuis 2005, les parasites américains qui
contrôlent Sears Canada
ont drainé hors du Canada 3 milliards $ de revenus
tout en refusant de
renouveler les opérations selon ce que requiert la vente au
détail
au XXIe siècle. Au cours de la même période, et
surtout depuis la crise
économique de 2008, les travailleurs
rapportent qu'aucun revenu n'a été réinvesti dans
l'entreprise et que
les parasites ont plutôt intensifié le démembrement
de ses actifs,
qualifié par euphémisme de réduction des
coûts.
La catastrophe de Sears Canada
démontre encore une fois que la
direction actuelle de l'économie ne fonctionne pas ; une
nouvelle
direction d'édification nationale prosociale est
nécessaire. Cette
destruction nationale et cette annexion à l'empire
américain sont une
catastrophe pour les Canadiens. Les parasites américains
considèrent
les
avoirs et les ressources du Canada comme une proie facile,
drainant constamment l'argent et le matériel du pays, comme l'a
fait US
Steel à Stelco et comme on le vit maintenant avec cette
débâcle. Cela
doit cesser !
Les travailleurs canadiens ont la
responsabilité sociale de renverser la situation et de donner
une
nouvelle direction prosociale à l'économie sous leur
direction, fondée
sur l'édification nationale prosociale et non sur la braderie et
la
destruction nationale et anti-peuple actuelle.
Le Canada possède les travailleurs et les
ressources nécessaires
pour bâtir une nation moderne qui comble les besoins de tous et
garantit leurs droits et leur sécurité.
Manifestons le 27 octobre pour dénoncer la
liquidation de Sears
Canada et le vol organisé par l'État de ce qui appartient
de droit aux
travailleurs et aux retraités canadiens !
Joignez-vous au mouvement pour
bâtir le nouveau !
Tous pour
l'édification nationale sous une direction prosociale !
Semaine nationale des chômeurs et
chômeuses au Québec du 22 au 28 octobre
Les travailleurs sans emploi demandent
des améliorations substantielles du
régime de l'assurance-emploi
À l'occasion de la Semaine nationale des
chômeurs et chômeuses, les
organisations de défense des sans-emploi tiennent des actions
dans
diférentes régions du Québec dont des
manifestations et des séances
d'information et des lancements de publications. Elles demandent des
mesures immédiates pour améliorer l'admissibilité
des chômeurs à
l'assurance-emploi, notamment les travailleurs autonomes et les
mères
qui n'ont pas accumulé suffisamment d'heures pendant
l'année pour être
admissibles parce qu'elles étaient en congé de
maternité. Les
organisations de défense demandent aussi des
améliorations
substantielles pour ouvrir le régime aux chômeurs et les
sortir
de la pauvreté et du harcèlement aux mains de
l'État.
Le Mouvement autonome et
solidaire des sans-emploi (MASSE), qui
regroupe plusieurs organisations de défense des chômeurs
à l'échelle du
Québec, demande :
- Un seuil d'admissibilité unique de 350
heures ou de 13 semaines, au
lieu des seuils différents selon les régions qui vont
de 420 à 700
heures.
- Un taux de prestations d'au moins 70 % du
salaire
précédent
basé sur les 12 meilleures semaines plutôt qu'un taux
de 55 % basé sur
les 14 à 22 meilleures semaines travaillées (le
nombre de semaines
varie selon le taux de chômage régional officiel).
- Un
plancher minimum
de 35 semaines de prestation au lieu d'un nombre qui varie
(de 14 à 45
semaines) selon le nombre d'heures travaillées et le taux de
chômage
régional officiel.
- L'abolition des
exclusions de plus de six semaines (pour avoir refusé un emploi
offert
par exemple) et l'abolition de l'exclusion totale dans les cas
où le
travailleur quitte son emploi pour un motif considéré
comme non
justifié ou est congédié.
- Le retour du projet
pilote de 5 semaines
supplémentaires pour les régions économiques
à taux de chômage
particulièrement élevé qui en
bénéficiaient. C'est une revendication
importante surtout parmi les travailleurs saisonniers, pour
éviter ce
qu'on appelle le « trou noir », cette période
où le chômeur a épuisé
ses prestations et n'a pas encore recouvré son emploi.
- Une
caisse
d'assurance-emploi protégée afin que les cotisations ne
servent qu'aux
fins du versement de prestations. C'est aussi une revendication
d'importance pour éviter le vol de la caisse par le
gouvernement qui a créé des « surplus »
énormes dans la caisse depuis
les années 1990 en coupant et réduisant les
prestations et a transféré
ces montants ( environ 60 milliards $) dans ses revenus
généraux.
À cela s'ajoute l'abolition du Tribunal
de la sécurité
sociale qui fait partie de la réforme Harper de 2012-2013
et qui a fait
du processus d'appel un véritable cauchemar bureaucratique afin
d'en
exclure les travailleurs. Il doit être remplacé par un
processus
d'appel où le travailleur peut se faire entendre et
présenter sa cause
en
faisant valoir ses conditions réelles de vie.
Le gouvernement Trudeau avait promis d'abolir la
réforme
antisociale de l'assurance-emploi du gouvernement Harper. Il en a aboli
certains aspects, qui étaient les aspects les plus punitifs et
improductifs du point de vue du gouvernement. Celui-ci s'est
donné
comme programme de mieux faire coïncider le programme de
l'assurance-emploi
avec les bouleversements continuels de l'économie et le besoin
des plus
gros employeurs d'avoir une main-d'oeuvre flexible à
déplacer selon
leur gré.
L'Organisation de
Coopération et de Développement Économiques
(OCDE) est l'une des plus grandes promotrices de ce type de
réforme
qu'elle appelle la recherche d'« un juste équilibre entre
la nécessité
de permettre un redéploiement efficient de la main-d'oeuvre et
celle de
protéger les salariés ».Un des instruments
principaux de la
promotion de ce type de réforme au Canada est l'Institut
impérialiste
C.D. Howe.
L'actuel ministre des Finances du gouvernement Trudeau,
Bill
Morneau, a été le président du C.D. Howe
de 2010 à 2014. Le ministre de
la Famille, des Enfants et du Développement social Jean-Yves
Duclos y a
été chercheur associé pendant plusieurs
années. L'Institut C.D. Howe
est un ardent promoteur d'un régime de
l'assurance-emploi qui repose sur la flexibilité et la
mobilité des
travailleurs comme un critère d'admissibilité. Deux
chercheurs de
l'Institut y écrivaient dans un texte de 2011 que les
prestations que les chômeurs recoivent du programme de
l'assurance-emploi minent « les avantages économiques que
procure la
mobilité du
travail ».
Dès son élection au poste de premier
ministre du Canada le 19
octobre 2015, Justin Trudeau a clairement signifié ses
intentions
antisociales dans sa lettre de mandat à la ministre de l'Emploi,
du
Développement de la main-d'oeuvre et du Travail. Trudeau y a
écrit qu'une des grandes priorités de la ministre
était d'« améliorer notre
régime d'assurance-emploi afin de mieux l'harmoniser aux
réalités du marché du travail d'aujourd'hui et de
façon à ce qu'il
serve les travailleurs et les employeurs ».
La mobilité et la flexibilité de la
classe ouvrière au service des
employeurs fait partie de la mise en marché de la
capacité de travail
des travailleurs. Les grands employeurs veulent un bassin constant de
travailleurs qui sont forcés de se déplacer là
où on a besoin d'eux et
ils le veulent pour abaisser les salaires par la concurrence pour le
travail
disponible. Le marché impérialiste du travail est
semblable au marché
esclavagiste d'êtres humains. Les deux envoient l'être
humain-marchandise là où il est requis selon les demandes
de ceux qui
achètent cette marchandise humaine et non selon les droits et
les
souhaits de la personne qui est vendue en tant qu'esclave ou en
tant que
capacité de travailler.
Les travailleurs modernes
ne sont pas d'accord avec cette servitude
et cette violation de leurs droits en tant qu'êtres humains. Ils
considèrent la perpétuation d'un marché du travail
comme aussi
contestable et arriérée que l'existence d'un
marché aux
esclaves. Contrairement à ce
que professe Trudeau, un marché d'êtres humains ne peut
pas servir à la
fois le
vendeur et l'acheteur de cet être humain, que le vendeur soit une
tierce partie qui vend des esclaves ou des travailleurs ou une agence
qui vendent la capacité de travail des travailleurs.
L'être humain qui
est une marchandise se trouve toujours dans une position
vulnérable
d'asservissement à d'autres.
Les travailleurs sans emploi demandent une
indemnisation à un
standard canadien. Les travailleurs sans emploi ne sont pas
responsables du chômage. Celui-ci est une partie
intégrante du système
antisocial actuel d'exploitation de la classe ouvrière. En
opposition à
cela, les travailleurs s'unissent pour changer la situation, comme ils
le font
pendant la Semaine nationale des chômeurs et chômeuses. En
plus de
demander des mesures immédiates pour se défendre pendant
qu'ils sont en
chômage, les travailleurs discutent de comment fournir une
nouvelle
direction prosociale à l'économie qui ne fonctionne pas
avec un marché
du travail et du chômage. Ils discutent de comment créer
un
système moderne qui investit les travailleurs de pouvoir et
garantit
leurs droits, leur bien-être et leur sécurité en
toutes circonstances.
Grève d'une journée des
travailleuses de la petite enfance
au Québec le 30 octobre
«Le gouvernement, avec ses mesures
d'austérité,
est en train de nous ramener 30 ans en arrière.
Nous sommes déterminées à ne plus reculer.»
- Entrevue avec Louise Labrie, membre du
comité national
de négociation des CPE-CSN -
Les travailleuses des CPE manifestent à Val-d'Or en juin
dernier, une des multiples actions des travailleuses pour mettre de
l'avant leurs justes demandes dans les négociations actuelles.
Le 30 octobre prochain, les 11 000
travailleuses oeuvrant dans plus
de 400 centres de la petite enfance (CPE), syndiquées
à la
Confédération des syndicats nationaux (CSN), vont tenir
une journée de
grève. Dans une série de votes pris à travers le
Québec, ces
travailleuses ont voté, à 94 % des
participantes au vote, un mandat de six jours de grève à
être exercé au
moment jugé opportun. Leurs conventions collectives sont
échues depuis
le 31 mars 2015. Forum ouvrier s'est entretenu
récemment avec Louise Labrie, une membre du comité
national de négociation des CPE-CSN.
Forum ouvrier : Combien de
travailleuses des CPE
sont présentement engagées dans les négociations
avec le gouvernement
et les associations d'employeurs et comment sont organisées les
négociations ?
Louise Labrie : Il y a
environ 1500 CPE au
Québec, et nous en représentons un peu plus de 400,
ce qui représente
environ 11 000 travailleuses. Nous représentons bien
sûr les
éducatrices des CPE, qui forment la plus grande partie des
travailleuses, mais nous représentons également des
travailleuses d'autres catégories comme les responsables en
alimentation, les secrétaires comptables , les adjointes
administratives. La très grande majorité des gens qui
travaillent dans
les CPE sont des femmes, environ 98 %. Mis à part
nous, la Fédération
des travailleurs et travailleuses du Québec et la Centrale des
syndicats du Québec
ont aussi des membres dans les CPE, en nombre moins grand que le
nôtre,
qui sont aussi en négociation. Les autres travailleuses ne sont
pas
syndiquées. Le taux de syndicalisation dans les CPE est
d'environ 40 %.
Dans les CPE, nous avons une
négociation à plusieurs paliers. On a
établi un mode de négociation en vertu duquel on
négocie certains
enjeux au niveau national, pour toutes nos travailleuses de CPE qui
sont syndiquées avec nous, par exemple les salaires, les
congés de
maladie, les vacances. Il y a aussi des enjeux qui sont plus
régionaux,
la
liste de rappel par exemple, ce genres de choses où il n'y a pas
d'enjeux monétaires habituellement mais où il existe des
habitudes
selon la région. Puis on a le niveau local, où on est
dans
l'organisation concrète du travail, la détermination des
horaires de
travail, par exemple. C'est certain que les horaires ne sont pas les
mêmes si votre CPE
a 80 enfants ou 30 enfants.
Nous avons donc des tables nationales,
régionales et locales. Tout
ce qui peut être le plus uniformisé possible, on est en
train de le
réaliser. On est parti il ya une quinzaine d'années d'une
situation où
nos 400 CPE avaient toutes une convention collective
différente. On est
en train d'uniformiser graduellement ce qui peut être
uniformisé.
Pour nous c'est important parce qu'on ne comprend pas pourquoi une
travailleuse qui est à Fermont sur la Côte-Nord. aurait
une échelle de
vacances différente de celle qui travaille à
Montréal. Historiquement,
il y a aussi des choses qui se sont étendues aux autres
travailleuses
quand nous les avons gagnées. Quand on gagne des hausses
salariales,
habituellement elles sont appliquées à l'ensemble des
travailleuses ,
même les non syndiquées.
Les CPE légalement sont des entités
privées, cependant leur
financement provient à environ 80 % de fonds publics.
La part que les
parents paient pour utiliser le service représente à peu
près 20 % des
budgets. Le gouvernement est assis à la table de
négociations avec les
employeurs.
Les négociations sont complexes. C'est une des
raisons pour
lesquelles cela prend du temps. Cela fait plus de deux ans qu'on est
sans convention collective. La partie patronale a de la
difficulté à
s'organiser à chaque fois.
Forum ouvrier : Quels sont les
principaux enjeux de la négociation actuelle ?
LL : Il reste de gros enjeux.
Il y a des demandes
de recul de la patrie patronale dans notre régime de retraite.
C'est un
terrain sur lequel on ne veut pas aller. Les travailleuses vivent
déjà
pas très richement, on ne va pas en plus aller jouer dans le
régime de
retraite pour abaisser encore plus leurs conditions. Il y a la
question salariale qui est toujours sur la table. Il y a les enjeux
concernant les assurances collectives. On a aussi des enjeux non
monétaires comme la participation des travailleurs aux
assemblées
générales et aux Conseils d'administration des CPE. Il
nous reste aussi
certains titres d'emplois qui sont encore en discussion, pour leur
intégration dans la
convention collective. On souhaite intégrer le type d'emploi
d'éducatrice spécialisée, parce qu'on a des
enfants qui ont des besoins
particuliers pour lesquels on doit avoir du soutien. La partie
patronale souhaite engager des aides éducatrices, ce qui ne
comble pas
le besoin en ce qui concerne ce type d'enfants.
En ce qui concerne le régime de retraite, nous
avons en ce moment
un régime à prestations déterminées qui a
été mis en place en 2003.
C'est un régime assez récent, qui se porte bien.
Pourtant, la partie
patronale nous demande de faire passer l'âge de la retraite
de 60 à 61
ans ; elle nous demande d'assumer
à 50 % les déficits passés et futurs, et
d'accepter des restrictions
pour l'arrivée dans le régime et la cotisation des
travailleuses au
régime. Elle nous a déposé une règle qui
ferait en sorte que les
travailleuses devraient travailler 700 heures avant de pouvoir
commencer à cotiser à leur régime de retraite au
premier janvier de
l'année
suivante. Les travailleuses ont déjà de faibles revenus,
alors si en
plus on les décale dans le temps avant qu'elles puissent entrer
dans le
régime alors ça n'a pas de sens. Nos travailleuses
cotisent sur une
base 50-50 entre les travailleuses et le gouvernement. La question
du
partage des déficits, c'est nouveau. Quand on demande aux
employeurs quels montants exactement ils veulent
récupérer en faisant
des modifications à notre régime de retraite, ils n'ont
pas de montant
à donner, ce sont des enjeux idéologiques, selon eux. Ce
genre de
reculs a été imposé à d'autres
régimes alors ils veulent que la même
chose se produise avec le nôtre qui, comme je l'ai
souligné, se porte
bien.
Forum ouvrier : Les
travailleuses des CPE
semblent déterminées à faire échec aux
reculs demandés et à obtenir des
améliorations réelles de leurs conditions.
LL : Nos
travailleuses sont déterminées. Vous avez
vu la hauteur des mandats de grève. La participation au vote a
été
excellente, jusqu'à 70 % dans certaines
régions. On a eu des cas où ce
sont des équipes de travail au complet qui sont venues prendre
leur
vote de grève. En plus, il faut savoir que ces
votes sont pris à scrutin secret. Nos travailleuses sont
prêtes à faire
la grève si nécessaire.
Les mesures d'austérité ont fait
très mal aux CPE. Le gouvernement
a refait la formule de financement. Il a mis des règles de
financement
qui exigent un taux de participation en ce qui concerne le nombre
d'enfants. Lorsqu'il y a moins d'enfants, la tendance est à
couper des
postes, à renvoyer des travailleuses à la maison,
même pour des
demi-journées. Cela affecte grandement les services. On
enlève une
travailleuse, on prend les enfants qui sont là, on les
éparpille dans
les autres groupes. Les enfants vivent des insécurités.
Ce ne sont pas
les conditions qu'il faut pour préparer nos petits à
entrer à l'école.
Ces six dernières années, nos budgets ont
été amputés de plus de 300
millions $.
Cette négociation est très importante.
Dans le passé, nous avons
connu des reculs et des pertes. Dans cette négociation-ci, on ne
veut
plus reculer. Le gouvernement, avec ses mesures
d'austérité, est en
train de nous ramener 30 ans en arrière, à
l'équivalent de conditions
telles qu'elles étaient il y a plus de 30 ans. C'est
inacceptable.
Nous sommes déterminées à ne plus reculer.
Le personnel scolaire des
collèges de l'Ontario défend
fermement les droits de tous
Exigeons que le Conseil des employeurs des
collèges retourne à la table de négociations
Rassemblement au Ministère de l'Enseignement supérieur et
de la Formation professionnelle à Toronto le 25 octobre 2017
Douze mille membres du personnel scolaire de
l'Ontario comprenant des professeurs, des instructeurs, des conseillers
et des libraires mènent une grève pour la
sécurité
d'emploi et le droit de
participer aux prises de décisions académiques. Ils ont
entrepris leur deuxième semaine de grève avec
enthousiasme et
sont déterminés à mener leur lutte jusqu'à
ce
qu'ils aient gain de cause.
Ils se sont gagné l'appui d'un grand nombre d'étudiants
et de membres
de la
communauté qui souvent se joignent à eux sur leurs lignes
de piquetage.
La direction des collèges refuse toujours de
négocier et est de
plus en plus isolée dans l'opinion publique. Elle maintient sa
demande
déraisonnable de pouvoir avoir recours librement à des
employés
précaires et à des employés contractuels
sous-payés à qui elle nie le
droit à des salaires qui correspondent à l'importance du
travail qu'ils
accomplissent et le droit d'association dans un syndicat de leur choix.
Dans son refus de négocier, le Conseil des
employeurs des collèges
a l'appui du gouvernement libéral ontarien de Kathleen Wynne.
Wynne
prétend que dans cette dispute les deux parties sont
également
responsables de l'impasse actuelle. En fait, le personnel scolaire des
collèges a clairement indiqué dès le
début qu'il veut négocier une
entente alors que c'est le Conseil des employeurs qui refuse.
La première ministre Wynne a dit : «
Je crois fermement que les
deux parties - les directions collégiales et tous ceux qui ne
sont pas
dans leur classe aujourd'hui - veulent en arriver à une entente.
Ils
veulent vraiment que les jeunes retournent en classe. »
Wynne a dit
cela mais elle a refusé de faire pression sur le Conseil des
employeurs des collèges pour qu'ils reprennent les
négociations.
Même son de cloche de la part de Deb Mathews, la
ministre de
l'Éducation supérieure et vice-première ministre.
Elle a réagi à une
lettre ouverte de l'Alliance collégiale des étudiants qui
exhorte le
gouvernement provincial à amener la direction des
collèges et le personnel en grève à retourner
à la table de
négociations. Mathews a
refusé
de demander au Conseil des employeurs de retourner négocier.
Elle a
dit : « La lettre ouverte des étudiants est leur
façon d'exprimer leurs
inquiétudes et de s'engager dans le processus
démocratique,
tout comme le
processus de négociation collective fait partie de notre
processus
démocratique. Je reconnais que l'incertitude à laquelle
les étudiants
font
face est une source d'inquiétude et je tiens
à les informer que
les grèves collégiales antérieures n'ont jamais
fait perdre leur
semestre aux étudiants. Nous espérons que les deux
parties vont trouver
une solution à la table et permettre ainsi aux étudiants
de retourner
là où ils doivent être c'est-à-dire dans les
classes. »
Mathews et Wynne essaient de donner l'impression que le
Conseil des
employeurs des collèges est une instance indépendante et
non une
créature du gouvernement provincial. Le gouvernement essaie de
se laver
les mains de sa responsabilité sociale qui est de veiller
à ce que les
collèges ontariens fonctionnent d'une façon qui sert les
intérêts et
les besoins des étudiants et de la société. Pour
ce faire, il doit
respecter le droit du personnel scolaire de prendre les
décisions qui
affectent ses programmes académiques et sa
sécurité d'emploi. Cela
nécessite l'augmentation du personnel à temps plein et
l'arrêt du libre
recours à des employés contractuels.
L'enseignement contractuel précaire doit cesser!
La présidente du comité de négociation du
personnel scolaire J.P. Hornick au rassemblement au
campus Lakeshore du Collège Humber le 20 octobre 2017
« Cette (grève) est la première
fois que douze mille personnes se
lèvent, votent et font la grève pour leurs
collègues qui ont un poste
précaire », a dit J.P. Hornick, présidente du
comité de négociation du
personnel scolaire et professeure en études du travail au
collège George
Brown. Les professeurs cherchent avec cette grève à
apporter
un changement fondamental dans la façon dont les collèges
publics de
l'Ontario ont fonctionné depuis les cinquante dernières
années. Ils
demandent un traitement équitable du personnel contractuel, la
transformation du travail à temps partiel en travail
à temps plein et le droit de participer aux prises de
décision
académiques
selon des critères académiques.
Le personnel scolaire exige que les collèges
retournent à la
table de négociation et négocient une convention
collective qui
reconnaît les droits de tous et résout certains des
problèmes
fondamentaux auxquels est confronté le système
collégial de
l'Ontario.
La direction des collèges a refusé avec
arrogance de négocier et
exige que les membres du personnel scolaire acceptent sa
dernière offre
inacceptable. Don
Sinclair, le président directeur général du
Conseil des employeurs des
collèges a dit qu'il ne voit pas la grève se terminer de
sitôt. Il a
dit le 23 octobre : « Je pense que tout le monde veut
qu'elle
soit résolue bientôt. Je ne vois pas comment c'est
possible. Je pense
qu'elle va durer assez longtemps. »
Révélant le plan du Conseil des
employeurs de prolonger la grève,
Sinclair a exhorté les étudiants touchés par la
grève à se rendre
compte qu'ils « vont passer à travers » et a
conseillé aux étudiants de
« continuer d'être patients ».
En revanche, J.P. Hornick veut traiter directement des
questions
qui préoccupent le personnel scolaire et trouver une base pour
un
règlement qui permet d'aller de l'avant. Elle a dit :
« Nous sommes
très frustrés par le fait que le conseil refuse
absolument de négocier.
Cela ne rend pas service aux étudiants et c'est irrespectueux
des
professeurs. Je souhaite que nous en arrivions à une entente.
C'est au
conseil à faire le prochain geste. »
Hornick a dit que le
syndicat a appelé le médiateur jeudi dernier
dans l'espoir que le conseil ait changé de position mais on lui
a
répondu que ce n'est pas le cas. Elle a appelé la
direction des
collèges à « entreprendre de véritables
négociations plutôt que de s'en
tenir à un seul schéma pour en arriver à une
entente. Les membres du personnel scolaire ont
déjà
accepté de faire plusieurs changements à leurs demandes
mais le conseil
demeure totalement réticent à régler les questions
en suspens. »
Dave Fasciano, le président de la section
locale 673 du SEFPO, au
Collège Boréal, a dit : « La direction a
littéralement refusé de
discuter de tout ce que nous avons soulevé depuis la fin de
juillet.
Nous avons modifié nos propositions à maintes reprises
pour l'inciter
à s'engager dans les négociations mais elle ne l'a pas
fait. »
Rassemblements partout en Ontario pour
appuyer la grève du personnel scolaire
Rassemblement au collège Mohawk à Hamilton le 20 octobre
2017
La classe ouvrière, les
étudiants et les supporters en action pour
appuyer
le personnel scolaire des collèges
Les membres du personnel scolaire reçoivent de
l'appui concret des
syndicats à
l'échelle de l'Ontario. Non seulement des représentants
de plusieurs
syndicats ont-ils pris la parole dans différents rassemblements,
mais
plusieurs ont pris des mesures pour respecter les lignes de piquetage.
Dans plusieurs villes, notamment Sudbury, des employés
syndiqués du
transport public ont refusé de traverser les lignes de piquetage
des grévistes. Dans d'autres collèges, comme les
collèges
Confederation à
Thunder bay et Algonquin à Ottawa, les travailleurs de la
construction
ont respecté les lignes de piquetage, un geste qui pourrait
même
remettre l'achèvement des travaux au printemps.
Au collège Mohawk à Hamilton le 20 octobre 2017
À Hamilton, le
personnel scolaire du collège Mohawk a tenu un
rassemblement le 20 octobre pour mobiliser de l'appui à sa
lutte. La
section locale du syndicat a invité tout le monde à
participer à
l'action, à populariser leur grève et à demander
un meilleur système
collégial. Des dirigeants, membres et retraités de la
section
locale 1005 du Syndicat des Métallos étaient parmi
les supporters
provenant de syndicats.
« Quelle belle participation et quelle belle
action », a dit Jake
Lombardo, un retraité de la section 1005. « Les
libéraux de Kathleen Wynne doivent revenir à la table
tout de suite et
négocier une entente
pour que nos enseignants et la génération de l'avenir
retournent en
classe. »
« Nous savons pourquoi nous sommes ici. Nous
sommes ici pour mettre
fin à l'exploitation des travailleurs à contrat et
temporaires », a dit
le président de la section locale 240 du SEPFO au
collège Mohawk, Geoff
Ondercin-Bourne.
Rassemblement de solidarité au collège Boréal de
Sudbury le 20 octobre 2017
À Sudbury, la section locale 672 du SEPFO
qui représente le personnel scolaire du collège
Boréal, et la section 655 qui
représente celui du collège Cambrian ont tenu un
rassemblement de
solidarité au collège Boréal. Plus de 100
grévistes ont
été rejoints par des étudiants et des membres du
Syndicat canadien de la fonction publique, de l'Association des
professeurs de l'Université laurentienne, de la
Fraternité
internationale des ouvriers en électricité, de
l'Association des
enseignantes et enseignants catholiques anglo-ontariens et d'autres
syndicats.
Collège Sececa, campus de l'Université York le 19 octobre
2017
Des centaines d'étudiants et des alliés
du mouvement syndical se
sont aussi joints au personnel scolaire en grève lors d'un
rassemblement vigoureux au campus du collège Seneca de
l'Université
York de Toronto
le 19 octobre. Parmi les orateurs on comptait des
représentants de la
Fédération canadienne des étudiantes et
étudiants, du
Conseil du travail du district de Toronto et de York, de la section de
l'Ontario du Syndicat canadien de la fonction publique et de
l'Association canadienne des professeures et professeurs
d'université.
Le président de la Fédération des travailleurs et
des travailleuses de
l'Ontario, Chris Buckley et J-P Hornick, la présidente du
comité de
négociation
du personnel scolaire des collèges du SEPFO , ont aussi pris
la
parole.
Le 19 octobre, le Conseil du travail du district
d'Ottawa a
organisé un rassemblement en appui au personnel scolaire de
collège et à la
section locale 415 du SEPFO au collège Algonquin.
Piquetage du personnel scolaire du collège Canadore devant le
bureau
de circonscription de Vic Fedeli à North Bay le 19 octobre 2017
Toujours le 19 octobre, des dizaines de
professeurs en grève du
collège Canadore ont fait du piquetage devant le bureau de
circonscription du député provincial conservateur Vic
Fedeli pour
attirer l'attention sur leur lutte.
Le 10 octobre, les grévistes et les
étudiants ont organisé un
rassemblement de solidarité militant au campus Lakeshore du
collège
Humber à Toronto sous le thème « Un jour de plus,
un jour plus
forts ! ». Les participants ont revendiqué la
sécurité d'emploi pour
les professeurs à contrat, plus de positions d'enseignement
à temps
plein, une
voix réelle pour les étudiants, les enseignants et le
personnel sur la
façon dont nos collèges sont gérés et un
engagement envers une
éducation de qualité pour les 500 000
étudiants des 24 collèges publics
de l'Ontario. Des représentants du Conseil du travail du
district de
Toronto et York, de la Fédération des travailleurs et
travailleuses de l'Ontario et de l'Association canadienne des
professeures et professeurs d'université y ont aussi
participé.
Campus Lakeshore du collège Humber le 20 octobre 2017
Des membres du personnel scolaire, des étudiants
et des supporters
venus de partout
dans le Grand Toronto se sont rassemblés devant les bureaux du
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Formation
professionnelle au centre-ville de Toronto le 25 octobre en appui
au
Plan pour une meilleure éducation collégiale en Ontario
des membres du personel scolaire de collège. Ils ont
demandé que le Conseil des employeurs
des collèges
reviennent à la table de négociation et négocie
une convention
collective avec le personnel scolaire qui résout plusieurs des
problèmes
auxquels celui-ci et les étudiants font face.
Rassemblement au Ministère de l'Enseignement supérieur et
de la Formation professionnelle à Toronto le 25 octobre 2017
Les étudiants et les membres du personnel
scolaire n'entendent pas
ralentir le rythme
de leurs actions. Un autre rassemblement est organisé au
collège
Confederation de Thunder Bay sous le thème
« Étudiants et
diplômés en appui au personnel scolaire du
collège ». Une autre action du
genre se tiendra au collège St. Clair de Windsor.
Les étudiants
organisent aussi des événements en appui aux
professeurs de collège et pour attirer l'attention sur les
problèmes
que confronte le système collégial. À Toronto, un
rassemblement et une
marche étudiants vont se tenir le 2 novembre à midi
devant les bureaux
de Deb Mathews, ministre de l'Enseignement supérieur et de la
Formation professionnelle au coin des rues Bay et Wellesley. Cette
action est organisée par l'association étudiante du
collège Centennial
et la section loale 558 du SEPFO. La marche va se terminer
à Queen's
Park.
Un groupe d'étudiants organisent des mouvements
de solidarité
étudiante avec les membres du personnel scolaire en grève
au collège
George Brown. Ils
vont se rencontrer au Second Cup, coin King et Jarvis le 26
octobre à
chaque jeudi pendant toute la durée de la grève. Ils vont
se joindre
aux grévistes sur leurs lignes de piquetage. Ils lancent l'appel
aux étudiants et aux travailleurs de s'unir pour défendre
le travail à
temps plein et de qualité
Certains médias s'attaquent au droit de
grève
des membres du personnel scolaire de collège
Ùn certain nombre de médias essaient de
semer le trouble. Certains
disent que les « deux parties » doivent
négocier. Ils se font l'écho
des propos irresponsables du gouvernement Wynne. Il n'y a pas de
méprise à y avoir à ce sujet. C'est le Conseil des
employeurs des
collèges qui bloque la négociation.
Un journal de Sudbury a publié un article le
deuxième jour de la
grève qui parle des problèmes que la grève cause
aux étudiants de
collège. Ces articles visent à détruire l'opinion
publique qui appuie
le personnel scolaire, à dissuader les gens de discuter des
enjeux
avec ses membres et à soulever les étudiants contre la
juste position qu'ils ont prise. L'article
en action ne comprend pas de faits mais se base sur un
communiqué de
presse émis une semaine avant le début de la grève
par un groupe qui
s'est donné le nom d'Alliance collègiale des
étudiants. Le communiqué
avertissait les étudiants de problèmes qui pourraient
surgir en cas de
grève. Le journal a repris ce communiqué pour
désinformer les
lecteurs.
Un autre journal a publié un long article sur
les difficultés
auxquels les étudiants internationaux font face à cause
de leurs frais
de scolarité élevés et des dépenses
potentiellement plus élevées qu'ils
auraient à encourir si la session était prolongée
à cause de la grève.
Habituellement, les médias ne parlent pas des problèmes
des étudiants
internationaux qui sont des problèmes auxquels ils font toujours
face
grève ou pas.
Pétitions en ligne
Plus
de
cent
mille
personnes
ont signé une pétition en ligne
qui demande un remboursement de frais de scolarité pour chaque
jour de cours manqué pendant la grève du personnel
scolaire. Mille personnes ont signé une autre
pétition qui demande que Don Sinclair, le PDG du Conseil des
employeurs des collèges, Sonia Del Missier, la présidente
du comité de négociation et les présidents des 24
collèges fassent don de leur salaire à un fonds de
bourses étudiantes pendant la durée de la grève.
Une troisième pétition, qui origine de Thunder Bay, lance
l'appel au personnel scolaire à rejeter tout vote forcé
sur la
dernière offre de la direction au moment dicté par cette
dernière. Ce pouvoir arbitraire a été
conféré à la direction lors des changements
apportés en 2009 à la
Loi de 2008 sur la
négociation collective dans les collèges.
Soyez vigilants sur les lignes de piquetage
Les organisateurs syndicaux rappellent à tout le
monde qu'il faut
être vigilant face aux semeurs de troubles qui attaquent les
lignes de
piquetage. La décision de la direction des collèges de ne
pas essayer
de donner les cours en l'absence du personnel scolaire à temps
plein a
réduit
de beaucoup la tension sur les lignes de piquetage. Les membres du
personnel ont démontré lors des trois grèves
précédentes que la direction ne peut
pas faire fonctionner les collèges en l'absence des membres
à temps
plein.
Il reste quand même que le piquetage comporte ses
dangers. Un
piqueteur a été blessé lorsqu'il a
été frappé le 19 octobre au collège
Northern à Kirkland Lake par un automobiliste qui a foncé
sur la ligne
de piquetage. L'automobiliste ne s'est pas arrêté.
Le 23 octobre, au
campus Fennel du collège Mohawk, un gréviste a
été
frappé par une voiture dont le conducteur est sorti pour
assaillir le
piqueteur. Ces incidents ramènent en mémoire la mort
tragique du
professeur John Stammers qui a été tué lors de la
grève de 2006 par
quelqu'un qui a foncé sur la ligne de piquetage au
collège Centennial à
Scarborough. La police n'a jamais porté d'accusations relatives
à cet
incident tragique.
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