Mise
à jour sur la COVID-19 Après huit mois de pandémie Carte de l'Organisation mondiale de la
Santé des cas de coronavirus dans le monde à 16 h
40, le 12 novembre 2020 Le 11 novembre a
marqué était la fin
du 8e mois depuis que l'OMS a qualifié
l'épidémie
mondiale de lal COVID-19 de
pandémie. La période récente a vu une
augmentation
marquée des cas, les courbes d'infection qui avaient
été aplaties menacent désormais de
dépasser
la capacité des systèmes de santé.
Au 13 novembre, au
moins 53 256 556 cas de
personnes infectées par le COVID-19 ont
été
enregistrés. Parmi
ceux-ci, 37 316 738 personnes
se sont rétablies et 14 637 743
cas sont actifs.
Le nombre de personnes décédées de la
COVID-19 est
de 1 302 075. Le
nombre de nouveaux cas quotidiens a fortement augmenté au
cours
du seul mois dernier, passant de 419 312, le 16
octobre,
à un niveau record de 647 651,
le 12 novembre.
Les décès quotidiens ont
été
de 6 226 le 16 octobre et ont
également atteint
un sommet historique le 11 novembre
avec 10 163 morts. Les 20 pays
avec le plus grand nombre de cas au 8 novembre
étaient, par ordre décroissant : les
États-Unis (10 880 526), l'Inde
(8 729 190),
le Brésil (5 783 647), la France
(1 898 710), la Russie (1 880 551),
l'Espagne
(1 484 868), le Royaume-Uni
(1 290 195), l'Argentine (1 284 519), la
Colombie
(1 174 012), l'Italie (1 066 401),
le Mexique
(991 835), le Pérou (930 237), l'Allemagne
(752 830),
l'Afrique du Sud (744 732), l'Iran (738 322), la
Pologne (665
547), le Chili (526 438), la Belgique (520 393),
l'Irak (514 496) et l'Ukraine (512 652). Le
13 novembre, les 20 pays ayant le taux le plus
élevé d'infection (mesurés en cas par
million)
parmi les pays ayant une population de plus d'un million d'habitants,
sont :
Bahreïn (48 875), Qatar (48 211), la
Belgique
(44 830), la République tchèque
(41 682),
l'Arménie (38 574), Israël
(35 026), Panama (33 034), les États-Unis
(32 801), l'Espagne (31 754), le Koweït (31
594), la
Suisse (29 631), la France (29 065), l'Argentine
(28 326), le Pérou (28 070), le Chili
(27 452),
le Brésil (27 139), les Pays-Bas (25 456),
la
Slovénie (25 193), le Costa Rica
(23 662) et Oman (23 178). Les 20
pays comptant le plus grand nombre de
décès au 13 novembre étaient,
par ordre
décroissant : les États-Unis
(248 638), le
Brésil (164 332), l'Inde (128 722), le
Mexique (97
056), le Royaume-Uni (50 928), l'Italie (43 589), la
France
(42 960), l'Iran (40 582), l'Espagne
(40 461), le Pérou (35 067), l'Argentine
(34 782), la Colombie (33 491), la Russie
(32 443),
l'Afrique du Sud (20.076), l'Indonésie (15 037), le
Chili
(14 699), la Belgique (13 891), l'Équateur
(12 946),
l'Allemagne (12 312) et l'Irak (11 580). En
ce qui a trait aux taux de mortalité, pour les pays de plus
d'un
million d'habitants, mesurés en cas par million d'habitants,
les 20 pays affichant le taux le plus
élevé
au 13 novembre sont : la Belgique (1 197),
le
Pérou (1 058), l'Espagne (865), le
Brésil (771),
l'Argentine (767), le Chili (767), la Bolivie (752), les
États-Unis (750), le Mexique (750), le Royaume-Uni (749),
l'Équateur (730), l'Italie (721), la France (658) , la
Colombie
(656), Panama (652), la Suède (609), la Macédoine
du Nord
(594), l'Arménie (572), la Bosnie-Herzégovine
(552) et la
République tchèque (537). Pour
les pays de l'hémisphère nord,
l'arrivée
de l'hiver devrait augmenter le taux d'infection, toutes choses
étant égales par ailleurs. En
Europe, qui a été un point chaud au
début de
la pandémie et a institué des confinements au
printemps,
une situation en forte détérioration a
entraîné la mise en place de mesures accrues
telles que le
port obligatoire de masques et la réduction des heures
d'ouverture des bars et des restaurants au cours du mois dernier. Des
confinements au
niveau national ou régional sont de retour en Irlande, en
Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, en Espagne et en
République tchèque. Situation
au Canada En date du 12
novembre, l'Agence de la santé publique du
Canada signale un total de 282 477 cas
enregistrés au
Canada. De ce nombre, 226 775 se sont
rétablis
et 45 034 sont restés actifs. Il y a
eu 10 768 décès. Il y
avait 5 516
nouveaux cas le 12 novembre. En date
du 13 novembre, le taux d'infection au Canada était
de 7 463 cas par million d'habitants et le taux de
mortalité était de 284 cas par million.
La plupart
des provinces et des territoires du pays ont connu une augmentation des
cas au cours des dernières semaines. La
Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la Santé
publique du Canada, écrit dans sa déclaration
du 12
novembre : « Alors que la
recrudescence de la COVID-19 se poursuit au
Canada, nous surveillons un ensemble d'indicateurs
épidémiologiques pour déterminer
où la
transmission de la maladie est la plus forte, où elle se
propage
ainsi que ses répercussions sur la santé des
Canadiens et
la capacité des services de santé publique, des
laboratoires et du
système de santé. Voici le plus récent
résumé des tendances et des chiffres nationaux,
ainsi que
des mesures que nous devons tous prendre pour maintenir le nombre de
cas de COVID-19 à des niveaux gérables dans tout
le pays.
[...] « Comme ces chiffres sont
élevés et continuent
d'augmenter et que plusieurs régions connaissent une
croissance
rapide, il est important de se rappeler que la vaste
majorité
des Canadiens demeurent vulnérables à la
COVID-19. C'est
pourquoi il est important que chacun continue de prendre des
précautions individuelles pour assurer sa propre
sécurité et celle de sa famille et de sa
collectivité. « [...] Les
dernières données nationales
indiquent des moyennes quotidiennes de 4 015 nouveaux
cas
(du 4 au 10 novembre) et que 54 668
personnes ont
subi un test de dépistage, dont 5,8 % ont
reçu
un résultat positif (du 1 au 7 novembre).
Les
éclosions continuent de contribuer à
la propagation de la COVID-19 au Canada. Des éclosions, dont
l'ampleur varie de quelques cas à des grappes importantes de
cas, sont signalées dans divers milieux, notamment dans les
établissements de soins de longue durée et les
résidences-services, les écoles, les
établissements d'habitation collective, les milieux de
travail
industriels et les
grands rassemblements sociaux. « Le
nombre de personnes gravement malades continue
d'augmenter. Les données provinciales et territoriales
indiquent
qu'en moyenne 1 361 personnes atteintes de la
COVID-19 ont
été traitées dans les
hôpitaux canadiens
chaque jour au cours de la dernière période de
sept jours
(du 4 au 10 novembre), dont 258
se trouvaient dans une unité de soins intensifs. Au cours de
la
même période, 50
décès liés
à la COVID-19 ont été
signalés en moyenne
chaque jour. Les admissions non urgentes sont maintenant
reportées dans certaines régions du pays en
raison de
l'augmentation des hospitalisations liées à la
COVID-19. « Étant
donné que les hospitalisations et les
décès ont tendance à se
présenter une
à plusieurs semaines après l'augmentation de la
transmission de la maladie, il est préoccupant de savoir que
nous n'avons pas encore constaté l'ampleur des
répercussions graves associées à
l'augmentation
continue de la propagation de la COVID-19. De plus, les
infections respiratoires et grippales sont
généralement
en hausse pendant l'automne et l'hiver, ce qui accroît la
pression exercée sur les hôpitaux. C'est pourquoi
il est
si important pour les personnes de tous âges de continuer
d'appliquer les pratiques de santé publique qui aident
à
garder les taux d'infections respiratoires bas. «
Comme nous restons plus à l'intérieur quand il
fait froid, je conseille aux Canadiens d'éviter le plus
possible
les espaces clos, les lieux bondés et les contacts
étroits. Les grappes importantes nous indiquent que les
espaces
clos où la ventilation est mauvaise, les lieux
bondés et
les situations de contacts étroits peuvent amplifier la
propagation
du virus. Les rencontres et les activités sociales
informelles
peuvent aussi être des occasions de propagation. Dans ces
contextes plus détendus, comme les fêtes
familiales, les
célébrations et les activités
récréatives, le laisser-aller et le manque
d'application
des pratiques en matière de santé publique
peuvent mener
à l'exposition de nombreuses
personnes au virus et à des infections. C'est pourquoi il
est
recommandé de porter un masque non médical ou un
couvre-visage lorsque vous passez du temps à
l'intérieur
avec des personnes qui ne font pas partie de votre ménage.
« Le Canada a besoin d'un effort collectif pour
appuyer et
assurer l'intervention en santé publique jusqu'à
la fin
de la pandémie, tout en tenant compte des
conséquences
sanitaires, sociales et économiques. Pour ce faire, nous
devons
maîtriser de nouveau la COVID-19 en réduisant le
nombre de
nos contacts étroits autant que possible et en
suivant toujours les mesures de santé publique à
la
lettre : restez à la maison ou isolez-vous si vous
avez des
symptômes, maintenez une distance physique, portez un masque
au
besoin, et respectez les règles d'hygiène, comme
le
lavage fréquent des mains, l'étiquette
respiratoire en
cas de toux et le nettoyage et la désinfection des
surfaces. » Concernant la
possibilité d'un vaccin, La Dre Tam a
déclaré le 6 novembre que «
nous sommes d'un
optimisme prudent quant au fait que des vaccins sécuritaires
et
efficaces contre la COVID-19 seront disponibles au premier trimestre
de 2021, ce qui nous rapprochera un peu plus de la gestion
à grande échelle et à long terme de la
COVID-19. « Nous aimerions souligner que,
lorsque des vaccins seront
disponibles, nous aurons d'abord des réserves
limitées.
Même si l'approvisionnement augmentera au fil du temps, les
gouvernements fédéral, provinciaux et
territoriaux auront
d'importantes décisions à prendre quant
à la
façon d'utiliser la réserve initiale de vaccins.
« Le Comité consultatif national de
l'immunisation, ou
CCNI, est un groupe consultatif de longue date qui est
composé
d'experts et qui propose des lignes directrices et des recommandations
indépendantes pour éclairer des
décisions
difficiles comme celles-là. «
Mardi [3 novembre], le CCNI a présenté ses
orientations préliminaires sur les principales populations
qui
devraient être prises en compte pour l'immunisation initiale
contre la COVID-19. Parmi ces populations, mentionnons les personnes
qui présentent un haut risque de complications graves ou
ceux et
celles qui sont fortement susceptibles de
transmettre le virus à ces personnes, les travailleurs
essentiels au maintien de l'intervention à la COVID-19 et
les
personnes qui contribuent au maintien d'autres services essentiels au
fonctionnement de la société, et les personnes
avec un
haut risque d'infection et de conséquences
disproportionnées du fait de leurs conditions de vie ou de
travail,
notamment dans les communautés autochtones. Le document
d'orientation complet peut être consulté sur le
site
Canada.ca. « Bien que ces orientations
préliminaires soient utiles
aux fins de planification, il reste encore beaucoup à faire.
Nous devons continuer de procéder aux essais cliniques,
Santé Canada doit approuver les vaccins s'ils sont
jugés
sûrs et efficaces, et nous recevrons toujours d'autres
conseils
sur l'établissement des priorités selon les
caractéristiques
de chaque vaccin qui aura été
approuvé.
Entretemps, il est primordial que nous continuions de suivre les
multiples mesures de protection individuelle que nous savons efficaces
pour maintenir les taux d'infection à un bas
niveau :
restez à la maison si vous avez des symptômes,
même
faibles, lavez-vous souvent les mains, maintenez une
distance physique, portez un masque lorsque vous passez du temps
à l'intérieur avec des gens qui ne font pas
partie de
votre ménage, et évitez les espaces clos, les
lieux
bondés et les contacts étroits ou limitez le
temps que
vous passez dans de telles situations, lorsqu'il est difficile de
respecter constamment les règles de distanciation
physique. [...] »
Cet article est paru dans
Volume 50 Numéro 72 - 14 novembre 2020
Lien de l'article:
Mise
à jour sur la COVID-19: Après huit mois de pandémie
Site Web: www.pccml.ca
Courriel: redaction@cpcml.ca
|