La
résistance à la privatisation dans tout le pays
Arrêtez la fraude de la privatisation! Arrêtez la corruption! Arrêtez de payer les riches !
Augmentez les
investissements dans les programmes sociaux, les services publics et
les entreprises publiques ! Dans tout le pays, les
travailleurs et leurs alliés exigent
un renversement de la privatisation des programmes sociaux et des
services publics. Les travailleurs en ont assez que les oligarques
mondiaux pillent le trésor public et nuisent à la
société, à l'économie et
à la vie
des travailleurs du secteur public. Des voix
s'élèvent et
des slogans sont
lancés pour contrer l'ingérence des
intérêts
privés et les empêcher de profiter du travail
public[1].
La fraude de la sous-traitance de l'éducation, des
soins de
santé, des services publics et de toutes sortes de travaux
publics aux oligarques mondiaux, affaiblissant les programmes sociaux
et perturbant la vie des travailleurs, doit cesser !
Il n'existe
aucune excuse pour sous-traiter le travail public, mais
si l'élite dirigeante l'impose de force, cela ne doit pas
signifier ni entraîner la sous-traitance des travailleurs. Si
le
trésor public paie pour le travail, alors les travailleurs
qui
travaillent pour les entreprises et les institutions publiques doivent
rester des travailleurs du secteur public
avec le droit automatique de continuer d'être membre de leur
syndicat du secteur public avec les salaires, les avantages, les
pensions et les conditions de travail qu'ils ont acceptés et
auxquels les gouvernements et les institutions de l'État
canadien sont liés par les conventions collectives.
Quelle que soit l'importance des fonds mobilisés
pour payer
les travailleurs, si ces fonds proviennent du trésor public,
du
gouvernement ou d'une institution d'État, comme ceux
attribués dans le cadre d'un partenariat
public-privé
(PPP), les travailleurs concernés doivent être
considérés comme des travailleurs du secteur
public et
bénéficier d'un
salaire, d'avantages sociaux, de pensions et d'une
sécurité d'emploi conformes aux normes
canadiennes et
similaires à ceux des travailleurs du secteur public.
Lorsque
le public paie pour le travail, même une partie du travail,
les
travailleurs doivent être considérés
comme
travaillant entièrement pour le public et non pour une
entreprise sous
contrat ou une entreprise privée, comme une école
privée subventionnée par des fonds publics,
quelle que
soit la position d'autorité que le gouvernement a
donnée
à l'entité privée. Arrêtez
la fraude de la privatisation ! Arrêtez la
corruption ! La privatisation
des services publics et des programmes sociaux
réduit les investissements publics, saigne
l'économie, la
société et la classe ouvrière.
L'obsession de la
classe impérialiste d'exproprier le profit privé
de
chaque cellule de l'économie, quels que soient les dommages
que
cela cause, doit être limitée. Les travailleurs
sont de plus en
plus conscients que la privatisation est une collusion pour payer les
riches, dirigée contre le peuple et la
société. La privatisation
détourne les fonds publics de l'objectif des
services publics et des programmes sociaux qui est de servir le bien
public. La privatisation réduit la
portée des programmes
sociaux, des services publics et des infrastructures
nécessaires
et encourage une partie de la population à rechercher des
solutions privées dans les domaines de
l'éducation et des
soins de santé par exemple. La
privatisation concentre le pouvoir et les richesses entre les
mains de l'oligarchie mondiale, réduit directement la valeur
reproduite qui revient à la classe ouvrière
canadienne et
diminue toute influence que le peuple peut avoir sur
l'édification nationale contre la mondialisation
impérialiste et l'économie de guerre
américaine. La privatisation
accroît le nombre des oligarques
privilégiés en consolidant leurs positions de
pouvoir, de
propriété et de contrôle de
l'économie. La
classe impérialiste se sert de ce pouvoir et de cette
richesse
accrus pour financer ses propres groupes de réflexion, ses
médias et ses représentants politiques pour
promouvoir
l'ordre du jour
néolibéral, discréditer l'opinion
publique pour le
Nouveau et bloquer le mouvement pour arrêter de payer les
riches
et augmenter les investissements dans les programmes sociaux, les
services publics et les entreprises publiques. Ceux qui
contrôlent et possèdent les secteurs et les
entreprises
privatisés de l'économie sont des partisans
riches et
arrogants de l'impérialisme et du
néolibéralisme
et des ennemis de la classe ouvrière, de
l'édification
nationale et de la nécessité d'une direction
prosociale
nouvelle de l'économie pour résoudre les nombreux
problèmes économiques, politiques et sociaux
auxquels la
société fait face. La
privatisation empêche les travailleurs d'avoir leur mot
à dire sur les questions qui sont importantes dans leur vie
comme l'éducation, les soins de santé, les
services
publics, les infrastructures et la recherche, la discussion et
l'exécution de solutions aux problèmes de
l'environnement
social et naturel et de donner une nouvelle direction à
l'économie et à la politique. Les dommages
causés par la privatisation et la diminution des
investissements dans les programmes sociaux et les services publics
sont devenus évidents pendant la pandémie. Des
centaines
de personnes âgées sont
décédées dans
les établissements de soins de longue durée
sous-financés et les gouvernements à tous les
niveaux ont
été incapables
de relever les défis de l'urgence sanitaire. Les
infrastructures
et les moyens de production nécessaires, comme les
compagnies
aériennes, ont été incapables de faire
face
à l'urgence parce que leurs intérêts
privés
étroits sont contraires à
l'intérêt public,
car leur objectif de profit privé maximum fait passer leurs
intérêts étroits avant les besoins du
peuple et de l'économie dans son ensemble. La
privatisation fragmente l'économie en secteurs, domaines
et entreprises concurrents avec comme conséquence
d'affaiblir et
d'empêcher les forces productives modernes et la classe
ouvrière de mobiliser leur force et leur capacité
inhérentes pour relever les défis de la
pandémie.
L'économie et la classe ouvrière modernes ont
besoin de
coopération et d'un but prosocial pour travailler en
harmonie
pour l'avantage réciproque et le développement
commun de
tous et pour résoudre les problèmes[2]. Toutes
les grandes entreprises privées cherchent à
utiliser les difficultés des autres pour les
détruire ou
s'en emparer au lieu de travailler ensemble pour le bien de tous. Cette
concurrence affaiblit les programmes sociaux, les services publics
et les infrastructures et empêche toute
possibilité de
mobiliser les forces productives et le facteur
humain/conscience sociale pour défendre le peuple et la
société. La privatisation doit être
arrêtée et inversée pour le bien de
tous, de
l'économie et de la société !
Arrêtez la fraude de la privatisation !
Arrêtez la corruption ! Rejoignez
la lutte contre la privatisation, pour arrêter de
payer les riches et pour augmenter les investissements dans les
programmes sociaux, les services publics et les entreprises publiques.
Notes 1. Voir les reportages
du Forum ouvrier sur
la résistance croissante à la privatisation en
Alberta,
au Québec et dans tout le pays et sur le mouvement
grandissant
Arrêtez de payer les riches, augmentez les investissements
dans
les programmes sociaux. 2. Aux États-Unis, la
réaction
désastreuse à la pandémie a mis en
évidence
la faiblesse du caractère largement privé du
système de santé américain. Beaucoup
pensent que
l'échec lamentable de l'élite
américaine face
à la pandémie est en partie le
résultat du
système de santé privatisé.
L'assurance maladie
privée fragmente
encore davantage la propriété et le
contrôle
privés de presque tous les hôpitaux, cliniques et
autres
parties du système. Le coût personnel ahurissant
des
traitements, même mineurs, fait que des millions de personnes
ne
peuvent ou ne veulent pas se faire soigner. De
nombreux Canadiens qui regardaient la télévision
américaine pendant l'élection se sont
interrogés
sur le nombre d'annonces pour l'assurance maladie privée. La
« saison » pour le renouvellement des
assurances maladie privées va du 1er novembre
au 15
décembre et les entreprises dépensent des
millions pour
proposer leurs
plans respectifs. Cette lutte pour les clients reflète la
concurrence entre toutes les composantes du système de soins
de
santé qui affaiblit considérablement sa force
collective. Aux
États-Unis, les primes annuelles des familles pour
l'assurance maladie parrainée par l'employeur
– le montant qu'il
en coûte chaque année pour l'assurance, souvent
divisé en 12 versements mensuels –
ont augmenté
de 4 % pour atteindre en
moyenne 21 342 dollars
cette année, selon la Kaiser Family Foundation.
En moyenne, l'an dernier, les travailleurs ont
payé 5 588 dollars pour leur couverture
sur le lieu de
travail, tandis que les employeurs ont pris en charge le reste. Ceux
qui n'ont pas de couverture sur le lieu de travail doivent payer le
montant total ou s'en passer. Il faut également souligner
que la
plupart des régimes comportent une
franchise, le montant qu'une personne paie pour les soins de
santé avant que l'assurance ne commence à payer
la
facture des soins de santé. La franchise n'a
cessé
d'augmenter au cours des dernières années.
En 2020,
le montant annuel moyen de la franchise unique qu'une personne devait
payer pour toute visite chez le médecin ou tout
traitement hospitalier était
de 1 644 $ avant le
début de la couverture d'assurance, soit près du
double
de ce qu'elle était il y a dix ans. Aux
États-Unis, plus de 243 857 personnes sont
décédées de la COVID-19 et
plus 10
319 131 personnes ont été
infectées.
Cet article est paru dans
Volume 50 Numéro 72 - 14 novembre 2020
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