Élections en Bolivie le 18 octobre

Opposons-nous à l'ingérence étrangère dans les élections boliviennes! Laissez le peuple bolivien décider!


Piquets le 18 octobre

Non à toute ingérence étrangère dans les élections en Bolivie!

Montréal
13 h à 16 h
Devant le consulat des États-Unis, 1134, rue Sainte-Catherine Ouest
Organisé par le Mouvement québécois pour la paix

Ottawa
14 h 30
Devant l'ambassade des États-Unis, 490, chemin Sussex
Organisé par les Mouvements sociaux ALBA Ottawa

Face aux manifestations massives sans répit du peuple bolivien à la défense de son droit d'élire un président et un gouvernement de son choix, les élections, qui ont été reportées trois fois, vont finalement avoir lieu le 18 octobre. Les reports font partie des efforts des forces du coup d'État appuyé par les États-Unis pour réprimer et attaquer le peuple bolivien qui lutte à la défense de ses droits démocratiques. À cette fin, les forces putschistes ont tenté d'annuler le statut légal du Mouvement pour le socialisme (MAS) et lancé des mandats d'arrestation contre le président Evo Morales et d'autres membres dirigeants du MAS sur la base de fausses accusations de sédition, de terrorisme et d'instigation à des actes criminels. En plus, lors du coup, des maires et d'autres représentants élus au niveau local et affiliés au MAS avaient été expulsés de leur poste et mis en prison.

Mus par l'objectif des États-Unis de dominer la région et par l'ingérence directe de l'Organisation des États américains (OÉA), les groupes paramilitaires ont mis en action les rouages du coup en enlevant et torturant des représentants élus, en incendiant des édifices publics, en saccageant la maison de Morales et en attaquant ses ministres et tenant leurs familles en otage pour forcer des démissions.

Le rôle que joue le Canada pour miner le processus constitutionnel en Bolivie démontre une fois de plus son hypocrisie. Alors qu'il se proclame le plus grand défenseur des droits des peuples autochtones et d'une gouvernance fondée sur des règles, le gouvernement libéral a participé directement avec les États-Unis et d'autres pays du groupe de Lima dans les activités d'ingérence de l'OÉA pour renverser Evo Morales, le premier dirigeant autochtone ayant été élu président de la Bolivie, où les peuples autochtones constituent 80 % de la population.

C'est un fait que le Canada a financé l'effort de l'OÉA pour discréditer les élections présidentielles boliviennes. Chrystia Freeland, la ministre des Affaires étrangères à l'époque, avait déclaré : « Le Canada salue le travail inestimable accompli par la mission de vérification de l'OÉA pour assurer un processus juste et transparent, un processus que le Canada a soutenu financièrement et par le biais de son expertise. »

C'est un autre exemple des actions du gouvernement libéral qui prétend être un modèle de « démocratie » et de respect d'un « ordre international fondé sur les règles ». En fait, le gouvernement cible des gouvernements indépendants pour les déstabiliser et imposer un changement de régime.

Depuis l'expulsion du président Morales, le régime issu du coup a à nouveau accueilli en Bolivie l'Agence américaine pour l'aide et le développement international, est devenu membre du groupe de Lima anti-vénézuélien et a expulsé 700 médecins cubains, rendant le peuple encore plus vulnérable aux dangers de la pandémie de la COVID-19. En raison de la corruption du gouvernement du coup et de sa politique raciste envers les peuples autochtones de Bolivie, le pays connaît un manque d'équipement sanitaire, de diagnostic et de dépistage. Aujourd'hui, la Bolivie est parmi les pays les plus durement touchés par la pandémie alors que le nombre de décès a augmenté de façon dramatique. Elle est un des cinq pays les plus touchés par les infections et les décès dus à la COVID.

Nous appuyons de tout coeur les efforts du peuple bolivien pour élire un président et un gouvernement de son choix et pour se donner les moyens de continuer à résoudre les problèmes sociaux auxquels il est confronté dont, entre autres, la grave situation sanitaire.

À l'occasion du 75e anniversaire de l'adoption de la Charte de fondation des Nations unies, nous exigeons que le gouvernement canadien respecte ses principes et ses objectifs, dont l'égalité de toutes les nations, grandes et petites, et leur droit de déterminer leurs propres affaires. Le Canada doit défendre les normes établies par le droit international enchâssé dans la Charte qui est toujours chère aux peuples du monde.

Plein appui aux efforts du peuple bolivien pour s'investir du pouvoir !

Non aux tentatives d'écraser la lutte du peuple bolivien pour la démocratie !

Mouvements sociaux ALBA Canada, 14 octobre 2020


Mouvements sociaux Alba Canada- Chapitre d'Ottawa, a tenu un piquet devant
l'ambassade de la Bolivie à Ottawa, le 14 octobre 2020, pour exiger qu'il n'y ait aucune ingérence étrangère dans les élections du 18 octobre 2020. L'organisation a dénoncé le rôle que joue le Canada pour miner le processus constitutionnel en Bolivie. Elle a demandé que le droit du peuple bolivien d'élire le gouvernement et le président de son choix soit respecté. Après le piquet, une lettre a été remise à l'ambassade bolivienne qui appuie pleinement le droit du peuple bolivien de décider de son avenir.

(Traduction : Le Marxiste-Léniniste)


Cet article est paru dans

Volume 50 Numéro 64 - 17 octobre 2020

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Élections en Bolivie le 18 octobre: Opposons-nous à l'ingérence étrangère dans les élections boliviennes! Laissez le peuple bolivien décider!


    

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