Importants anniversaires
« Moncada nous a enseigné comment transformer nos revers en victoires »
- Fidel Castro -
L'auteur de l'article qui suit est Fidel
Soldado de l'équipe de rédaction de Las
Ideas. L'article a été publié dans Cubadebate
le 20 juillet 2020.
Fidel Castro, le 26
juillet 2003 à Santiago de Cuba à
l'occasion de la commémoration du 50e
anniversaire des attaques des casernes de
Moncada.
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Dans sept jours, 67 années du début d'une lutte
seront commémorées. « Ce n'était pas la fin, mais
le commencement », a dit une fois Fidel Castro. Le
26 juillet est et demeurera l'une des pages les
plus importantes de l'histoire cubaine. Sous la
direction de Fidel, les attaques contre les
casernes de Moncada et de Carlos Manuel de
Cespedes ont ébranlé la dictature de Batista
jusque dans ses fondements.
Ce jour-là, lorsque tout le monde était prêt, le
manifeste de Moncada, écrit par le jeune poète
Raul Gomez Garcia, suivant les conseils de Fidel,
a été lu tout haut. Gomez Garcia a lu son poème «
Nous sommes déjà au combat » et Fidel a
brièvement exhorté les participants :
« Vous pourrez vaincre dans quelques heures ou
être vaincus, mais de toute façon - écoutez bien,
camarades ! - de toute façon ce mouvement
triomphera. Si vous vainquez demain, ce à quoi
aspirait Martí se fera plus vite. Si le contraire
se passait, votre geste servira d'exemple au
peuple cubain pour prendre le drapeau et aller de
l'avant. »
La victoire allait se produire quelques années
plus tard, lorsque les Barbus, dirigés par Fidel,
sont descendus victorieux du Sierra Maestra le 1er
janvier 1959.
Cubadebate et le site web Fidel Soldado
de las Ideas proposent aujourd'hui de
retracer le parcours de cette date historique,
par la voix des discours que le Commandant en
chef a donnés lors de diverses célébrations du
26 juillet.
Fidel Castro le 26 juillet 2003 à
Santiago de Cuba à l'occasion de la commémoration
du 50e anniversaire des attaques des casernes de
Moncada
Au moment du triomphe de la révolution le 26
juillet 1959, devant un rassemblement de paysans,
Fidel a dit :
« En l'apercevant aujourd'hui, en voyant le
sommet élevé où nous avons planté notre drapeau,
j'étais si heureux que j'ai vu dans l'espace de
cette minute tous les sacrifices que nous avons
faits et tous les sacrifices que nous devrons
faire à l'avenir, récompensés. »
Un an plus tard, se rappelant cette même
journée, dans les contreforts de Mercedes de
la Sierra Maestra, il a évoqué :
« (...) le 26 juillet et Sierra Maestra ; ce
sont deux noms qui doivent éveiller de vifs
sentiments dans le coeur de chacun de nous. »
« Ainsi, ce 26 juillet a été pour nous l'instant
où quand une lutte semble se terminer, lorsque
l'effort pour entreprendre la lutte pour la
libération de notre peuple semblait atteindre son
apogée, ce n'était pas la fin, mais le
commencement. »
« Mais il n'en a pas toujours été ainsi, et en
revanche, le souvenir de ce tout premier 26
juillet nous est venu à l'esprit, cet après-midi
où tout semblait amer et douloureux, alors que la
douleur de la mort de nos camarades pesait sur nos
âmes ainsi que la douleur de la défaite qui
faisait en sorte que le pays devait attendre, le
temps de cette attente étant impossible à mesurer
à ce moment-là.
« Et notre
peuple est un de ces peuples qui n'a jamais
hésité devant le sacrifice, un de ces
peuples qui n'a jamais hésité devant le prix qu'il
était obligé de payer pour sa dignité et sa
liberté, un peuple qui n'a jamais hésité et qui
n'hésitera jamais devant le prix à payer pour son
bonheur. »
Fidel s'adresse aux résidents de Santiago
le 26 juillet 1967.
À l'occasion du 30e anniversaire de Moncada à
Santiago de Cuba le 26 juillet 1983, le
Commandant a dit :
« En une seule chose nous sommes encore tels que
nous étions le 26 juillet 1953 : nous avons la
même foi dans le destin de la patrie, la même
confiance dans les vertus de notre peuple, la même
foi dans la victoire, la même capacité de rêver que tout ce qui
fera la réalité de demain sera supérieur
aux rêves d'hier déjà réalisés. »
Il parlerait aussi des nouveaux jours, de la
révolution et de la décision de la rectifier le
26 juillet 1987 :
« Le 26 juillet 1953, rectifier voulait dire
lutter pour éradiquer l'ancien, pour ouvrir une
voie, pour faire une révolution, pour créer une
nouvelle vie ; c'est-à-dire, la nécessité de
rectifier aussi aujourd'hui. Rectifier a un
sens des plus vaste, et je suis en fait
satisfait, stimulé même par ce que je vois,
les résultats que je constate, même si nous savons
que nous sommes toujours loin d'avoir atteint
notre plein potentiel, et que beaucoup d'autres
possibilités nous attendent. »
Plus récemment, en 1998 à Santiago de Cuba,
après plusieurs années de la révolution au
pouvoir, lors de l'événement central pour le
45e anniversaire des attaques contre les
casernes de Moncada et de Carlos Manuel de
Cespedes, il a souligné :
« Nous croyons que nous avons accompli notre
devoir, toute une génération, ayant combattu sans
répit ou repos pendant 45 ans depuis ce 26 juillet
1953, debout sans broncher dans nos tranchées,
dans nos principes, avec les mêmes idées qui nous
ont inspirés ce jour-là. »
« Nous soutenons Fidel ! », La Havane, 26 juillet
1959
Au sujet de la signification de la date,
lors de la célébration du 49e anniversaire en 2002
à Ciego de Avila, il a fait valoir :
« (...) que sont-ils en ce 26 juillet ? Une voie
indestructible qui unit la pensée, l'héroïsme et
la volonté de lutte du bastion inexpugnable par
l'indépendance duquel Martí voulut empêcher et
empêcha que le voisin puissant et expansionniste
du Nord ne s'étende dans les Antilles et ne
retombe avec ce surcroît de force sur nos terres
d'Amérique. »
Fidel à Pinar del Río le 26 juillet 1976
Il a rappelé à l'occasion du 50e anniversaire
des attaques la validité des idées
révolutionnaires et son impact sur le
peuple : « Le Programme de la Moncada a été achevé
et parachevé. Voilà beau temps que nous
poursuivons des rêves bien plus élevés et
jusque-là inimaginables.
« Nous livrons aujourd'hui de grandes batailles
dans le domaine des idées et nous faisons face à
des problèmes associés à la situation mondiale,
peut-être la plus critique qu'ait vécue
l'humanité.
« Je tiens à vous dire quelque chose de
semblable à ce que j'avais dit devant le tribunal
illégal qui m'avait jugé et condamné pour la lutte
que j'avais engagée avec d'autres voilà
aujourd'hui cinquante ans, mais ce n'est pas moi
seul qui l'affirme cette fois : c'est un peuple
ayant mené à bien une Révolution profonde,
transcendante et historique et ayant su la
défendre qui vous le dit et le prédit : Condamnez-moi,
peu importe ! Les peuples auront le dernier mot
! »
Discours au Forum ouvert en souvenir du 47e
anniversaire de l'attaque des
casernes de Moncada le 26 juillet 1953,
dans le square provisoire de la Révolution à
Pinar del Rio, le 5 août 2000
À l'occasion du 11e anniversaire de l'attaque
des casernes de Moncada et Carlos M. de Cespedes
organisé dans la ville de Santiago de Cuba où le
peuple répond aux exercices anti-cubains adoptés
la veille par l'OÉA
Cet article est paru dans
Volume 50 Numéro 47 - 25 juillet 2020
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Importants anniversaires: « Moncada nous a enseigné comment transformer nos revers en victoires » - Fidel Castro
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