Passons à l'entreprise publique et mettons fin à la mascarade de l'entreprise privée et du marché libre

Un État organisé pour payer les riches n'est pas un marché libre, c'est un marché contrôlé pour quelques privilégiés.

La dette fédérale totale du Canada envers les intérêts privés mondiaux après le déficit de 343,2 milliards de dollars de cette année atteindra 1,2 billion de dollars.

Contrairement à ce que prétend le premier ministre Justin Trudeau, les Canadiens souffriront de cette dette envers les riches, car le remboursement avec intérêts proviendra de la valeur que les travailleurs produisent par leur travail, de la réduction des programmes sociaux et des services publics et de la détérioration du niveau de vie.

Le système impérialiste d'États dominé par les États-Unis est organisé pour payer les riches. Il fait tout pour défendre et maintenir le privilège de la propriété de l'entreprise privée et des oligarques incroyablement riches qui possèdent et contrôlent les cartels mondiaux privés de l'industrie et de la finance.

Les entreprises privées qui bénéficient de ce que les travailleurs produisent et des stratagèmes de l'État pour payer les riches sont la base matérielle de l'inégalité et de l'exploitation des personnes et de l'économie, et la cause des crises économiques récurrentes qui font des ravages dans la vie des gens. Pourtant, des chansons sont chantées et des discours résonnent pour dire que l'entreprise privée représente le marché libre et la plus haute forme d'organisation économique humaine. Quelle absurdité. Un État organisé pour payer les riches n'est pas un marché libre, c'est un marché contrôlé pour quelques privilégiés.

Les travailleurs demandent : qu'y a-t-il de libre dans le marché quand les entreprises privées prêtent de l'argent aux gouvernements et le reçoivent en retour avec intérêts et sous forme de subventions, de contrats garantis et d'autres stratagèmes pour payer les riches? Ce n'est pas le marché libre. C'est une manoeuvre des riches pour duper le monde avec leurs vieux mythes usés sur la toute-puissance du libre marché et de l'entreprise privée.

L'entreprise privée aime la richesse sociale qu'elle exproprie à ses travailleurs et à d'autres par le biais de subventions et octrois du gouvernement. Elle aime prêter ses excédents de richesse privée aux gouvernements pour ensuite le recevoir en retour à la fois avec intérêts et par les subventions qu'elle reçoit et les contrats gouvernementaux garantis. Elle aime l'État qui vient la secourir quand la catastrophe la menace à cause des crises économiques récurrentes de son système. Ce n'est pas le marché libre, c'est une oligarchie qui exploite les travailleurs et utilise le pouvoir de l'État pour défendre ses intérêts et privilèges privés.

Assez de cette absurdité à propos du marché libre. Les cartels industriels et financiers ont complètement pris le contrôle du marché dit libre durant les premières années du XXe siècle.

Si les cartels privés ne peuvent pas survivre dans l'économie sans subventions publiques, ce qu'ils ne peuvent évidemment pas faire, alors les travailleurs doivent les écarter et passer au Nouveau. Les travailleurs exigent des entreprises publiques et des gouvernements sous leur contrôle et organisés pour servir l'intérêt public et non certains intérêts privés privilégiés.


Cet article est paru dans

Volume 50 Numéro 45 - 11 juillet 2020

Lien de l'article:
Passons à l'entreprise publique et mettons fin à la mascarade de l'entreprise privée et du marché libre - K.C. Adams


    

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