Tout en oeuvre pour faire triompher la cause de la justice, de la liberté et de la démocratie!

Par leurs luttes pour la justice, la liberté, la démocratie et la paix, les travailleurs et le peuple développent une conscience sociale qui les favorise. Le berceau idéologique impérialiste comprend de profonds préjugés antiouvriers, anticommunistes et racistes, et une conception du monde qui accepte comme normal un monde divisé entre ceux qui gouvernent et ceux qui sont leurs sujets. Tout ce cadre est conçu pour s'assurer que l'effort du peuple pour s'investir de pouvoir n'aboutisse pas. C'est un fondement idéologique qui sert à empêcher le peuple d'apporter le genre de changement qui lui est favorable. Cela signifie que le besoin n'a jamais été aussi grand d'activer le facteur humain/conscience sociale et d'aller au-delà des limites imposées par les rapports et les arrangements sociaux actuels qui servent à préserver la domination des élites sur le peuple.

L'idéologie antiouvrière, anticommuniste et raciste organisée par l'État vise à empêcher les travailleurs et la classe ouvrière elle-même de se considérer comme les dirigeants d'un projet d'édification nationale qui place les forces productives modernes de la grande production industrielle sous le contrôle de ceux qui font le travail et les réconcilie avec leur nature socialisée. La classe ouvrière est le plus grand produit des nouvelles forces productives et la seule classe sociale qui peut contrôler, harnacher et utiliser les forces productives modernes sans crises récurrentes afin de garantir le bien-être de tous et de construire une société qui humanise l'environnement social et naturel.

L'idéologie antiouvrière, anticommuniste et raciste organisée par l'État constitue de la désinformation. Il est bien connu que le racisme est organisé par l'État pour saper l'unité de la classe ouvrière dans la défense de ses droits et la construction du Nouveau. Mais la désinformation est plus que cela. La désinformation se réfère à l'activité qui détruit les formes dont le peuple a besoin pour placer ses propres points de référence au centre de ses préoccupations, plutôt que la manipulation et contremanipulation des élites dirigeantes et de leurs médias.

Le but de la désinformation est d'empêcher la classe ouvrière de voir que sa lutte pour réclamer ce qui lui appartient de droit du produit social qu'elle produit est intrinsèquement liée à la nécessité d'affranchir l'ensemble de la classe ouvrière de l'oppression de classe et d'éliminer toutes les formes d'exploitation de l'être humain par l'être humain. La classe ouvrière ne peut pas s'émanciper sans en même temps affranchir le monde entier de toutes les formes d'oppression de classe sociale. La promotion des constitutions actuelles sert à nier le fait que les formes européennes d'États-nations créées pour faire avancer la cause du capitalisme et des capitalistes en tant que but suprême du pouvoir démocratique ne permettent plus de contenir les contradictions dans les rangs de l'élite dirigeante et entre l'élite dirigeante et le peuple. En effet, les conditions où les oligopoles mondiaux ont directement usurpé les fonctions de l'État pour avancer leurs propres intérêts privés étroits ont dépassé les frontières et les juridictions nationales. Ce qu'il faut, c'est que la classe ouvrière s'organise en une force sociale indépendante avec ses propres institutions, sa pensée, son ordre du jour et son idéologie qui s'engage dans des actions avec analyse pour faire avancer la société vers une forme supérieure qui embrasse la justice, la liberté, la démocratie et la paix. Le racisme, l'anticommunisme et l'idéologie antiouvrière servent à s'assurer que cela ne se produise pas.

La désinformation organisée par l'État sert à empêcher la classe ouvrière de s'acquitter de sa responsabilité sociale d'unir tous les opprimés dans un mouvement pour construire le Nouveau sans exploitation de classe. La condition dans laquelle la classe ouvrière a vu le jour et s'est développée considère de facto que tous les humains sont des membres égaux du corps politique et ont tous des droits en vertu du fait qu'ils sont des êtres humains. Si le mot d'ordre qui a aiguillonné l'édification de la nation au XIXe siècle était Un pour tous et tous pour un, aujourd'hui c'est le mot d'ordre Notre sécurité est dans la lutte pour les droits de tous et toutes qui guidera l'édification nationale. Ce mot d'ordre reconnaît que la sécurité de toute section ou de tout individu n'est possible que dans un mouvement basé sur des arrangements sociaux et une gouvernance qui défendent les droits de tous et de toutes.

L'oligarchie impérialiste au pouvoir sait très bien qu'en tant que minuscule segment de la population, elle ne peut maintenir ses privilèges, son pouvoir, sa richesse sociale et son contrôle que si les travailleurs sont divisés et privés de leur propre forme organisationnelle, de leur pensée et de leur idéologie. C'est pourquoi les efforts pour promouvoir et perpétuer le racisme, l'anticommunisme et l'idéologie antiouvrière sont organisés par l'État. Sinon, il n'y a aucune raison pour que bon nombre des discussions qui ont lieu existent si ce n'est que pour saper la conscience du peuple pour que sa lutte pour un changement qui lui est favorable soit menée dans une voie sans issue. L'élite dirigeante promeut le racisme, l'anticommunisme et l'idéologie antiouvrière aujourd'hui pour affaiblir le mouvement ouvrier pour la défense du bien-être et des droits des travailleurs et pour l'empêcher d'acquérir suffisamment de force pour contester le pouvoir de l'oligarchie impérialiste.

Il est bien connu qu'une section de la classe ouvrière est maintenue en tant que main-d'oeuvre bon marché pouvant être exploitée dans des secteurs spécifiques, tels que l'industrie des services, l'industrie de la santé, l'industrie agroalimentaire et la construction. Cela permet de faire baisser la valeur d'échange de la capacité de travail en général et d'affaiblir ainsi le mouvement ouvrier dans son ensemble dans ses luttes immédiates pour revendiquer ce qui lui appartient de droit et dans sa lutte pour l'émancipation. En outre, parce que les options économiques des sections surexploitées de la classe ouvrière sont limitées, la classe dirigeante déploie des mercenaires au sein de la police et des forces militaires de l'État impérialiste, en plus des armées, services de police et agences de sécurité privés qui se multiplient. Compte tenu de l'étendue des crimes de génocide et du pillage des peuples d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine et des Caraïbes, le racisme, l'anticommunisme et l'idéologie antiouvrière n'ont jamais été aussi pernicieux, au point de déshumaniser les peuples pour piller leurs ressources naturelles et la valeur de leur travail.

La splendeur du développement humain est telle qu'en défendant les plus vulnérables et en revendiquant ce qui appartient à la personne humaine de droit, l'humanité se libère des chaînes qui maintiennent les travailleurs dans la division. Le berceau idéologique des impérialistes est remplacé par les lumières que représente le communisme moderne et l'activation du facteur humain/conscience sociale qui oriente l'organisation requise pour que les actions des travailleurs propulsent l'humanité dans l'humanisation de l'environnement naturel et social.

La vague actuelle d'opposition au racisme organisé par l'État conduit à la remise en question et à la démolition du berceau impérialiste dans la pensée et l'idéologie. La construction d'une organisation capable de consolider les acquis est la tâche qui incombe aux générations de dirigeants des luttes d'aujourd'hui, comme ce fut toujours le cas dans le passé. L'élite dirigeante impérialiste a beaucoup d'expérience dans le détournement des mouvements pour la défense des droits, mais le peuple a lui aussi une expérience formidable. Dans ce choc entre l'Ancien et le Nouveau, la classe dirigeante impérialiste est divisée sur toutes les questions, sauf sur la nécessité de contrôler le recours à la force, tandis que la classe ouvrière et le peuple ont une cause commune dans la lutte pour la justice, la liberté, la démocratie et la paix. 

Tout en oeuvre pour développer la lutte de la classe ouvrière pour l'émancipation et pour réclamer ce qui lui appartient de droit !

Avançons ensemble comme une grande force sociale unie capable de changer le monde et de bâtir un brillant avenir de justice, de liberté, de démocratie et de paix !


Cet article est paru dans

Volume 50 Numéro 44 - 7 juillet 2020

Lien de l'article:
: Tout en oeuvre pour faire triompher la cause de la justice, de la liberté et de la démocratie! - Pauline Easton et K.C. Adams


    

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