Tout en oeuvre pour faire triompher la cause de la justice, de la liberté et de la démocratie!
- Pauline Easton et K.C. Adams -
Par leurs luttes pour la justice, la liberté, la
démocratie et la paix, les travailleurs et le
peuple développent une conscience sociale qui les
favorise. Le berceau idéologique impérialiste
comprend de profonds préjugés antiouvriers,
anticommunistes et racistes, et une conception du
monde qui accepte comme normal un monde divisé
entre ceux qui gouvernent et ceux qui sont leurs
sujets. Tout ce cadre est conçu pour s'assurer que
l'effort du peuple pour s'investir de pouvoir
n'aboutisse pas. C'est un fondement idéologique
qui sert à empêcher le peuple d'apporter le genre
de changement qui lui est favorable. Cela signifie
que le besoin n'a jamais été aussi grand d'activer
le facteur humain/conscience sociale et d'aller
au-delà des limites imposées par les rapports et
les arrangements sociaux actuels qui servent à
préserver la domination des élites sur le peuple.
L'idéologie
antiouvrière, anticommuniste et raciste organisée
par l'État vise à empêcher les travailleurs et la
classe ouvrière elle-même de se considérer comme
les dirigeants d'un projet d'édification nationale
qui place les forces productives modernes de la
grande production industrielle sous le contrôle de
ceux qui font le travail et les réconcilie avec
leur nature socialisée. La classe ouvrière est le
plus grand produit des nouvelles forces
productives et la seule classe sociale qui peut
contrôler, harnacher et utiliser les forces
productives modernes sans crises récurrentes afin
de garantir le bien-être de tous et de construire
une société qui humanise l'environnement social et
naturel.
L'idéologie antiouvrière, anticommuniste et
raciste organisée par l'État constitue de la
désinformation. Il est bien connu que le racisme
est organisé par l'État pour saper l'unité de la
classe ouvrière dans la défense de ses droits et
la construction du Nouveau. Mais la désinformation
est plus que cela. La désinformation se réfère à
l'activité qui détruit les formes dont le peuple a
besoin pour placer ses propres points de référence
au centre de ses préoccupations, plutôt que la
manipulation et contremanipulation des élites
dirigeantes et de leurs médias.
Le but de la désinformation est d'empêcher la
classe ouvrière de voir que sa lutte pour réclamer
ce qui lui appartient de droit du produit social
qu'elle produit est intrinsèquement liée à la
nécessité d'affranchir l'ensemble de la classe
ouvrière de l'oppression de classe et d'éliminer
toutes les formes d'exploitation de l'être humain
par l'être humain. La classe ouvrière ne peut pas
s'émanciper sans en même temps affranchir le monde
entier de toutes les formes d'oppression de classe
sociale. La promotion des constitutions actuelles
sert à nier le fait que les formes européennes
d'États-nations créées pour faire avancer la cause
du capitalisme et des capitalistes en tant que but
suprême du pouvoir démocratique ne permettent plus
de contenir les contradictions dans les rangs de
l'élite dirigeante et entre l'élite dirigeante et
le peuple. En effet, les conditions où les
oligopoles mondiaux ont directement usurpé les
fonctions de l'État pour avancer leurs propres
intérêts privés étroits ont dépassé les frontières
et les juridictions nationales. Ce qu'il faut,
c'est que la classe ouvrière s'organise en une
force sociale indépendante avec ses propres
institutions, sa pensée, son ordre du jour et son
idéologie qui s'engage dans des actions avec
analyse pour faire avancer la société vers une
forme supérieure qui embrasse la justice, la
liberté, la démocratie et la paix. Le racisme,
l'anticommunisme et l'idéologie antiouvrière
servent à s'assurer que cela ne se produise pas.
La désinformation organisée par l'État sert à
empêcher la classe ouvrière de s'acquitter de sa
responsabilité sociale d'unir tous les opprimés
dans un mouvement pour construire le Nouveau sans
exploitation de classe. La condition dans laquelle
la classe ouvrière a vu le jour et s'est
développée considère de facto que tous les humains
sont des membres égaux du corps politique et ont
tous des droits en vertu du fait qu'ils sont des
êtres humains. Si le mot d'ordre qui a aiguillonné
l'édification de la nation au XIXe siècle était Un
pour tous et tous pour un, aujourd'hui c'est
le mot d'ordre Notre sécurité est dans la
lutte pour les droits de tous et toutes qui
guidera l'édification nationale. Ce mot d'ordre
reconnaît que la sécurité de toute section ou de
tout individu n'est possible que dans un mouvement
basé sur des arrangements sociaux et une
gouvernance qui défendent les droits de tous et de
toutes.
L'oligarchie impérialiste au pouvoir sait très
bien qu'en tant que minuscule segment de la
population, elle ne peut maintenir ses privilèges,
son pouvoir, sa richesse sociale et son contrôle
que si les travailleurs sont divisés et privés de
leur propre forme organisationnelle, de leur
pensée et de leur idéologie. C'est pourquoi les
efforts pour promouvoir et perpétuer le racisme,
l'anticommunisme et l'idéologie antiouvrière sont
organisés par l'État. Sinon, il n'y a aucune
raison pour que bon nombre des discussions qui ont
lieu existent si ce n'est que pour saper la
conscience du peuple pour que sa lutte pour un
changement qui lui est favorable soit menée dans
une voie sans issue. L'élite dirigeante promeut le
racisme, l'anticommunisme et l'idéologie
antiouvrière aujourd'hui pour affaiblir le
mouvement ouvrier pour la défense du bien-être et
des droits des travailleurs et pour l'empêcher
d'acquérir suffisamment de force pour contester le
pouvoir de l'oligarchie impérialiste.
Il est bien connu qu'une section de la classe
ouvrière est maintenue en tant que main-d'oeuvre
bon marché pouvant être exploitée dans des
secteurs spécifiques, tels que l'industrie des
services, l'industrie de la santé, l'industrie
agroalimentaire et la construction. Cela permet de
faire baisser la valeur d'échange de la capacité
de travail en général et d'affaiblir ainsi le
mouvement ouvrier dans son ensemble dans ses
luttes immédiates pour revendiquer ce qui lui
appartient de droit et dans sa lutte pour
l'émancipation. En outre, parce que les options
économiques des sections surexploitées de la
classe ouvrière sont limitées, la classe
dirigeante déploie des mercenaires au sein de la
police et des forces militaires de l'État
impérialiste, en plus des armées, services de
police et agences de sécurité privés qui se
multiplient. Compte tenu de l'étendue des crimes
de génocide et du pillage des peuples d'Asie,
d'Afrique, d'Amérique latine et des Caraïbes, le
racisme, l'anticommunisme et l'idéologie
antiouvrière n'ont jamais été aussi pernicieux, au
point de déshumaniser les peuples pour piller
leurs ressources naturelles et la valeur de leur
travail.
La splendeur du développement humain est telle
qu'en défendant les plus vulnérables et en
revendiquant ce qui appartient à la personne
humaine de droit, l'humanité se libère des chaînes
qui maintiennent les travailleurs dans la
division. Le berceau idéologique des impérialistes
est remplacé par les lumières que représente le
communisme moderne et l'activation du facteur
humain/conscience sociale qui oriente
l'organisation requise pour que les actions des
travailleurs propulsent l'humanité dans
l'humanisation de l'environnement naturel et
social.
La vague actuelle d'opposition au racisme
organisé par l'État conduit à la remise en
question et à la démolition du berceau
impérialiste dans la pensée et l'idéologie. La
construction d'une organisation capable de
consolider les acquis est la tâche qui incombe aux
générations de dirigeants des luttes
d'aujourd'hui, comme ce fut toujours le cas dans
le passé. L'élite dirigeante impérialiste a
beaucoup d'expérience dans le détournement des
mouvements pour la défense des droits, mais le
peuple a lui aussi une expérience formidable. Dans
ce choc entre l'Ancien et le Nouveau, la classe
dirigeante impérialiste est divisée sur toutes les
questions, sauf sur la nécessité de contrôler le
recours à la force, tandis que la classe ouvrière
et le peuple ont une cause commune dans la lutte
pour la justice, la liberté, la démocratie et la
paix.
Tout en oeuvre pour développer la lutte de la
classe ouvrière pour l'émancipation et pour
réclamer ce qui lui appartient de droit !
Avançons ensemble comme une grande force sociale
unie capable de changer le monde et de bâtir un
brillant avenir de justice, de liberté, de
démocratie et de paix !
Cet article est paru dans
Volume 50 Numéro 44 - 7 juillet 2020
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