Les succès de Cuba en santé
Le Globe and Mail ignore la contribution de Cuba à la lutte contre la pandémie mondiale
- Isaac Saney, Réseau canadien
pour Cuba -
Des membres de la Brigade Henry Reeves à La Havane
le 25 avril 2020 se préparant à leur
départ vers l'Afrique du Sud pour combattre la
pandémie de la COVID-19
La lettre qui suit a été envoyée au Globe and
Mail le 13 mai par Isaac Saney, coprésident et
porte-parole du Réseau canadien pour Cuba et
spécialiste des questions cubaines à
l'Université de Dalhousie à Halifax.
J'ai été un peu surpris de constater que
l'article du Globe and Mail du 12
mai, intitulé « L'Interféron, un traitement
potentiel pour la COVID-19 », ne fait aucune
mention de l'Interféron Alfa 2B Recombinant
(IFNrec) cubain, qui prend de plus en plus de
place sur le plan international dans la lutte
contre la COVID-19. Des articles ont été publiés
dans Newsweek, Le Monde diplomatique,
International Busines Times, et des
journaux scientifiques importants comme Lancet
et le World Journal of Pediatrics. Il a
été utilisé contre diverses infections virales
pour lesquelles des thérapies spécifiques ne sont
pas disponibles. Il a été prouvé qu'il peut
activer le système immunitaire du patient et
inhiber la réplication virale. À Cuba, l'IFNrec a
été utilisé pour combattre l'éclosion de la dengue
hémorragique et de la conjonctivite, ainsi que
pour traiter l'hépatite B et C. Il a aussi prouvé
son efficacité à combattre et protéger contre les
infections causées par diverses versions du
coronavirus, telles que le SRAS-CoV (le
coronavirus de l'éclosion de 2002) et le SRAS
et MERS-CoV (le coronavirus de l'éclosion
de 2012).
Bien que l'IFNrec
n'est pas une panacée, des rapports préliminaires
sont prometteurs, indiquant une efficacité (en
lien avec d'autres médicaments) dans le traitement
de la COVID-19. À Cuba et dans ses missions
médicales dans plus de 25 pays, l'IFNrec est
une partie intégrante des protocoles de traitement
et sert aussi en tant que mesure préventive pour
protéger les travailleurs de la santé contre la
contagion. La Chine et l'Espagne ont incorporé
l'IFNrec dans leurs protocoles nationaux et leurs
directives cliniques pour le traitement de la
COVID-19, où il est une composante essentielle du
traitement antiviral pour combattre la COVID-19.
En Chine, l'IFNrec, utilisé avec le
Lopinavi/Ritonavir, fait partie d'un traitement
nébulisé recommandé aux patients ayant une
pneumonie liée à la COVID-19. L'Interféron
Alfa 2B nébulisé est aussi recommandé en tant
que traitement pour les enfants et les femmes
enceintes ayant la COVID-19. Bien que l'IFNrec
n'est pas le seul médicament utilisé pour
confronter la pandémie de la COVID-19 en Chine,
c'est un des médicaments le plus utilisé dans le
traitement de la COVID-19, surtout sous forme
aérosol. Ainsi, même si l'IFNrec n'est pas un
remède curatif, les preuves sont nombreuses quant
à son immense potentiel en tant que réponse
thérapeutique à la COVID-19.
Plusieurs
pays
s'appuient maintenant sur l'expertise de Cuba
dans la lutte contre la COVID-19 car la nation
insulaire possède des traitements de la
COVID-19, lesquels ne sont pas disponibles au
Canada ou aux États-Unis.
À présent, plus de 80 pays ont demandé
de pouvoir utiliser ces traitements pour
confronter la pandémie de la COVID-19.
(Photos : J. Hernandez, Adan)
Cet article est paru dans
Volume 50 Numéro 37 - 30 mai 2020
Lien de l'article:
Les succès de Cuba en santé: Le Globe and Mail
ignore la contribution de Cuba à la lutte contre la
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