La pandémie mondiale la semaine se terminant le 23 mai

Nombre de cas dans le monde

Au 23 mai, les statistiques mondiales sur la pandémie de la COVID-19, telles que rapportées par Worldometer, étaient les suivantes :

- Nombre total de cas signalés : 5 320 834. C'est 676 364 de plus que le total déclaré le 16 mai de 4 647 961. L'augmentation du nombre de cas par rapport à la semaine précédente était de 642 306.

- Total des cas actifs : 2 811 294. C'est 243 311 de plus que le nombre annoncé le 16 mai de 2 567 983. L'augmentation du nombre total de cas actifs par rapport à la semaine précédente était de 214 088.

- Total des dossiers fermés : 2 513 031. C'est 433 053 de plus que le nombre annoncé le 16 mai de 2 079 978. Cela se compare à une augmentation de 428 218 par rapport à la semaine précédente.

- Total des décès : 340 261. Cela représente 31 276 décès de plus que le 16 mai, alors que le bilan était de 308 985. Cela se compare à une augmentation de 33 316 la semaine précédente.

- Total des cas rétablis : 2 172 707. Cela représente une hausse de 401 714 par rapport au chiffre de 1 770 993 du 16 mai et se compare à une augmentation de 394 902 rétablissements par rapport à la semaine précédente.

Il y a eu 107 716 nouveaux cas du 21 au 22 mai. Il s'agit de la plus forte augmentation quotidienne jamais enregistrée, ce qui souligne le caractère sérieux continu de la situation mondiale, malgré le fait que certains pays ont surmonté la pandémie et que d'autres ont sensiblement aplati la courbe. Cela se compare à l'augmentation d'une journée du 14 au 15 mai de 99 405 nouveaux cas.

La maladie était présente dans 213 pays et territoires, le même nombre que la semaine précédente. Parmi ceux-ci, 48 pays avaient moins de 100 cas, par rapport au 16 mai où il y avait 52 pays avec moins de 100 cas. Il y a 22 pays ou territoires sans cas actifs cette semaine, contre 15 la semaine précédente. Il s'agit de Maurice (332 cas ; 322 rétablis ; 10 décès) ; Îles Féroé (187 cas, tous rétablis) ; Trinité-et-Tobago (116 cas ; 108 rétablis ; 8 décès) ; Polynésie française (60 cas, tous rétablis) ; Macao (45 cas ; tous rétablis) ; Érythrée (39 cas, tous rétablis) ; Timor-Leste (24 cas, tous rétablis) ; Belize (18 cas ; 16 rétablis ; 2 décès) ; Nouvelle-Calédonie (18 cas, tous rétablis) ; Sainte-Lucie (18 cas, tous rétablis) ; Dominique (16 cas ; tous rétablis) ; Saint-Kitts-et-Nevis (15 cas, tous rétablis) ; les Malouines(13 cas, tous rétablis) ; Montserrat (11 cas, 10 rétablis ; Groenland (11 cas ; tous rétablis) ; les Seychelles (11 cas, tous rétablis ; Papouasie-Nouvelle-Guinée (8 cas ; tous rétablis) ; les Antilles néerlandaises (6 cas ; tous rétablis) ; Saint-Barth (6 cas, tous rétablis) ; Sahara occidental (6 cas, tous rétablis) ; Anguilla (3 cas, tous rétablis) ; Saint-Pierre et Miquelon (1 cas, rétabli).

Les cinq pays avec le plus grand nombre de cas au 23 mai sont indiqués ci-dessous, accompagnés du nombre de cas et de décès par million d'habitants :

États-Unis : 1 645 353 (1 144 470 actifs ; 403 228 rétablis ; 97 655 décès) et 4 974 cas par million ; 295 décès par million
- 16 mai : 1 484 287 (1 068 029 actifs ; 327 751 rétablis ; 88 507 décès) et 4 488 cas par million ; 268 décès par million

Russie : 335 882 (224 558 actifs ; 107 936 rétablis ; 3 388 décès) et 2 302 cas par million ; 23 décès par million
- 16 mai : 272 043 (206 340 actifs ; 63 166 rétablis ; 2 537 décès) et 1 801 cas par million ; 17 décès par million

Brésil : 332 382 (175 836 actifs ; 135 430 rétablis ; 21 116 décès) et 1 565 cas par million ; 99 décès par million
- 16 mai : 220 291 (120 359 actifs ; 84 970 rétablis ; 14 962 décès) et 1 037 cas par million ; 70 décès par million

Espagne : 281 904 (56 318 actifs ; 196 958 rétablis ; 28 628 décès) et 6 030 cas par million ; 612 décès par million
- 16 mai : 274 367 (57 941 actifs ; 188 967 rétablis ; 27 459 décès) et 5 868 cas par million ; 587 décès par million

Royaume-Uni : 254 195 (actif et rétabli ND ; 36 393 décès) et 3 747 cas par million ; 536 décès par million
- 16 mai : 236 711 (ND actif ; ND rétabli ; 33 998 décès) et 3 489 cas par million ; 501 décès par million

Le taux de nouveaux cas quotidiens aux États-Unis s'est quelque peu stabilisé à environ 20 000, bien qu'il y ait eu 28 179 nouveaux cas le 21 mai. La Russie et surtout le Brésil ont connu une forte augmentation du taux du nombre de nouveaux cas quotidiens. La Russie a ajouté environ 9 000 nouveaux cas par jour depuis le 16 mai. Le 20 mai, le Brésil a connu sa plus forte augmentation en une journée, avec 21 472 nouveaux cas, et au cours de la semaine dernière il est passé du cinquième pays avec le plus grand nombre de cas au troisième pays. Ces trois pays représentent à eux seuls environ la moitié du nombre total de nouveaux cas par jour au cours de la semaine écoulée.

Cas dans les cinq premiers pays par région

En Europe, le 23 mai, les trois autres pays européens avec le plus grand nombre de cas déclarés après l'Espagne et le Royaume-Uni énumérés ci-dessus sont l'Italie, la France et l'Allemagne :

Italie : 228 658 (59 322 actifs ; 136 720 rétablis ; 32 616 décès) et 3 781 cas par million ; 539 décès par million
- 16 mai : 223 885 (72 070 actifs ; 120 205 rétablis ; 31 610 décès) et 3 702 cas par million ; 523 décès par million

France : 182 219 (89 721 actifs ; 64 209 rétablis ; 28 289 décès) et 2 792 cas par million ; 433 décès par million
- 16 mai : 179 506 (91 529 actifs ; 60 448 rétablis ; 27 529 décès) et 2 751 cas par million ; 422 décès par million

Allemagne : 179 713 (12 361 actifs ; 159 000 rétablis ; 8 352 décès) et 2 146 cas par million ; 100 décès par million
- 16 mai : 175 699 (15 998 actifs ; 151 700 rétablis ; 8 001 décès) et 2 098 cas par million ; 96 décès par million

L'Italie a continué de connaître une tendance à la baisse des nouvelles infections à coronavirus au 22 mai, près de trois semaines après la fin de son confinement national. Les chiffres sont « encourageants », a gazouillé le ministre de la Santé Roberto Speranza le 22 mai. « Ils nous disent que le pays a bien encaissé le déconfinement initial du 4 mai. » Cependant, il a averti que les Italiens « ne doivent pas imaginer que nous avons gagné. Une prudence maximale est nécessaire. Il faut très peu pour annuler les sacrifices consentis jusqu'à présent. »

Plus tôt dans la journée, le président de l'Institut national italien de la santé (ISS), Silvio Brusaferro, a tenu une conférence de presse, où il a déclaré que « la courbe épidémiologique ... montre clairement qu'elle diminue » et que « le nombre de cas asymptomatiques est en augmentation ». Cela signifie que de plus en plus d'écouvillons et d'activités de recherche de contacts sont en cours, a-t-il expliqué. Brusaferro a également déclaré que les 20 régions d'Italie peuvent être divisées en « trois vitesses » d'infection, car certaines ont très peu de cas et d'autres en ont « un nombre important » mais « toutes diminuent ».

Le Dr Giovanni Rezza, ancien directeur du Département des maladies infectieuses de l'ISS, qui est maintenant directeur général des soins de santé préventifs au ministère de la Santé, a déclaré « qu'il y a deux préoccupations majeures » en passant de la phase un (confinement) à la phase deux (l'après-confinement) : que les gens ne respectent pas les protocoles antivirus, tels que le port de masques et la distanciation sociale, et que les autorités sanitaires ne parviennent pas à « identifier et contenir » rapidement toute nouvelle éclosion de la COVID-19.

En Grande-Bretagne, le gouvernement introduit enfin une quarantaine de 14 jours pour presque tous les voyageurs internationaux, à compter du 8 juin, toute personne enfreignant les règles s'expose à une amende de 1 218 dollars (1 000 livres). La mesure intervient après des centaines de milliers d'infections, des dizaines de milliers de décès et l'admission du gouvernement selon laquelle il a permis à des centaines de milliers de passagers aériens d'entrer dans le pays sans dépistage.

En Espagne, le nombre de morts par jour du nouveau coronavirus était de 56, a annoncé son ministère de la Santé le 22 mai, le sixième jour consécutif de moins de 100 décès. Le gouvernement a annoncé le 22 mai que les mesures de confinement commenceraient à être assouplies dans toutes les régions à partir du 25 mai. Actuellement, Madrid, Barcelone et certaines parties de la Castille et de León, qui ont été particulièrement touchées par la COVID-19, sont les seuls endroits en Espagne qui restent soumis à des confinements stricts. Dans ces régions, qui représentent 53 % de la population espagnole, les gens pourront s'asseoir aux terrasses de bars et de restaurants en plein air, assister à des rassemblements de 10 personnes et se rendre dans des lieux de culte. Le reste du pays fonctionnera avec des mesures encore plus assouplies, alors que les cinémas, les restaurants intérieurs et les centres commerciaux pourront ouvrir avec une capacité limitée.

En France, des élections locales auront lieu le 28 juin, lors d'un second tour reporté depuis le 22 mars, à condition qu'il n'y ait pas de pic d'infections entre-temps, a annoncé le gouvernement. « Après avoir pesé le pour et le contre, nous pensons que notre vie démocratique doit reprendre », a déclaré le premier ministre Edouard Philippe lors d'une conférence de presse. Les masques seront obligatoires, et les citoyens qui visitent les bureaux de vote seront également invités à apporter leurs propres stylos pour signer les registres.

En Eurasie, le 23 mai, la Russie arrive en tête de la liste des cinq pays avec le nombre le plus élevé de cas de la région, avec les chiffres indiqués ci-dessus, suivi par :

Turquie : 154 500 (34 113 actifs ; 116 111 rétablis ; 4 276 décès) et 1 834 cas par million ; 51 décès par million
- 16 mai : 146 457 (36 269 actifs ; 106 133 rétablis ; 4 055 décès) et 1 739 cas par million ; 48 décès par million

Kazakhstan : 7 919 (3 788 actifs ; 4 096 rétablis ; 35 décès) et 422 cas par million ; 2 décès par million
- 16 mai : 5 850 (3 109 actifs ; 2 707 rétablis ; 34 décès) et 312 cas par million ; 2 décès par million

Arménie : 6 302 (3 289 actifs ; 2 936 rétablis ; 77 décès) et 2 127 cas par million ; 26 décès par million
- 16 mai : 4 283 (2 437 actifs ; 1 791 rétablis ; 55 décès) et 1 446 cas par million ; 19 décès par million

Azerbaïdjan : 3 855 (1 410 actifs ; 2 399 rétablis ; 46 décès) et 381 cas par million ; 5 décès par million
- 16 mai : 2 980 (1 058 actifs ; 1 886 rétablis ; 36 décès) et 294 cas par million ; 4 décès par million

Avec un nombre croissant d'infections, la Russie devrait s'attendre à une augmentation significative du taux de mortalité pour les chiffres publiés ce mois-ci, ont déclaré le 22 mai des responsables. Lors d'une réunion du gouvernement avec le président Vladimir Poutine, la vice-première ministre Tatiana Golikova a déclaré que « la maladie et les maladies chroniques n'ont pas toujours un dénouement favorable ». Le maire de Moscou, Sergei Sobyanin, a également déclaré que le nombre de morts dans la capitale en mai serait « considérablement plus élevé qu'en avril ». Son adjointe Anastasia Rakova a expliqué plus tard que « le pic de mortalité est généralement retardé de deux à trois semaines après le pic des hospitalisations » pour la COVID-19. Des déclarations officielles et des reportages dans plus de 70 régions de la Russie montrent qu'au moins 9 479 travailleurs médicaux ont été infectés par le virus au cours du dernier mois et plus de 70 sont décédés. Comme dans d'autres pays, les statistiques sont probablement sous-estimées, car aucun critère et méthodologie cohérents pour attribuer les décès à la COVID-19 n'ont été mis en oeuvre. Comme dans d'autres pays comme les États-Unis et le Canada, les agences de presse rapportent que les travailleurs de la santé russes manquent d'équipement de protection individuelle et s'exposent à des représailles pour avoir dénoncé leurs conditions de travail dangereuses.

Malgré le taux quotidien toujours élevé d'environ 9 000 nouvelles infections, le président Vladimir Poutine a déclaré le 22 mai que l'épidémie de coronavirus en Russie avait commencé à diminuer, créant un environnement positif pour assouplir les restrictions. Le taux quotidien de nouveaux cas a culminé à 11 656 le 11 mai et le 21 mai il était à 8 849. S'exprimant lors d'une vidéoconférence avec de hauts responsables, Poutine a cité un nombre décroissant de nouvelles infections à Moscou et dans d'autres régions. « La dynamique positive n'est pas aussi rapide que nous le souhaiterions, parfois même instable, mais elle existe », a-t-il déclaré. Il a déclaré qu'une baisse régulière du nombre de nouveaux cas ouvre la voie à une nouvelle levée des restrictions, mais il a également souligné la nécessité de préserver la capacité des hôpitaux en cas d'une nouvelle vague de contagion. Les responsables ont signalé que l'afflux de patients atteints de la COVID-19, en particulier ceux dans un état grave, a diminué. Poutine a noté que les hôpitaux du pays sont capables d'accueillir plus de 165 000 patients atteints du coronavirus et qu'ils sont actuellement occupés aux deux tiers.

En Asie occidentale le 23 mai :

Iran : 133 521 (22 090 actifs ; 104 072 rétablis ; 7 359 décès) et 1 592 cas par million ; 88 décès par million
- 16 mai : 118 392 (18 308 actifs ; 93 147 rétablis ; 6 937 décès) et 1 412 cas par million ; 83 décès par million

Arabie saoudite : 67 719 (28 352 actifs ; 39 003 rétablis ; 364 décès) et 1 949 cas par million ; 10 décès par million
- 16 mai : 52 016 (28 048 actifs ; 23 666 rétablis ; 302 décès) et 1 497 cas par million ; 9 décès par million

Qatar : 40 481 (32 569 actifs ; 7 893 rétablis ; 19 décès) et 14 078 cas par million ; 7 décès par million
- 16 mai : 30 972 (27 169 actifs ; 3 788 rétablis ; 15 décès) et 10 774 cas par million ; 5 décès par million

Émirats arabes unis : 27 892 (13 853 actifs ; 13 798 rétablis ; 241 décès) et 2 824 cas par million ; 24 décès par million
- 16 mai : 21 831 (14 293 actifs ; 7 328 rétablis ; 210 décès) et 2 211 cas par million ; 21 décès par million

Koweït : 19 564 (13 911 actifs ; 5 515 rétablis ; 138 décès) et 4 589 cas par million ; 32 décès par million
- 16 mai : 13 802 (9 852 actifs ; 3 843 rétablis ; 107 décès) et 3 237 cas par million ; 25 décès par million

Le coronavirus se propagerait dans tout le Yémen, où le système de santé « s'est en fait effondré », ont déclaré le 22 mai les Nations unies qui ont appelé à un financement urgent. Se référant aux agences d'aide, Jens Laerke, le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), a déclaré lors d'une réunion d'information à Genève : « Nous entendons beaucoup d'entre elles dire que le Yémen est vraiment au bord du gouffre en ce moment. La situation est extrêmement alarmante. Ils parlent de l'effondrement du système de santé. » Ils parlent de devoir renvoyer les gens chez eux parce qu'ils n'ont pas assez d'oxygène (médical), ils n'ont pas assez d'équipement de protection individuelle », a-t-il déclaré. Le 22 mai, le Yémen avait signalé 184 cas et 30 décès. « L'incidence réelle est presque certainement beaucoup plus élevée », a déclaré Laerke.

En Asie du Sud le 23 mai :

Inde : 126 308 (70 296 actifs ; 52 258 rétablis ; 3 754 décès) et 92 cas par million ; 3 décès par million
- 16 mai : 86 595 (53 049 actifs ; 30 786 rétablis ; 2 760 décès) et 63 cas par million ; 2 décès par million

Pakistan : 52 437 (34 683 actifs ; 16 653 rétablis ; 1 101 décès) et 238 cas par million ; 5 décès par million
- 16 mai : 38 799 (27 085 actifs ; 10 880 rétablis ; 834 décès) et 176 cas par million ; 4 décès par million

Bangladesh : 32 078 (25 140 actifs ; 6 486 rétablis ; 452 décès) et 195 cas par million ; 3 décès par million
- 16 mai : 20 995 (16 564 actifs ; 4 117 rétablis ; 314 décès) et 128 cas par million ; 2 décès par million

Afghanistan : 9 998 (8 742 actifs ; 1 040 rétablis ; 216 décès) et 258 cas par million ; 6 décès par million
- 16 mai : 6 402 (5 489 actifs ; 745 rétablis ; 168 décès) et 165 cas par million ; 4 décès par million

Sri Lanka : 1 068 (399 actifs ; 660 rétablis ; 9 décès) et 50 cas par million ; 0,4 décès par million
- 16 mai : 936 (407 actifs ; 520 rétablis ; 9 décès) et 44 cas par million ; 0,4 décès par million

L'Inde a enregistré quelque 6 568 nouveaux cas du nouveau coronavirus le 22 mai, sa plus forte augmentation en une journée. Le premier ministre Narendra Modi a prolongé jusqu'au 31 mai le confinement qui a commencé le 25 mars, mais les restrictions ont été assouplies dans les zones où le nombre de cas est inférieur tandis que les gouvernements des États ont été autorisés à publier leurs propres lignes directrices sur certaines questions.

L'État du Kerala est une de ces régions où les cas ont été faibles. Il compte 691 cas, trois décès et le taux de récupération le plus élevé de près de 90 % en Inde, rapporte Al Jazeera. Al Jazeera a interviewé Pinarayi Vijayan, le ministre en chef du Kerala, pour savoir comment le gouvernement du parti communiste de l'État est parvenu à ce résultat. Vijayan a dit que :

« D'abord et avant tout, c'est le soutien résolu apporté par la population du Kerala à la lutte contre la COVID-19 qui a aidé l'État à sortir de la situation. Le plan de préparation précoce de l'État, les interventions en soins de santé ciblées sous la direction de notre système de santé publique, des mesures de confinement efficaces assistées par des organismes chargés de l'application des lois, un ensemble de mesures économiques spéciales bien à l'avance, une aide en temps opportun pour les travailleurs migrants, des initiatives décentralisées par le biais des autorités locales, en particulier pour prendre soin des personnes en quarantaine et de la coordination interministérielle, etc., ont été les piliers du modèle mis en place au Kerala contre cette pandémie.

« La mise en quarantaine à domicile des cas suspects, la recherche des contacts des cas positifs, des tests de dépistage adéquats et un traitement spécialisé ont tous assuré que les cas positifs ont été traités efficacement et guéris. En résumé, tous ces éléments ont ouvert la voie à notre succès à juguler le virus. [...]

« Le Kerala a été en mesure de faire à l'urgence sanitaire de manière efficace grâce à notre solide système de santé publique. La COVID-19 a prouvé au monde que les systèmes de santé publique sont absolument essentiels. La synergie entre nos services de santé, nos forces et les gouvernements locaux a assuré que les mesures de prévention et de guérison sont allées de pair. Tous ces éléments réunis garantissent qu'au moment où nous aplatissons la courbe, le Kerala a le taux de rétablissement le plus élevé et l'un des taux de mortalité les plus bas du monde. »

Concernant les mesures prises au Kerala pour atténuer la crise des migrants précipitée par le confinement imposé par le gouvernement central, Vijayan a expliqué :

« Le confinement est un moyen de limiter l'interaction entre les personnes afin que la transmission du virus puisse être réduite. Cependant, ce n'est pas une baguette magique qui peut être agitée pour répondre à l'urgence sanitaire actuelle. Nous devrons la compléter en identifiant les cas suspects, les mettre en quarantaine, effectuer des tests de dépistage en nombre suffisant, traiter les cas positifs et rechercher leurs contacts. Il s'agit d'un exercice cyclique qui doit être poursuivi jusqu'à ce que tous ceux qui sont sous traitement soient guéris et que tous ceux qui sont en quarantaine soient jugés négatifs.

« Dans le cadre d'un confinement, les gens sont obligés de renoncer à leurs moyens de subsistance et les plus durement touchés seraient les travailleurs salariés. Presque tous les travailleurs invités au Kerala sont des journaliers. Pour garantir qu'ils respectent strictement les protocoles de confinement, leurs besoins doivent être satisfaits. Il est du devoir de l'État de veiller à ce que leurs besoins soient satisfaits. Le Kerala l'a fait. Nous avons organisé des camps de secours pour eux, avec un soutien médical adéquat et des fournitures pour l'hygiène personnelle. En fonction de leurs préférences, nous avons fourni de la nourriture préparée ou les aliments essentiels pour cuisiner. Lorsque le gouvernement central a autorisé les voyages, nous avons même organisé leur retour dans leur pays d'origine. Plus de 300 000 travailleurs invités ont reçu de l'aide dans environ 20 000 camps au cours de cette période. »

En Asie du Sud-Est le 23 mai :

Singapour : 31 068 (18 050 actifs ; 12 995 rétablis ; 23 décès) et 5 315 cas par million ; 4 décès par million
- 16 mai : 27 356 (20 087 actifs ; 7 248 rétablis ; 21 décès) et 4 681 cas par million ; 4 décès par million

Indonésie : 21 745 (15 145 actifs ; 5 249 rétablis ; 1 351 décès) et 80 cas par million ; 5 décès par million
- 16 mai : 17 025 (12 025 actifs ; 3 911 rétablis ; 1 089 décès) et 62 cas par million ; 4 décès par million

Philippines : 13 777 (9 737 actifs ; 3 177 rétablis ; 863 décès) et 126 cas par million ; 8 décès par million
- 16 mai : 12 305 (8 927 actifs ; 2 561 rétablis ; 817 décès) et 112 cas par million ; 7 décès par million

Malaisie : 7 185 (1 158 actifs ; 5 912 rétablis ; 115 décès) et 222 cas par million ; 4 décès par million
- 16 mai : 6 872 (1 247 actifs ; 5 512 rétablis ; 113 décès) et 213 cas par million ; 3 décès par million

Thaïlande : 3 040 (68 actifs ; 2 916 rétablis ; 56 décès) et 44 cas par million ; 0,8 décès par million
- 16 mai : 3 025 (114 actifs ; 2 855 rétablis ; 56 décès) et 43 cas par million ; 0,8 décès par million

En Asie de l'Est le 23 mai :

Chine : 82 971 (79 actifs ; 78 258 rétablis ; 4 634 décès) et 58 cas par million ; 3 décès par million
- 16 mai : 82 941 (89 actifs ; 78 219 rétablis ; 4 633 décès) et 58 cas par million ; 3 décès par million

Japon : 16 513 (2 712 actifs ; 13 005 rétablis ; 796 décès) et 131 cas par million ; 6 décès par million
- 16 mai : 16 203 (5 152 actifs ; 10 338 rétablis ; 713 décès) et 128 cas par million ; 6 décès par million

Corée du Sud : 11 165 (705 actifs ; 10 194 rétablis ; 266 décès) et 218 cas par million ; 5 décès par million
- 16 mai : 11 037 (924 actifs ; 9 851 rétablis ; 262 décès) et 215 cas par million ; 5 décès par million

Taïwan : 441 (23 actifs ; 411 rétablis ; 7 décès) et 19 cas par million ; 0,3 décès par million
- 16 mai : 440 (44 actifs ; 389 rétablis ; 7 décès) 18 cas par million ; 0,3 décès par million

Le 18 mai, la ville chinoise de Shulan, une municipalité de 700 000 habitants dans la province de Jilin dans le nord-est du pays, a été placée sous haute surveillance après que 19 nouveaux cas de la COVID-19 ont été détectés depuis le 7 mai, selon un rapport de China Daily. Les zones résidentielles de Shulan avec des cas positifs ou suspectés du virus ont été mises en quarantaine, avec du personnel affecté pour empêcher les gens d'entrer ou de sortir de ces zones, a rapporté le China Daily. Citant une annonce de responsables locaux de la lutte contre les maladies, le China Daily a déclaré que les supermarchés fourniraient des « nécessités quotidiennes » aux communautés isolées. Dans les zones où aucun cas de nouveau coronavirus n'a été identifié, les restrictions étendues émises le 18 mai permettent à un membre de chaque ménage d'acheter de la nourriture ou d'autres produits tous les deux jours. Les autorités sanitaires de Shulan pensent que les récentes transmissions de virus sont liées à une femme de 45 ans atteinte de la COVID-19. Des enquêtes sont en cours sur la manière dont elle a contracté la maladie, compte tenu de son absence d'historique de voyage ou d'une exposition connue au virus.

En Amérique du Nord le 23 mai :

États-Unis : 1 645 353 (1 144 470 actifs ; 403 228 rétablis ; 97 655 décès) et 4 974 cas par million ; 295 décès par million
- 16 mai : 1 484 287 (1 068 029 actifs ; 327 751 rétablis ; 88 507 décès) et 4 488 cas par million ; 268 décès par million

Canada : 82 480 (33 636 actifs ; 42 594 rétablis ; 6 250 décès) et 2 187 cas par million ; 166 décès par million
- 16 mai : 74 613 (32 156 actifs ; 36 895 rétablis ; 5 562 décès) et 1 979 cas par million ; 148 décès par million

Mexique : 62 527 (12 813 actifs ; 42 725 rétablis ; 6 989 décès) et 486 cas par million ; 54 décès par million
- 16 mai : 45 032 (9 814 actifs ; 30 451 rétablis ; 4 767 décès) et 350 cas par million ; 37 décès par million

Aux États-Unis, où la situation demeure dramatique sur le plan politique et du point de vue de la santé, diverses restrictions liées à la pandémie sont néanmoins levées alors que les conditions pour le faire en toute sécurité n'ont pas été remplies, avec le résultat prévisible que de nouvelles éclosions se produisent, ce qui pourrait prolonger la crise à laquelle fait face le pays. Le Washington Post a rapporté le 22 mai :

« Tous les États et territoires américains ont assoupli les restrictions pour les entreprises et les activités sociales, essayant de redémarrer les économies frappées par la nouvelle pandémie du coronavirus et par des semaines d'ordonnances de demeurer à la maison, qui ont touché quelque 315 millions d'Américains.

« Des experts en santé publique avertissent que cette augmentation de l'activité est susceptible de provoquer une flambée de nouvelles infections. ‘Il existe un risque réel de déclencher une éclosion que vous ne pourrez peut-être pas contrôler' en rouvrant trop rapidement, a déclaré l'expert en maladies infectieuses, Anthony S. Fauci, dans son témoignage devant le Sénat le 12 mai, 'ce qui va mener à des souffrances et des décès qui pourraient être évités '.

« Les cas continuent d'augmenter dans certains des États où les gouverneurs ont été les plus agressifs pour ouvrir des espaces publics et des entreprises qui dépendent de contacts personnels étroits, tels que les salons et les salles d'entraînement. Aucun n'a satisfait à la recommandation principale du gouvernement fédéral d'une baisse de deux semaines consécutives de cas signalés. »

En ce qui concerne le fait que les autorités américaines n'ont pas tenu compte des directives de l'OMS et de l'expérience d'autres pays, dont la Chine, en prenant des mesures en temps opportun, une étude récente de chercheurs de l'Université de Columbia a déclaré que si de vastes mesures de confinement et de distanciation sociale avaient été imposées, une semaine plus tôt, « les États-Unis auraient pu prévenir 36 000 décès dès le début de mai - environ 40 % des décès signalés à ce jour », a rapporté le Washington Post.

Au Canada, le nombre total de cas a maintenant atteint pratiquement le même nombre qu'en Chine, avec un nombre de décès plus élevé, malgré la population beaucoup plus petite du Canada. Pour mettre les choses en perspective, dans les Amériques, le Canada a le quatrième plus grand nombre de cas, le cinquième plus grand nombre de cas par million d'habitants et le troisième plus grand nombre de décès par million d'habitants. Le taux de nouveaux cas quotidiens a été supérieur à 1 000 depuis le 30 mars, avec un record historique atteint le 3 mai sur 2 760 cas. Au 22 mai, le Québec comptait le plus grand nombre de cas, soit 46 141 ; suivi de l'Ontario avec 24 628 ; l'Alberta avec 6 800 ; la Colombie-Britannique avec 2 507 ; la Nouvelle-Écosse avec 1 048 ; la Saskatchewan avec 627 ; le Manitoba avec 292 ; Terre-Neuve-et-Labrador avec 260 ; le Nouveau-Brunswick avec 121 ; l'Île-du-Prince-Édouard avec 27 ; le Yukon avec 11 ; et les Territoires du Nord-Ouest avec cinq. Le Nunavut n'a aucun cas.

En Amérique centrale et dans les Caraïbes le 23 mai :

République dominicaine : 13 989 (5 961 actifs ; 7 572 rétablis ; 456 décès)

et 1 291 cas par million ; 42 décès par million
- 16 mai : 11 739 (7 758 actifs ; 3 557 rétablis ; 424 décès) et 1 084 cas par million ; 39 décès par million

Panama : 10 267 (3 697 actifs ; 6 275 rétablis ; 295 décès) et 2 384 cas par million ; 68 décès par million
- 16 mai : 9 268 (2 922 actifs ; 6 080 rétablis ; 266 actifs) et 2 152 cas par million ; 62 décès par million

Honduras : 3 477 (2 871 actifs ; 439 rétablis ; 167 décès) et 352 cas par million ; 17 décès par million
- 16 mai : 2 460 (2 062 actifs ; 264 rétablis ; 134 décès) et 249 cas par million ; 14 décès par million

Guatemala : 2 743 (2 470 actifs ; 222 rétablis ; 51 décès) et 153 cas par million ; 3 décès par million
- 16 mai : 1 643 (1 478 actifs ; 135 rétablis ; 30 décès) et 92 cas par million ; 2 décès par million

Cuba : 1 916 (204 actifs ; 1 631 rétablis ; 81 décès) et 169 cas par million ; 7 décès par million
- 16 mai : 1 840 (336 actifs ; 1 425 rétablis ; 79 décès) et 162 cas par million ; 7 décès par million

En Amérique du Sud le 23 mai :

Brésil : 332 382 (175 836 actifs ; 135 430 rétablis ; 21 116 décès) et 1 565 cas par million ; 99 décès par million
- 16 mai : 220 291 (120 359 actifs ; 84 970 rétablis ; 14 962 décès) et 1 037 cas par million ; 70 décès par million

Pérou : 111 698 (63 606 actifs ; 44 848 rétablis ; 3 244 décès) et 3 393 cas par million ; 99 décès par million
- 16 mai : 84 495 (54 956 actifs ; 27 147 rétablis ; 2 392 décès) et 2 567 cas par million ; 73 décès par million

Chili : 61 857 (35 885 actifs ; 25 342 rétablis ; 630 décès) et 3 239 cas par million ; 33
- 16 mai : 39 542 (22 534 actifs ; 16 614 rétablis ; 394 décès) et 2 071 cas par million ; 21 décès par million

Équateur : 35 828 (29 215 actifs ; 3 557 rétablis ; 3 056 décès) et 2 034 cas par million ; 174 décès par million
- 16 mai : 31 467 (25 440 actifs ; 3 433 rétablis ; 2 594 décès) et 1 787 cas par million ; 147 décès par million

Colombie : 19 131 (13 874 actifs ; 4 575 rétablis ; 682 décès) et 376 cas par million ; 13 décès par million
- 16 mai : 14 216 (10 210 actifs ; 3 460 rétablis ; 546 décès) et 280 cas par million ; 11 décès par million

L'Amérique du Sud est devenue un « épicentre » de la pandémie de la COVID-19, le Brésil étant le pays le plus durement touché, a déclaré le 22 mai Mike Ryan de l'Organisation mondiale de la santé. Le 21 mai, le Brésil a dépassé 20 000 décès, avec un record de 1188 décès par jour. Le 22 mai, il y a eu 966 décès quotidiens, mais dans l'ensemble, le taux de mortalité a tendance à augmenter. Selon les données du ministère brésilien de la Santé, le nombre de décès a doublé en 11 jours. En dépit de cette situation, le président Jair Bolsonaro a continué le 21 mai à demander la levée des mesures de confinement imposées par les gouvernements des États et des municipalités.

« L'État de Sao Paulo, la capitale économique et culturelle du Brésil, est de loin le plus touché, avec environ un quart des décès et des infections du pays », a écrit l'agence France Presse le 22 mai. « Les réseaux hospitaliers de Sao Paulo, Rio de Janeiro et divers États du nord et du nord-est du Brésil sont sur le point de s'effondrer.

« Les autorités se sont précipitées pour créer des hôpitaux de campagne avec plus de lits mais ont du mal à les construire assez rapidement. »

En Afrique le 23 mai :

Afrique du Sud : 20 125 (9 624 actifs ; 10 104 rétablis ; 397 décès) et 340 cas par million ; 7 décès par million
- 16 mai : 13 524 (7 194 actifs ; 6 083 rétablis ; 247 décès) et 228 cas par million ; 4 décès par million

Égypte : 15 786 (10 705 actifs ; 4 374 rétablis ; 707 décès) et 155 cas par million ; 7 décès par million
- 16 mai : 11 228 (7 837 actifs ; 2 799 rétablis ; 592 décès) et 110 cas par million ; 6 décès par million

Algérie : 7 918 (3 080 actifs ; 4 256 rétablis ; 582 décès) et 181 cas par million ; 13 décès par million
- 16 mai : 6 629 (2 822 actifs ; 3 271 rétablis ; 536 décès) et 152 cas par million ; 12 décès par million

Maroc : 7 375 (2 605 actifs ; 4 573 rétablis ; 197 décès) et 200 cas par million ; 5 décès par million
- 16 mai : 6 681 (3 014 actifs ; 3 475 rétablis ; 192 décès) et 181 cas par million ; 5 décès par million

Nigéria : 7 261 (5 033 actifs ; 2 007 rétablis ; 221 décès) et 35 cas par million ; 1 décès par million
- 16 mai : 5 621 (3 973 actifs ; 1 172 rétablis ; 176 décès) et 27 cas par million ; 0,9 décès par million

Le nombre de cas du coronavirus en Afrique a surpassé 100 000, selon l'OMS, et il y a des infections dans chaque pays de ce continent, une augmentation de 80 171 cas en date du 16 mai. Dans un communiqué de presse du 22 mai, OMS Afrique affirme :

« Bien qu'elle ait franchi ce seuil, la pandémie, qui a frappé avec une force dévastatrice une grande partie du monde, semble prendre une voie différente en Afrique. Le nombre de cas n'a pas augmenté au même rythme exponentiel que dans d'autres régions et, jusqu'à présent, l'Afrique n'a pas connu la forte mortalité observée dans certaines parties du monde. Aujourd'hui, il y a 3 100 décès confirmés sur le continent.

« Par comparaison, lorsque les cas ont atteint 100 000 dans la région européenne de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les décès se sont élevés à plus de 4 900. Les premières analyses de l'OMS suggèrent que le faible taux de mortalité en Afrique pourrait être le résultat de la démographie et d'autres facteurs possibles. L'Afrique est le continent le plus jeune sur le plan démographique, avec plus de 60 % de la population âgée de moins de 25 ans. Les adultes plus âgés ont un risque nettement plus élevé de développer une maladie grave. En Europe, près de 95 % des décès surviennent chez les personnes de plus de 60 ans.

« Les gouvernements africains ont pris des décisions difficiles et n'ont pas tardé à imposer des mesures d'endiguement, y compris la distanciation physique et sociale, qui auront un coût socio-économique important. Ces mesures, qui, avec la recherche des contacts et l'isolement, l'extension et l'augmentation du lavage des mains, ont contribué à ralentir la propagation du virus.

« ‘Pour l'instant, le continent a été épargné par le nombre élevé de décès qui ont dévasté d'autres régions du monde', a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. ‘Il est possible que le dividende de notre jeunesse porte ses fruits et entraîne moins de décès. Mais nous devons éviter le piège de la complaisance car nos systèmes de santé sont fragiles et sont moins capables de faire face à une augmentation soudaine du nombre de cas.'

« Le continent a fait des progrès significatifs en matière de tests avec environ 1,5 million de tests de COVID-19 effectués jusqu'à présent. Toutefois, les taux de dépistage restent faibles et de nombreux pays continuent à avoir besoin d'un soutien pour intensifier le dépistage. Il est nécessaire d'étendre la capacité de dépistage dans les zones urbaines, semi-urbaines et rurales, et de fournir des kits de test supplémentaires.

« Les cas continuent d'augmenter en Afrique et alors qu'il a fallu globalement 52 jours pour atteindre les 10 000 premiers cas, il n'a fallu que 11 jours pour passer de 30 000 à 50 000 cas. Environ la moitié des pays en Afrique connaissent une transmission communautaire. Plus de 3 400 professionnels de la santé ont été infectés par le COVID-19. Il est important que les autorités sanitaires donnent la priorité à la protection du personnel de santé contre l'infection par COVID-19 dans les structures médicales et les communautés. Il est également nécessaire de fournir suffisamment d'équipements de protection individuelle aux professionnels de la santé et de les sensibiliser, ainsi que de renforcer la prévention et le contrôle des infections dans les structures de santé.

« ‘Tester le plus grand nombre de personnes possible et protéger les professionnels de la santé qui entrent en contact avec des cas suspects et confirmés sont des aspects cruciaux de cette réponse. Malgré les pénuries mondiales, nous nous efforçons de donner la priorité à la livraison de kits de test et d'équipements de protection individuelle aux pays à revenu faible et intermédiaire qui ont les populations les plus vulnérables, en fonction du nombre de cas signalés' , a déclaré Dr Ahmed Al Mandhari, directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale.

« Malgré le nombre relativement moins élevé de cas de COVID-19 en Afrique, la pandémie demeure une menace majeure pour les systèmes de santé du continent. Une nouvelle étude de modélisation de l'OMS prévoit que si les mesures d'endiguement échouent, même avec un nombre de cas nécessitant une hospitalisation plus faible qu'ailleurs, la capacité médicale dans une grande partie de l'Afrique serait dépassée.

« Maintenant que les pays commencent à assouplir leurs mesures d'endiguement, il est possible que le nombre de cas augmente considérablement. Il est essentiel que les gouvernements restent vigilants et soient prêts à ajuster les mesures en fonction des données épidémiologiques et d'une évaluation appropriée des risques. »

En Océanie le 23 mai :

Australie : 7 111 (515 actifs ; 6 494 rétablis ; 102 décès) et 279 cas par million ; 4 décès par million
- 16 mai : 7 036 (576 actifs ; 6 362 rétablis ; 98 décès) et 276 cas par million ; 4 décès par million

Nouvelle-Zélande : 1 504 (28 actifs ; 1 455 rétablis ; 21 décès) et 312 cas par million ; 4 décès par million
- 16 mai : 1 498 (49 actifs ; 1 428 rétablis ; 21 décès) et 311 cas par million ; 4 décès par million

Guam : 160 cas (5 décès)
- 16 mai : 149 (5 décès)

Polynésie française : 60 (tous rétablis) et 214
- 16 mai : 60 (1 actif ; 59 rétablis) et 214 cas par million

Nouvelle-Calédonie : 18 (tous rétablis)
- 16 mai : 18 (tous rétablis)

(Sources : Xinhua, Al Jazeera, Reuters, AFP, WHO, Washington Post).)


Cet article est paru dans

Volume 50 Numéro 35 - 23 mai 2020

Lien de l'article:
La pandémie mondiale la semaine se terminant le 23 mai


    

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