La pandémie mondiale la semaine se terminant le 16 mai

Nombre de cas dans le monde

Au 16 mai, les statistiques mondiales sur la pandémie de la COVID-19 telles que rapportées par Worldometer étaient les suivantes :

- Nombre total de cas signalés : 4 647 961. C'est 642 306 de plus que le total déclaré le 9 mai de 4 005 655. L'augmentation du nombre de cas par rapport à la semaine précédente était de 579 273.

- Total des cas actifs : 2 567 983. C'est 214 088 de plus que le nombre annoncé le 9 mai de 2 353 895. L'augmentation du nombre total de cas actifs par rapport à la semaine précédente était de 261 951.

- Total des dossiers fermés : 2 079 978. C'est 428 218 de plus que le nombre annoncé le 9 mai de 1 651 760. Cela se compare à une augmentation de 317 322 par rapport à la semaine précédente.

- Total des décès : 308 985. Cela représente 33 316 décès de plus que le 9 mai, alors que le bilan était de 275 669. Cela se compare à une augmentation de 35.181 la semaine précédente.

- Total des cas rétablis : 1 770 993. Cela représente une hausse de 394 902 par rapport au chiffre de 1 376 091 du 9 mai et se compare à une augmentation de 282 141 rétablissements par rapport à la semaine précédente.

Il y a eu 99 405 nouveaux cas du 15 au 16 mai. Cela se compare à l'augmentation d'une journée du 7 au 8 mai de 96 262 nouveaux cas.

La maladie était présente dans 213 pays et territoires, par rapport à 212 la semaine précédente. Parmi ceux-ci, 52 pays avaient moins de 100 cas, par rapport au 9 mai où il y avait 56 pays avec moins de 100 cas. Il y a 15 pays ou territoires sans cas actifs cette semaine, contre quatre la semaine précédente. Il s'agit de Maurice (332 cas ; 322 rétablis ; 10 décès) ; Îles Féroé (187 cas, tous rétablis) ; Érythrée (39 cas, tous rétablis) ; Timor-Leste (24 cas, tous rétablis) ; Belize (18 cas ; 16 rétablis ; 2 décès) ; Nouvelle-Calédonie (18 cas, tous rétablis) ; Sainte-Lucie (18 cas, tous rétablis) ; les Malouines (13 cas, tous rétablis) ; Groenland (11 cas ; tous rétablis) ; Suriname (10 cas ; 9 rétablis ; 1 décès) ; Papouasie-Nouvelle-Guinée (8 cas ; tous rétablis) ; les Antilles néerlandaises (6 cas ; tous rétablis) ; Saint-Barth (6 cas, tous rétablis) ; Sahara occidental (6 cas, tous rétablis) ; Anguilla (3 cas, tous rétablis) ; Saint-Pierre-et-Miquelon (1 cas, rétabli).

Les cinq pays avec le plus grand nombre de cas au 16 mai sont indiqués ci-dessous, accompagnés du nombre de cas et de décès par million d'habitants :

États-Unis : 1 484 287 (1 068 029 actifs ; 327 751 rétablis ; 88 507 décès) et 4 488 cas par million ; 268 décès par million
- 9 mai 1 318 686 (1 018 180 actifs ; 222 008 rétablis ; 78 498 décès) et 3 984 cas par million ; 237 décès par million

Espagne : 274 367 (57 941 actifs ; 188 967 rétablis ; 27 459 décès) et 5 868 cas par million ; 587 décès par million
- 9 mai : 260 117 (65 410 actifs ; 168 408 rétablis ; 26 299 décès) et 5 563 cas par million ; 562 décès par million

Russie : 272 043 (206 340 actifs ; 63 166 rétablis ; 2 537 décès) et 1 801 cas par million ; 17 décès par million
- 9 mai : 187 859 (159 528 actifs ; 26 608 rétablis ; 1 723 décès) et 1 287 cas par million ; 12 décès par million

Royaume-Uni : 236 711 (données non disponibles sur le nombre de cas actifs ; données non disponibles pour les rétablis ; 33 998 décès) et 3 489 cas par million ; 501 décès par million
- 9 mai : 211 364 (179 779 actifs ; données non disponibles pour les guérisons ; 31 241 décès) et 3 114 cas par million ; 460 décès par million

Italie : 223 885 (72 070 actifs ; 120 205 rétablis ; 31 610 décès) et 3 702 cas par million ; 523 décès par million
- 9 mai : 217 185 (87 961 actifs ; 99 023 rétablis ; 30 201 décès) et 3 592 cas par million ; 500 décès par million

Les États-Unis à eux seuls comptent environ 31,93 % de tous les cas dans le monde, contre 33 % le 9 mai. Les cas en Europe représentent 37,46 % de tous les cas dans le monde, contre 39,48 % le 9 mai.

Les cas dans les cinq premiers pays par région

En Europe, le 16 mai, les deux autres pays européens avec le plus grand nombre de cas déclarés après l'Espagne et l'Italie sont la France et l'Allemagne :

France : 179 506 (91 529 actifs ; 60 448 rétablis ; 27 529 décès) et 2 751 cas par million ; 422 décès par million
- 9 mai : 176 079 (94 067 actifs ; 55 782 rétablis ; 26 230 décès) et 2 698 cas par million ; 402 décès par million

Allemagne : 175 699 (15 998 actifs ; 151 700 rétablis ; 8 001 décès) et 2 098 cas par million ; 96 décès par million
- 9 mai : 170 678 (21 468 actifs ; 141 700 rétablis ; 7 510 décès) et 2 037 cas par million ; 90 décès par million

Un développement majeur cette semaine en Europe est la levée des restrictions de voyages ou des plans de voyager dans un avenir rapproché, y compris dans les pays les plus touchés par la pandémie.

Le premier ministre du Royaume-Uni Boris Johnson a annoncé le 10 mai que le Royaume-Uni commencerait à lever progressivement les mesures de confinement pendant la semaine. Il a dit que bien que les gens devraient continuer de faire du télétravail dans la mesure du possible, les travailleurs de la construction et de l'industrie manufacturière devraient être encouragés à se remettre au travail. Cependant, les gens devraient éviter d'utiliser le transport en commun, qui continuera de rouler à 10 % de sa capacité, a dit Johnson, ajoutant : « Il ne s'agit pas cette semaine de simplement mettre fin au confinement. Nous y allons des premiers pas prudents vers la modification de nos mesures. » Selon le plan, les magasins et les écoles primaires rouvriront le 1er juin et les entreprises d'hôtellerie et d'autres endroits publics devraient rouvrir - « si les chiffres le permettent » - le 1er juillet, a dit Johnson. Il a souligné que le plan était « conditionnel » et dépendrait d'une stabilisation à la baisse du taux d'infection ainsi que d'autres critères y compris une baisse soutenue et fiable du taux de mortalité, les tests de dépistage et la capacité des soins intensifs.

Au Royaume-Uni du moins, ces plans sont en cours malgré un manque de confiance dans les efforts du gouvernement pour tenter de contenir la pandémie et le danger réel d'une recrudescence des infections qui pourrait en résulter.

En Italie, en vertu d'un nouveau décret approuvé le 16 mai, les voyages interrégionaux et à l'étranger seront autorisés à nouveau dès le 3 juin, à l'exception de la Cité du Vatican et de San Marino, mesure visant à redémarrer l'industrie du tourisme. Le moment choisi vise à éviter le nombre élevé de voyages à l'occasion du congé du Jour de la République le 2 juin.

En Allemagne, les citoyens de l'Union européenne dont les pays font partie de l'entente de Schengen sur les zones de voyages et du Royaume-Uni seront bientôt libres d'entrer au pays si la pandémie demeure contrôlée, selon le Deutsche Welle du 15 mai. De leur côté, les citoyens allemands pourront rendre visite plus facilement aux pays avoisinants alors que l'Allemagne se prépare à rouvrir ses frontières dans les jours et les semaines qui suivent, « confiante » qu'elle a « réussi à contenir la pandémie », a dit le ministère de l'Intérieur le 15 mai. Précédemment, tout mouvement était limité aux voyages dits essentiels et à leur arrivée ou à leur départ de l'Allemagne les voyageurs devaient se placer en quarantaine pendant 14 jours, ce qui ne sera recommandé qu'aux personnes arrivant de pays ayant un taux élevé d'infections.

En France, le gouvernement a produit une carte multicolore du pays, où celui-ci est divisé en zones vertes et en zones rouges. La carte comprend le taux d'infections au cours des sept derniers jours, la disponibilité des lits de soins de soins intensifs et la capacité de faire des tests. Le 11 mai, les mesures de confinement ont été allégées davantage dans les zones vertes que dans les rouges pour l'instant, selon la BBC. D'abord, les écoles primaires et la plupart des entreprises seront autorisées à rouvrir dans les deux zones. Les cafés, restaurants, écoles secondaires, parcs publics et jardins pourront rouvrir en juin dans les zones vertes, selon les taux d'infections. À Paris et dans les quatre régions voisines — l'Île-de-France, Hauts-de-France, Grand Est Bourgogne-Franche-Comte — qui font partie de la zone rouge, les parcs publics et les jardins resteront fermés. Le port du masque est obligatoire dans le transport en commun, qui sera désinfecté quotidiennement, et les magasins seront en droit de demander aux clients de les porter. Les protocoles de distanciation physiques seront aussi de rigueur. Partout, les gens (à l'exception de l'île française de l'océan Indien, Mayotte) pourront retourner au travail et quitter la maison sans télécharger un permis. Des caméras de vidéosurveillance contrôleront le nombre de personnes qui portent des masques et veilleront à ce qu'ils respectent une distanciation d'au moins un mètre.

En Espagne, la moitié du pays est passé « à l'étape un d'un plan en quatre étapes d'allègement des restrictions liées au confinement d'ici juillet », selon le Guardian. « Les hôteliers peuvent rouvrir leurs propriétés — à l'exception des aires communes — et les bars et restaurants peuvent ouvrir avec un nombre limité de places à l'extérieur. Madrid, Malaga, Granada, Barcelone et des sections de Valencia sont parmi les provinces et municipalités qui n'ont pas encore le feu vert pour aller de l'avant.

« En Espagne, le tourisme est le troisième plus important contributeur à l'économie, soit 12,3 % du PIB du pays, et il y a de la pression pour que les hôtels rouvrent, malgré le fait que jusqu'en juillet personne ne sera autorisé à voyager entre les provinces. Et d'ici à ce que les frontières rouvrent, que les lignes aériennes reprennent leurs activités et que la quarantaine de 14 jours soit levée, il n'y aura pas de touristes étrangers.

« Entretemps, afin d'assurer la sécurité hygiénique et de restaurer la confiance, des directives de santé et de sécurité ont été fixées par le gouvernement pour chaque secteur de l'industrie du tourisme, ce qui veut dire que les hôtels devront faire nettoyer et désinfecter les lieux plusieurs fois par jour par un personnel portant l'ÉPI, et apporter des changements aux services offerts aux clients, tels que l'interdiction des buffets. »
Turquie : 146 457 (36 269 actifs ; 106 133 rétablis ; 4 055 décès) et 1 739 cas par million ; 48 décès par million
- 9 mai : 135 569 (45 484 actifs ; 86 396 rétablis ; 3 689 décès) et 1 607 cas par million ; 44 décès par million

Kazakhstan : 5 850 (3 109 actifs ; 2 707 rétablis ; 34 décès) et 312 cas par million ; 2 décès par million
- 9 mai : 4 834 (3 172 actifs ; 1 631 rétablis ; 31 décès) et 257 cas par million ; 2 décès par million

Arménie : 4 283 (2 437 actifs ; 1 791 rétablis ; 55 décès) et 1 446 cas par million ; 9 décès par million
- 9 mai : 3 029 (1 768 actifs ; 1 218 rétablis ; 43 décès) et 1 022 cas par million ; 15 décès par million

Azerbaïdjan : 2 980 (1 058 actifs ; 1 886 rétablis ; 36 décès) et 294 cas par million ; 4 décès par million
- 9 mai : 2 422 (771 actifs ; 1 620 rétablis ; 31 décès)

Depuis le 3 mai, la Russie a eu environ 10 000 nouveaux cas ou plus par jour. Le taux quotidien de décès continue d'augmenter, avec un record absolu atteint le 15 mai avec 113 cas. Néanmoins, le 11 mai, le président russe Vladimir Poutine a annoncé que les mesures prises jusqu'à présent avaient créé une situation où un assouplissement progressif des mesures de lutte contre les coronavirus pourrait commencer le 12 mai, a rapporté Reuters. Le président Poutine « a souligné que la levée des restrictions serait progressive et que les régions individuelles du plus grand pays du monde devraient adapter leur approche aux différentes conditions locales. Moscou, par exemple, a déclaré qu'il maintiendrait ses propres mesures de confinement jusqu'au 31 mai.
« Les événements publics de masse seraient toujours interdits, a déclaré Poutine, et les Russes âgés de 65 ans ou plus sont invités à rester chez eux, même si certains secteurs de l'économie meurtrie tels que la construction et l'agriculture sont autorisés à reprendre les travaux. »

Les décès en Russie dus à la COVID-19 sont relativement faibles, ce que les responsables russes attribuent au niveau élevé de tests, soit 6 413 948 au 16 mai, le nombre le plus élevé au monde et plus du double du nombre réalisé par l'Allemagne, 3 147 771, qui a le second nombre le plus élevé.

En Asie occidentale le 16 mai :

Iran : 118 392 (18 308 actifs ; 93 147 rétablis ; 6 937 décès) et 1 412 cas par million ; 83 décès par million
- 9 mai : 104 691 (14 313 actifs ; 83 837 rétablis ; 6 541 décès) et 1 246 cas par million ; 78 décès par million

Arabie saoudite : 52 016 (28 048 actifs ; 23 666 rétablis ; 302 décès) et 1 497 cas par million ; 9 décès par million
- 9 mai : 35 432 (26 083 actifs ; 9 120 rétablis ; 229 décès) et 1 018 cas par million ; 7 décès par million

Qatar : 30 972 (27 169 actifs ; 3 788 rétablis ; 15 décès) et 10 774 cas par million ; 5 décès par million
- 9 mai : 20 201 (17 819 actifs ; 2 370 rétablis ; 12 décès) et 7 012 cas par million ; 4 décès par million

Émirats arabes unis : 21 831 (14 293 actifs ; 7 328 rétablis ; 210 décès) et 2 211 cas par million ; 21 décès par million
- 9 mai : 16 793 (12 782 actifs ; 3 837 rétablis ; 174 décès) et 1 698 cas par million ; 18 décès par million

Israël : 16 606 (3 519 actifs ; 12 820 rétablis ; 267 décès) et 1 922 cas par million ; 31 décès par million
- 9 mai : 16 436 (4 962 actifs ; 11 229 rétablis ; 245 décès) et 1 899 cas par million ; 28 décès par million

En Iran, après une période de réduction constante du taux de nouveaux cas quotidiens de moins de 3 000 à moins de 1 000 entre le 30 mars et le 2 mai, le nombre de nouveaux cas a commencé à augmenter, allant jusqu'à 2 000 nouveaux cas par jour. Les restrictions du confinement — la fermeture des établissements d'enseignement et l'interdiction de rassemblements culturels, religieux et sportifs — ont été allégées progressivement depuis le 11 avril, avec en premier lieu la réouverture des entreprises à « faible risque ». Au cours de la semaine dernière, l'Iran a rouvert toutes ses mosquées partout au pays, et les écoles dans les régions à « faible risque » se préparent à rouvrir le 16 mai, selon l'agence Anadolu.

En Irak, la destruction engendrée par l'intervention impérialiste dirigée par les États-Unis a fait en sorte que « 70 % de l'infrastructure en santé a été détruite. Les hôpitaux sont pris d'assaut par les victimes de la pandémie pendant qu'un État miné par deux décennies de conflits est à nouveau à un point de rupture », selon un article publié le 11 mai sur le site web Jacobin. Selon l'article, « la crise de santé actuelle arrive alors que l'Irak est en proie à l'un des moments les plus difficiles depuis le début de l'occupation ». Il souligne : « Au même moment, l'administration Trump a adopté une stratégie plus agressive envers l'Irak, en même temps que les relations entre les États-Unis et l'Iran se détérioraient davantage et que les attaques américaines et israéliennes se sont intensifiées contre les Forces de mobilisation populaire alignées avec Téhéran. Le point de non-retour a été atteint le 3 janvier de cette année lorsqu'une frappe a tué Qassim Soleimani, le commandant des Forces d'al-Quds, et Abu Mahdi al-Mohandis, le commandant adjoint des Forces de mobilisation populaire, considéré par un grand nombre d'Irakiens comme le ‘héros de la victoire contre Daesh [IS]. [...]

« Le meurtre d'al-Mohandis en particulier a été considéré par les Irakiens de tous les horizons politiques comme une grave attaque contre la souveraineté du pays. Le 5 janvier, le Parlement irakien a adopté une résolution appelant à la fin de la présence de troupes étrangères dans le pays, alors que des millions de personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer l'assassinat de Soleimani et d'al-Mohandis. Muqtada al-Sadr a ordonné à ses partisans de quitter les manifestations antigouvernementales et de rejoindre les cortèges funèbres et, pour sa part, a exigé le retrait des troupes américaines d'Irak. Menacé, le président Trump a déclaré :

« ‘S'ils nous demandent de partir, si nous ne le faisons pas sur une base très amicale, nous leur imposerons des sanctions comme ils n'en ont jamais vues auparavant. En comparaison, les sanctions iraniennes auront l'air de rien.'

« À la mi-janvier, Washington est allé jusqu'à menacer de restreindre l'accès de l'Irak à ses propres réserves bancaires, détenues à New York - le symbole ultime de la subordination de Bagdad.

« C'est dans ce contexte que l'épidémie du coronavirus a été déclarée à la fin de février. Le ministre de la Santé a exigé immédiatement 5 milliards de dollars et 150 milliards de dollars supplémentaires pour acheter des tests de dépistage et d'autres équipements médicaux. Mais le gouvernement n'a pas été en mesure de répondre pleinement puisqu'un nouveau budget n'a pas encore été voté par le Parlement.

« Les mesures de confinement ont aggravé la crise économique et la dépendance de l'Irak à l'égard du pétrole - 85 % du budget de l'État provient des recettes pétrochimiques - ce qui signifie que ‘l'Irak a perdu la moitié de ses revenus financiers' au cours de la dernière période, comme l'a indiqué un responsable gouvernemental. On compte 1 928 personnes en Irak qui ont été infectées (contre 717 au Liban et 501 en Palestine ; nous n'avons pas de statistiques fiables pour la Syrie et le Yémen). Si ce nombre semble faible par rapport à l'hécatombe de l'Occident, la catastrophe peut être non moins grave, compte tenu de l'état des services de santé. [...]

« Le secteur de la santé ne reçoit que 2,5 % du budget national. Les guerres successives ont ruiné ce qui était, dans les années 1990, l'un des systèmes de soins de santé les plus développés de la région. Selon un rapport de l'UNICEF, 97 % des zones urbaines et 71 % de la population rurale ont eu accès aux soins médicaux en 1990, grâce à une profession médicale bien établie et au fait que les soins eux-mêmes étaient gratuits. Mais selon l'ONU, environ 20 000 médecins irakiens ont quitté le pays depuis 2003.

« En tant que deuxième plus grand exportateur de pétrole au monde, l'État n'est pas en mesure aujourd'hui de procéder à des tests de dépistage généraux. À Mossoul, deuxième ville du pays, neuf des treize hôpitaux dont dépendait la ville ont été détruits pendant la guerre contre Daesh. La majeure partie de la ville n'a pas accès à l'eau ni aux services de base. Selon Médecins Sans Frontières, il n'y a même pas 1 000 lits pour 1,8 million d'habitants, 70 % de l'ensemble des installations médicales étant détruites. À Sadr City, il n'y a que quatre hôpitaux pour 3,5 millions d'habitants et un manque chronique de personnel médical.

« La crise économique du pays a amené plusieurs milliers de manifestants dans les rues jusqu'à la fin de 2019 ; la crise sanitaire ne fera qu'exacerber les conditions de vie précaires de la population.

« Selon l'ONU, 4 millions d'Irakiens survivent grâce à l'aide internationale qui, puisque la crise est mondiale, pourrait elle-même s'effondrer. Il y a toujours 1,4 million de personnes déplacées dans le pays, dont 200 000 vivent dans des camps.

« Et, alors que l'État envisage de réduire les salaires des fonctionnaires de l'État (soit 30 % de la population active), un grand nombre de personnes en raison du confinement ont déjà perdu leurs moyens de subsistance, les deux tiers de la population active travaillant dans le secteur informel. »

En Asie du Sud-Est le 16 mai :

Singapour : 27 356 (20 087 actifs ; 7 248 rétablis ; 21 décès) et 4 681 cas par million ; 4 décès par million
- 9 mai : 21 707 (19 647 actifs ; 2 040 rétablis ; 20 décès) et 3 710 cas par million ; 3 décès par million

Indonésie : 17 025 (12 025 actifs ; 3 911 rétablis ; 1 089 décès) et 62 cas par million ; 4 décès par million
- 9 mai : 13 112 (9 675 actifs ; 2 494 rétablis ; 943 décès) et 48 cas par million ; 3 décès par million

Philippines : 12 305 (8 927 actifs ; 2 561 rétablis ; 817 décès) et 112 cas par million ; 7 décès par million
- 9 mai : 10 463 (8 033 actifs ; 1 734 rétablis ; 696 décès) et 95 cas par million ; 6 décès par million

Malaisie : 6 872 (1 247 actifs ; 5 512 rétablis ; 113 décès) et 213 cas par million ; 3 décès par million
- 9 mai : 6 535 (1 564 actifs ; 4 864 rétablis ; 107 décès) et 202 cas par million ; 3 décès par million

Thaïlande : 3 025 (114 actifs ; 2 855 rétablis ; 56 décès) et 43 cas par million ; 0,8 décès par million
- 9 mai : 3 000 (161 actifs ; 2 784 rétablis ; 55 décès) et 43 cas par million ; 0,8 décès par million

En Asie de l'Est le 16 mai :

Chine : 82 941 (89 actifs ; 78 219 rétablis ; 4 633 décès) et 58 cas par million ; 3 décès par million
- 9 mai : 82 886 (260 actifs ; 77 993 rétablis ; 4 633 décès) et 58 cas par million ; 3 décès par million

Japon : 16 203 (5 152 actifs ; 10 338 rétablis ; 713 décès) et 128 cas par million ; 6 décès par million
- 9 mai : 15 575 (9 839 actifs ; 5 146 rétablis ; 590 décès) et 123 cas par million ; 5 décès par million

Corée du Sud : 11 037 (924 actifs ; 9 851 rétablis ; 262 décès) et 215 cas par million ; 5 décès par million
- 9 mai : 10 822 (1 082 actifs ; 9 484 rétablis ; 256 décès) et 211 cas par million ; 5 décès par million

Taïwan : 440 (44 actifs ; 389 rétablis ; 7 décès) 18 cas par million ; 0,3 décès par million
- 9 mai : 440 (79 actifs ; 355 rétablis ; 6 décès) et 18 cas par million ; 0,3 décès par million

La Chine et la Corée ont maîtrisé la pandémie, mais l'assouplissement récent des restrictions pandémiques dans ces pays a entraîné de petites résurgences d'infections à la COVID-19 dans les deux pays au cours de la semaine dernière. Cependant, la situation globale signifie que les deux pays peuvent mettre tout leur poids dans les efforts pour éradiquer ces épidémies. Par exemple, à Wuhan, en Chine, les autorités ont annoncé la semaine dernière qu'un programme visant à tester les 11 millions d'habitants de la ville serait entrepris pour empêcher toute nouvelle résurgence.

En Amérique du Nord le 16 mai :

États-Unis : 1 484 287 (1 068 029 actifs ; 327 751 rétablis ; 88 507 décès) et 4 488 cas par million ; 268 décès par million
- 9 mai 1 318 686 (1 018 180 actifs ; 222 008 rétablis ; 78 498 décès) et 3 984 cas par million ; 237 décès par million

Canada : 74 613 (32 156 actifs ; 36 895 rétablis ; 5 562 décès) et 1 979 cas par million ; 148 décès par million
- 9 mai : 66 326 (31 811 actifs ; 29 948 rétablis ; 4 567 décès) et 1 757 cas par million ; 121 décès par million

Mexique : 45 032 (9 814 actifs ; 30 451 rétablis ; 4 767 décès) et 350 cas par million ; 37 décès par million
- 9 mai : 29 616 (8 874 actifs ; 17 781 rétablis ; 2 961 décès) et 230 cas par million ; 23 décès par million

L'ensemble de la crise politique aux États-Unis, combinée à une pandémie, continue d'illustrer la nécessité de renouveau politique en profondeur, où les travailleurs peuvent exercer un contrôle sur les questions qui les concernent, notamment en établissant une nouvelle direction pour l'économie centrée sur l'humain. Bien que l'ensemble de la situation aux États-Unis ne soit pas sous contrôle, divers États ont commencé à lever les restrictions de confinement, ce qui a entraîné de nouvelles éclosions de la COVID-19.

La semaine dernière, il est ressorti qu'en janvier, un fabricant américain de masques au Texas, qui avait la capacité de fabriquer 1,7 million de masques N95 par semaine, a finalement refusé son offre de redémarrer les lignes de production rejetée par le gouvernement. Peu de temps après, les pénuries de masques se sont multipliées et le gouvernement fédéral a acheté des masques à l'étranger à des prix très élevés et des contrats d'achat ont été attribués à des fournisseurs non qualifiés. Aux États-Unis, la production nationale de masques n'a toujours pas redémarré et des masques sont importés, y compris de Chine, un pays que l'administration Trump cherche toujours à démoniser. Pendant ce temps, bien que le transport aérien soit pratiquement arrêté, l'Autorité de la sécurité dans les transports a accumulé plus de 1,3 million de masques N95, au lieu de les donner aux hôpitaux, comme l'a indiqué le département de la Sécurité intérieure des États-Unis.

Alors que les cercles dirigeants aux États-Unis ont mis en place des plans de sauvetage des riches pour les sociétés privées, le US Postal Service (USPS), une institution publique particulièrement cruciale pendant la pandémie, s'est vu refuser le financement dont il a besoin pendant cette période de crise. Le syndicat des travailleurs des postes aux États-Unis, l'American Postal Workers Union (AWPU) a lancé une campagne appelant le gouvernement à soutenir l'USPS, déclarant :

« Les travailleurs des postes s'assurent de la circulation des colis dans notre pays et que l'économie américaine travaille pour nous en cette période de crise - acheminant les ordonnances aux personnes qui s'isolent, rendant le commerce électronique possible et gardant les familles branchées. C'est le système de distribution d'urgence lorsque notre pays est en crise.

« Mais en cette période sans précédent, ce travail est menacé. Le confinement imposé par le coronavirus est en train de faire chuter les revenus postaux tout en augmentant les coûts. Le service postal pourrait manquer d'argent d'ici la fin de l'été et l'administration Trump essaie de tirer parti de la crise pour sacrifier notre service postal public à l'autel du profit privé.

« La perte de l'USPS briserait notre réponse à la pandémie du coronavirus, frapperait des entreprises déjà affaiblies et ravagerait les communautés. Notre service postal public a besoin de tous les dirigeants américains - démocrates et républicains - pour fournir un soutien financier urgent et continu de la part du gouvernement fédéral durant cette crise économique et sanitaire. »
Malgré l'énorme valeur créée par l'USPS, un article du 14 avril dans le New York Magazine explique que « l'USPS n'est pas financé par des crédits du Congrès. Au contraire, depuis les années 1970, le Congrès a demandé au service postal de simultanément :

« - financer ses propres opérations, comme s'il s'agissait d'une entreprise.

« - fournir un service de courrier dans toutes les régions du pays - et facturer aux Américains les mêmes tarifs postaux (abordables), peu importe où ils vivent, même si ces Américains résident dans l'arrière-pays rural que les transporteurs privés ignorent car ils ne peuvent pas être desservis de manière rentable.

« Ce double mandat a toujours été un défi. Mais comme la croissance de l'internet a réduit la demande de courrier postal, il est devenu presque impossible pour l'USPS de répondre à ces deux exigences sans supprimer les emplois et la rémunération des employés. Et, en 2006, un Congrès républicain a délibérément rendu la situation difficile pour l'USPS en l'obligeant (inutilement) à payer pour des décennies d'avance tous les pensions et les coûts de santé de ses employés. Tout cela a rendu le service postal techniquement insolvable avant que la COVID-19 ne se fasse sentir sa présence aux États-Unis. Maintenant que la crise a réduit considérablement l'ensemble du volume de courrier aux États-Unis, les revenus de l'USPS sont en chute libre. Selon la maître de poste en chef, Megan Brennan, USPS subira 22 milliards de dollars de nouvelles pertes au cours des 18 prochains mois. »

En Amérique centrale et dans les Caraïbes le 16 mai :

République dominicaine : 11 739 (7 758 actifs ; 3 557 rétablis ; 424 décès) et 1 084 cas par million ; 39 décès par million
- 9 mai : 9 376 (6 710 actifs ; 2 286 rétablis ; 380 décès) et 864 cas par million ; 35 et décès par million

Panama : 9 268 (2 922 actifs ; 6 080 rétablis ; 266 actifs) et 2 152 cas par million ; 62 décès par million
- 9 mai : 7 868 (6 757 actifs ; 886 rétablis ; 225 décès) et 1 824 cas par million ; 52 décès par million

Honduras : 2 460 (2 062 actifs ; 264 rétablis ; 134 décès) et 249 cas par million ; 14 décès par million
- 9 mai : 1 685 (1 426 actifs ; 154 rétablis ; 105 décès) et 170 cas par million ; 11 décès par million

Cuba : 1 840 (336 actifs ; 1 425 rétablis ; 79 décès) et 162 cas par million ; 7 décès par million
- 9 mai : 1 741 (589 actifs ; 1 078 rétablis ; 74 décès) et 154 cas par million ; 7 décès par million

Guatemala : 1 643 (1 478 actifs ; 135 rétablis ; 30 décès) et 92 cas par million ; 2 décès par million
- 9 mai : 832 (719 actifs ; 90 rétablis ; 23 décès) et 46 cas par million ; 1 décès par million

En Amérique du Sud le 16 mai :

Brésil : 220 291 (120 359 actifs ; 84 970 rétablis ; 14 962 décès) et 1 037 cas par million ; 70 décès par million
- 9 mai : 145 328 (80 081 actifs ; 55 350 rétablis ; 9 897 décès) et 684 cas par million ; 47 décès par million

Pérou : 84 495 (54 956 actifs ; 27 147 rétablis ; 2 392 décès) et 2 567 cas par million ; 73 décès par million
- 9 mai : 61 847 (41 121 actifs ; 19 012 rétablis ; 1 714 décès) et 1 876 cas par million ; 52 décès par million

Chili : 39 542 (22 534 actifs ; 16 614 rétablis ; 394 décès) et 2 071 cas par million ; 21 décès par million
- 9 mai : 25 972 (13 518 actifs ; 12 160 rétablis ; 294 décès) et 1 359 cas par million ; 15 décès par million

Équateur : 31 467 (25 440 actifs ; 3 433 rétablis ; 2 594 décès) et 1 787 cas par million ; 147
- 9 mai : 30 298 (25 211 actifs ; 3 433 rétablis ; 1 654 décès) et 1 717 cas par million ; 94 décès par million

Colombie : 14 216 (10 210 actifs ; 3 460 rétablis ; 546 décès) et 280 cas par million ; 11 décès par million
- 9 mai : 9 456 (6 749 actifs ; 2 300 rétablis ; 407 décès) et 186 cas par million ; 8 décès par million

Le taux actuel de nouveaux cas quotidiens au Brésil a atteint plus de 15 000 le 16 mai. Si cela continue sans relâche, le pays aura probablement le troisième plus grand nombre de cas dans le monde d'ici la semaine prochaine. Reuters a rapporté le 15 mai que « le ministre brésilien de la Santé, Nelson Teich, avait remis sa démission vendredi [15 mai] après moins d'un mois à ce poste, ajoutant à la tourmente autour de la gestion par le gouvernement du nouveau coronavirus alors que le pays devenait un point chaud mondial de la pandémie.

« Teich, qui n'était pas d'accord avec le président de droite Jair Bolsonaro, a présenté sa démission et tiendra une conférence de presse plus tard [le 15 mai], a indiqué son bureau. Bolsonaro a fait pression ces derniers jours pour une utilisation plus large de l'hydroxychlorlorine comme traitement de la COVID-19, auquel Teich a résisté.

« Ils sont également en désaccord sur le rythme de la réouverture de l'économie. La semaine dernière, le ministre a déclaré qu'il n'avait pas été consulté avant que Bolsonaro n'ait publié un décret autorisant les centres de conditionnement physique, les salons de beauté et les coiffeurs à ouvrir leurs portes.

« Teich est le deuxième ministre de la Santé à démissionner au milieu de la pandémie du coronavirus au Brésil. À la mi-avril, il a remplacé Nelson Mandetta, qui a également résisté à une utilisation plus large de l'hydroxychloroquine et a désapprouvé l'argument de Bolsonaro pour supprimer les quarantaines et autres restrictions sur le coronavirus. »

« On ne sait pas exactement qui sera le prochain à occuper ce poste. »

En Afrique le 16 mai :

Afrique du Sud : 13 524 (7 194 actifs ; 6 083 rétablis ; 247 décès) et 228 cas par million ; 4 décès par million
- 9 mai : 8 895 (5 564 actifs ; 3 153 rétablis ; 178 décès) et 150 cas par million ; 3 décès par million

Égypte : 11 228 (7 837 actifs ; 2 799 rétablis ; 592 décès) et 110 cas par million ; 6 décès par million
- 9 mai : 8 476 (6 028 actifs ; 1 945 rétablis ; 503 décès) et 83 cas par million ; 5 décès par million

Maroc : 6 681 (3 014 actifs ; 3 475 rétablis ; 192 décès) et 181 cas par million ; 5 décès par million
- 9 mai : 5 711 (3 201 actifs ; 2 324 rétablis ; 186 décès) et 155 cas par million ; 5 décès par million

Algérie : 6 629 (2 822 actifs ; 3 271 rétablis ; 536 décès) et 152 cas par million ; 12 décès par million
- 9 mai : 5 369 (2 414 actifs ; 2 467 rétablis ; 488 décès) et 122 cas par million ; 11 décès par million

Ghana : 5 638 (4 150 actifs ; 1 460 rétablis ; 28 décès) et 182 cas par million ; 0,9 décès par million
- 9 mai : 4 012 (3 671 actifs ; 323 rétablis ; 18 décès) et 129 cas par million ; 0,6 décès par million

Dans l'ensemble, le nombre total de cas sur le continent africain le 16 mai est de 80 171, contre 58 528 le 9 mai.

La misérable inhumanité des impérialistes américains continue d'être pleinement visible en Somalie, où « au cours des quatre premiers mois de cette année, le commandement africain de l'armée américaine a effectué plus de frappes aériennes en Somalie que pendant les huit années de mandat de Barack Obama », a rapporté Nick Turse dans The Intercept, le 22 avril. L'auteur continue :

« L'escalade massive de la guerre non déclarée des États-Unis en Somalie survient alors que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé à plusieurs reprises un cessez-le-feu mondial au milieu de la pandémie de la COVID-19. 'Il ne devrait y avoir qu'un seul combat dans notre monde aujourd'hui, notre bataille commune contre la COVID- 19', a-t-il réitéré le 3 avril. ‘Nous devons mobiliser chaque once d'énergie pour la vaincre.' »

« Le même jour, AFRICOM [le commandement africain de l'armée américaine] a mené une 'frappe aérienne ciblant des terroristes d'al-Shabaab dans les environs de Bush Madina, en Somalie », selon un communiqué de presse. Les États-Unis ont affirmé que cinq membres d'al-Shabab avaient été tués durant la frappe aérienne.

« Depuis le début de l'année, AFRICOM a annoncé 39 frappes aériennes en Somalie. Le commandement a annoncé un total de 36 de ces attaques de 2009 à 2017, sous Obama, avec un pic en 2016 avec 19 frappes aériennes déclarées. L'année dernière, sous le président Donald Trump, les États-Unis ont mené 63 attaques aériennes en Somalie, le plus grand nombre jamais enregistré en une seule année. [...]

« ‘La fréquence élevée des opérations aériennes et terrestres américaines en Somalie semble être axée sur le soutien aux efforts des forces gouvernementales somaliennes et de ses alliés [de la Mission de l'Union africaine en Somalie] pour déloger le groupe terroriste de ses bastions », a déclaré Chris Woods, le directeur. d'Airwars, un groupe de surveillance des frappes aériennes basé au Royaume-Uni. « Il existe également un nombre important de frappes visant des dirigeants au sein du groupe terroriste. »

« Le pic des frappes aériennes américaines survient alors que le nombre de cas de la COVID-19 en Somalie augmente de la même manière. Le 8 avril, 21 cas confirmés du nouveau coronavirus ont été signalés en Somalie. [Au 16 mai, il y avait 1 284 cas au total (1 096 actifs ; 135 rétablis ; 53 décès) - note du LML] La plupart des personnes infectées n'ont pas d'antécédents de voyage à l'étranger, ce qui indique une transmission locale de la maladie et des perspectives inquiétantes pour l'avenir - en particulier parmi les nombreuses personnes déplacées à l'intérieur du pays, ou PDI, qui ont perdu leurs maisons à cause du conflit en cours entre al-Shabab et le gouvernement fédéral de la Somalie, qui est appuyé par les États-Unis.

« 'Il y a un risque accru que des cas ne soient pas détectés ou non diagnostiqués si la transmission communautaire commence et se généralise', lit-on dans un rapport du 20 avril du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies. 'L'impact sur les 2,6 millions [de personnes déplacées] qui vivent dans plus de 2 000 agglomérations surpeuplées avec un accès limité aux services de santé et d'eau, d'assainissement et d'hygiène serait catastrophique.'

« Alors que des rapports circulent sur d'éventuels désengagements militaires américains et même des fermetures de bases en Afrique, le nombre d'avant-postes américains en Somalie est important et prêt à augmenter. Il y a cinq bases américaines en Somalie - la deuxième en importance sur le continent après le Niger. - selon les anciens documents secrets de planification 2019 d'AFRICOM révélés par The Intercept plus tôt cette année. »

En Océanie le 16 mai :

Australie : 7 036 (576 actifs ; 6 362 rétablis ; 98 décès) et 276 cas par million ; 4 décès par million
- 9 mai : 6 914 (738 actifs ; 6 079 rétablis ; 97 décès) et 271 cas par million ; 4 décès par million

Nouvelle-Zélande : 1 498 (49 actifs ; 1 428 rétablis ; 21 décès) et 311 cas par million ; 4 décès par million
- 9 mai : 1 490 (122 actifs ; 1 347 rétablis ; 21 décès) et 309 cas par million ; 4 décès par million

Guam : 149 (5 décès)
- 9 mai : 142 (5 décès)

Polynésie française : 60 (1 actif ; 59 rétablis) et 214 cas par million
- 9 mai : 60 (4 actifs ; 56 rétablis) et 214 cas par million

Nouvelle-Calédonie : 18 (tous rétablis)
- 9 mai : 18 (1 actif ; 17 rétablis)

(Sources : les agences de presse, BBC, Euractive, Deutsche Welle, Guardian, The Intercept, Jacobin)


Cet article est paru dans

Volume 50 Numéro 33 - 16 mai 2020

Lien de l'article:
La pandémie mondiale la semaine se terminant le 16 mai


    

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