Le Venezuela réussit à contrôler la pandémie
Le 15 mai, Jorge Rodriguez, vice-président pour
la Communication, le Tourisme et la Culture de la
République bolivarienne du Venezuela, a présenté
une mise à jour détaillée des résultats de la
gestion par son pays de la pandémie de la
COVID-19. Sur le total de 469 cas confirmés dans
le pays, il a déclaré que 229, soit près de 50 %,
s'étaient rétablis, dont 220 sont traités dans des
hôpitaux, des cliniques ou suivis dans des centres
spéciaux de diagnostic complet. Dix personnes sont
décédées - aucun nouveau décès n'est survenu
depuis le 19 avril.
Rodriguez a indiqué que le taux de mortalité du
Venezuela était le plus bas de la région, à 0,35
%, et qu'il avait administré plus de tests par
million d'habitants (un peu plus de 18 000) que
tout autre pays d'Amérique latine et des Caraïbes.
Bien que les données sur les cas et les décès
signalés par bon nombre de pays et de juridictions
soient largement considérées comme sous-estimées
en raison des niveaux abominablement bas de
dépistage, ce n'est pas quelque chose dont le
Venezuela peut facilement être accusé. Sa
politique de tests agressifs a été rendue possible
par la fourniture de trousses de dépistage mises à
sa disposition pour les tests de laboratoire et de
diagnostic rapide par la Chine et la Russie, avec
son approche globale de la santé publique pour
lutter contre le coronavirus, qui a été renforcée
grâce à l'aide de la brigade médicale Henry Reeve
de Cuba et d'autres travailleurs médicaux que Cuba
a envoyés pour aider les médecins et les équipes
de santé vénézuéliens à mettre en oeuvre le modèle
personnalisé et communautaire de diagnostic et de
traitement pour lequel Cuba est réputée.
Rodriguez a présenté des graphiques pour montrer
comment le Venezuela avait en effet aplati la
courbe de la COVID-19 tandis que les pays voisins
continuaient de lutter contre l'augmentation du
nombre et des taux de mortalité beaucoup plus
élevés. Il a attribué le succès du Venezuela au
fait que le gouvernement avait pris très tôt la
décision de mettre en oeuvre la distanciation
sociale, le port de masques et la mise en
quarantaine stricte, qui avaient fait leurs
preuves en Chine. Il a également agi rapidement
pour instituer une enquête nationale et un suivi
de ménage à ménage auprès de toute personne ayant
signalé des symptômes de types liés à la COVID-19.
En date du 15 mai, 210 678 visites à domicile
avaient été effectuées. Il a souligné que la
maîtrise de la transmission de la maladie par le
Venezuela n'était pas une raison d'assouplir ces
mesures, qu'il y avait un risque de résurgence à
court terme si les protocoles étaient levés. Il a
annoncé qu'un million de tests rapides vont
maintenant être administrés à travers le pays pour
vérifier les anticorps dans le cadre de la
planification de l'avenir.
Le vice-président vénézuélien a souligné que le
faible taux de mortalité et le taux de
rétablissement élevé du Venezuela sont également
dus aux traitements fournis à tous les patients du
pays, en utilisant un certain nombre de
médicaments qui se sont révélés d'une grande aide
à Cuba, en Chine et ailleurs, y compris
l'interféron Alpha-B de Cuba et d'autres.
En décomposant les données qu'il a présentées,
Rodriguez a noté que l'État ayant le plus grand
nombre de cas, Nueva Esparta sur l'île de
Margarita, avait cette particularité que les
propriétaires d'une école de baseball privée pour
les jeunes avaient ignoré la quarantaine et se
sont rendus en République dominicaine à des fins
de recrutement, rapportant le virus à leurs
étudiants et à d'autres à leur retour.
Il a également souligné qu'au cours du mois de
mai, entre 70% et 80 % des nouveaux cas étaient
venus de l'extérieur du pays, à mesure que les
migrants rentraient chez eux par dizaines de
milliers en provenance d'autres pays d'Amérique du
Sud, principalement de la Colombie, de l'Équateur,
du Brésil, du Pérou et du Chili, où la pandémie
n'a pas été maîtrisée. Rien qu'en mars, 34 000
migrants seraient rentrés au Venezuela, dont
plusieurs parce qu'ils se sont retrouvés sans
emploi, sans domicile, sans aucune source de
revenu ou de statut dans les pays où ils avaient
migré à la recherche d'un emploi. Le gouvernement
vénézuélien a une politique de rapatriement et
accueille tous les citoyens vénézuéliens qui
souhaitent rentrer des pays vers lesquels ils ont
migré, dans de nombreux cas, les transportant à
ses frais. À leur arrivée à la frontière, tous
sont examinés, testés et mis en quarantaine
pendant 14 jours dans des centres spéciaux, et
ceux qui en ont besoin sont admis dans un centre
de traitement jusqu'à leur guérison afin de
prévenir la transmission de la maladie à
l'intérieur du pays.
Cet accomplissement n'est pas rapporté dans les
médias impérialistes qui ne cessent de raconter
des histoires d'horreur sur des « réfugiés »
vénézuéliens fuyant vers des pays dont les
gouvernements font partie du Groupe de Lima qui
est impliqué dans un complot avec les États-Unis
pour renverser le gouvernement du président
Nicolas Maduro. Ces mêmes médias ainsi que des
comploteurs de coup d'État internationaux
hypocrites et malhonnêtes, dont le premier
ministre et le ministre des Affaires étrangères du
Canada, refusent de reconnaître ces réalisations
indéniables du peuple vénézuélien et de son
gouvernement. Ils font plutôt l'accolade à un
imposteur criminel prêt à voir le sang de ses
compatriotes versé aux mains de mercenaires et qui
conspire avec les pires des pires d'Amérique
latine sur la manière dont ils vont résoudre la «
crise humanitaire » du Venezuela qui, selon eux,
menace toute la région.
Félicitations au gouvernement et au peuple
vénézuéliens pour les résultats qu'ils ont obtenus
dans la gestion et la maîtrise de la pandémie en
privilégiant la santé et le bien-être de la
population sur la base avant tout de la science et
de la solidarité ! Ils sont d'autant plus dignes
de reconnaissance que le siège brutal qu'ils
subissent, y compris la menace constante et
croissante d'une invasion étrangère - quelque
chose que les complices et ceux qui pratiquent une
politique d'apaisement envers les impérialistes
américains dans le nord et le sud de l'hémisphère,
à leur grande honte, ne peuvent se résoudre à
condamner.
Cet article est paru dans
Volume 50 Numéro 33 - 16 mai 2020
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