Les menaces criminelles des États-Unis contre le Venezuela doivent cesser !

Après plusieurs années de sanctions brutales et de menaces d'intervention militaire contre le Venezuela, les États-Unis, frustrés devant l'échec de toutes leurs tentatives d'imposer un changement de régime, ont escaladé leurs attaques en accusant le Venezuela et le président Nicolas Maduro de narcoterrorisme et ont offert une récompense de 15 millions de dollars pour son arrestation ou assassinat ainsi que pour l'arrestation ou l'assassinat des autres dirigeants de la révolution bolivarienne.

Hier à peine [le 27 mars], les États-Unis invoquaient une crise humanitaire au Venezuela, accusant Maduro et appelant pour son renversement au nom des droits humains du peuple vénézuélien, pour prêter à leur énième tentative de changement de régime un semblant de légitimité. Maintenant, les masques sont tombés et voilà qu'ils ont recours à une forme ouverte d'assassinat ciblé, une forme répugnante d'appel aux chasseurs de prime. Cela ne doit pas passer ! Évidemment, les autorités américaines ne possèdent pas la moindre preuve pour appuyer leurs accusations. Il est bien connu que les États-Unis, par le biais de la CIA et son principal allié en Amérique latine, le président Duque de la Colombie, sont les principales sources de narcoterrorisme dans la région.

Cette action dangereuse et criminelle de l'administration Trump a lieu au moment où le Venezuela et des pays partout dans le monde mobilisent leurs ressources pour lutter contre la pandémie de la COVID-19 qui se propage rapidement. Les peuples de partout s'unissent dans un effort sans précédent pour vaincre le virus et défendre leur santé et leur sécurité. Cet effort est fait au moment où les États-Unis sont eux-mêmes devenus l'épicentre de la pandémie.

Il a été annoncé que huit pays représentant près du quart de l'humanité affirment que les actions de Washington minent leur réponse à la pandémie de la COVID-19. Les gouvernements de la Chine, de Cuba, l'Iran, le Nicaragua, la Corée du Nord, la Russie, la Syrie et le Venezuela — qui subissent tous les sanctions des États-Unis- ont fait parvenir une déclaration commune au secrétaire-général des Nations unies, au Haut-Commissariat du secrétaire-général des Nations unies et au directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, appelant à mettre fin au blocus économique unilatéral des États-Unis et dénonçant le blocus comme étant illégal et en violation ouverte du droit international et de la Charte des Nations unies.

Ces dernières semaines, les nations lancent des appels à la coopération accrue, pour le partage des ressources et pour mettre de côté leurs différends afin de vaincre la pandémie planétaire. L'heure est à de nouvelles relations internationales sous la bannière d' « Une humanité, une lutte », mais les États-Unis persistent à aller à l'encontre de la marche vers l'avant du peuple avec leurs sanctions, leurs guerres d'agression et d'occupation sans fin et leurs complots de changements de régime. Ces plus récentes activités de voyous des États-Unis contre le Venezuela ne doivent pas passer !

Cette plus récente provocation scandaleuse par l'administration américaine crée une situation des plus dangereuses pour le peuple du Venezuela et de tous les pays de l'ALBA. L'incitation à la violence contre le gouvernement dûment élu du Venezuela n'est pas qu'une menace pour l'indépendance et la souveraineté du Venezuela mais menace aussi la stabilité de toute la région de l'Amérique latine et des Caraïbes.

Les menaces criminelles des États-Unis ne doivent pas passer ! Le peuple vénézuélien et leur président Nicolas Maduro méritent l'appui de tous les Canadiens et des peuples du monde contre ces plus récentes provocations.

Ne touchez pas au Venezuela !

(28 mars 2020. Photos: Alba Movements Canada, PSUV)


Cet article est paru dans

Volume 50 Numéro 17 - 28 mars 2020

Lien de l'article:
Les menaces criminelles des États-Unis contre le Venezuela doivent cesser ! - Mouvement social de l'ALBA Canada, chapitre d'Ottawa


    

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