Le gouvernement albertain intensifie son offensive antisociale brutale

Opposons-nous à la diffamation du Dr Dougal MacDonald, chargé de cours de l'Université de l'Alberta


Le Dr Dougal MacDonald n'est pas un négateur de l'Holocauste.
Mais que dire de ceux qui cherchent à le diffamer ?

Dans l'affaire des accusations diffamatoires et sans fondement portées contre le Dr Dougal MacDonald, dans lesquelles on insinue qu'il est un négateur de l'Holocauste, nous affirmons catégoriquement que le Dr MacDonald n'est pas et n'a jamais été un négateur de l'Holocauste. Dougal MacDonald a fait des recherches et, s'appuyant sur ces recherches, il s'oppose comme beaucoup d'autres au récit d'un génocide qui aurait été commis en Ukraine par l'État soviétique. Assimiler cette position à la négation de l'Holocauste est socialement irresponsable. Cela rabaisse le niveau de la culture et du discours politiques et désinforme l'opinion publique sur les véritables sujets de préoccupation de la société. Cette diffamation vise à désarticuler la lutte qui se mène dans la société, en particulier en Alberta, contre l'offensive antisociale du gouvernement Kenney. Honte à ceux qui répètent ces propos diffamatoires sans se soucier des faits et en tournant le dos à toute responsabilité sociale.

Quel est le but de ceux qui répètent ces déclarations diffamatoires ? Pourquoi s'attaquent-ils à un professeur de sciences connu pour son intégrité d'enseignant, de syndicaliste et de défenseur des travailleurs, des peuples autochtones et de tous ceux qui se battent pour leur dignité et leur liberté dans le monde entier ?

Le docteur MacDonald est né et a grandi en Alberta. Sa famille a combattu le fascisme pendant la Deuxième Guerre mondiale, contribuant à l'émergence de la personnalité démocratique qui a été codifiée dans les verdicts des procès de Nuremberg et la règle de droit internationale enchâssée dans la charte fondatrice des Nations unies. S'appuyant sur ses traditions familiales et celles des travailleurs albertains et canadiens, en plus d'être éducateur Dougal MacDonald est devenu un chercheur et journaliste de plein droit dans la bataille pour régler ses comptes à la vieille conscience de la société et ouvrir la voie au progrès. Il a notamment développé des connaissances spécifiques sur le fonctionnement de la machine de propagande nazie, dirigée contre l'Union soviétique et les combattants de la résistance antifasciste dirigés par les communistes, avant, durant et après la Deuxième Guerre mondiale. Il montre comment ceux qui ont mené la guerre froide anglo-américaine contre les peuples du monde dès les années trente se sont approprié la propagande nazie et l'ont propagée.

Après l'effondrement de l'Union soviétique, le Dr MacDonald a combattu la résurgence de la propagande nazie aux États-Unis, au Canada, en Ukraine et dans toute l'Europe. Ceux qui ont souffert aux mains des hitlériens sont à juste titre préoccupés par ces choses, comme tous ceux qui défendent aujourd'hui la paix, la liberté et la démocratie.

L'insinuation que le Dr MacDonald est un négateur de l'Holocauste est une tentative de l'isoler en suscitant le mépris de ceux qui ne le connaissent pas. Or, la diffamation des forces qui luttent pour la liberté et le progrès est en soi une méthode hitlérienne qu'il ne faut pas laisser passer. Cela importe pour les Canadiens, les Québécois et les autochtones qui veulent s'attaquer à leurs problèmes et à ceux de la société et sont confrontés à la désinformation ou à des calomnies qui sapent leurs efforts.

Le propos diffamatoire « consiste en une matière publiée sans justification ni excuse légitime et de nature à nuire à la réputation de quelqu'un en l'exposant à la haine, au mépris ou au ridicule, ou destinée à outrager la personne contre qui elle est publiée ».

Les propos sans fondement diffusés par les médias officiels et par d'autres canaux peuvent être préjudiciables, voire irréparables pour les personnes diffamées. Mais les actes de ceux qui propagent des propos diffamatoires sont également de notoriété publique. Penser que les gens peuvent être réduits au silence face à une diffamation aussi scandaleuse que celle faite contre le Dr MacDonald, c'est penser que ces règles ne s'appliquent qu'aux autres.

Certaines personnes en position d'autorité ont appelé le public à s'opposer au discours haineux des négateurs de l'Holocauste. Elles le font au nom de la démocratie, des droits humains, de l'intérêt national et de la sécurité du pays. Or, il y a un problème quand ces mêmes autorités qui prétendent s'opposer au discours haineux suscitent insidieusement la peur et la haine non seulement contre le Dr MacDonald, mais aussi contre les syndicalistes, les enseignants et toutes les forces combattant l'offensive antisociale que ces mêmes autorités ont déclenchée contre le peuple et la société.

Nous avons l'intention de discuter de ces questions et de questions connexes avec le public afin de susciter une opposition à la diffamation de M. MacDonald et d'autres. Manifestement, lorsque l'État, ses institutions, les médias et les autorités ne défendent pas l'individu, l'individu n'a pas d'autre recours que d'en appeler à l'opinion publique pour défendre non seulement son droit de conscience et sa liberté de parole, mais aussi la collectivité des droits.

Joignez votre voix à ceux qui dénoncent la diffamation du Dr MacDonald. Envoyez-lui des messages et des lettres de soutien à DMD@cpcml.ca.

Au nom du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste),

Peggy Askin
Barbara Biley
Anna Di Carlo
Pierre Chénier
Keith Corkill
Louis Lang
Peggy Morton
Steve Rutchinski
Tony Seed
Margaret Villamizar


Cet article est paru dans

Volume 49 Numéro 34 - 7 décembre 2019

Lien de l'article:
Le gouvernement albertain intensifie son offensive antisociale brutale: Opposons-nous à la diffamation du Dr Dougal MacDonald, chargé de cours de l'Université de l'Alberta - Déclaration du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste)


    

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