Le gouvernement Trudeau donne l'orientation du 43e parlement

La nécessité d'une nouvelle direction et d'un contrôle de l'économie en conformité avec sa nature socialisée

L'élite dirigeante parle d'une récession mondiale comme d'une inévitabilité. Le président de la Banque mondiale, David Malpass, a récemment qualifié l'économie mondiale de « fragile » et « au bord de la récession ». Selon le Fonds monétaire international, la croissance de l'économie mondiale sera à son plus bas niveau depuis la crise économique de 2008. La nouvelle directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a déclaré : « L'économie mondiale connaît actuellement un ralentissement synchronisé. Pour 2019, nous prévoyons un ralentissement de la croissance dans environ 90 % des pays du globe. »

Les représentants de l'oligarchie financière s'exposent comme des ennemis des peuples lorsqu'ils parlent de cette façon. Pour une personne en position d'autorité, il est criminel d'accepter un ralentissement économique comme inévitable. Ils ne voient pas ce qu'ils ne veulent pas voir, ce qu'ils ne veulent pas changer.

L'économie socialisée de la grande production industrielle est plus que capable de procurer un niveau de vie moderne à tous sans crises récurrentes. L'obstacle à la maîtrise de l'économie et la résolution de ses problèmes est la classe sociale qui en a le contrôle et l'objectif dépassé qu'elle lui donne en l'obligeant à servir les intérêts privés étroits de factions concurrentes. Les sociétés, les monopoles et les cartels en rivalité opposent entre eux les différentes parties et différents secteurs de l'économie socialisée et la direction générale sert leurs intérêts privés. Le résultat est le chaos, l'anarchie, les crises récurrentes et la guerre.

L'économie socialisée moderne est intégrée. Pour bien fonctionner, toutes ses composantes doivent être harmonisées entre elles dans un projet d'édification nationale. La nation, à son tour, ne considère pas les autres pays du monde comme des concurrents ou comme des peuples et des régions à exploiter, mais comme une seule et même humanité coopérant dans l'intérêt commun et le développement commun. Cela n'est possible que si ceux qui contrôlent les parties et des secteurs de l'économie ont pour objectif de coopérer pour le bien commun de tous et pour le bien de la Terre Mère.

Cela signifie que ceux qui contrôlent cette nouvelle direction de l'économie ont pour le bien-être et les droits de tous leurs collègues producteurs le même égard que pour les leurs. Ceux qui contrôlent se rendent compte que leur bien-être dépend du bien de l'humanité et de la Terre Mère. De cette manière, le contrôle de l'économie et les relations entre ses producteurs sont conformes au caractère socialisé et interdépendant de l'économie elle-même.

C'est la détermination des travailleurs à définir une nouvelle direction et un contrôle de l'économie conformes à sa nature socialisée qui ouvre la voie au progrès. Les mesures et programmes annoncés par le gouvernement Trudeau répondent aux intérêts privés concurrents de ceux qui contrôlent actuellement l'économie. Ils rendront les riches plus riches et les pauvres plus pauvres et exacerberont les contradictions et la crise.


Cet article est paru dans

Volume 49 Numéro 33 - 30 novembre 2019

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Le gouvernement Trudeau donne L'orientation du 43e parlement: La nécessité d'une nouvelle direction et d'un Contrôle de l'économie en conformité avec sa Nature socialisée


    

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