Marche contre la machine de guerre et ses atrocités aux États-Unis
Le 11 novembre, la marche intitulée « Rage contre
la machine de guerre » a rassemblé divers individus et groupes qui
se sont élevé contre toutes les guerres, les atrocités et les
ingérences des États-Unis commises contre les peuples du monde entier.
Les marcheurs exigeaient la fin du financement de la guerre et
ciblaient les monopoles de guerre, l'économie de guerre et le
gouvernement de guerre. Se déroulant dans le cadre des campagnes
électorales de 2020, les marcheurs ont dénoncé tant les démocrates
que les républicains comme des partis de guerre qui refusent de donner
suive au vaste sentiment antiguerre de la majorité du pays appelant à
la fin des guerres menées par les États-Unis. En saluant les actions à
la défense de l'environnement et de l'affirmation du droit des jeunes à
un avenir radieux, les marcheurs ont souligné que le Pentagone est le
plus grand pollueur au monde et que les guerres et les armées des
États-Unis empoisonnent l'eau, le sol et les êtres humains à l'échelle
de la planète, rendant souvent la terre inhabitable. Arrêter la guerre
est essentiel pour arrêter les changements climatiques.
Commençant à la Maison-Blanche et
défilant un vendredi au cours de la journée pour sensibiliser le
public, les manifestants se sont ensuite rendus au Fonds monétaire
international (FMI), responsable d'attaques massives contre les
programmes sociaux et la souveraineté des pays du monde entier, tout en
tirant profit des guerres et des énormes dettes imposées aux peuples.
Les marcheurs se sont également rendus devant les bureaux du Conseil de
l'Atlantique, qui occupent un bâtiment non identifié, ce qui correspond
à son rôle de dissimuler son influence à promouvoir la domination et
l'emploi de la force par les États-Unis, grâce à l'Organisation du
Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Comme le soulignent les tracts
distribués, le Conseil de l'Atlantique vise spécifiquement le mouvement
antiguerre, à l'aide de la désinformation tout en, par exemple, faisant
supprimer 800 pages Facebook, dont beaucoup s'opposent aux guerres
et aux crimes commis par les États-Unis. Aucune explication n'a été
donnée pour la suppression de ces pages Certaines des pages avaient des
millions de « j'aime », y compris Police the police, Cop Block et
Free Thought Project.
L'action s'est ensuite déplacée au Washington Post,
où
a été dénoncé le propriétaire actuel du Post et PDG d'Amazon, Jeff
Bezos, en tant que contractuel auprès de la CIA et responsable de la
mésinformation et de la désinformation généralisées du Post. Cela
incluait son échec constant à même rendre compte des manifestations
antiguerre et de nombreux autres efforts des résidents du District de
Columbia à la défense de leurs droits.
À chaque arrêt et sur tout le parcours, des tracts
contenant des informations sur le rôle des différentes forces
favorables à la guerre ont été distribués aux nombreux passants et
travailleurs. Cette sensibilisation du public était un élément
important de l'action et reflétait la nécessité pour les manifestations
d'aujourd'hui d'être dirigées vers le public et d'engager les gens dans
la discussion et à prendre publiquement une position contre la machine
de guerre et le gouvernement de guerre des États-Unis. Il est important
de mettre la question de la guerre et de la paix à l'ordre du jour
pendant les élections et de demander aux candidats d'appuyer
l'appel: « Ramenez toutes les troupes américaines au pays
maintenant ! » C'est une solution que les peuples exigent ici et à
l'étranger.
La marche a été suivie par un sommet le lendemain, au
cours duquel toutes les personnes impliquées ont pu partager leur
expérience en matière d'organisation et fournir des informations sur
les luttes en cours. Les discussions ont mentionné les efforts du
peuple syrien pour chasser les États-Unis de leur pays, les
Vénézuéliens qui défendent leur droit de décider de leur gouvernement
contre les efforts américains pour un changement de régime et qui
s'opposent au crime de châtiment collectif, dont les sanctions, contre
les peuples.
L'importance que le peuple compte sur ses propres
moyens, et non sur le gouvernement, notamment pour organiser le travail
de manière à engager et mobiliser le public de manière constante, a été
soulignée. Il en va de même pour la nécessité d'être proactif,
d'avancer un programme antiguerre pro-peuple et de ne pas se limiter à
réagir au programme défini par les dirigeants et leurs partis
favorables à la guerre.
(Voice of Revolution)
Cet article est paru dans
Volume 49 Numéro 32 - 23 novembre 2019
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Marche contre la machine de guerre et ses atrocités aux États-Unis
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