« Cette décision est décevante, mais pas une surprise. Les Tsleil-Waututh ont de nouveau engagé des consultations de bonne foi, mais il était clair que le gouvernement fédéral avait déjà pris sa décision en tant que propriétaire du projet, de dire la chef Leah George-Wilson de la nation Tsleil-Waututh. Malheureusement, cela me semble trop familier. Le Canada a répété bon nombre des mêmes erreurs de la dernière fois. Nous examinerons attentivement la décision avec notre équipe et nous examinerons nos options juridiques pour garantir la protection de nos droits. » « Les détenteurs du titre et des droits de nos nations autochtones n'ont pas donné leur consentement, a déclaré Kukpi7 Judy Wilson, cheffe de la bande indienne Neskonlith et secrétaire-trésorière de l'Union des chefs indiens de la Colombie-Britannique (UCICB). Les approbations des gouvernements de bandes indiennes, sous la contrainte financière, ne répondent pas aux normes d'une relation de nation à nation. Jusqu'à ce que notre droit à un consentement libre, préalable et éclairé soit reconnu et mis en oeuvre, comme stipulé dans la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, nous continuerons de nous opposer à ces projets et de défendre nos terres. » « Nos terres brûlent et sont inondées. Nos poissons meurent et notre peuple souffre. Ce n'est pas le moment de poursuivre imprudemment des projets dévastateurs pour l'environnement pendant que nos territoires souffrent, a déclaré le grand chef Stewart Phillip, président de l'UCICB. Nous allons activement et continuellement résister à la recherche de gains à court terme, afin de garantir la qualité de vie et le bien-être de nos enfants et de nos petits-enfants. Nous sommes extrêmement déçus de l'annonce d'aujourd'hui, mais nous sommes également prêts. Nous n'acceptons pas la décision préméditée du Canada et nous sommes prêts à continuer de nous opposer à ce projet par tous les moyens possibles. » Khelsilem, porte-parole de la nation Squamish, a déclaré : « La nation Squamish a rencontré des représentants du gouvernement fédéral alors qu'elle menait les consultations de phase III ordonnées par le tribunal avec les Premières Nations. Nous avons assisté à une tentative superficielle de consultation qui n'a pas permis de répondre à nos préoccupations. L'incapacité de s'engager de manière significative avec les détenteurs de droits signifie que le gouvernement n'est pas sérieux dans la construction de ce pipeline ou dans le respect des droits des peuples autochtones. »
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