Les zones touchées au Nouveau-Brunswick sont concentrées le long du cours supérieur du fleuve Saint-Jean au nord de la province, ainsi que du cours inférieur du fleuve Saint-Jean au sud, y compris Fredericton et Moncton. En Ontario, les régions touchées comprennent une grande partie de l'est de la province, en particulier la vallée de l'Outaouais, le long de la rivière des Outaouais. Le Québec a été le plus durement touché, les régions les plus touchées étant les Laurentides et l'Outaouais. Les autres régions touchées sont la région de Québec, le Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, l'Estrie, Lanaudière, Laval, la Mauricie, la Montérégie et Montréal. Dans les Laurentides, le nombre de personnes touchées a fortement augmenté en raison de la rupture d'une digue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, qui a inondé un tiers de la municipalité. De nombreuses mesures d'urgence sont prises par divers services publics au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick pour améliorer la situation et aider les victimes. Les résidents de ces régions et d'autres au Canada expriment une immense solidarité sociale pour venir en aide aux populations touchées et limiter le plus possible l'ampleur des inondations. Cette solidarité inestimable dans cette situation urgente montre le sentiment des gens de s'unir et de veiller au bien-être des uns et des autres tous, en montrant comment un peuple s'unit face à l'adversité. Les niveaux d'eau commencent à baisser au Québec et dans les deux provinces touchées, mais le processus de relèvement sera difficile et la situation rendue plus difficile par les calculs cyniques des gouvernements et des hommes politiques qui voient ces catastrophes comme une occasion de se servir. Par exemple, le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré que ce qui est en jeu, c'est la prétendue acceptabilité sociale de demander aux contribuables de payer la facture des secours en cas de catastrophe. Une fois qu'un certain seuil d'assistance financière est dépassé, les victimes doivent déménager, a-t-il déclaré, faisant complètement fi de la situation financière de nombreuses victimes et du jeu de contracteurs sans scrupules. On sait que certaines personnes n'ont même pas surmonté les effets des inondations des années précédentes. Non seulement chacun doit recevoir l'aide nécessaire, mais il faut aussi mettre en place des mesures pour protéger le plus possible les municipalités riveraines afin qu'elles puissent se maintenir. La solidarité sociale, les mesures visant à protéger les communautés situées le long des basses terres près des rivières et des lacs des effets des changements climatiques, les efforts de secours en cas de catastrophe et la lutte contre les changements climatiques font partie intégrante de la vie moderne qui met le bien-être de tous en premier.
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