Premier Mai 2019, Journée
d'unité et de lutte de la classe ouvrière
à la défense des droits de tous et toutes
Les travailleurs doivent renforcer le travail pour avancer leurs propres revendications
- Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) -
Vive le Premier
Mai, Journée internationale d'unité de la classe
ouvrière et d'affirmation de la lutte pour ses droits, ses
revendications et son émancipation !
Le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) transmet ses salutations militantes du
Premier Mai aux travailleurs du Canada, du Québec et du monde
entier. La classe ouvrière montre dans les faits son courage et
sa maturité dans la lutte pour ses droits, ses revendications et
son émancipation. Les travailleurs
luttent pour s'investir d'un pouvoir d'intervenir dans les affaires
économiques et
politiques. Ils défendent ce qui leur appartient de droit et
utilisent de plus en plus leurs propres moyens de communication
organisés pour exprimer leurs points de vue et leurs opinions.
Le PCC(M-L) estime que la bataille
pour s'investir de pouvoir est la clé de la défense des
droits et du renouveau politique et pour ouvrir la voie à
l'émancipation de la classe ouvrière. Cette bataille est
centrée sur le renouveau politique et nécessite que la
classe ouvrière ait une pensée et une organisation
indépendantes. Sans ses propres institutions
indépendantes, sa propre voix, ses médias, sa
pensée et son analyse, la classe ouvrière devient une
proie facile pour l'oligarchie financière. Pour s'investir de
pouvoir, elle doit discuter au sein de ses organisations de ses propres
revendications, réclamations et actions avec analyse,
établir son propre ordre du jour et sa propre ligne de marche.
Les travailleurs ont des réclamations
légitimes à faire à l'économie et à
la société. Leurs réclamations se heurtent
à celles de
l'oligarchie financière au pouvoir, mais l'opposition
ouvrière est à la hauteur du défi tant qu'elle
préserve son indépendance de pensée et d'action,
ne se laisse pas entraîner dans l'acrimonie et les divisions de
l'élite dirigeante
et ne s'aligne pas sur l'une ou l'autre de ses bases sociales et de ses
partis politiques cartellisés.
L'opposition ouvrière mène des luttes
incessantes pour défendre ses droits contre l'offensive
antisociale et les stratagèmes pour payer les riches de
l'élite dirigeante en affrontant les lois antiouvrières
des gouvernements et les décisions antiouvrières des
tribunaux de l'État qui privent les travailleurs de leur droit
de retirer leur capacité de travail et de mener d'autres actions
pour défendre leurs conditions d'emploi. Les travailleurs
trouvent les moyens pour combattre l'arrogance et le diktat des
oligopoles mondiaux et leur refus de négocier des conventions
collectives acceptables pour ceux qui font le travail. C'est le cas des
travailleurs qui de partout se mobilisent pour appuyer la section
locale 9700 du Syndicat des Métallos qui représente les
travailleurs de l'aluminium d'ABI en lock-out au Québec et leur
courageux combat de 15 mois contre l'oligopole mondial Alcoa. La classe
ouvrière lutte également pour les droits des femmes et
des enfants et pour soutenir la lutte des jeunes pour un avenir
prometteur et les revendications du peuple liées au besoin d'un
environnement naturel et social sain et elle est solidaire des peuples
autochtones et de leur lutte de plusieurs siècles pour
l'affirmation pratique de leurs droits ancestraux.
Les travailleurs organisés en une opposition
ouvrière développent une conscience qui émerge de
la vie
réelle, synonyme de changement social et libérée
des idées préconçues. Leur conscience sociale
donne à la classe ouvrière la force d'esprit
nécessaire pour vaincre l'assaut dont elle est la cible,
notamment la stratégie
libérale de division en fonction des différentes factions
de l'oligarchie financière organisées en partis
cartellisés.
Au cours de cette année électorale,
l'élite dirigeante exerce déjà une pression
énorme sur le mouvement de la classe ouvrière pour qu'il
s'aligne derrière tel ou tel parti cartellisé et renonce
à son indépendance de pensée et d'action. Les
médias de masse et d'autres répandent la peur de
l'arrivée au pouvoir du Parti conservateur et insistent pour
dire que les travailleurs n'ont pas d'autre choix que d'appuyer l'un ou
l'autre des partis cartellisés pour « arrêter la
droite ».
Mais les travailleurs ont appris du magouillage des
partis cartellisés aux niveaux fédéral et
provincial et savent que suivre ces partis et devenir leur masse
votante ne fait qu'affaiblir et finalement détruire la lutte
pour leurs droits et revendications. Renoncer à son
indépendance d'organisation, de pensée et d'action et se
laisser aller sous l'influence
de la base sociale libérale ou conservatrice et le parti
cartellisé préféré du moment est pour la
classe ouvrière l'arrêt de mort du mouvement à la
défense de ses droits et , pour le renouveau
politique et pour s'investir de pouvoir. L'intégration au
système électoral de partis cartellisés
réduit le mouvement ouvrier à un état
d'impuissance, de désespoir et d'humiliation.
Organisons-nous pour nous investir de pouvoir
et pour le renouveau politique !
Les travailleurs doivent intensifier leur
mouvement pour s'investir de pouvoir et non pas se diviser en
s'alignant derrière telle ou telle faction de riches sous
prétexte que l'une est meilleure que l'autre.
L'indépendance d'organisation, de pensée et d'action de
l'opposition ouvrière est une défense contre la pratique
désastreuse de réagir à l'ordre
du jour de l'oligarchie financière et suivre ses partis
politiques cartellisés dits de droite ou de gauche.
Les travailleurs ne peuvent pas se permettre de rester
dans le piège « gauche-droite ». Ce qui existe
présentement est d'un système de partis
cartellisés
au sein d'institutions démocratiques libérales
anachroniques sur lequel le peuple n'exerce aucun contrôle. La
lutte pour s'investir de pouvoir est la réalité
d'aujourd'hui que les travailleurs doivent faire
leur, qu'ils doivent nourrir et utiliser pour se bâtir un avenir.
Ils peuvent renverser la situation en refusant l'ordre du jour
fixé par l'élite dirigeante et en discutant directement
des questions qui les concernent. La discussion et la recherche de
moyens de résoudre les problèmes économiques,
politiques, sociaux et environnementaux en leur faveur
plutôt qu'en faveur des riches et l'organisation d'actions avec
analyse pour renforcer leurs institutions indépendantes et
défendre les droits de tous et toutes mèneront à
un
mouvement de masse pour s'investir de pouvoir, pour le renouveau
politique et pour bâtir le Nouveau.
Vive
les
travailleurs
de
tous
les
pays
qui
luttent
pour
ouvrir la voie au
progrès de la société !
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !
Supplément
Revue de l'année en photos
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Cet article est paru dans
Volume 49 Numéro 16 - 27 avril 2019
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d'unité et de lutte de la classe ouvrière : Les travailleurs doivent renforcer le travail pour avancer leurs propres revendications - Parti communiste du Canada
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