58e anniversaire de la défaite de
l'invasion américaine
de la baie des Cochons à Cuba
La patrie cubaine
est la patrie où les Cubains ont gagné le droit de
contrôler leur propre destinée et de construire leur
propre avenir!
![](http://cpcml.ca/images2019/LatAmCaribbean/Cuba/190419-CubaCelebration58thAnnivPlayaGiron-02.jpg)
Le peuple cubain célèbre le 58e anniversaire de la
première grande
défaite de l'impérialisme américain en
Amérique latine à Playa Giron.
La cérémonie rendant hommage aux héros et aux
martyrs responsables de
la victoire contre les mercenaires a lieu devant le musée de
Ciénaga de
Zapata, qui recèle des trésors historiques de cette
bataille.
Le 19 avril, le peuple cubain célèbre
la victoire de Playa Giron, sa victoire sur l'invasion de
mercenaires menés et financés par les États-Unis
qui ont été envoyés pour attaquer Cuba à la
baie des Cochons. Dans les jours qui ont précédé
l'invasion la baie de Cochons soutenue par les États-Unis
en 1961, les aéroports de
Santiago de Cuba, de San Antonio de los Baños et de La Havane
ont été bombardés.
Lors du rassemblement devant le cimetière de La
Havane après les funérailles des victimes des
bombardements, le dirigeant de la Révolution cubaine, Fidel
Castro, a pris la parole devant une foule armée, prête
à affronter ce qui semblait imminent : une invasion. «
Cette Révolution, nous ne la
défendons pas avec des
mercenaires », a-t-il déclaré en parlant des
pilotes embauchés avec de l'argent américain qui avaient
mené les bombardements, « Nous la défendons avec
les hommes et les femmes du peuple. »
« Qui a les armes ? » a
demandé Fidel Castro à la foule rassemblée
à
l'intersection désormais célèbre des 23e
et 12e rues. « Quelles sont les mains qui brandissent ces
armes ? Sont-ce des mains d'exploiteurs ? » Les
gens ont brandi leurs armes au-dessus de leurs têtes et ont
crié «
NON ! » « Quelles sont les mains qui brandissent
ces armes ? Ce ne sont pas des mains d'ouvriers ? Et
qu'est-ce qui forme la majorité du peuple ? Une
Révolution où les humbles ont les armes est-elle
démocratique ? Camarades ouvriers et paysans, ceci est la
Révolution socialiste et démocratique des
humbles, avec les humbles et pour les humbles. »
![](http://cpcml.ca/images2019/LatAmCaribbean/Cuba/Historical/1961-Cuba-Fidel-Giron4-1.jpg)
Fidel inspecte les armes durant la bataille contre l'invasion à
la baie des Cochons.
L'invasion a complètement échoué et
toute la force mercenaire a été capturée ou
tuée.
Près de 60 ans plus tard, Cuba a
triomphé malgré toutes les attaques terroristes des
États-Unis. Des dizaines de bombardements de champs de canne
à sucre, de villes et même les hôtels ;
l'attentat à la bombe d'un avion de ligne cubain qui a
tué toutes les personnes à bord. Des centaines de
tentatives d'assassinat contre
les dirigeants cubains - 638 contre Fidel Castro ; les
attaques militaires, la guerre économique et biologique
menée contre la population cubaine - toutes ces tentatives de
détruire la Révolution cubaine ont
échoué. Le blocus financier et commercial implacable de
Cuba
est un acte de guerre qui, à ce jour, reste impuni.[1]
Malgré d'énormes difficultés,
malgré l'agression ouverte des impérialistes
américains, qui sont à peine à 165
kilomètres, et les immenses problèmes sociaux qu'elle a
provoqués, la souveraineté et l'indépendance de
Cuba restent intactes. Contrairement à la situation qui
prévaut dans les forteresses de l'impérialisme, la
Révolution cubaine
continue de fournir des soins de santé, l'éducation et le
logement comme des droits et non des privilèges. Les aliments de
base continuent d'être subventionnés par l'État et
le peuple cubain est fier de la patrie qu'il a lui-même
établie et défendue.
Dans son discours prononcé le 1er
mai 1961, après la victoire de Playa Giron, le
légendaire chef de la révolution cubaine Fidel Castro a
dit que le type de patrie dont parlent les impérialistes est
celui des parasites qui vivent du travail de la majorité, de
ceux qui exploitent le plus grand nombre. La nouvelle patrie cubaine,
a-t-il dit,
est une patrie où les Cubains ont gagné le droit de
contrôler leur destinée et le droit de construire leur
avenir qui sera nécessairement meilleur que dans le passé.
Parlant du gouvernement américain qui avait
organisé le débarquement de la baie des Cochons, Fidel
Castro a terminé son discours du 1er mai, il y a 58 ans,
par le défi qui a caractérisé Cuba jusqu'à
ce jour. « Si M. Kennedy n'aime pas le socialisme, eh bien, nous
n'aimons pas l'impérialisme ! », a dit Fidel,
déclarant
l'engagement qui guide Cuba à ce jour.
À cette occasion, à la veille du 1er
mai, lorsque la classe ouvrière et le peuple cubains exprimeront
leur détermination à défendre leur patrie pour
laquelle ils se battent, pour qu'elle soit véritablement du
peuple, par le peuple et pour le peuple, le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) adresse ses salutations
révolutionnaires aux
travailleurs et au peuple cubains et à leurs dirigeants. Quelles
que soient les opinions politiques véhiculées sur la
Révolution
cubaine, le droit d'un peuple de déterminer sa propre
destinée et le fait que ce droit continue d'être
exercé par une petite île face à la nation la plus
puissante de la terre commande le respect et l'admiration. Contre
toutes les
difficultés, Cuba a maintenu son indépendance et son mode
de vie, montrant au monde entier que cela peut être fait parce
que cela doit être fait. C'est une question de principe si l'on
veut que le peuple soit vraiment libre avec une démocratie de
son choix. Cela doit être fait si l'on veut préserver la
paix dans les Amériques et si l'on veut mettre fin
à la misère, à l'analphabétisme et aux
maladies. Cuba a montré au monde que c'est possible. Elle a
montré au monde, et continue de montrer au monde entier, la
véritable signification de l'internationalisme et de l'aide
humanitaire, qui sont conçus pour répondre aux besoins du
peuple, et non pour servir les intérêts de
l'impérialisme. C'est la voie
qui va transformer le monde d'une manière qui favorise les
peuples, et non une infime minorité.
![](http://cpcml.ca/images2019/LatAmCaribbean/Cuba/Historical/19610400-CubaPlayaGironMilitiamenraisearmsvictory-Granma.jpg)
La milice cubaine salue la victoire de la baie des Cochons le 19 avril
1961.
Note
1. Le 19 octobre 1960,
le département d'État de Dwight D. Eisenhower a
imposé le premier blocus commercial à Cuba dans le but
d'écraser les forces rebelles qui avaient renversé la
dictature de Batista à Cuba. Le président John F. Kennedy
a étendu le blocus aux exportations américaines
vers Cuba et a imposé un blocus total le 7
février 1962.
Cet article est paru dans
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Volume 49
Numéro 15 - 20 avril 2019
Lien de l'article:
58e
anniversaire de la défaite de
l'invasion américaine : Assurons-nous que le gouvernement du
Canada ne concilie pas avec la tentative des États-Unis
d'étouffer Cuba!
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