Intensifions
la résistance aux attaques contre les droits
Une nouvelle loi de l'Utah protège les immigrants
L'Utah est l'un du très petit nombre
d'États qui ont adopté des lois qui aident les
non-citoyens à éviter la déportation s'ils
sont
déclarés coupables de délits. Cette loi, qui
a
été sanctionnée par le gouverneur Gary
Herbert
le 25 mars, précise que les condamnations pour
délits en Utah ne peuvent plus être
interprétées comme des actes
délictueux graves à des fins d'immigration, ce qui
évite la déportation automatique pour un crime
comme le
simple vol à l'étalage. Pour ce faire, la loi
réduit la sentence maximale possible d'une journée
pour
les délits commis en Utah de 365 jours
à 364
jours.
Le gouvernement fédéral a
décrété que toute condamnation, y compris
pour la
vaste majorité des délits, qui est passible d'une
sentence d'un an ou plus sera considérée comme un
«
acte délictueux grave » qui requiert la
déportation. Ce geste visait en partie les nombreux
travailleurs
et organisateurs qui vivent aux États-Unis depuis des
décennies et ont souvent joué un rôle
dirigeant
dans la résistance dans les endroits de travail et dans
les
communautés. Plusieurs qui possédaient une carte de
résident ont aussi été
déportés. En
plus, même si la sentence imposée à une
personne
est moins d'un an, trente jours par exemple, si l'infraction est
passible d'une sentence d'un an ou plus, le
gouvernement fédéral exige quand même la
déportation. La loi de l'Utah bloque ce geste du
gouvernement
fédéral en réduisant la sentence à
moins
d'un an.
L'Utah n'est pas le premier État à
adopter
ce changement de politique. Il se joint aux États de
Washington,
de la Californie et du Nevada qui ont eux aussi adopté des
lois
qu'on appelle de 364 jours. Le Colorado et l'État de New
York
ont également adopté des protections
semblables.
Cet article est paru dans
Volume 49 Numéro 15 - 20 avril 2019
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