Jour de la Terre 2019
Tout en oeuvre pour humaniser l'environnement naturel et social!
Grève étudiante pour la planète à
Montréal le 15 mars 2019
Le 22 avril, Jour de la Terre, le monde
entier
s'unit pour exiger qu'on accorde l'attention
méritée
à la Terre Mère. Des mesures doivent être
prises
pour surmonter les ravages des changements climatiques et mettre
fin
aux pratiques destructrices des monopoles et des oligopoles
telles que
la fracturation, les coupes à blanc, les pratiques
minières abusives, la contamination des lacs et des
océans, la privatisation de l'eau, les évaluations
environnementales frauduleuses, la dépossession des
détenteurs légitimes de la terre et tous les autres
abus
qui se multiplient à la poursuite des objectifs
antisociaux et
antinationaux du néolibéralisme.
Il est urgent d'inverser cette tendance
destructrice
alarmante. Partout dans le monde, les luttes populaires
restreignent
l'action des monopoles, des oligopoles et des gouvernements
à
leur service ou parviennent à les empêcher de
polluer, de
détruire, de surexploiter, de violer les droits souverains
des
peuples autochtones et de mener des guerres à
leurs fins étroites. La lutte des peuples pour s'investir
du
pouvoir de décider de leurs affaires rassemble des
personnes de
tous les horizons pour devenir une force organisée qui
prend la
défense des droits de tous et toutes.
À cette occasion, le Parti communiste du
Canada
(marxiste-léniniste) affirme clairement que
l'environnement
naturel et l'environnement social ne peuvent pas exister en
harmonie
sans qu'on s'oppose aux stratagèmes du gouvernement pour
payer
les riches. Le PCC(M-L) s'oppose spécifiquement à
l'utilisation des graves problèmes
d'environnement et d'économie pour justifier
l'expropriation des
peuples autochtones et aller à l'encontre du désir
exprimé par le peuple concernant des projets tels que le
pipeline Trans Mountain et le Coastal GasLink (CGL), et s'oppose
surtout à ce que cela se fasse au nom de l'«
intérêt national ». Ces projets sont
assimilés à l'intérêt
national pour empêcher le peuple de jouer un rôle
dans les
prises de décision qui le concernent et pour que le
problème des changements climatiques ne soit pas
réglé en faveur d'une humanisation de
l'environnement
naturel et social.
Il n'y a pas de muraille de Chine entre
l'environnement et l'économie, mais ils ne peuvent
être
harmonisés en
continuant d'exproprier les peuples autochtones qui sont les
gardiens
et les protecteurs de l'Île de la Tortue et les
détenteurs
de droits souverains sur ce vaste territoire. Les peuples
autochtones
n'ont jamais renoncé à leurs droits ancestraux
souverains
et continuent courageusement de défendre l'île de la
Tortue contre les indignités du pillage et de la
ruine coloniaux. À l'occasion du Jour de la Terre, que
tous
exigent que les gouvernements établissent de nouveaux
arrangements respectant les droits souverains des peuples
autochtones
sur la terre ancestrale.
La Terre Mère est l'un des deux piliers de
toute
richesse sociale, l'autre étant le travail des
travailleurs. La
société moderne ne peut être construite sans
défendre consciemment la dignité des deux. Le
non-respect
de la Terre Mère, des travailleurs et des peuples
autochtones
mène la société à sa perte.
Défendre la
dignité de la Terre Mère, c'est placer la
conscience
sociale aux commandes de l'économie socialisée. La
tâche à l'ordre du jour est d'activer le facteur
humain/conscience sociale pour éliminer le facteur
antihumain/anti-conscience. Il est possible de trouver des
solutions
aux graves problèmes qui menacent la Terre Mère
seulement
si
les travailleurs ont leur mot à dire et peuvent exercer un
contrôle sur la production et la distribution du produit
social.
Un acte important du Jour de la Terre est de
dénoncer les guerres d'agression et d'occupation
menées
par les États-Unis et l'industrie de guerre
américaine
qui est le plus grand pollueur au monde. Dénonçons
l'élite dirigeante canadienne qui a déployé
des
hommes et des femmes dans des guerres d'occupation
américaines
et des missions de
l'OTAN et de l'ONU menées au nom de l'aide humanitaire, de
la
paix, de la liberté et de la démocratie.
Les gouvernements fédéral et
provinciaux,
quel que soit le parti au pouvoir, ont montré qu'ils
s'identifient pleinement à l'étroitesse des
intérêts privés et aux exigences du
gouvernement de
guerre aux États-Unis. Leurs discours sur le besoin de
protéger l'environnement sont absurdes s'ils sont au
service de
ces intérêts. Cela signifie que la
préoccupation
face à la dégradation de l'environnement et la
destruction de la Terre Mère doit être
développée consciemment en un mouvement pour
investir le
peuple du pouvoir de décider et lui donner
préséance dans les prises de décisions
concernant
les affaires économiques, politiques et sociales.
Le PCC(M-L) soutient toutes les actions de la
jeunesse,
de la classe ouvrière, du peuple et des peuples
autochtones qui
restreignent les monopoles et les oligopoles dans leurs
réclamations et leurs activités destructrices. Il
faut
mettre
un terme à l'ordre du jour secret des monopoles, des
oligopoles
et des gouvernements à leur service pour l'économie
socialisée et à leurs plans de guerre. Tout ce qui
concerne l'économie socialisée doit être
public et
dévoilé pour que tous puissent voir et
évaluer.
Les travailleurs doivent continuer d'exprimer leurs
préoccupations et leurs revendications, ce qui est la
première étape pour asseoir un véritable
pouvoir
politique et économique leur permettant de faire
intervenir le facteur humain/conscience sociale et de diriger le
mouvement d'humanisation des environnements sociaux et
naturels.
Le peuple doit être le décideur et
doit
déterminer la direction de l'économie de
manière
à
protéger l'environnement et à affirmer le droit
d'être des peuples du monde entier.
Faisons
connaître nos réclamations à la
société le Jour de la Terre 2019 !
Tout en oeuvre pour humaniser l'environnement naturel et social
!
Cet article est paru dans
Volume 49 Numéro 15 - 20 avril 2019
Lien de l'article:
Jour de la Terre 2019: Tout en oeuvre pour humaniser l'environnement naturel et social!
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