Des élections en Alberta
le 16 avril
Les travailleurs de l'Alberta ne sont pas hantés par la défaite
Le 19 mars dernier, la première ministre de
l'Alberta Rachel Notley a annoncé que des élections
générales se tiendront le 16 avril après une
campagne électorale de 28 jours.
Il y a quatre ans, les Albertains ont
répudié de manière spectaculaire le programme
néolibéral antisocial mis de l'avant à
l'époque par le Parti progressiste-conservateur, et ont mis fin
à une dynastie de 44 ans en Alberta.
Ce sentiment d'optimisme
s'est effrité. Malgré ses efforts pour adopter des
réformes pour lesquelles la classe ouvrière et le peuple
combattaient, quatre années de gouvernement NPD ont
aggravé la crise de crédibilité dans laquelle le
système appelé démocratie représentative
est plongé. Porter au pouvoir des partis politiques sur
lesquels le
peuple n'exerce aucun contrôle afin qu'ils forment des
gouvernements ne donne pas de pouvoir au peuple. Toute perception
persistante selon laquelle le système de partis
cartellisés
peut permettre au peuple d'établir les politiques
gouvernementales a disparu à la suite de ces quatre
années, pendant lesquelles les grandes sociétés
pétrolières ont
continué de dicter ce qui peut et ne peut pas être fait en
Alberta.
Le Parti conservateur uni (PCU), dirigé par
Jason Kenney, qui espère remplacer le NPD dirigé par
Rachel Notley, est le produit d'une prise de contrôle hostile des
partis Wildrose et progressiste-conservateur et il est uni de nom
seulement. Alors que la campagne électorale débute,
Kenney est lui-même impliqué dans des scandales de
corruption.
Tout ceci est utilisé par les oligopoles de
l'énergie et d'autres oligopoles comme les grandes banques pour
accabler le peuple avec l'idée que le choix est entre les
pipelines et l'environnement, la « compassion » ou
l'austérité. Il n'y aurait pas d'alternative à la
dette publique et au déficit croissants, à la destruction
continue des services de
santé, de l'éducation et des programmes pour les
aînés, aux pipelines tous azimuts, à
la crise économique, aux stratagèmes pour payer les
riches et à la division du peuple pour que les gens
s'entredéchirent.
Pendant ce temps, les travailleurs ont leurs propres
préoccupations et leur propre ordre du jour et ils se sentent
plus forts lorsqu'ils élaborent une stratégie et des
tactiques qui amènent un changement dans leur secteur de
l'économie, dans leurs communautés, dans leurs endroits
de travail et leurs organisations de défense pour s'assurer de
faire
avancer leurs intérêts. Les forces qui ont défait
l'ordre du jour antitravailleur et antipeuple l'ont fait en luttant
pour un ordre du jour prosocial et en défendant les droits. Les
travailleurs de plusieurs secteurs de l'économie mettent de
l'avant leurs réclamations à la société et
leur demande pour une nouvelle direction pour l'économie.
Compte tenu de l'importance de l'industrie
pétrolière de l'Alberta pour l'ensemble du Canada, les
résultats de l'élection albertaine sont un sujet de
préoccupation pour tous les Canadiens. Justin Trudeau a
dilapidé 4,5 milliards de dollars pour acheter
l'oléoduc de Trans Mountain en leur nom. Que tous parlent en
leur propre nom dans
cette élection sur les solutions qu'ils veulent voir être
appliquées en Alberta.
Disons non aux manoeuvres pour payer les
riches ! Augmentez les investissements dans les programmes
sociaux ! Donnez la priorité aux réclamations des
travailleurs et non à celles des riches !
Cet article est paru dans
Volume 49 Numéro 11 - 23 mars 2019
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le 16 avril: Les travailleurs de l'Alberta ne sont pas hantés par la défaite
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