La majorité des
pays du monde soutiennent la
souveraineté du Venezuela
Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela,
Jorge
Arreaza,
rencontre le secrétaire général de l'ONU
Antonio
Guterres, le 22
février 2019.
Le ministre des Affaires étrangères
du
Venezuela, Jorge Arreaza, a donné une conférence de
presse aux
Nations unies, à New York, le 22 février. Il a dit
que le
Venezuela discute en ce moment avec ceux qui cherchent une
résolution pacifique de la situation, dont le
secrétaire
général de l'ONU, Antonio Guterres, avec qui le
Venezuela
a tenu
une troisième réunion bilatérale plus
tôt
dans la journée. Il a souligné que près de
60 pays
membres se sont aussi réunis ce même jour à
l'ONU
pour favoriser une résolution pacifique et soutenir les
principes de la Charte de l'ONU. Ils ont travaillé
à un
plan d'action pour rejeter l'agression contre le Venezuela et
contre
tout peuple souverain, qui va
mobiliser le Conseil de sécurité, le Conseil des
droits
de l'homme et l'Assemblée générale. Le
gouvernement bolivarien cherche aussi le dialogue avec les
États-Unis et les forces de l'opposition afin de trouver
une
solution pacifique aux problèmes actuels.
« Nous voulons
la
paix et le dialogue, nous sommes toujours à la table et ne
l'avons pas quittée. Membres de l'opposition et de
l'Assemblée nationale, nous voulons discuter, il existe
une
constitution, recherchons une solution pacifique », a dit
Arreaza.
Il a aussi souligné que diverses intrigues
sont
en train de se jouer contre le gouvernement Maduro. Par exemple,
les
États-Unis ont préparé une résolution
du
Groupe de Lima qui doit être soumise pour approbation le
lundi 25
février, qui parle d'événements qui
ne se sont pas encore produits. Les États-Unis ne sont
même pas membres
officiellement de ce Groupe de Lima que le Canada a
rabouté
ensemble sous son commandement.
Arreaza a exprimé l'espoir que les
États-Unis et les forces d'opposition qu'ils supportent
«
ne feront pas d'opérations sous une fausse bannière
pendant la fin de semaine ». Il a de cette façon
rejeté la tentative des médias d'attribuer la
violence
commise contre le peuple aux Forces armées
bolivariennes.
« Les Forces armées sont
caractérisées par leur humanisme. » Elles
n'agiraient jamais contre leur propre peuple, mais « elles
sont
prêtes à protéger la souveraineté
nationale
», a-t-il dit. Il a rappelé aux médias
comment les
forces armées des États-Unis ont attaqué la
République dominicaine en 1965 et imposé une
dictature
sous le même
prétexte d'envoi d'« aide humanitaire ».
En ce qui concerne l'« aide humanitaire
»
que les forces de l'opposition vont essayer de faire entrer de
force au
Venezuela le 23 février, il a dit que cette aide serait
plus
utile aux enfants qui souffrent en Colombie. Il a
réitéré la volonté du Venezuela de
coopérer avec le système de l'ONU afin que le pays
puisse
acheter de la nourriture et des
médicaments avec l'appui de l'ONU, sur la base d'une
coopération technique humanitaire et non d'une fausse
«
aide humanitaire ».
Le ministre a aussi demandé aux
médias
internationaux de ne pas se faire l'instrument de la
désinformation des États-Unis en faveur d'une
agression.
« En ce qui concerne le Venezuela, il
existe une
grande guerre médiatique et pas seulement une guerre
économique et politique », a-t-il dit, et il a
demandé aux journalistes d'aller au fond des choses et
ajouté qu'ils « doivent être professionnels et
responsables dans la recherche de la vérité
».
Dans la soirée du 22 février, la
vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, a
écrit
sur Twitter que « le gouvernement bolivarien annonce
à la
population qu'en raison des menaces sérieuses et
illégales que fait le gouvernement colombien contre la
paix et
la souveraineté du Venezuela, il a pris la décision
de
fermer totalement temporairement les ponts Simón
Bolívar,
Santander et Unión ». Elle a ajouté que le
gouvernement « donne une pleine
garantie aux Vénézuéliens et aux Colombiens
concernant la sécurité aux postes frontaliers.
Aussitôt que les actes de violence perturbateurs contre
notre
peuple et notre territoire seront contrôlés, les
conditions
normales seront restaurées à la frontière.
»
Cet article est paru dans
Volume 49 Numéro 6 - 23 février
2019
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