La Conférence sur la cybersécurité
à Munich également

La guerre et l'espionnage cybernétiques sont inextricablement liés à la guerre et à l'agression impérialistes et à la concurrence intermonopoliste aujourd'hui. C'est pourquoi la 5e Conférence annuelle de la cybersécurité de Munich (MSCS) s'est tenue le 14 février, la veille du début de la Conférence sur la sécurité de Munich. Son thème était « Effondrement de la sécurité - Le besoin d'un changement de paradigme » et l'accent a été mis sur la cybersécurité des intérêts et des monopoles privés.

On lit dans un communiqué de presse du 6 février qu'environ 200 « décideurs internationaux en matière de politique, d'affaires et de science » vont discuter « de nouvelles pratiques de cybersécurité et de stratégies de sécurité dans un contexte de menace changeant ».

« Nous avons besoin d'un changement de paradigme dans notre pensée sur la sécurité, a dit Walter Schlebusch, le chef du Réseau de sécurité de Munich, quelques jours avant le début de la conférence.

« À la MCSC, nous voulons discuter avec des représentants de différentes industries comment aborder de manière effective les risques cybernétiques complexes et croissants tout en minimisant la vulnérabilité des entreprises face au dysfonctionnement des systèmes informatiques et aux menaces numériques. »

Selon la MCSC, « Nous sommes forcés d'agir dans le contexte de l'augmentation dramatique à l'échelle mondiale des attaques et du crime cybernétiques, qui causent des millions d'euros de dommages, et mettent en péril la numérisation de l'économie et de la société. Mais il n'est pas suffisant d'investir dans la sécurité. Pour faire face aux risques cybernétiques d'aujourd'hui, il faut une nouvelle pensée et une nouvelle gestion, lesquelles feront l'objet de la discussion à la MCSC. »

Le programme de la conférence prévoit plusieurs tables rondes sur les questions suivantes : Quel rôle joue le facteur humain dans la cybersécurité ? Quels sont les impacts et les bénéfices des nouvelles technologies de la cybersécurité ? Peut-on améliorer la sécurité et la transparence de l'information dans l'utilisation et l'exploitation des données ? Est-ce que la gestion intégrée du risque peut amener plus de résilience cybernétique et de nouvelles approches de gestion pour les organisations ?


Cet article est paru dans

Volume 49 Numéro 5 - 16 février 2019

Lien de l'article:
La Conférence sur la cybersécurité à Munich également


    

Site Web:  www.pccml.ca   Courriel:  redaction@cpcml.ca