Réunion du Groupe de Lima
à
Ottawa et développements
en ce qui concerne le Venezuela
L'approche «
canadienne unique » de la
promotion de la démocratie par le gouvernement
Trudeau
- Margaret Villamizar -
Le 4 février, le Canada a
été
l'hôte d'une réunion ministérielle
d'urgence du Groupe de Lima, une bande pays avec lequel il
collabore
pour tenter d'imposer un changement de régime au
Venezuela.
Tenue à
Ottawa, c'était la première réunion du
groupe
depuis que le « président
par intérim » autoproclamé du Venezuela,
Juan
Guaidó, s'est lui-même assermenté. Les
États-Unis, à qui il doit son
nouveau poste, ne sont pas officiellement membres du Groupe de
Lima
mais ils ont immédiatement reconnu leur marionnette et le
Canada
et
d'autres membres du Groupe de Lima l'ont fait peu après.
Les
États-Unis
ont participé à la réunion, de même
que
plusieurs pays de
l'Union européenne, et Julio Borges,
présenté
comme la personne nommée
par Guaidó pour « représenter le
Venezuela » au Groupe de Lima, et son
représentant désigné au Canada, Orlando
Viera-Blanco. [1]
Le thème de la réunion était
l'appui de la communauté
internationale à la transition pacifique vers la
démocratie par des
moyens politiques et diplomatiques, sans recourir à la
force, et
l'acheminement d'une aide humanitaire immédiate au peuple
vénézuélien.
Le fait que cela enfreigne toutes les normes et tous les
principes du
droit
international, tels qu'ils sont énoncés dans la
Charte
des Nations
unies, a été passé sous silence. Au lieu de
cela,
le Canada applique ce
que son ancien ambassadeur au Venezuela, Ben Rowswell, appelle
une
«
approche canadienne unique de la promotion de la
démocratie ». Il parle
en connaissance de cause puisqu'il est un des architectes et
un des acteurs de cette politique au titre trompeur qui viole de
manière flagrante les principes démocratiques et le
droit
international. [2]
Les remarques liminaires de Chrystia Freeland et
de
Justin Trudeau
ont donné le message à l'intention du public,
répétant des mots choisis
pour suggérer que le Canada et les autres participants
sont
honorables
et dignes de respect, alors qu'en fait ils interviennent de
manière
flagrante dans les affaires du peuple du Venezuela.
Tout ce tapage au sujet d'une «
communauté
internationale » qui
appuie Guaidó, la marionnette américaine
triée sur
le volet qui aurait
l'appui « du peuple vénézuélien - pas
d'une
partie, mais de tout le
peuple - est faux et vise à détourner l'attention
de
l'essence de la
question : le non-respect des droits des nations de
décider
elles-mêmes de leurs affaires intérieures sans
ingérence étrangère.
La réunion du groupe de Lima a eu
l'effronterie
de garantir aux
Vénézuéliens qu'ils ont désormais
avec
Guaidó un « président
légitime »
et une « voie constitutionnelle » vers des
élections libres et
équitables, et qu'ils peuvent compter sur les
gouvernements qui
forment
le groupe de Lima pour les soutenir dans le processus de «
restauration de leur démocratie ».
Les partisans de cette « approche
canadienne
unique de la promotion
de la démocratie » se réfèrent
d'ailleurs toujours au président
vénézuélien, Nicolás Maduro, comme
à
un « dictateur », pour qui la
règle de droit ne veut rien dire et qui cherche simplement
à «
s'accrocher au pouvoir ». Ils qualifient
l'élection
présidentielle
de mai 2018 d'« illégitime » et
d'«
anti-démocratique » pour étayer
leur affirmation que Nicolás Maduro est lui-même un
président «
illégitime ».
Freeland et Trudeau ont
répété
à satiété que le Canada et tous les
autres membres du groupe de Lima reconnaissent la règle de
droit, la
constitution du Venezuela et le libre arbitre des peuples.
Freeland a
félicité Trudeau pour avoir «
travaillé
incroyablement fort pour la
démocratie et les droits de l'homme au
Venezuela »
ces derniers
temps. Trudeau a déclaré que le Canada
défendra
toujours les droits des
peuples dans le monde. Il a conclu en appelant à un coup
d'État de
manière à peine voilée en disant que «
la
communauté internationale »
doit immédiatement s'unir derrière le peuple
vénézuélien, qui est
entrain de tracer sa voie vers l'avant, car « le moment de
la
transition démocratique est maintenant ».
La déclaration du Groupe de Lima
La réunion s'est terminée
par
une déclaration en 17 points
signée par les gouvernements d'Argentine, du
Brésil, du
Canada, du
Chili, de la Colombie, du Costa Rica, du Guatemala, du Honduras,
du
Panama, du Paraguay et du Pérou, dans laquelle ces 11
signataires :
- incorporent le « président par
intérim » autoproclamé, Juan
Guaidó, dans les rangs du groupe de Lima,
représentant le
gouvernement
« légitime » du Venezuela ;
- conviennent de reconnaître et de
travailler
avec les
représentants désignés par le «
gouvernement » de Juan Guaidó dans leur
pays respectif ;
- considèrent que toute initiative
politique ou
diplomatique doit «
viser à soutenir la feuille de route constitutionnelle
présentée par
l'Assemblée nationale et par le président
intérimaire Juan Guaidó », ce
qui « entraînera la sortie » du
président
Maduro et permettra la tenue
d'élections ; - demandent le renvoi de tous les
membres actuels du Conseil national électoral et la
création d'un
nouveau Conseil ;
- exigent la libération immédiate
de tous
ceux que le Groupe de Lima qualifie de prisonniers
politiques ;
- demandent aux Forces armées nationales
bolivariennes du Venezuela
d'abandonner Nicolás Maduro et de transférer leur
loyauté au «
président intérimaire » Juan
Guaidó ;
- exhortent les Forces armées nationales
à ne pas entraver l'entrée
et le transit d'aide humanitaire aux
Vénézuéliens,
en omettant de
mentionner le fait que cela est censé avoir lieu sans
demander
le
consentement des autorités de ce pays, conformément
à la politique de
la Croix-Rouge internationale et des Nations unies. Cette
autorité
officielle
est le gouvernement Maduro, mais le Canada, comme les
États-Unis, est
déterminé à livrer la cargaison humanitaire
partout où le gouvernement
parallèle et son « président en
charge », Juan Guaidó, décident qu'elle
doit se rendre, une véritable provocation.
- appellent la « communauté
internationale » à mettre en place un
blocus économique, financier et commercial complet contre
le
Venezuela
et à s'emparer de ses avoirs internationaux, comme les
États-Unis, le
Canada et l'UE l'ont déjà fait pour essayer
d'étrangler le Venezuela
économiquement. Cette violation flagrante du droit
international est une tentative délibérée de
tourner le peuple contre
son gouvernement. L'intensification du blocus est destinée
à accroître
cette pression en punissant le peuple encore plus. Une campagne
massive
dans les médias sociaux présente des photographies
de ce
qui semble
être des camions pleins de cargaisons d' «
aide » américaine
ou d'autres choses qui pénètrent dans le pays, et
que le
gouvernement
de Maduro bloquerait. Ces photos diffusées partout dans le
monde
sont
celles d'un pont situé à la frontière entre
la
Colombie et le
Venezuela, qui n'a jamais été officiellement ouvert
depuis qu'il a été
complété en 2016 et qui ne possède pas
de
postes de douanes,
d'immigration ou d'inspection sanitaire. Il existe deux ponts
fonctionnels dans la région. Cette information ne fait
jamais
partie de
la « nouvelle ».
Créer une crise humanitaire puis
blâmer
les autorités officielles
d'un gouvernement souverain pour avoir bloqué l'aide
humanitaire
est la
méthode qui a été utilisée pour
justifier
le bombardement de la
Yougoslavie par l'OTAN il y a vingt ans, pour démembrer le
pays
puis en
Libye, avec des conséquences désastreuses. On a
tenté d'appliquer la
même méthode en Syrie mais sans succès. Le
gouvernement Maduro a le
droit de sécuriser et de contrôler les
entrées de
personnes et de biens
sur son territoire.
- finalement, dans ce qui constitue une blague
sinistre
compte tenu
de tout ce qui précède, la Déclaration se
termine
sur ces mots : «
Enfin, ils [ les signataires] réitèrent leur
soutien
à un processus de
transition pacifique par des moyens politiques et diplomatiques
sans
recours à la force ». [3]
Réclamer des moyens diplomatiques pour
obtenir
un changement de
régime par opposition à l'usage de la force serait
ce qui
distingue la
façon de faire canadienne de celle des États-Unis.
Le
fait que ces
prétendus moyens diplomatiques précèdent
l'emploi
de la force en lui
fournissant une justification humanitaire n'est pas censé
être discuté.
Loin de représenter une approche unique de promotion de la
démocratie,
le Canada est un adepte de l'apaisement face au recours à
la
force pour
obtenir un changement de régime. Qualifier cela de «
promotion de la
démocratie » est une farce.
L'architecte de cette politique, Ben Rowswell,
dit que
« l'approche
unique » du Canada repose sur trois principes
fondamentaux,
que l'on
retrouve dans la politique du Canada à l'égard du
Venezuela. Le premier
d'entre eux, a-t-il dit, a été
révélé dans l'appel lancé par
Chrystia
Freeland au gouvernement de Nicolás Maduro « de
respecter la souveraineté du peuple ». Selon
Rowswell, ces principes
sont les suivants :
1. La souveraineté repose sur les citoyens
d'un
pays et non sur les gouvernements qui les dirigent
2. L'initiative visant à restaurer la démocratie
doit
provenir du peuple de ce pays
3. Il est préférable de fournir de manière
collective l'appui international aux aspirations
démocratiques
Le Canada invoque ces «
principes »
depuis la fin de la division
bipolaire du monde pour violer la règle de droit et
apaiser les
impérialistes américains dans leur quête de
domination. En appuyant des
méthodes dites de sécurité collective qui
contournent l'ONU et le droit
international, ils a concocté d'autres soi-disant
principes tels
que
le « Programme de sécurité humaine du
Canada » et l' « intervention
humanitaire » qui prétendaient également
que
la souveraineté des États
était supplantée par celle des citoyens. C'est ce
qui a
été utilisé
pour justifier la guerre d'agression illégale de l'OTAN
contre
la
Yougoslavie. Puis est venue « la responsabilité de
protéger » du Canada, utilisée pour
effectuer
un coup d'État en Haïti
en 2004 contre le gouvernement du président
Jean-Bertrand
Aristide et
pour lancer la guerre de destruction de l'OTAN en Libye
en 2011.
Il est clair qu'une logique semblable est
à
l'oeuvre dans la
tentative du Canada de s'ériger en gardien de la
constitution du
Venezuela pour justifier l'installation d'une «
présidence » et d'un «
gouvernement » parallèles illégaux sous
tutelle étrangère. En usurpant
les pouvoirs du gouvernement constitutionnel du Venezuela au nom
de la défense de « la souveraineté du
peuple », le Canada montre à tous
ce qui en est de sa prétention d'être un «
pays
régi par la règle de
droit ».
La « promotion de la
démocratie » par le Canada
versus celle des États-Unis
Selon Rowswell, la promotion de la
démocratie
par les États-Unis
sous Donald Trump est très différente de celle du
Canada,
car Trump ne
cesse de déclarer de façon irresponsable qu'il est
prêt à avoir recours
à la force militaire pour obtenir ce qu'il veut au
Venezuela. Il
dit
que l'approche des États-Unis enfreint la
souveraineté
populaire
parce qu'elle ne « permet pas aux citoyens de diriger leur
retour
à la
démocratie », tandis que le Canada le ferait
avec son
« approche unique
de promotion de la démocratie ». Il donne
l'exemple
du vice-président
américain Mike Pence qui a « volé la
vedette » en appelant les
Vénézuéliens à prendre la rue
le 23
janvier,
l'anniversaire de leur révolution démocratique
de 1958, ce qu'ils
s'apprêtaient à faire de toute façon. Cette
«
déclaration unilatérale
injustifiée » a-t-il dit, « visait
à
faire en sorte que les médias
internationaux ne saisissent pas qui a pris l'initiative de ces
protestions de masse qui ont été
organisées »
Rowswell dit que ce n'est pas le moment propice
pour
les
États-Unis de promouvoir la démocratie
au-delà de
leurs frontières. Il
dit que c'est le temps de reconnaître que le Canada a sa
façon unique
de promouvoir la démocratie et que « nous ne devons
pas
hésiter à nous
distinguer des États-Unis dont l'attachement à la
démocratie s'est
affaibli ». [4]
Le fait que le Canada déploie sa « promotion de la
démocratie » dans le
monde entier, en particulier au Venezuela depuis la
présidence
d'Hugo
Chávez, jette un certain éclairage sur cette
histoire.
Le point de référence qui
détermine si la politique du Canada est
démocratique ou non en ce qui concerne l'adhésion
aux
principes
démocratiques et au droit international est
déterminé par rapport aux
principes et aux normes énoncés dans la Charte des
Nations unies et les
résolutions et déclarations qui en
découlent, que
tous les pays ont le
devoir d'appliquer. Lorsqu'on fait cet examen, on constate que
l'approche « canadienne unique de la promotion de la
démocratie »
équivaut au numéro du bon flic canadien et du
mauvais
flic américain
sur comment faire un changement de régime.
Notes
1. Orlando Viera-Blanco a été
nommé ambassadeur du
Venezuela au Canada par Juan Guaidó. Viera-Blanco est un
avocat
et un
résident canadien que l'Assemblée nationale du
Venezuela,
contrôlée par
l'opposition, avait désigné « conseiller
externe » de son Comité des
Affaires étrangères et de la Souveraineté.
Il est
l'ancien président de la Fondation de l'engagement
canadien
vénézuélien, un groupe qui prétend
représenter les « Vénézuéliens
en
exil » et dont la mission serait de défendre,
par le
biais de ses
relations avec le gouvernement du Canada, les droits humains des
Vénézuéliens qui vivent toujours au pays. Le
Venezuela n'a pas
d'ambassadeur au
Canada depuis le 25 décembre 2017, quand la
ministre
des Affaires
étrangères Chrystia Freeland avait
déclaré
que Wilmer Barrientos «
n'était plus le bienvenu au Canada ». Il
s'agissait
d'un geste de
représailles du Canada suite à l'expulsion par le
Venezuela de
l'ambassadeur canadien Craig Kovalik à cause de son
ingérence
continuelle dans les affaires intérieures du Venezuela.
C'est le
chargé
d'affaires Luis Acuna qui dirige présentement la mission
diplomatique
du Venezuela au Canada.
Viera-Blanco a pris la parole devant le
sous-comité des droits internationaux de la personne
le 6
avril 2017,
où il a prétendu qu'il y avait un « coup
d'État
continuel » au Venezuela, et où il a
affirmé
que « C'est pourquoi tout
le monde parle aujourd'hui d'une rupture de l'ordre
constitutionnel et
d'un coup d'État ». Il a aussi prétendu
que
« l'altération de l'ordre
constitutionnel du Venezuela » étaient la cause
de la
souffrance du
peuple vénézuélien « depuis
les 18
dernières
années », en d'autres mots, depuis
l'élection
de Hugo Chavez à la
présidence du Venezuela qui a contribué à
des
améliorations
monumentales indiscutables aux conditions de vie et sociales du
peuple
vénézuélien. Son «
témoignage » a été une litanie de
demi-vérités,
d'accusations diffamatoires et de mensonges purs et simples dans
le
but de « prouver » que le peuple
vénézuélien est dans le besoin et vit
une crise humanitaire et souffre d'abus si massifs des droits
humains
que la « communauté internationale » doit
intervenir de façon urgente
contre le gouvernement du pays. L'objectif était aussi de
cacher
les
nombreuses réalisations de la Révolution
bolivarienne en
fait de droits humains et dans un grand nombre de domaines au
cours des
dernières 18 années pendant lesquelles ont
été rejetées les soi-disant
« solutions » néolibérales.
2. Rowswell est le président du Conseil
international du Canada (CIC), qui se fait appeler le Conseil
canadien
des relations étrangères. On lit dans son
curriculum
vitae qu'il a été
l'envoyé du Canada en Irak au début de l'occupation
américaine en 2003
et a dirigé l'équipe de reconstruction provinciale
de
l'OTAN à Kandahar, à l'apogée de
l'engagement
militaire du Canada en
Afghanistan occupé.
Il a également travaillé avec le US
National Democratic Institute
(NDI), qui relève du National Endowment for Democracy
(NED), une
organisation créée pour prendre en charge le
travail
précédemment
effectué par la CIA lié au recrutement et au
financement
d'agents au
sein de pays pour mener des activités
déstabilisatrices
dans les pays
ciblés par les États-Unis pour un changement de
régime. Dans l'article
sur Rowswell paru en 2017 dans le Ottawa Citizen
, il y déclare qu'une des plus grandes satisfactions de sa
carrière a
été de créer une unité aux Affaires
étrangères pour « favoriser la
démocratie à l'étranger ».
Parmi ses autres emplois, il a été
conseiller en « stratégie
internationale » auprès du Conseil privé
des
gouvernements de Jean
Chrétien et de Stephen Harper, ainsi qu'au Centre
américain d'études
stratégiques et internationales, un groupe de
réflexion
basé à
Washington. Rowswell a fait la plus grande partie de sa formation
professionnelle aux États-Unis, à la School of
Foreign
Service de
l'Université de Georgetown à Washington,
(1989-1993), et
il a fait des
études et d'autres projets liés à la
promotion de
la démocratie et à la
recherche sur les « révolutions des
couleurs »
à l'Université de
Stanford en Californie. Il a également fait des
études
supérieures à
l'Université d'Oxford à Londres.
Rowswell est un des principaux partisans de la
«
diplomatie
numérique », spécialisée dans
l'utilisation des médias sociaux pour
nouer directement le dialogue avec la «
société
civile » en contournant
leurs gouvernements - ce qu'il a mis en pratique avec des
opposants au
gouvernement et des « activistes des droits de
l'homme » en Égypte et en Iran avant d'atterrir
au
Venezuela en tant
qu'ambassadeur du Canada de 2014 à 2017. Un des
principaux projets de
l'ambassade du Canada au moment où il était
ambassadeur
au Venezuela a
été de nouer des liens avec les «
défenseurs
des droits de l'homme » et
de leur décerner des prix lors
des concours annuels parrainés par l'ambassade. Rowswell a
dit
à ce
sujet : « Nous sommes devenus l'une des ambassades les
plus
actives en
prenant position sur la question des droits de l'homme et en
encourageant les Vénézuéliens à
s'exprimer ». Un examen des lauréats
révèle qu'un bon nombre d'ONG et d'individus
honorés et
récompensés par des voyages aller-retour, toutes
dépenses payées, au
Venezuela et au Canada, pour rencontrer des organisations de
«
défense
des droits de l'homme » et d'autres acteurs, ont
généralement critiqué
le gouvernement de Nicolás Maduro.
3. « Déclaration du Groupe de
Lima », Affaires mondiales Canada, le 4
février 2019.
4. « In Venezuela, Canada Promotes
Democracy. The U.S. Does Not », Ben Rowswell, Globe
and
Mail, 28 janvier, 2019.
Cet article est paru dans
Volume 49 Numéro 4 - 9 février
2019
Lien de l'article:
Réunion du Groupe de Lima
à
Ottawa et développements : L'approche «
canadienne unique » de la
promotion de la démocratie par le gouvernement
Trudeau - Margaret Villamizar
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