L'opposition au rôle du Canada dans
le changement de régime se poursuit

Partout au pays, les actions se poursuivent pour dénoncer la tentative dirigée par les États-Unis d'imposer un changement de régime au Venezuela et le rôle inacceptable du Canada dans cette activité.

À Toronto

Les Torontois ont organisé un rassemblement et une marche énergiques le 30 janvier en appui au peuple vénézuélien qui défend sa Révolution bolivarienne sous la direction du président Nicolas Maduro. Le rassemblement a eu lieu devant le bureau de circonscription de la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland et les manifestants ont dénoncé le rôle de celle-ci au sein du désormais notoire Groupe de Lima qui organise et finance les réactionnaires et terroristes qui constituent la soi-disant opposition au Venezuela.

Après les discours, les manifestants ont marché sur la rue Bloor en scandant des slogans. Plusieurs automobilistes et piétons ont levé le poing ou le pouce pour saluer l'initiative des manifestants. À la fin de la marche, les participants se sont engagés à parler aux gens de leur quartier et à leurs voisins pour les informer du déroulement des événements au Venezuela, pour les appeler à appuyer le peuple vénézuélien et répondre aux actes illégaux d'agression perpétrés par le Canada contre le Venezuela en disant au gouvernement canadien : Pas en notre nom !

À Montréal

Plus de 150 personnes, activistes, femmes, jeunes, groupes de solidarité et autres se sont rassemblés le 27 janvier au Square Phillips pour exprimer leur vive opposition à la tentative de coup d'État du gouvernement américain contre le Venezuela.

Jooneed Khan, un journaliste de La Presse à la retraite, a évoqué l'expérience récente des changements de régime en Afghanistan, en Libye, en Irak et en Haïti, et a salué le peuple vénézuélien et sa détermination. Christine Dandenault du Parti marxiste-léniniste du Québec (PMLQ) a dénoncé l'hypocrisie du gouvernement Trudeau et sa reconnaissance du vil individu qui s'est autoproclamé président. Claude Morin, un professeur d'histoire à l'Université de Montréal, a parlé de la légitimité des élections présidentielles au Venezuela, du financement mafieux de l'« opposition » et des desseins des États-Unis sur les ressources pétrolières du Venezuela. Marie Boti, de Femmes anti-impérialistes, a parlé du rôle des Vénézuéliennes dans la défense de leur patrie et des changements prosociaux mis en oeuvre par les gouvernements bolivariens. Yves Engler, un activiste de Montréal et auteur de livres traitant de la politique étrangère du Canada, a aussi pris la parole.

Tout le monde a marché d'un pas ferme vers le Consulat américain et ensuite à l'entrée du Complexe Guy Favreau, un édifice du gouvernement fédéral. Tous ont affirmé leur détermination à continuer d'être actifs sur cette importante question.


Cet article est paru dans

Volume 49 Numéro 3 - 2 février 2019

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