Lutte sans relâche pour l'égalité d'accès à des soins pour tous les enfants autochtones

Le 10 janvier, dans une salle d'audience à Ottawa, le gouvernement du Canada a encore une fois plaidé contre Cindy Blackstock, directrice générale de la Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations du Canada. « La question était de savoir quels enfants étaient suffisamment autochtones, selon la Loi sur les Indiens (une loi paternaliste créée en 1876 qui régit la vie de tous les Indiens inscrits au pays), et donc de savoir qui devrait bénéficier des services en vertu du principe de Jordan, qui vise à assurer que tous les enfants autochtones aient l'égalité d'accès à des soins, peu importe où ils habitent », écrit Tanya Talaga pour le Toronto Star.

À la fin de l'audience, Cindy Blackstock a déclaré : « Personne n'avait de réponse quant à ce qu'il adviendrait des enfants » ayant besoin de soins urgents en raison de maladies constituant un danger de mort tant que la procédure du Tribunal canadien des droits de la personne se poursuit - ou qui paiera pour leurs soins. En d'autres termes, jusqu'à ce que le tribunal se réunisse à nouveau pour discuter de cette question en mars, les enfants resteront en danger.

Elle a ajouté que la Société avait proposé de s'asseoir et de négocier directement avec le gouvernement.

Cindy Blackstock a rejeté l'utilisation de la méthode des degrés de sang indien selon la Loi sur les indiens du Canada pour déterminer qui fait partie ou non d'une première nation. L'appartenance devrait être décidée par les communautés autochtones elles-mêmes et non par le gouvernement fédéral.

« Nos ancêtres étaient des citoyens des Premières Nations distincts bien avant la Loi sur les Indiens, et nous aussi », écrit-elle sur Twitter.

(Toronto Star)


Cet article est paru dans

Volume 49 Numéro 1 - 19 janvier 2019

Lien de l'article:
Lutte sans relâche pour l'égalité d'accès à des soins pour tous les enfants autochtones


    

Site Web:  www.pccml.ca   Courriel:  redaction@cpcml.ca