Le Groupe de Lima tente de saper la paix et la démocratie au Venezuela

Le Groupe de Lima s'est réuni le vendredi 4 janvier dans la capitale péruvienne et a publié un communiqué dans lequel il déclare que « le processus électoral suivi au Venezuela en mai 2018 n'est pas légitime » et exige que le président démocratiquement élu, Nicolás Maduro, ne soit pas autorisé à être assermenté comme président le 10 janvier 2019.

Le Groupe de Lima a tenté de justifier ces dernières attaques contre l'ordre constitutionnel au Venezuela en affirmant que les élections « n'étaient pas conformes aux normes internationales d'un processus démocratique, libre, juste et transparent ». Cette déclaration est une répétition des mêmes accusations sans fondement faites en mai 2018 par les États-Unis, le Canada et quelques autres pays qui ont attaqué le Venezuela en imposant des sanctions économiques illégales dans le but de déstabiliser l'économie et ont provoqué des actes de hooliganisme pour causer des souffrances au peuple vénézuélien et blâmer le gouvernement bolivarien pour les crimes que les impérialistes et leurs alliés commettent.

Le gouvernement canadien, représenté à Lima par Andrew Leslie, secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a joué dès le début un rôle déterminant de soutien à cette politique étrangère agressive et destructrice des États-Unis. Le Canada a joué un rôle de premier plan dans la formation et le fonctionnement du Groupe de Lima, créé en août 2017. Les États-Unis ont assemblé ce groupe pour mener à bien leur sale travail après avoir échoué à obtenir suffisamment de voix au sein de l'Organisation des États américains (OÉA) pour isoler le Venezuela et imposer leur volonté de changement de régime. Les États-Unis ne font pas partie du groupe, mais le Canada agit de façon honteuse comme porte-parole de la campagne de l'impérialisme américain de sabotage de la paix et du processus démocratique au Venezuela.

Le Mexique a été le seul pays de ce groupe de 14 membres à refuser de signer la déclaration. En fait, le Mexique a appelé le Groupe de Lima à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures du Venezuela.

Les actions continuelles du gouvernement canadien visant à attaquer l'ordre constitutionnel et à saper le processus démocratique au Venezuela montrent clairement qu'il n'agit pas au nom des Canadiens. Nous défendons le droit du Venezuela de gérer ses propres affaires conformément à sa propre constitution, libre de toute ingérence étrangère et exigeons que le gouvernement canadien respecte la décision démocratique du peuple vénézuélien.

Ne touchez pas au Venezuela !

(9 janvier 2019)


Cet article est paru dans

Volume 49 Numéro 1 - 19 janvier 2019

Lien de l'article:
Le Groupe de Lima tente de saper la paix et la démocratie au Venezuela - Chapitre d'Ottawa des Mouvements sociaux de l'ALBA


    

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