Tous avec le peuple
vénézuélien,
son président et son gouvernement bolivarien!
Non à tout coup
d'État d'instigation impérialiste
américaine !
Exigeons que le Canada
cesse
de s'ingérer dans les affaires intérieures du
Venezuela !
Le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) transmet ses félicitations au
peuple
du Venezuela et à son président Nicolás
Maduro
Moros, à l'occasion de son entrée en fonction pour
un
deuxième mandat comme président de la
République
bolivarienne du Venezuela le 10 janvier.
Le Parti condamne aussi de la manière la
plus
ferme la campagne criminelle de l'impérialisme
américain
et des partisans de la politique de l'apaisement envers lui, le
Canada
notamment qui en
est un des principaux, qui vise à imposer un changement de
régime dans la République bolivarienne du Venezuela
et
à renverser son président élu
démocratiquement.
Ce mois-ci, une nouvelle offensive a
été
lancée par l'Organisation des États
américains
(OÉA) et son rejeton illégitime nommé le
Groupe de
Lima, alors que les États-Unis tiraient les ficelles dans
les
coulisses tout en n'étant pas membre de cette
organisation.
Cette offensive est organisée de façon à
coïncider avec l'assermentation du président
Nicolás Maduro le 10 janvier pour un deuxième
mandat
qui durera jusqu'en 2025. Il était le candidat d'une
coalition de partis et a été réélu
démocratiquement le 20 mai 2018.
Le 10 janvier, le jour où le
président Maduro entrait en fonction, une réunion
spéciale du Conseil permanent de l'OÉA a
été appelée à la requête des
États-Unis et de huit membres du Groupe de Lima, dont le
Canada,
pour « examiner la situation dans la République
bolivarienne du Venezuela ». Aucun autre détail
n'a
été donné
publiquement.
Le 4 janvier, une minorité
constituée de 14 États membres de
l'OÉA,
agissant en tant que Groupe de Lima [1],
a
rencontré
le
secrétaire
d'État
américain
Mike
Pompeo
par
vidéoconférence,
à
la suite de
quoi 13 de ces pays ont déclaré qu'ils ne
reconnaîtront pas la
réélection du président Maduro,
affirmant sans aucune preuve crédible, comme ils l'ont
fait
même avant l'élection du 20 mai, que cette
réélection est «
illégitime ».
Ils révèlent dans leur déclaration leur
intention
de provoquer une crise en exhortant de manière
provocatrice le
président Maduro à ne pas entrer en fonction
le 10
janvier, mais à « transférer
provisoirement le pouvoir exécutif » à
l'Assemblée nationale (AN), qui est contrôlée
par
les partis d'opposition, et ce, jusqu'à ce que de
nouvelles
élections démocratiques soient
organisées.
L'Assemblée nationale que ces forces de
changement de régime veulent investir du pouvoir
normalement
conféré au président de la République
a
été déclarée en état d'outrage
en 2016 à cause de son refus de se soumettre à
l'autorité de la Cour suprême ou d'obéir
à
ses ordonnances, violant la constitution du pays, un état
dans
lequel elle
se trouve toujours.
Dans sa déclaration, le Groupe de Lima
appelle
aussi ses membres à accroître les mesures et les
sanctions
punitives de toutes sortes contre le Venezuela, en refusant par
exemple
l'entrée dans leur pays de représentants de «
haut
niveau » de ce pays. Le groupe leur demande d'examiner
les
pressions qu'ils peuvent faire sur les institutions
internationales et régionales dont ils sont membres pour
bloquer
les prêts au gouvernement du Venezuela et demande aux pays
partout dans le monde d'adopter des mesures coercitives dont des
sanctions économiques, financières et commerciales
semblables à celles que le Groupe de Lima appuie.
Le nouveau gouvernement du Mexique, dans un geste
qui
l'honore, s'est dissocié de ces forces putschistes et a
refusé de signer la déclaration du Groupe de Lima.
Dans
la déclaration qu'il a faite à la réunion,
le
représentant du Mexique a dit que son pays poursuit une
politique de non-ingérence et de respect pour
l'autodétermination des
peuples. Il a dit que le Mexique ne ferait pas de commentaire sur
la
légitimité du gouvernement
vénézuélien et n'appuierait aucune voie qui
ne
donne pas la priorité à la promotion de la paix et
du
dialogue, en opposition à l'isolement du Venezuela et
à
l'ingérence dans ses affaires internes. En prenant cette
position, le Mexique s'est joint à la
majorité des États qui font partie de la
Communauté caribéenne (CARICOM), qui ont eux aussi
fermement appuyé la politique de non-ingérence en
dépit de la forte pression provenant de pays comme les
États-Unis et le Canada pour leur faire emboîter le
pas.
Non au recours à la force pour imposer une
tutelle étrangère !
Le 5 janvier, une nouvelle session de
l'Assemblée nationale dysfonctionnelle du Venezuela a
été inaugurée et une élection de son
nouveau président et de son Bureau exécutif a
été tenue en présence d'un contingent
d'ambassadeurs étrangers et d'autres diplomates.
Révélant qui tire les ficelles, le nouveau
président a promis le plein
appui juridique et institutionnel de l'Assemblée nationale
à la « communauté internationale »
et
aux forces armées du pays afin qu'elles puissent «
défendre le peuple et sa constitution ». Son
parti,
Volonté populaire, a laissé transpirer la
même
chose lorsqu'il a remercié son bienfaiteur, le
gouvernement des
États-Unis, pour « tout son
appui » à l'entrée en fonction de la
nouvelle
Assemblée nationale et à l'élection de son
président pour cette session.
Il est clair qu'au nom de « rétablir
la
démocratie et faire respecter les droits de la
personne », les impérialistes
américains,
leurs complices et les partisans de la politique de l'apaisement
envers
eux veulent
imposer par la force un régime qui soit favorable à
leurs
intérêts et non à ceux du peuple
vénézuélien. La référence aux
forces
armées qui «
défendent le peuple et sa constitution » est
une
tentative voilée d'inciter les forces armées
bolivariennes à s'engager dans une insurrection
armée et
à monter un coup présenté comme une
rébellion contre la tyrannie.
Le PCC(M-L) se joint aux forces patriotiques du
Venezuela et de toute Notre Amérique et du monde en se
tenant
fermement aux côtés du peuple
vénézuélien et de son gouvernement
bolivarien dans
la lutte pour défendre leur souveraineté et le
droit
d'être du peuple face à l'ingérence et
à
l'agression criminelle. Elles sont commises contre eux par
les impérialistes américains et d'autres tels le
gouvernement Trudeau qui, partisan de la politique d'apaisement,
participe à cette
activité sinistre, violant les droits des
Vénézuéliens, leur faisant subir des
privations de
toutes sortes et des risques pour leur santé en
renforçant et en étendant le blocus
économique,
financier et commercial cruel et illégal et en incitant
à
une
guerre fratricide.
Nous appelons tous les Canadiens et les
Québécois à démontrer leur appui
à
la lutte du peuple et du gouvernement du Venezuela à la
défense de leur projet d'édification nationale et
pour
être maîtres de leur destinée sans
ingérence
de la part des intérêts étrangers et des
sauveurs
condescendants qui sont eux-mêmes les plus grands auteurs
de
violations des droits de la personne, de la liberté et de
la
démocratie. Leur prétention que les crimes qu'ils
commettent visent à rétablir la démocratie
et les
droits de la personne au Venezuela est outrageante et on ne doit
pas
permettre qu'elle prévale.
Tous avec le
peuple
vénézuélien, son président et son
gouvernement bolivarien !
Note
1. Le Groupe de Lima est formé des pays
suivants : l'Argentine, le Brésil, le Canada, le
Chili, la
Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Guyana, le Honduras, le
Mexique, Panama,
le Paraguay, le Pérou et Sainte-Lucie.
(10 janvier
2019)
Cet article est paru dans
Volume 49 Numéro 1 - 19 janvier 2019
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Tous avec le peuple
vénézuélien,
son président et son gouvernement bolivarien!
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