Venezuela
Le président
constitutionnellement élu
de la République bolivarienne du Venezuela
est Nicolás Maduro
Nicolás Maduro est assermenté pour un
deuxième
mandat de six ans, le 10 janvier 2019.
Le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) condamne les agissements des forces
contre-révolutionnaires au Venezuela soutenues par les
impérialistes américains et leurs alliés du
soi-disant Groupe de Lima, y compris le Canada, pour renverser le
président constitutionnellement élu du Venezuela,
Nicolás Maduro. Le président
Maduro a été élu pour un deuxième
mandat
par le peuple qui mène une lutte acharnée pour
défendre sa révolution bolivarienne et la
souveraineté de la nation. À cause de cela, il a
été dû faire face au plein poids de l'arsenal
de
changement de régime de l'impérialisme
américain,
de ses complices et des partisans de la politique d'apaisement,
dont le
gouvernement du Canada.
Le président Maduro salue
ses
homologues
de Cuba, de Bolivie, du Salvador et d'autres pays à la
cérémonie d'assermentation.
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Le 10 janvier 2019, le
jour où Nicolas Maduro a été
assermenté
pour un deuxième mandat comme président du
Venezuela, le Conseil permanent de l'Organisation des
États
américains (OÉA) a adopté une
résolution par 19 voix pour, 6 contre, 8 abstentions et 1
absence, qui affirme ne pas
reconnaître le deuxième mandat du président
Maduro,
car il serait le résultat d'un « processus
électoral illégitime ». Une
déclaration de
13 États membres de l'OÉA qui se font appeler le
Groupe de Lima et qui opèrent en dehors de l'OÉA,
va plus
loin. Le Groupe de Lima exhorte
le président Maduro à renoncer à l'exercice
de la
présidence pour laquelle il a été élu
démocratiquement et à céder le pouvoir
à
l'Assemblée nationale contrôlée par
l'opposition
jusqu'à l'organisation de nouvelles élections
même
si, au cours des trois dernières années, elle
a été reconnue coupable d'outrage à la cour
et n'a
pas eu le pouvoir de légiférer.
Au nom du gouvernement canadien, la ministre des
Affaires étrangères,
Chrystia Freeland, a tenté de justifier le rôle du
Canada
dans cette affaire sordide en répétant
le mensonge selon lequel l'Assemblée nationale
était la
« seule institution du pays dont les
membres sont encore élus démocratiquement
».
Toute cette activité trompeuse fait partie
de
l'escalade d'une campagne des États-Unis, dans
laquelle le Canada joue un rôle de soutien essentiel, pour
fomenter un coup d'État et
provoquer une guerre civile au Venezuela. Une partie du plan
consiste
à mettre en place un
gouvernement fantoche et à déclarer qu'il est le
seul
organe compétent pour gérer les affaires
de l'État. Le président récemment
installé
de l'Assemblée nationale et son parti ont
déjà
fait
savoir que leur allégeance allait à leurs
bienfaiteurs
américains et à la « communauté
internationale ».
Le 10 janvier 2019, le président Maduro a
prêté
serment, accompagné de plusieurs chefs
d'État et de délégations de plus de 90 pays
et
organisations internationales, ce qui confirme ce
que le président Maduro a déclaré dans son
discours d'investiture - qu'il existe un monde
beaucoup plus vaste que l'empire américain et ses
gouvernements
satellites.
La feuille de route du changement de
régime
adopté par le gouvernement
parallèle sous parrainage étranger
Un des premiers
ordres qui
a été donné au « gouvernement
parallèle » fantoche
par ses maîtres étrangers était d'adopter une
feuille de route pour un changement de régime
portant le titre grandiose de Loi du statut qui régit
la
transition vers la démocratie et le
rétablissement de la validité de la Constitution de
la
République bolivarienne du
Venezuela. Le 16 janvier, l'Assemblée nationale
impuissante
a commencé à adopter ses
dispositions et a déclaré que Nicolas Maduro avait
« usurpé » la présidence de la
République
et que par conséquent, tous les « actes
présumés » émanant du pouvoir
exécutif seraient
déclarés invalides.
D'autres dispositions comprennent :
- L'amnistie pour les « prisonniers politiques », une
reprise de la première loi adoptée par la
coalition de l'Opposition, la Table de l'unité
démocratique (MUD), à la nouvelle Assemblée
nationale de 2016. La loi n'a jamais été
promulguée parce qu'elle a été
déclarée
inconstitutionnelle par la Cour suprême. Si elle avait
été adoptée, elle aurait permis de
libérer
des criminels condamnés pour des infractions graves
comportant
de la violence, l'incitation à
la violence, la destruction de biens et d'autres crimes
peut-être
plus graves sous prétexte qu'il
s'agissait « d'actes politiques » pour lesquels les
membres
de l'opposition emprisonnés étaient
injustement persécutés. Nul doute que la nouvelle
loi
vise cet objectif elle aussi.
- La création de « mesures juridiques d'incitation
»
pour les civils et les militaires qui
souhaitent participer au processus « de
rétablissement de
l'ordre constitutionnel ».
Manifestement, ce sont des mesures qui visent à «
encourager » le renversement armé du
gouvernement bolivarien et d'autres activités
illégales
comme un appel à une intervention
militaire étrangère.
- La prise en charge par le gouvernement fantoche des relations
internationales du Venezuela
et d'accords de tout genre pour « récupérer
»
à ses propres fins les avoirs volés par les
États-Unis et d'autres gouvernements qui participent
à la
guerre économique pour étouffer le
Venezuela dans l'espoir que cela amènera le peuple
à
blâmer et se retourner contre son
gouvernement et à abandonner la révolution
bolivarienne
et le socialisme.
- Ouvrir le pays à l' intervention étrangère
au
nom d'accepter une « aide humanitaire » et des
prêts de gouvernements et d'entités liés au
plan
américain de changement de régime au
Venezuela.
Parmi les autres mesures envisagées dans la feuille de
route
figurent la privatisation des biens
publics et l'élimination de certains programmes sociaux
populaires en faveur de la
« promotion du développement économique
» par
« une société civile qui agira de
manière
autonome pour satisfaire ses propres besoins ».
Les activités des impérialistes
américains et de leurs complices et conciliateurs pour
diviser
la
nation, provoquer la violence, affamer le peuple et
répandre le
mensonge et l'acrimonie sont des crimes odieux. Le Nicaragua est
maintenant dans la mire de ces mêmes bandes. Le
gouvernement canadien ne fait que se déshonorer en
appuyant ces
activités. Les Canadiens n'ont jamais donné leur
consentement à l'organisation de ces coups d'État,
blocus et guerres civiles qui sont faits en leur nom contre les
peuples
du Venezuela, du Nicaragua et d'autres pays.
La lutte du peuple
vénézuélien pour
défendre sa souveraineté et son droit de
résoudre
les problèmes par lui-mêmes, sans le diktat des faux
prophètes de la « démocratie », des
« droits de l'homme » et de la «
primauté du
droit » est entièrement juste et mérite
l'appui de
tous. Pour sa part, le PCC(M-L) continuera de se tenir fermement
aux
côtés du peuple vénézuélien et
de son
président et gouvernement bolivariens dans
la lutte contre les efforts de ceux qui, au nom de « la
restauration de la démocratie et des droits de la
personne » au Venezuela, complotent pour imposer par
la
force un régime favorable à leurs propres
intérêts et non à ceux du peuple
vénézuélien. Cela ne doit pas passer.
La lutte du
peuple
vénézuélien est notre
lutte !
Le président Maduro prend part au
serment de
réaffirmation des Forces armées
bolivariennes
nationales.
Rassemblement populaire de masse à
Caracas pour saluer le second mandat
du président Maduro
Cet article est paru dans
Volume 49 Numéro 1 - 19 janvier 2019
Lien de l'article:
Venezuela: Le président
constitutionnellement élu
de la République bolivarienne du Venezuela
est Nicolás Maduro
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