Numéro 18 - 5 mai 2018
Supplément
Le Premier Mai à l'échelle mondiale
Les travailleurs du monde font valoir
leurs revendications combattantes
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Montréal, Québec
Partout dans le monde, à l'occasion du Premier
Mai, la journée
d'unité et de lutte de la classe ouvrière internationale,
les
travailleurs et les peuples opprimés présentent les
revendications pour
lesquelles ils luttent. Cette année, ils ont affirmé par
leurs actions
leur détermination à surmonter les conditions terribles
auxquelles ils
font face,
particulièrement en Asie, en Afrique, en Amérique latine
et dans les
Caraïbes. Par exemple, en Inde, 480 millions de travailleurs
vivent
dans de terribles conditions. Ils ont de la difficulté
simplement à se
procurer le strict nécessaire. Deux jours avant le Premier Mai,
la Cour
suprême a fait une observation très dure contre le
gouvernement qui
a amassé des milliards de roupies à dépenser pour
le bien-être des
travailleurs de la construction, mais n'a pas même
dépensé un pour cent
de cet argent. Plus de 90 % des travailleurs oeuvrent dans le
secteur
qu'on appelle informel, un secteur non organisé où aucun
droit n'est
reconnu. Les travailleurs, les fermiers, les employés de
bureau et les gens de tous milieux unissent leurs efforts pour se
sortir de cette impasse. De plus en plus de travailleurs
réalisent que
leur sécurité est dans l'action à la
défense de leurs droits. Plusieurs
commencent à réaliser qu'ils doivent rompre avec le
processus politique
et la constitution qui gardent la minorité riche au pouvoir.
Des situations semblables existent dans la plupart des
pays parce
que les travailleurs sont exploités brutalement par les
minorités
riches au pouvoir et n'exercent aucun contrôle sur les
décisions qui
affectent leur vie. Ils ont aussi clairement exprimé dans les
citadelles impérialistes leur opposition à l'offensive
néolibérale
antisociale et à la
marginalisation des travailleurs par rapport à la prise des
décisions
qui affectent leur vie. Au Canada et dans le monde, les travailleurs
ont également exprimé leur opposition aux guerres
d'agression et
d'occupation des impérialistes américains et de leurs
alliés dont le
Canada et l'OTAN.
Au Canada et au Québec
Les actions au Québec et au Canada cette
année ont mis en lumière
l'abus de pouvoir flagrant dont fait preuve le système
appelé
démocratie représentative où les gouvernements
s'assurent que les
riches deviennent encore plus riches au détriment de la classe
ouvrière
et du peuple.
Au rassemblement du Premier Mai à Hamilton, les travailleurs ont
exigé que les réclamations des employés passent
avant celles des entreprises dans les cas de faillite.
Le recours aux pouvoirs d'exception de la Loi sur
les arrangements avec les créanciers des compagnies
(LACC) empêche les travailleurs de trouver des solutions aux
problèmes
économiques et permet à ceux qui possèdent et
contrôlent l'économie
d'échapper à leurs responsabilités sociales.
L'existence de la LACC est
un aveu de la
part de l'élite impérialiste qu'elle ne veut pas
résoudre les problèmes
de l'économie socialisée parce que les solutions
requièrent une
nouvelle direction et un objectif prosocial qui sert les
intérêts
larges de l'économie, le public et les travailleurs plutôt
que les
intérêts privés étroits de ceux qui dominent
l'économie socialisée.
Les cartels financiers/industriels mondiaux utilisent
la LACC comme
une arme pour manipuler les échecs de l'économie afin de
se repartager
les avoirs accumulés des grandes compagnies et concentrer la
richesse
sociale et le pouvoir dans un nombre encore plus petit de mains et
priver le peuple de ce qui lui revient de droit. Le mouvement
ouvrier organisé déclare que cela doit cesser ! La
classe ouvrière exige l'élimination immédiate et
sans conditions de la
LACC. Une
enquête devrait être ouverte sur les injustices que la LACC
a
perpétrées pendant les vingt dernières
années et donner lieu à une
indemnisation des victimes qui ont subi des pertes sans raison et
à la
punition
de ceux parmi l'élite dirigeante qui ont abusé de
l'autorité de l'État
pour le gain privé.
Un autre grand
problème auquel les travailleurs font face dans les
endroits de travail au pays est l'abandon de ce qu'on a appelé
des «
négociations de bonne foi » après la
Deuxième Guerre mondiale, alors que
ceux qui possèdent et contrôlent l'économie
refusent de plus en plus de
négocier avec les travailleurs pour atteindre un certain
niveau de stabilité et de prévisibilité dans le
cadre d'une convention
collective ayant valeur juridique. Dans cette période de
régression et
d'offensive antisociale, les impérialistes ont
décidé unilatéralement
de faire échec aux négociations. Ils insistent pour
imposer leurs
intérêts privés étroits sans que le
travailleur ait son mot à dire
et souvent en ayant recours aux pouvoirs de police de l'État
pour
imposer leur diktat en opposition à la négociation de
tout accord. Cela
crée une situation intenable pour les travailleurs qui
répondent en se
mobilisant dans l'action pour s'informer et se doter du pouvoir de
décider.
Un autre sujet de grande préoccupation en ce
Premier Mai est
l'opposition à la création de conflits parmi les
travailleurs et à leur
criminalisation qui vise à faire échouer leurs prises de
position
contre l'impunité des intérêts privés. Le
projet d'oléoduc de Kinder
Morgan est un exemple flagrant de l'instigation des passions par
l'État
et du
recours aux pouvoirs exécutifs de l'État contre le peuple
pour
l'empêcher d'exercer sa souveraineté et son pouvoir
décisionnel. Kinder
Morgan, le plus grand monopole de pipelines aux États-Unis, a
annoncé
le 8 février qu'il mettait fin aux travaux non essentiels
sur le projet
d'oléoduc Trans Mountain d'une valeur de 7,4
milliards $ qui va des sables bitumineux de l'Alberta à
Vancouver. La
compagnie dit que l'incertitude juridique qui entoure le projet pose un
risque inacceptable aux investisseurs. Les gouvernements Trudeau et
Notley ont dit qu'il faut défendre les droits des investisseurs
et que
c'est une question de sécurité nationale. Ils ont
déclaré que
l'oléoduc va être construit en dépit de
l'opposition déterminée et du
non-consentement de vastes sections de la population, surtout dans la
grande région métropolitaine de Vancouver, dont celles
préoccupées par
l'environnement naturel, plusieurs nations autochtones et
municipalités
de la province directement affectées, l'Union des chefs indiens
de
Colombie-Britannique et le gouvernement de la Colombie-Britannique. Les
gouvernements fédéral et albertain prétendent
défendre la « primauté du
droit » et les « arrangements
constitutionnels » en vigueur et
déclarent que l'oléoduc est dans l'intérêt
national et un enjeu crucial
pour l'économie canadienne.
Les Canadiens ne permettront pas que les passions
soient attisées
pendant que les pouvoirs de police sont mobilisés pour
criminaliser
l'opposition aux stratagèmes de l'oligarchie financière.
Les
travailleurs défendent le droit des peuples d'exercer
l'autorité
décisionnelle et leur souveraineté. Ils cherchent
à créer une économie
viable qui est une
partie intégrante d'un environnement naturel et social durable.
Faire appel à l'État pour protéger
l'impunité des intérêts privés
va de pair avec le recours à des mesures comme la LACC. Cela
fait cinq
ans maintenant que les impérialistes allemands ont mis en
lockout les
travailleurs à l'usine de barres d'acier de Max Aicher North
America
(MANA) à Hamilton, qui avait appartenu auparavant à
Stelco. Les
impérialistes de MANA veulent que les métallos de la
section
locale 1005 acceptent un diktat fait de concessions
adoptées sans
aucune forme de résistance. Ils refusent de négocier avec
les métallos
et poursuivent la production d'acier avec des scabs. L'État leur
a
fourni une injonction pour rendre illégal tout piquetage
effectif des
métallos en
lockout. Les travailleurs luttent pour rendre les gouvernements
redevables de leur programme de payer les riches. C'est un programme
par lequel ils ouvrent le Canada aux affaires en donnant toutes sortes
de concessions. Ils permettent aux monopoles d'agir à leur guise
au nom
d'attirer les investissements puis criminalisent les travailleurs en
déclarant qu'ils nuisent à l'intérêt
national en défendant leurs
droits. Les travailleurs n'acceptent pas cet état de choses et
essaient
de trouver des solutions qui leur permettent de défendre leurs
droits
et les droits de tous et non les privilèges des
intérêts monopolistes
privés. Depuis un an, des crimes ont été commis
contre les travailleurs,
dont l'infamie
commise par Sears.
Dans la même veine,
les impérialistes d'Alcoa/Rio Tinto qui
contrôlent l'Aluminerie de Bécancour au Québec ont
décidé d'imposer des
concessions dans la convention collective et ont mis les 1030
travailleurs de l'aluminerie en lockout. C'est comme s'ils
disaient : «
Nous possédons plusieurs installations de production
d'aluminium dans le monde et nous allons utiliser la production faite
ailleurs pour écraser votre résistance et votre
dignité. Capitulez ou
bien nous allons détruire votre aluminerie. » Pendant
ce temps-là, ils
sont autorisés à ne pas payer à
Hydro-Québec le bloc d'électricité qui
leur est réservé à un prix subventionné.
Au Canadien Pacifique, l'élite dirigeante
impérialiste sait très
bien que le gouvernement Trudeau va déclarer illégal tout
arrêt de
travail et passer une loi de retour au travail contre les travailleurs
du CP sans que ceux-ci aient pu s'entendre avec leur employeur sur des
conditions d'emploi qui leur sont acceptables. Les travailleurs sont
donc
forcés maintenant de prendre un vote sur un contrat
truffé de
concessions qu'ils ont déjà rejeté et qui les
avait poussés à voter un
mandat de grève afin d'appuyer leurs propres revendications.
L'opposition à
cette approche devenue maintenant monnaie courante parmi l'élite
dominante est aussi un trait saillant de ce Premier Mai. Les
travailleurs du CP
trouvent inacceptable qu'on essaie de leur imposer des reculs
antisociaux et qu'on viole leurs droits de façon
systématique.
Une des attaques les plus brutales faites en ce moment
contre la
classe ouvrière est ce qui se passe au Québec où
l'Assemblée nationale
adopte des lois pour criminaliser les travailleurs de la construction.
Les travailleurs de la construction du Québec font face aux
pouvoirs de
police du projet de loi 152 proposé par le gouvernement
libéral qui bafoue leur droit d'organiser collectivement sur les
chantiers de construction. Les travailleurs de partout au Canada se
joignent aux travailleurs québécois de la construction
pour dénoncer
d'une seule voix ces attaques. Partout au pays la lutte pour la
sécurité sur les chantiers de construction s'intensifie
et c'est aussi
le cas dans tous les
secteurs de l'économie.
Les travailleurs ont aussi utilisé le 28
avril, Journée de
commémoration des personnes décédées ou
blessées au travail pour mettre
de l'avant leurs revendications. Ils ont participé à des
cérémonies, des
processions et des réunions pour renouveler leur engagement
à affirmer
leur droit à des conditions de travail saines et
sécuritaires. Ils ont
pleuré ceux qui ont été tués au travail ou
sont morts de maladies
professionnelles et discuté comment protéger les
travailleurs
accidentés et améliorer la santé et la
sécurité dans tous les secteurs.
Les données officielles ont commencé
à être publiées en tout ou en
partie pour 2017 et elles font état d'une augmentation du
nombre de
décès au travail causés par un accident ou une
maladie professionnelle.
Les travailleurs ont souligné de manière éloquente
que de plus en plus de décès et de blessures par
accidents et maladies professionnelles ne sont pas rapportés
à cause du climat
de
représailles qu'imposent les monopoles, en particulier dans les
grands
secteurs industriels. Les travailleurs ont exigé que les
gouvernements
fassent appliquer les normes et standards de sécurité et
que les
monopoles qui, par négligence, causent des pertes de vie parmi
les
travailleurs rendent
des comptes y compris devant la justice. Ils ont aussi fait ressortir
l'importance de reconnaître le droit des travailleurs
accidentés à une
indemnisation adéquate parce que leur situation s'est
détériorée à
cause de la privatisation des commissions d'indemnisation et des
politiques immorales mises en place par les gouvernements.
Cette année, pour la première fois au
Québec, plus de 200
camionneurs non syndiqués se sont rassemblés dans la
municipalité de
Yamachiche, pour commémorer leurs collègues de travail
qui sont décédés
et exiger la reconnaissance de leur métier, avec des normes de
santé
et sécurité appropriées, et la reconnaissance des
accidents de
la route dans lesquels les camionneurs sont impliqués comme des
accidents de travail.
Le Premier Mai, ces revendications ont aussi
été mises de l'avant. Les
travailleurs et leurs collectifs ont affirmé leur
détermination à
intensifier leur lutte collective organisée à la
défense de la santé et
de la sécurité de tous les travailleurs. Le besoin de se
doter du
pouvoir de rendre les gouvernements redevables de leurs actes
était
présent dans l'esprit
de tous. Aujourd'hui, les gouvernements permettent aux monopoles de
s'en tirer à bon compte quand ils ont de plus en plus recours
à une
main-d'oeuvre non protégée et non organisée et
qu'ils accroissent
l'insécurité également dans les endroits de
travail où les travailleurs
sont organisés. Les travailleurs savent très bien qu'il
est urgent de
développer
leur capacité de forcer les gouvernements à être
redevables. Pour y
arriver, il faut lutter pour le renouveau du processus politique qui
porte présentement au pouvoir des gouvernements qui ne
représentent pas
les travailleurs.
Revue photos des actions
du Premier Mai au Canada et au Québec
Colombie-Britannique
À Prince George, plus de 140 travailleurs,
retraités, jeunes et membres
de la communauté ont tenu leur 9e célébration
et banquet annuels du 1er
Mai. Des dirigeants syndicaux locaux ont informé la
communauté des
luttes actuelles des travailleurs pour leurs droits et une discussion a
suivi sur l'expérience des travailleurs.
L'événement a été consacré
au 100e anniversaire de l'assassinat de
Ginger Goodwin, un organisateur syndical et militant antiguerre bien
connu qui a été assassiné par l'État
canadien pour ses prises de
positions militantes à la défense des droits des
travailleurs et contre
la guerre impérialiste. À Vancouver, une manifestation
s'est déroulée
au
centre-ville de Vancouver à la défense des droits des
travailleurs.
Vancouver
Prince George
Cumberland
Alberta
À Calgary et à Edmonton, les travailleurs
ont tenu des rassemblements
sur le thème « Organiser, s'unir et lutter » et
ont soulevé la
nécessité d'établir un gouvernement antiguerre.
Edmonton
Calgary
Ontario
Un trait saillant des actions du 1er Mai à
Toronto a été la
manifestation de plus de 100 travailleurs à
l'Aéroport Pearson
International. Les travailleurs ont réitéré leur
opposition à toute
privatisation des aéroports et ont présenté la
demande spécifique d'un
service de transport public fiable 24 heures par jour, 7
jours par
semaine de et vers l'aéroport. Ils ont défendu les droits
de tous les
travailleurs qui subissent des attaques en ce moment. Les travailleurs
sont opposés aux mesures de réduction de coûts qui
mènent à la
détérioration des services et à l'augmentation des
frais d'usager
tandis que la détérioration des conditions de travail
affecte aussi la
sécurité du
public.
À Hamilton, la section locale 1005 du
Syndicat des Métallos a organisé
une ligne de piquetage qui a débuté avant l'aube aux
portes de Max Aicher
North
America (MANA) où ses membres sont maintenant en lockout depuis
cinq
ans et où l'usine fonctionne avec des scabs depuis trois ans.
Aucune
autorité publique n'a mis fin aux activités des
propriétaires pour abus de pouvoir ou les a rendus redevables de
leurs actions. Les travailleurs se sont
rassemblés dans l'après-midi devant un immeuble du
gouvernement fédéral
pour dénoncer la situation à MANA et exiger des
changements aux lois de
l'insolvabilité qui sont un instrument du vol
légalisé de ce qui
revient de droit aux travailleurs.
Hamilton
Le 29 avril, à Windsor, s'est tenue la
troisième Table ronde annuelle
du 1er Mai, organisée par le District 9 de la
Fédération des
enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l'Ontario et
la
Fédération des enseignantes et des enseignants de
l'élémentaire de
l'Ontario du Grand Essex. Le thème de la Table ronde
était «
Parlons en notre nom ». Les participants ont discuté
des conditions de
travail et des luttes des travailleurs dans l'esprit de
développer leur
unité d'action pour les luttes qui viennent. Une élection
générale se
tiendra en Ontario le 7 juin et le thème mis de l'avant
« Parlons en
notre nom » est particulièrement d'actualité
pour que
les travailleurs prennent eux-mêmes la parole sur la direction
que doit
prendre l'Ontario. Les travailleurs ont aussi tenu une marche dans
laquelle ils ont appuyé tous les travailleurs
présentement engagés dans
des luttes pour leurs droits. Ils ont déclaré que «
Notre sécurité est
dans la lutte à la défense des droits de
tous ». Ils ont aussi exprimé
leurs aspirations à la paix sans intervention
impérialiste dans les
affaires des peuples.
Windsor
Provinces atlantiques
Les travailleurs d'Halifax ont tenu un rassemblement et une marche
suivie d'une réception. Les événements ont
été organisés par le Conseil
du travail de Halifax-Dartmouth et du district.
Halifax
Québec
Le Premier Mai a été marqué dans
différentes villes du Québec. À
Montréal, environ 3000 travailleurs ont marché dans
les rues du
centre-ville le 28 avril, mettant de l'avant leurs demandes pour
la
dignité du travail. Ils ont en particulier dénoncé
l'abus de pouvoir
des monopoles comme Alcoa-Rio Tinto qui tiennent maintenant en
lockout les travailleurs de l'Aluminerie de Bécancour depuis
le 11
janvier. Ils ont aussi dénoncé les attaques du
gouvernement, entre
autres sa restructuration antisociale des services publics et des
programmes sociaux qui a rendu les conditions de travail impossibles et
impose une loi du silence aux travailleurs. Les manifestants ont aussi
dénoncé les attaques contre les travailleurs de la
construction. Les
syndicats ont également utilisé la manifestation comme
une préparation
à l'élection générale
québécoise qui doit se tenir en octobre 2018 en
mettant de l'avant leurs demandes électorales comme
l'augmentation du
salaire minimum et l'augmentation des investissements dans les
programmes sociaux.
Revue photos des
cérémonies et des
réunions à l'occasion
de la Journée de deuil
Yukon
Whitehorse
Colombie-Britannique
Penticton
New Westminster
Alberta
Calgary
Manitoba
Winnipeg
Ontario
Windsor
Guelph
Hamilton
Elliot Lake
Ottawa
Nouvelle-Écosse
Halifax
Québec
Montréal
Revue en photos des
événements du Premier Mai
dans le reste du
monde
Asie
Istanbul, Turquie
Beyrouth, Liban
Bagdad, Irak
Dhaka, Bangladesh
Mumbai, Inde
Lahore,
Pakistan
Phnom Penh,
Cambodge
Jakarta,
Indonésie
Philippines
Manille
Baguio City
Taipei, Taïwan
Corée
Pyongyang
Songrim
Séoul
Tokyo, Japon
Océanie
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Afrique
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Rabat, Maroc
Piggs Peak, Swaziland
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Vanderbijlpark
Soweto
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Antananarivo,
Madagascar
Amérique
latine et Caraïbes
Cuba
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Colombie
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