Numéro 46 - 18 novembre 2017
Supplément
Le stratagème pour payer les riches d'Amazon
Être ou ne pas être en
contrôle
de leur vie: le problème qui se pose
pour les
travailleurs
- K.C. Adams -
PDF
Les villes soumissionnent pour le
deuxième quartier général d'Amazon
--
un autre stratagème pour payer les riches
Amazon a annoncé son intention d'ouvrir un
nouveau quartier général, le HQ2, ailleurs qu'à
Seattle et a demandé des programmes de payer les riches à
toutes les communautés en Amérique du Nord
qui sont prêtes à en payer le prix. En guise d'incitatifs
aux soumissionnaires, Amazon s'est engagé à investir cinq
milliards $ et à embaucher jusqu'à 50 000
travailleurs dans la ville gagnante. Dans sa demande de propositions,
qui a pris fin le 19 octobre, le programme de payer les riches qui
sera choisi doit comprendre les
aspects suivants parmi d'autres aspects :
Site/Édifice -- sites appropriés
pour des édifices ayant « les options immobilières
les plus avantageuses, qu'il s'agisse de la possibilité de
redéveloppement, de partenariat avec l'État, la province
ou le gouvernement local, ou pour des édifices
neufs ».
Capital et coûts d'exploitation -- un
environnement et une structure fiscale stables et favorables aux
entreprises.
Incitatifs -- « Indiquez la nature de
l'incitatif (par exemple, le terrain, la préparation du site,
les crédits d'impôt et exemptions fiscales, les primes de
réinstallation, les primes de main-d'oeuvre, les subsides aux
services publics, les émissions de permis et les
réductions de coûts) ainsi que le montant. »
« Main-d'oeuvre » -- «
Un bassin de travailleurs hautement scolarisés est crucial ainsi
qu'un excellent système universitaire. »
Logistique - - un transport en commun qui
permet d'accéder à « des centres de population
importants ayant des bassins d'emplois admissibles ».
Échéancier -- « Le projet
nécessite un échéancier rapide pour le choix du
site et le commencement de la construction. »
Communauté culturelle appropriée
-- « Le projet requiert un environnement communautaire et
culturel compatible permettant un succès à long terme.
Cela comprend la présence et l'appui d'une population
diversifiée, d'excellentes institutions d'éducation
supérieure, des structures gouvernementales locales et des
élus enthousiastes qui
sont prêts à travailler avec la compagnie, entre autres
caractéristiques. »
Communauté/Qualité de vie --
« Le projet requiert un nombre important d'employés. Nous
voulons investir dans une communauté où nos
employés bénéficieront d'un environnement de vie,
de loisirs et d'éducation et d'une qualité de vie
élevée. Dites-nous en quoi votre communauté est
unique. »
James Thompson, un ancien dirigeant d'Amazon, a dit en
entrevue au réseau CBC : « La compagnie (Amazon)
devra posséder un vaste réseau pour attirer des milliers
de personnes ayant les compétences technologiques
nécessaires et elle accueillera les travailleurs d'autres pays.
Comme le processus pour obtenir un visa de travail aux
États-Unis est ardu, le Canada pourrait être une option
intéressante pour Amazon. D'autre part, la compagnie
réagirait mal s'il n'y avait pas de concessions fiscales ou si
les travailleurs tentaient de s'organiser. Amazon n'est pas très
favorable aux syndicats. »
Amazon est une entreprise de détail
électronique qui vend et livre des produits à des
acheteurs. La plupart des produits qu'il vend sont fabriqués par
d'autres compagnies qui annoncent leurs produits sur le site Web
d'Amazon. Les produits sont conservés dans un entrepôt
régional et expédiés à l'acheteur par le
biais du service de livraison
d'Amazon, un distributeur sous-traitant ou le fournisseur
lui-même. Amazon empoche des frais de service de détail
pour l'opération de son site Web et comme vendeur. Le prix de
détail est déduit de la valeur ajoutée originale
que les travailleurs créent en produisant les marchandises que
vend Amazon. De ses ventes mondiales en 2016,
Amazon a déclaré un revenu brut de 135,98
milliards $. Selon la compagnie, ces revenus ont engendré
un profit de 2 371 milliards $ pour la compagnie. Celle-ci
emploie 541 900 travailleurs.
Les compagnies
américaines comme Amazon, Uber et Airbnb se servent de la
technologie numérique avancée développée
par le travail collectif de la pensée humaine non pas pour que
cela bénéficie à l'humanité, mais pour leur
propres intérêts privés étroits et leur
édification d'empires. L'élite dominante des
États-Unis exerce le contrôle sur
l'Internet mondial et sur les satellites de communication et les autres
équipements nécessaires au fonctionnement du commerce
numérique et contrôlent d'une main de fer les transactions
financières et les devises mondiales. Une grande partie du
commerce international est menée en dollars américains,
ce qui oblige les pays à acheter la devise
américaine et à la mettre en réserve. Acheter des
dollars américains est une autre façon parmi tant
d'autres de verser un tribut dans les coffres des impérialistes
américains. L'armée américaine et d'autres
organisations non gouvernementales associées brandissent la
menace de changement de régime, de déstabilisation, de
blocus économiques et
même d'invasion de tout pays qui tente de se libérer de
quelque aspect que ce soit du système impérialiste
d'États dirigé par les États-Unis. Semer la
pagaille à l'échelle mondiale, organiser des blocus
économiques, proférer des menaces de guerre, occuper des
pays avec des bases militaires, mener des invasions et des changements
de régime sont
d'importantes caractéristiques du contrôle
économique exercé par les États-Unis. Les ventes
d'armes augmentent de façon vertigineuse et les
États-Unis sont de loin les plus grands marchands de mort de la
planète.
Le contrôle de l'économie mondiale par
l'impérialisme américain a été
consolidé grâce à l'annexion de plusieurs
économies dont celle du Canada. Les monopoles américains
ont recours à une technologie avancée
développée par l'armée pour consolider leur
contrôle. Un grand nombre de transactions électroniques
entre un vendeur et un
acheteur dans plusieurs pays du monde ont pour résultat de
retirer l'argent des économies qui participent à
l'échange pour en faire un tribut dans les coffres privés
de monopoles aux États-Unis.
La concentration de la richesse sociale entre
les mains de quelques-uns
Le contrôle de l'économie
mondiale de production industrielle de masse, de distribution et de
circulation est désormais concentré entre les mains d'une
poignée d'intérêts privés. Le
caractère socialisé de la production de masse, de la
distribution et de la circulation modernes se trouve en conflit ouvert
avec les rapports privés de production
dominés par l'oligarchie financière des principales
puissances impérialistes.
La contradiction entre le social et le privé est
explosive car les intérêts privés comme Amazon ne
peuvent pas fonctionner en tant que compagnies privées sans que
leurs besoins sociaux ne soient satisfaits par d'autres secteurs et
parties de l'économie sur lesquels ils comptent. Il est ironique
que plusieurs de ces compagnies soient en fait des
concurrents qui deviennent eux-mêmes des victimes de prises de
contrôle ou de destruction. En plus, les intérêts
privés dépendent des centaines de millions de
travailleurs dont ils ont besoin pour fonctionner. Cette
dépendance constitue une relation sociale antagoniste entre la
classe ouvrière et son contraire, la classe non travailleuse ou
l'oligarchie
financière qui représente les intérêts
privés qui possèdent et contrôlent les secteurs de
base de l'économie socialisée et qui ont amassé
une immense richesse sociale à même la valeur que les
travailleurs produisent.
Les puissants
intérêts privés, la classe non travailleuse ou les
parasites impérialistes se servent de leur contrôle de la
richesse sociale que la classe ouvrière produit et de leurs
positions dominantes dans l'État pour soutirer des concessions
antisociales des travailleurs et pour affirmer que sans des projets
pour payer les riches organisés par l'État
et l'infrastructure fournie par l'État, sans les programmes
sociaux et les services publics pour appuyer les intérêts
privés des parasites, l'économie va souffrir et pourrait
même s'effondrer et les travailleurs vont se retrouver sans
emploi et démunis. C'est un mensonge néolibéral
qui vise à tromper les crédules. C'est comme si des
parasites
demandaient à leur hôte de leur permettre de continuer
à le dévorer et de ne rien faire pour se
débarrasser d'eux. Ce qu'il faut, c'est une nouvelle direction
de l'économie pour purger l'hôte des parasites.
Voilà la question !
Les concessions de la classe ouvrière et les
manoeuvres de l'État pour payer les riches concentrent davantage
la richesse sociale entre les mains de quelques-uns et consolident le
contrôle des intérêts privés sur
l'économie et sur la vie des travailleurs, ce qui marginalise le
peuple des affaires qui l'affecte directement et affaiblit ces sections
de
l'économie et ces régions d'où la valeur est
retirée. La raison rétrograde et indéfendable qui
est donnée pour perpétuer cette situation et ne pas
instaurer des relations de production modernes où les vrais
producteurs contrôlent l'économie socialisée pour
le plus grand bien de tous, c'est que la classe ouvrière va
recevoir quelques miettes si les riches
s'enrichissent.
La contradiction entre l'économie
socialisée et la propriété privée se voit
clairement dans les demandes qu'Amazon a mises de l'avant dans sa
demande de propositions pour son deuxième quartier
général et son refus de reconnaître les droits de
la classe ouvrière. Selon cette demande, il faut que
l'économie socialisée, y compris le facteur
humain, serve l'édification d'empire d'Amazon et les
intérêts privés aux commandes dont l'objectif est
d'amasser toujours plus de richesse sociale et de pouvoir pour
eux-mêmes. Si ces demandes et cet objectif existent et sont
présentés comme légitimes et ne sont pas largement
dénoncés comme étant destructeurs et
rétrogrades, c'est à cause des
rapports de production privés actuels, des attaques constantes
organisées par l'État pour priver la classe
ouvrière d'une conception du monde moderne et prosociale, et
c'est à cause de la domination militaire, économique,
politique, sociale et culturelle, en particulier idéologique,
que l'impérialisme américain exerce sur
l'humanité. Cette situation
peut être transformée seulement par la classe
ouvrière elle-même, en organisant des actions avec analyse
et en s'y engageant pour défendre ses droits, et en consolidant
de façon constante son mouvement et ses institutions politiques
indépendants et en répandant largement sa conception du
monde moderne à la défense de la conscience sociale et du
facteur humain.
Amazon ne peut pas fonctionner sans que
l'économie collective ne le serve sous le contrôle
d'ensemble de l'impérialisme américain. Ce que requiert
Amazon, avec ses immenses revenus bruts et ses actifs
immobilisés et plus d'un demi-million de travailleurs,
dépasse de beaucoup ce qu'il est capable d'amasser
lui-même tout en demeurant
rentable. Il doit obligatoirement compter sur les pays et sur les
économies au sein du système impérialiste
d'États dirigé par l'impérialisme américain
qui servent ses besoins. Il n'est pas capable par lui-même
d'éduquer sa main-d'oeuvre au niveau requis ou de se trouver
suffisamment de travailleurs qualifiés. Il ne peut pas fournir
lui-même
l'infrastructure nationale, internationale et même
cybernétique dont il a besoin. Il ne peut pas assurer
lui-même le déplacement de ses travailleurs de leurs
endroits de travail à leurs domiciles par le transport en commun
sans porter atteinte à son objectif d'un taux de profit maximum.
Tout ce qu'Amazon et les autres monopoles impérialistes exigent
et font est interrelié de mille et une façons à
tous les autres secteurs de base de l'économie et surtout
à une mainmise sur le facteur humain, la classe ouvrière,
au sein d'une relation sociale antagoniste où la lutte est
absolue et l'unité relative.
Les investisseurs privés d'Amazon exigent un
rendement impossible à atteindre à moins que
l'économie socialisée fournisse gratuitement les services
et les infrastructures, et que le demi-million de travailleurs
embauchés restreignent leurs réclamations à la
valeur qu'ils produisent et acceptent de travailler dans un
environnement déshumanisé
sans leur apport collectif à leurs conditions d'emploi et sans
un équilibre ou une unité relative dans la relation
sociale fondée sur la reconnaissance des droits des travailleurs.
L'affrontement entre la forme et le contenu, entre les
rapports privés de production et l'économie
socialisée
Pour qu'Amazon et les autres monopoles
puissent fonctionner comme des entités privées, les
travailleurs au sein du système impérialiste
d'États, qui font le travail et produisent le produit social et
la valeur dans l'économie socialisée, sont censés
renoncer à tout contrôle sur la valeur qu'ils produisent
et sur les affaires qui affectent leur vie
au travail et dans la société en général,
en particulier sur leurs endroits de travail, leur économie et
les affaires de l'État. Les travailleurs sont censés
renoncer à tout contrôle sur l'économie au profit
d'un petit groupe privilégié qui exerce alors son
contrôle sur les parties et sur l'ensemble, en contradiction avec
l'ensemble, les parties interreliées et
le facteur humain. C'est une situation explosive qui ne peut pas
perdurer dans cette forme comme on le voit aux crises
économiques récurrentes, à la guerre et aux
nombreux problèmes économiques, politiques et sociaux non
résolus. Le contenu socialisé du travail a
dépassé de beaucoup la forme privée des rapports
de production entre les
travailleurs et la classe non travailleuse, avec son privilège
de classe inhérent et ses organisations d'État
biaisées qui favorisent un groupe select qui exerce son
contrôle en opposition aux droits des travailleurs, à leur
bien-être et à l'intérêt
général de la société.
Amazon et d'autres monopoles exigent de recevoir les
largesses collectives de l'ensemble alors qu'ils demeurent des
entreprises privées concurrentielles visant à bâtir
leurs propres empires privés en contradiction avec d'autres
intérêts privés et avec l'ensemble collectif.
Amazon demande à l'économie socialisée de lui
fournir tout ce dont il a
besoin bien que lui-même reste attaché à sa propre
édification d'empire privé, à sa richesse et
à son droit de monopole de réclamer la valeur que ses
travailleurs produisent et de s'approprier ou de détruire
d'autres entreprises. Amazon ne se gêne pas pour déclarer
qu'il a Walmart et d'autres monopoles puissants comme UPS et FedEx dans
sa mire
pour les détruire ou en prendre le contrôle.
L'objectif de devenir plus riche et plus puissant
pousse l'élite impérialiste au pouvoir à exiger et
à s'attendre d'avoir le contrôle de l'économie
socialisée, de la classe ouvrière et de l'État, et
à les faire servir son objectif étroit et ses
intérêts privés. Cet objectif et ce contrôle
privés sont incompatibles avec tout objectif visant à
résoudre les
problèmes économiques, politiques et sociaux du monde
moderne et de l'économie socialisée interconnectée
de la production industrielle de masse. Le contrôle privé
de l'économie socialisée ne permet pas de répondre
aux besoins et au bien-être des travailleurs, car tel n'est pas
le but. Le but et le contrôle de l'élite dominante, qui
comprend la
demande de payer les riches et de rendre aussi grands que possible
leurs privilèges de classe, leur richesse sociale, leur
contrôle et leur pouvoir, ne sont pas compatibles avec
l'économie socialisée et sont à l'origine des
crises économiques et des guerres récurrentes. Le
contrôle privé dont le but est de fournir le maximum de
profits aux privilégiés
ne peut résoudre aucun des problèmes économiques,
politiques et sociaux urgents auxquels la société moderne
est confrontée.
L'économie socialisée moderne requiert
une coopération entre ses différentes parties et
secteurs, et non une concurrence privée. Seule la classe
ouvrière peut mettre en oeuvre la coopération
basée sur l'avantage réciproque et le bien commun selon
un but moderne conforme à l'économie socialisée et
aux nouveaux rapports de production
socialisés libérés des rapports sociaux
antagonistes entre la classe ouvrière et la classe non
travailleuse.
L'affrontement des buts et des visions
L'objectif étroit, la vision et le
contrôle par les riches à la défense des
privilèges de classe se heurtent aux droits larges des
travailleurs et à leur demande de contrôler les affaires
qui affectent leur vie. La forme des rapports de production et de
l'État doit changer pour devenir conforme au contenu
socialisé de l'économie moderne dans
laquelle les travailleurs gagnent leur vie et produisent toute la
valeur sociale dont tous les êtres humains et la
société dépendent pour leur existence.
Les rapports privés de production ont un
objectif privé dans le cadre de la relation sociale antagoniste
avec la classe ouvrière. Les quelques privilégiés
en contrôle exigent la plus grande réclamation possible
à la valeur que la classe ouvrière produit. Les actifs
sociaux de l'économie et de l'État sont mobilisés
et dirigés pour atteindre cet
objectif privé. Les intérêts privés
rivalisent pour les actifs sociaux et se battent pour leurs
intérêts privés particuliers dans des batailles
pour prendre en charge les fonctions de gouvernance de l'État
afin de s'accaparer des actifs sociaux. Ce combat entre puissants
intérêts privés peut dégénérer
en une guerre civile comme celle qui est fomentée
actuellement aux États-Unis. Il ne peut pas en être
autrement avec la forme impérialiste actuelle.
Pour qu'une nouvelle direction et une nouvelle forme
prosociale voient le jour, l'objectif impérialiste et les
rapports privés actuel de production et exprimés par
l'État doivent changer pour se conformer au caractère
socialisé du contenu. Les relations de production
socialisées ont un but et une vision socialisés
basés sur la conscience sociale et
le facteur humain. Les producteurs véritables, les travailleurs
qui contrôlent leur travail et leurs moyens de production
s'efforcent de répondre aux besoins des gens de la naissance
à la mort, afin de garantir leur bien-être, leurs droits
et leur sécurité. Ils s'efforcent de créer une
vision et une culture modernes et des relations civilisées et
justes entre
individus, entre les individus et les collectifs, et entre la
société et ses membres individuels et ses collectifs. Ce
sont des relations qui ne reposent pas sur la propriété
mais sur le droit d'être de toute l'humanité, le droit
d'être en contrôle, sur les droits que toute personne
possède parce qu'elle est un être humain.
Les relations de production socialisées
permettent aux producteurs véritables de libérer tout le
potentiel de l'économie socialisée et de ne pas le
gaspiller dans des crises économiques destructrices, des
préparatifs de guerre et la guerre. Les relations de production
socialisées permettent aux travailleurs d'atteindre leur but,
car elles permettent de
résoudre la relation sociale antagoniste avec la classe non
travailleuse et permettent aux travailleurs de remporter leur droit, en
tant que travailleurs modernes, de gérer l'économie
socialisée, chaque partie s'appuyant mutuellement ainsi que sur
l'ensemble, pour l'avantage réciproque et pour le plus grand
bien. Elles leur permettent de satisfaire leur
droit de réclamer toute la valeur qu'ils produisent pour
l'édification nationale et ainsi répondre à leurs
propres besoins et au bien-être de tous, pour la reproduction
élargie de l'économie et les intérêts
généraux de la société. Avec la nouvelle
forme socialisée qui est conforme au contenu socialisé,
les travailleurs revendiquent l'ensemble du produit
social qu'ils produisent et s'engagent dans le commerce international
entre États sur la base de l'avantage et du développement
mutuels.
La classe ouvrière est confrontée
à la question d'être ou ne pas être en
contrôle, une question de vie ou de mort. Le contenu de la vie
moderne révèle que son travail socialisé est
emprisonné dans une forme privée et que cela doit changer
ou l'humanité va périr. Si les producteurs
véritables ne contrôlent pas leur travail et leur vie, et
ne
s'organisent pas pour en prendre le contrôle, cela va mener
à l'extinction de la contradiction entre le contenu
socialisé et la forme privée, la contradiction entre les
travailleurs et les impérialistes, par la destruction mutuelle
des deux aspects de la contradiction.
Pour que les producteurs actuels aient le
contrôle, ils doivent résoudre les contradictions
auxquelles ils sont confrontés par la révolution et se
lancer dans un projet d'édification nationale moderne qui
investit les travailleurs du contrôle sur leur économie,
leur politique, leur culture et leur société. Ce projet
donne à l'édification nationale
l'objectif et la vision modernes de répondre aux besoins de tous
et à l'intérêt général de la
société conformément à son caractère
socialisé.
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Marxiste-Léniniste
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