Numéro 65 - 11 mai 2016
Premier Mai 2016
Des actions à l'échelle
mondiale pour affirmer les droits et rejeter l'ordre du jour
néolibéral d'édification d'empire
La Havane, Cuba, le Premier Mai 2016
Le Premier Mai, journée internationale
d'unité et de lutte de la classe ouvrière, a
été marqué cette année par des actions de
masse militantes partout dans le monde. Ces actions sont plus
importantes que jamais en tant qu'expression de l'unité à
l'échelle internationale de la classe ouvrière dans ses
efforts pour bloquer le néolibéralisme, la
destruction nationale et l'agression militaire et le bellicisme
impérialistes qui menacent les peuples du monde. Dans les pays
déchirés par la guerre, les peuples opprimés
affirment leur droit d'être. À l'échelle
internationale, les travailleurs luttent pour la justice et pour la
reconnaissance de la place qui revient au travail. Dans des pays comme
Cuba,
le Venezuela et la Bolivie, où les mécanismes de
l'habilitation du peuple existent ou sont en train d'être
créés et sont défendus par le peuple, les
activités du
Premier Mai ont été des célébrations
enthousiastes de cette habilitation politique et de
l'édification nationale et des aspirations du peuple à
épauler les autres pays du monde sur la base du respect
réciproque,
de la solidarité et de la paix. Partout, le Premier
Mai 2016 a démontré la détermination de la
classe ouvrière à transformer la situation à
l'avantage de l'humanité.
Canada
Les actions menées au Canada ont exprimé
l'esprit de résistance qui ne cesse de grandir parmi les
travailleurs. Au coeur des actions il y avait l'opposition à
l'offensive antisociale, l'appui à des travailleurs en
grève et en lockout, la demande de la hausse du salaire minimum,
la défense des droits des travailleurs migrants, et des
travailleurs de
secteurs de l'économie comme l'acier, les postes, la
construction et d'autres secteurs y ont participé en
contingents. Dans ces actions militantes, les travailleurs ont
affirmé que loin de se reposer sur ses lauriers suite à
la défaite du gouvernement Harper, la classe ouvrière du
Canada et du Québec reconnaît que l'histoire l'appelle
à prendre sa place
dans les rangs de la classe ouvrière du monde pour
défendre l'humanité et écarter les dangers de
destruction nationale et de guerre. La classe ouvrière n'est pas
née d'hier et est parfaitement capable d'exposer les fraudes et
le Premier Mai 2016 a clairement démontré que les
travailleurs vont résister à toutes les pressions
exercées par le
gouvernement libéral et sa base sociale pour qu'ils renoncent
à leur politique indépendante. Les membres et supporters
du PCC(M-L) ont participé avec enthousiasme à ces
événements, au sein de contingents du Parti ou
côte-à-côte avec leurs collègues de travail,
distribuant la déclaration du Parti et mettant de l'avant les
mots d'ordre du Premier
Mai 2016.
Halifax
Le rassemblement et la marche de Halifax ont
débuté à Grand Parade et la marche s'est
terminée là où se tenait un
événement
culturel organisé par May Works Halifax. Étaient
présents en force les grévistes du quotidien Halifax
Chronicle Herald, 61 journalistes en grève
depuis le 23 janvier contre de grandes
demandes de concessions. La direction du Chronicle Herald
refuse toujours de négocier avec les travailleurs.
Québec
Les actions au Québec ont commencé
le 29 avril, avec des marches et des manifestations à
Québec, à Baie-Comeau et à Sept-Îles sur la
Côte-Nord, à Sherbrooke et dans d'autres villes. Le
thème principal était
la lutte contre l'austérité antisociale des riches et
leurs gouvernements, en particulier le gouvernement libéral de
Philippe Couillard.
Ville de Québec
Premier Mai 2016
À Québec, le 29 mai, environ 300
personnes ont manifesté pendant que d'autres occupaient les
bureaux de la Banque royale du Canada, de la Scotiabank et de la firme
comptable KPMG. Le but de l'action était de mettre en
lumière les effets dévastateurs de l'ordre du jour
d'austérité sur la société et
particulièrement sur ses membres les plus vulnérables
ainsi que les manoeuvres criminelles d'évasion fiscale des
monopoles mondiaux qui bénéficient du plein appui des
gouvernements. Les manifestants ont indiqué que les scandales
comme les Panama Papers sont une preuve de plus que
l'austérité antisociale est une fraude et qu'elle est
illégitime.
La marche du Premier Mai à Québec s'est
faite sous le thème de l'opposition à la destruction du
service civil, des services à l'enfance, de la santé, de
l'éducation et des services d'assistance sociale. Les principaux
contingents étaient formés de travailleurs du secteur
public et de différentes organisations communautaires de
défense des
droits.
Montréal
2 000 personnes ont marché dans les rues de
Montréal le Premier Mai, principalement des travailleurs des
secteurs privés et publics et plusieurs travailleurs
d'organisations communautaires.
Les principaux contingents étaient formés
des cols bleus de Montréal qui défendent leur droit de
négocier leurs conditions de travail et s'opposent à la
criminalisation de leurs luttes. Il y avait également les
travailleurs de Ciment Lafarge de Saint-Constant, qui fait partie du
monopole mondial de matériaux de construction, Holcim. Ces
travailleurs sont en grève depuis le mois de février
contre le démantèlement de leur régime de retraite
par le biais de l'imposition d'un système à deux
vitesses. Y étaient aussi les travailleurs de Delastek de
Shawinigan, qui fabriquent des pièces pour l'industrie
aérospatiale et qui sont en grève depuis plus d'un an
contre la sous-traitance de leurs
postes, de même que les travailleurs de Brault & Martineau de
Laval qui ont été mis en lockout il y a plus d'un mois,
quelques mois à peine après s'être syndiqués.
Des travailleurs des services sociaux et de la
santé et de l'éducation, des fonctionnaires et des
représentants d'organisations communautaires à la
défense des membres les plus vulnérables de la
société, en particulier des bénéficiaires
de l'aide sociale qui subissent présentement les attaques les
plus brutales du gouvernement québécois, y étaient
aussi. Les principaux thèmes de la manifestation étaient
l'opposition à l'austérité antisociale et la
défense des droits des travailleurs.
Les principaux orateurs ont été les
représentants des travailleurs en grève ou en lockout.
Une travailleuse qui représente les membres du personnel de la
CSST a aussi pris la parole et dénoncé le
démantèlement du régime de santé et
sécurité qui rejette de plus en plus la
responsabilité des blessures au travail sur le dos des
travailleurs et nie leurs
réclamations à des indemnisations.
Plus tard dans la journée, la manifestation de
la Convergence des luttes anticapitalistes a été
brutalement attaquée par la police qui a utilisé des gaz
lacrymogènes et des bombes assourdissantes contre les
manifestants alors qu'ils marchaient dans les rues du centre-ville de
Montréal. Au moins 10 manifestants ont été
arrêtés. LML dénonce vivement cette
répression de la
manifestation par l'État, qui se produit à chaque
année et pour laquelle la police et la gouvernement n'ont jamais
été forcés de répondre de leurs
actions.
Ottawa
Parmi les actions du Premier Mai à Ottawa il y a
eu un rassemblement militant et une marche, un forum pour intensifier
le mouvement contre l'austérité et un concert du Premier
Mai pour souligner le 100e anniversaire de l'insurrection
irlandaise de 1916.
Les manifestants se sont rassemblés devant le
monument des Droits humains coin Elgin et Lisgar et ont marché
sur la rue Elgin pour s'arrêter devant le magasin Wine Rack,
où un employé avait été
congédié pour avoir tenté d'organiser un syndicat,
et plus loin devant une succursale de fournisseur de prêts qui a
été dénoncé par une
organisation communautaire locale pour son exploitation des gens vivant
dans la pauvreté. Participaient à la manifestation des
contingents du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes,
de l'Association canadienne des professeurs d'université, de
travailleurs de la construction et d'étudiants.
En soirée le concert était
organisé par le Celtic Folk Group, qui à toutes les
semaines partage musique, poésie et histoires, le tout
animé par Kevin Dooley. La soirée fut ponctuée de
chansons irlandaises évoquant la rébellion de la
période de 1798, de 1916 et des années plus
récentes, et de poèmes et de lectures tirés de
l'oeuvre de
James Connolly.
Toronto
La manifestation principale de Toronto était
composée de divers contingents militants de la classe
ouvrière et du peuple, qui ont utilisé l'occasion pour
affirmer leurs droits et les droits de tous. Les peuples autochtones
ont demandé la fin de l'injustice coloniale et la reconnaissance
de leurs droits héréditaires ; les travailleurs
migrants ont
affirmé leur droit d'être traités avec
égalité et dignité et les jeunes des
minorités nationales ont rejeté le racisme
organisé par l'État et la violence de la police qui
s'abattent sur eux. Plusieurs organisations populaires ont
présenté leurs demandes et des représentants
d'organisations ont pris la parole, dont Justicia pour les travailleurs
migrants,
Black Lives Matter et Toronto Idle No More.
Un autre rassemblement du Premier mai a eu lieu
à l'aéroport Pearson de Toronto, organisé par le
Conseil des travailleurs de l'aéroport de Toronto. Les
travailleurs de l'aéroport ont dénoncé les bas
salaires, le nombre insuffisant d'heures de travail et
l'insécurité qui sont leur lot quotidien. Ils ont
demandé que l'Autorité aéroportuaire de la
grande région de Toronto prenne des mesures immédiates
pour fournir des conditions adéquates, y compris l'augmentation
du salaire minimum.
Hamilton
Les métallos et leurs alliés se sont
rassemblés aux portes de Max Aicher North America (MANA)
à Hamilton, en Ontario, où les travailleurs sont en
lockout depuis trois ans tandis que l'usine opère avec des
briseurs de grève. Gary Howe, le président de la section
locale 1005, a donné le message suivant à l'occasion
du Premier Mai: le
lockout et l'utilisation des briseurs de grève par MANA sont
inacceptables dans une ville syndiquée, une ville de l'acier.
Gary a dénoncé le fait que non seulement les
gouvernements fédéral et provinciaux et les tribunaux
permettent-ils que ces choses là se produisent, mais un juge a
même récemment enlevé d'un trait de plume les
avantages
sociaux aux travailleurs retraités. Où sont les
gouvernements, les ministères du travail et les tribunaux quand
il est temps de prendre des mesures contre les pratiques
déloyales au travail ? Où les travailleurs
peuvent-ils aller pour obtenir réparation, a demandé
Gary. Il a dit que le besoin d'être unis n'a jamais
été aussi grand et il a appelé tout
le monde à poursuivre la lutte et à dire haut et fort que
les travailleurs n'acceptent pas cet état de choses.
Tim Blackborow, le président de la section
locale 1005 qui représente les travailleurs en lockout
à MANA, a rappelé l'histoire de l'activité
anti-ouvrière de l'entreprise à Hamilton. Il a
expliqué comment US Steel a démantelé Stelco,
vendant l'usine à barres et membrures de poutres à Max
Aicher North America. MANA a ensuite mis à
pied les travailleurs puis en lockout quand ils ont refusé
d'accepter une grosse baisse de salaire et des concessions dans leurs
avantages sociaux. Après cela, MANA a liquidé leur
régime de retraite sans consultation et a commencé
à faire entrer des briseurs de grève. Pourquoi, a-t-il
demandé ? Parce qu'ils le peuvent, a-t-il dit. Aucune
autorité
ne les arrête.
Paul Miller, le député de
Hamilton-East-Stoney Creek et Anthony Marco, le président du
Conseil du district du travail de Hamilton, ont présenté
des messages de solidarité dans lesquels ils se sont
engagés à continuer d'appuyer les travailleurs de MANA et
tous les travailleurs et retraités de la section locale1005 dans
leur lutte pour la
justice.
London
Windsor
Le Conseil du district du travail de Windsor a tenu une
table ronde avec les travailleurs pour qu'ils puissent discuter de leur
expérience et s'informer les uns les autres sur les défis
auxquels ils font face. Après la table ronde, une
réception a été organisée pour
célébrer les réalisations de l'année
écoulée.
Edmonton
Les travailleurs et leurs alliés ont tenu un
rassemblement et une marche militante sous le thème «
Défendons les droits des travailleurs, défendons les
droits de tous ! ». Des contingents de travailleurs
représentant de nombreux secteurs de l'économie se sont
joints aux collectifs représentant les travailleurs
accidentés. les travailleurs
migrants, les travailleurs à bas salaires, les travailleuses qui
luttent pour leurs droits et aux organisations qui développent
la solidarité avec les luttes des peuples de tous les pays.
Siobhan Vipond, le secrétaire-trésorier
de la Fédération des travailleurs de l'Alberta, a
déclaré que les travailleurs doivent être
très actifs pour faire avancer leur propre programme et leurs
demandes, et ne pas compter uniquement sur le gouvernement. Les
travailleurs du secteur public sont la première ligne de
défense des services et des
programmes publics. Dans ce contexte, Guy Smith, le président du
Syndicat des employés provinciaux de l'Alberta, a
souligné que les travailleurs doivent avoir un vrai mot à
dire aux endroits de travail. Merryn Edwards a expliqué comment
les femmes travailleuses s'organisent sur la base de leur propre
programme face au programme d'austérité
de l'élite au pouvoir selon lequel les droits comme celui
à des services universels publics de garderie sont devenus
« un luxe ».
Migrante a déployé une grande banderole
exprimant la lutte pour les salaires, les droits et les emplois pour
tous les travailleurs et la défense des droits des migrants. Les
membres du Collectif Fight for 15 ont expliqué leur travail
pour une augmentation immédiate du salaire minimum
à 15 $ l'heure. Les travailleurs accidentés
ont dit qu'à l'occasion de l'examen que va organiser le
gouvernement de la Commission de la sécurité
professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail
(CSPAAT), on doit mettre de l'avant la nécessité d'un
CSPAAT moderne pour mettre fin à l'appauvrissement des
travailleurs blessés et aux pratiques qui privent les
travailleurs et
leurs familles des indemnisations qui leur reviennent de droit
lorsqu'ils sont blessés ou tués au travail.
Peggy Morton a dit que lorsque les Canadiens ont
défait le gouvernement Harper, ils ont dit non à son
extrémisme et à son bellicisme, et ne voulaient pas d'un
gouvernement qui allait poursuivre dans la même voie, ce que font
pourtant les libéraux. Peggy a dit que les Canadiens doivent
s'organiser pour établir un gouvernement antiguerre et
exiger l'abrogation immédiate de la loi C-51, la fin des
attaques contre le droit à la conscience, de la vente d'armes
à l'Arabie Saoudite et de la participation du Canada aux guerres
pour des changements de régime.
Après le rassemblement et la marche, une plaque
commémorative a été dévoilée et un
hommage musical a été présenté en honneur
de la fondation en 1911 de la section locale 120 des
Travailleurs unis du vêtement d'Amérique (à l'usine
d'Edmonton de Great Western Garment). Les travailleurs de GWG ont
été les premiers de leur
industrie à gagner la journée de huit heures.
Calgary
Une ligne de piquetage et un rassemblement vigoureux ont
eu lieu le long de la 17e Avenue, dans le quartier Mission de
Calgary, suivie d'une discussion durant laquelle les travailleurs ont
passé en revue le travail dans lequel ils ont été
impliqués au cours de la dernière année, les
obstacles auxquels ils ont été confrontés et les
défis
qu'ils entendent relever dans l'année qui vient. Dans le
contexte des circonstances difficiles que vivent les Albertains,
avec 200 000 chômeurs et les prévisions de
pertes d'emploi pendant toute l'année qui vient, les piqueteurs
ont lancé des slogans affirmant qu'un moyen de subsistance est
un droit humain : Chaque travailleur a droit
à un moyen de subsistance! ; L'assurance-emploi n'est pas
privilège, c'est un droit! ; Augmentation
immédiate du salaire minimum maintenant!; Non à des
salaire de misère ! ; Des droits et un statut pour
tous les travailleurs ! ; Justice pour les travailleurs
accidentés ! et Notre sécurité est dans la
défense des droits de tous !
Peggy Askin a ouvert la discussion qui a suivi en
soulevant l'importance de ces rassemblements comme un point de
départ pour réfléchir à quelles solutions
concrètes on peut mettre de l'avant pour résoudre les
problèmes auxquels les travailleurs sont confrontés. Dans
cours de la discussion, des participants ont exprimé leur
profonde
préoccupation face au bellicisme du gouvernement
fédéral libéral qui prétendait s'opposer
à l'engagement militaire de Stephen Harper durant la campagne
électorale de l'automne.
La discussion a commencé par une
présentation des travailleurs du secteur de la distribution et
du commerce au détail, qui ont parlé de leur travail
durant la dernière année pour augmenter le salaire
minimum. Ils ont informé tout le monde du travail mené
par le collectif Women Together Ending Poverty qui lutte pour des
logements abordables
et veut bâtir une nouvelle organisation pour diriger le travail
pour des logements abordables, en se concentrant sur la demande d'un
contrôle des loyers.
Un membre d'un collectif de retraités
syndiqués a parlé de son travail pour étendre le
Régime de pensions du Canada et gagner une retraite en
sécurité pour tous. L'assaut sur les pensions et les
avantages sociaux des travailleurs retraités est une grande
préoccupation, a-t-il dit, ainsi que le fait que le
système de santé ne rembourse pas les
soins dentaires ou le coût total des ordonnances.
Les travailleurs accidentés et handicapés
ont soulevé la question de l'absence d'un revenu garanti, et de
leur isolement social quand ils ne sont plus au travail, étant
laissés à eux-mêmes après avoir
été blessés sérieusement et
délaissés par la Commission des accidentés du
travail.
Des femmes travailleuses de Migrante Alberta ont
parlé de la position mise de l'avant par leur organisation,
« Assez bon pour travailler, assez bon pour rester »,
disant que personne ne devrait être mis dans une position de
devoir choisir entre le travail et la famille. Une travailleuse, une
aide familiale, a expliqué que comme tant d'autres
elle est forcée de se séparer de sa famille afin de
subvenir à ses besoins. Les travailleurs devraient venir au
Canada comme résidents permanents, même chose pour leurs
familles. Nous sommes une classe ouvrière, ont-elles dit. Les
membres de Migrante ont affirmé leur détermination
à poursuivre la lutte contre l'expulsion des travailleurs
tombés
malades alors qu'ils travaillaient ici dans le cadre du Programme des
travailleurs étrangers temporaires et contre toutes les autres
injustices causées par le système d'exploitation en place.
Vancouver
La marche annuelle du Premier Mai du Conseil du travail
du district de Vancouver et de la Fédération des
travailleurs de la Colombie-Britannique a commencé au coin de
Commercial Drive et de la 14e avenue et s'est terminée au
parc Granview. Les orateurs comprenaient Lillian Howard, Irene
Lanzinger, présidente de la Fédération des
travailleurs de la Colombie-Britannique, Erie Maestro de Migrante et un
représentant de l'Association pour la dignité des
travailleurs migrants.
Prince-Georges
Prince George a tenu son 7e banquet annuel du Premier
Mai, le plus grand à ce jour, avec une participation de
plus de 145 travailleurs, retraités et jeunes. Y ont
participé d'importants contingents de travailleurs du secteur
alimentaire et de la restauration, du secteur forestier et du secteur
public de
Prince George et des communautés environnantes, dont
Fort-St-James, Vanderhoof, Cluculz Lake, Mackenzie et Quesnel.
La soirée a débuté avec une
introduction par la maître de cérémonie, Dawn
Hemingway, suivie d'un bref message de salutations du Conseil de ville
de Prince George livré par le maire par intérim et
conseiller Frank Everitt. Peter Ewart, du Comité d'organisation
du Premier Mai, a parlé de l'importance du Premier Mai
en 2016. Il a dit
que, dans ces temps difficiles, il est important de se rappeler que le
mouvement syndical depuis ses débuts a toujours eu son propre
objectif indépendant, sa propre étoile polaire et que
nous devons continuer de nous guider sur cette étoile alors que
nous luttons pour construire l'alternative de la classe ouvrière
au programme néolibéral.
L'orateur principal de la soirée était
Jim Sinclair, dirigeant syndical en Colombie-Britannique et
président retraité de la Fédération des
travailleurs de la Colombie-Britannique, qui a parlé de certains
des défis auxquels fait face le mouvement ouvrier. Jim a
parlé du rôle de la classe ouvrière et des luttes
qui ont eu lieu depuis le premier Premier
Mai lorsque les travailleurs ont marché pour un ensemble de
valeurs - des valeurs qui mettent l'être humain au centre. Il a
souligné que « la classe ouvrière, les syndicats,
luttent pour les droits - personne ne nous les a jamais donnés -
et nous luttons pour tout le monde ... ces voix sont nos voix. Elles
nous appartiennent. Nous sommes les artisans
de notre propre dignité. Elle est notre oeuvre ».
Dix-huit syndicats et organisations ont parrainé
l'événement : le Syndicat des employés du
gouvernement de la Colombie-Britannique ; le Syndicat des
travailleurs et travailleuses des postes ; le SCFP ;
l'Association des professeurs du CNC ; l'Association des sciences
de la santé ; le Syndicat des
employés d'hôpitaux ; la Société
juridique John Duncan ; le Conseil central des travailleurs du
Nord ; la Société juridique du travail du
Nord ; l'Association des pompiers de Prince George, section
locale 1372 ; l'Association des enseignants du district de
Prince George ; la section locale 9 des
Travailleurs canadiens des secteurs publics et privés ;
l'Alliance de la Fonction publique du Canada ; le Comité
Debout pour le Nord; la section locale 1-424 des Métallos,
les Teamsters, la section locale 1518 des Travailleurs unis de
l'alimentation et du commerce, et l'Association des professeurs de
l'Université du Nord de
la Colombie-Britannique.
Après le souper, chacun a fait un exposé
sur les défis auxquels les travailleurs font face. Bobby Deepak
du Comité organisateur du Premier Mai a lancé un appel
à organiser, à l'occasion de
la Fête du Travail le 5 septembre prochain, une marche au
centre-ville de Prince George,
comme une expression de la force du mouvement ouvrier
dans la région, et plusieurs se sont avancés pour aider
à l'organiser. La soirée s'est terminée par le
chant de l'Internationale.
États-Unis
New York
Washington
Chicago
Evanston
Milwaukee
Minneapolis
Durham
Miami
San Diego
Los Angeles
Oakland
Seattle
Amérique latine
et Caraïbes
Cuba
Puerto Rico
San
Juan
Mexique
Mexico
Salvador
San
Salvador
Nicaragua
Managua
Venezuela
Caracas
Colombie
Bogota
Équateur
Brésil
Sao
Paulo
Pérou
Lima
Bolivie
Santa
Cruz
Chili
Santiago
Argentine
Buenos
Aires
Europe
Grande-Bretagne
Londres
Irlande
Dublin
Suède
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Suisse
Bellinzone
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Belgique
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