Numéro 62 - 4 mai 2016
L'édification nationale au
XXIe siècle en opposition
à l'édification d'empire
L'État postnational et
supranational --
où réside la juridiction?
- Jeunes pour le renouveau
démocratiques -
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Dans le monde d'aujourd'hui, la bourgeoisie s'affaire
à détruire la nation : elle vend les avoirs de la
nation et met ses ressources humaines, matérielles et naturelles
à la disposition de monopoles rivalisant sur les marchés
mondiaux. Au XIXe siècle un État anglo-canadien a
été établi sur le modèle de
l'État-nation européen. Puis au fil
des années différents arrangements ont été
établis pour mieux répondre aux besoins de la classe
dominante concernant le partage du pouvoir entre le
fédéral et le provincial, poursuivant par contre la
suppression de la nation du Québec et maintenant les rapports
coloniaux avec les peuples autochtones. Ces arrangements étaient
aussi conçus pour
maintenir la classe ouvrière et le peuple prisonniers du pouvoir
et de la position de privilège de la classe dominante. Depuis le
milieu des années 1990, et surtout depuis l'arrivée
au pouvoir du gouvernement Chrétien en 1993, les
arrangements de l'après-guerre ont été
remplacés par des arrangements qui visent la réussite des
monopoles
les plus puissants sur les marchés mondiaux, sans égard
aux conséquences pour la nation, son économie, son
commerce, ses affaires sociales, culturelles et politiques et sans
égard aux droits de ses citoyens et résidents.
En pratique cela veut dire que les grandes
décisions concernant la direction de l'économie sont
prises par des intérêts monopolistes privés
mondiaux qui ont accaparé l'autorité publique. Les
accords commerciaux conclus sur cette base donnent aux monopoles
mondiaux le droit de contester l'autorité publique nationale, de
détruire les réseaux
nationaux de services publics et de programmes sociaux et de
subordonner
le droit à leurs intérêts. Loin de répondre
au besoin d'une définition moderne des droits de tous et toutes
comme le demande la nouvelle période, les droits sont
redéfinis sur une base néolibérale, selon la
règle que la société n'est pas responsable du
bien-être de ses membres,
voire que la société n'existe pas. Au lieu de cela, les
gouvernements ont pour tâche de de garantir en tout temps le
droit de monopole.
D'autre part, le refus du renouveler les arrangements
politiques fait naître l'idée qu'il n'y a pas
d'alternative. L'illusion est créée que les vieux
arrangements étaient meilleurs et qu'on pourrait les
rétablir si seulement les gouvernements adoptent les bonnes
politiques. Tout cela est fait pour désorienter les travailleurs
et le peuple et les empêcher
de défendre une position indépendante. On leur dit de
choisir entre deux types de politiques qui en réalité
sont des variantes du programme de destruction nationale pour payer les
riches.
Tout est fait pour détourner les travailleurs de
la question fondamentale, que leur existence dépend de leur
capacité à affirmer leurs droits -- les droits qui leur
appartiennent du fait qu'ils sont des êtres humains et qu'ils
sont les producteurs de la valeur dont dépend la
société pour son existence. Le fait que les
décisions qui affectent leur vie sont
prises sur une base supranationale et leur sont imposées avec
l'ultimatum qu'ou bien ils se soumettent, ou bien ils seront
criminalisés, signifie que le besoin d'un recours contre les
injustices qui leur sont faites devient un enjeu important.
Quelle est l'autorité
et quelle est sa juridiction sont deux questions importantes qui
surgissent dans ces conditions. Le mot « juridiction »
(du latin ius, iuris qui signifie la « loi »
et dicere qui veut dire « parler ») signifie
l'autorité pratique qui est conférée à un
organe juridique donné d'administrer la justice
dans un domaine de responsabilité donné. Elle concerne
l'étendue de l'exercice de l'autorité juridique, de
l'autorité chargée de l'application de la loi ou d'une
autre autorité -- le territoire sur lequel cette autorité
s'exerce. Qui défendra les droits du peuple et selon quels
critères une fois que la juridiction de l'autorité n'est
plus nationale ?
Les exemples de ce problème abondent, qu'on
pense à la destruction des services publics et des programmes
que dispensent les autorités municipales et d'autres
autorités à cause des traités de
libre-échange ou à la destruction du secteur
manufacturier. Qu'advient-il des droits des travailleurs quand les
tribunaux de faillite leur enlèvent leurs
pensions et avantages sociaux, ou lorsque les gouvernements attaquent
les syndicats ?
Dans ce contexte, des concepts apparaissent à
l'effet que le Canada est devenu un « État
postnational », que l'État-nation est chose du
passé et que nous vivons maintenant à l'ère des
« États supranationaux ».
Le postnationalisme est décrit comme le «
processus ou la tendance selon laquelle les États-nations et des
identités nationales perdent de leur importance par rapport
à des entités supranationales et mondiales ».
Certains parlent de la création de l'« État
post-moderne » l'État d'un monde «
post-moderne » caractérisé entre
autres choses par « la suppression de la base nationale comme
fondement de l'État », « la suppression de la
distinction entre les affaires domestiques et les affaires
étrangères et l'ingérence mutuelle dans les
affaires domestiques (traditionnelles) et la surveillance
réciproque, et « le déclin progressif de la
pertinence des
frontières ».[1]
L'expression a commencé à être utilisée dans
les années 1990 suite à la fin de la division
bipolaire du monde et dans le contexte de la montée de la
mondialisation néolibérale.
Les études académiques parlent de la
montée des institutions « supranationales »,
décrites comme « la tendance mondiale visant à
déplacer la gouvernance des États (y compris leurs
sous-entités) vers des acteurs non-étatiques... De plus
en plus d'organisations à but lucratif ou non lucratif
s'avancent pour combler le vide laissé par les
États. En même temps, on observe la tendance à
déplacer l'accomplissement des tâches de gouvernance vers
les entités inter ou supranationales ... » En plus,
« des acteurs non-étatiques (supranationaux) jouent
maintenant un grand rôle dans la gouvernance mondiale dans
différents domaines et sont devenus des instruments essentiels
au sein
du système international ».[2]
Quelles que soient les politiques qu'adoptent les
gouvernements dans ce cadre, cela ne mène qu'à la
destruction nationale et à plus d'anarchie et de violence. La
juridiction doit revenir aux travailleurs. Des droits sans pouvoir de
réparation ne valent rien.
Revenons sur ces définitions
Avec l' « État
postnational, on assiste à un transfert d'autorité et de
souveraineté sur un territoire donné vers les monopoles
mondiaux et le capital financier sous la forme d'organisations
supranationales -- les accords de libre-échange (ALÉNA,
Partenariat transpacifique ), l'Organisation mondiale du commerce, la
Banque Mondiale, le FMI,
l'OCDE, de même que des organisations militaires comme l'OTAN.
L'impression est donnée qu'on s'éloigne d'une
identité nationale « uniforme » et que l'
« État postnational » est moderne et que s'y
opposer est quelque chose de rétrograde. Cet aspect a rapport
à l'identité et il est utilisé par le ministre des
Affaires étrangères
Stéphane Dion et le premier ministre Justin Trudeau lorsqu'il
est question de citoyenneté et de droits dans le but de
justifier ce qui ne peut pas être justifié. Il y a des
personnalités académiques qui lient le concept d' «
État postnational » aux questions relatives à
l'identité.
« Le contexte de cette transformation possible
est défini par deux conditions partiellement
interconnectées. Une est le changement dans la position et les
traits institutionnels des États nationaux depuis les
années 1980 suite à différentes formes de
mondialisation. Celles-ci vont de la privatisation et de la
réglementation économiques à
l'importance accrue du régime international des droits humains.
L'autre est l'émergence d'acteurs, de groupes et de
communautés multiples qui se trouvent à être
renforcés par les transformations que vivent les États et
qui ne s'identifient pas automatiquement à une nation telle que
représentée par l'État [...] »[3]
Ce thème a aussi été repris par
l'ancien chef du Parti libéral Michael Ignatieff dans son livre Blood
and
Belonging
où il écrit qu' « un esprit
cosmopolite postnational va toujours dépendre, en
dernière analyse, de la capacité des États-nations
d'assurer la sécurité et la civilité à ses
citoyens ».
Six jours après son assermentation comme premier
ministre, Justin Trudeau a lui aussi parlé d'un «
État postnational ». « Aujourd'hui, il n'y a
pas d'identité profonde ou de courant dominant au
Canada » a-t-il dit. « Il y a des valeurs qui sont
partagées -- l'ouverture, le respect, la compassion, la
volonté de travailler dur, être là les
uns pour les autres, rechercher l'égalité et la justice.
Ce sont ces qualités qui font de nous le premier État
postnational. »
Cela donne l'impression que l'État est en train
d'être restructuré sur la base des valeurs qu'il
mentionne. La réalité bien sûr c'est que le
soi-disant État postnational auquel Justin Trudeau se
réfère exige la restructuration de l'État pour
trouver de nouvelles façons de payer les riches. Cet État
est postnational parce qu'il ne reconnaît pas la
souveraineté des nations et des peuples mais uniquement celle
des monopoles et de la gendarmerie internationale qui est
imposée par le système impérialiste
d'États. Dire qu'il existe un ensemble de valeurs auquel tous
les Canadiens adhèrent, c'est aussi attaquer le besoin de forger
une identité moderne et des valeurs sur la base de l'affirmation
du
droit humain de conscience. Ce qui est masqué ici, c'est que ces
valeurs dont parle Trudeau sont définies par les pouvoirs
arbitraires, à l'extérieur du gouvernement de droit. Cela
a toujours été le cas, mais aujourd'hui cela se fait sur
une base « supranationale » dans le contexte
néolibéral d'aujourd'hui.
Pour revenir à la conception de l' «
État supranational », le dictionnaire Larousse donne
la définition suivante du mot «
supranational » : « Se dit d'une autorité
placée au-dessus des gouvernements de chaque pays ou au-dessus
d'un groupe de pays. » Les structures ou arrangements
supranationaux officiels peuvent être
reconnus, comme dans le cas du Parlement européen, ou non, comme
dans le cas des ententes secrètes sur l'intégration du
Canada, des États-Unis et du Mexique. De nouveaux
États-Unis des monopoles d'Amérique du Nord ont
é ;té créés à l'insu des
peuples et dans le secret. En fait, les États-Unis aiment
invoquer les conquêtes territoriales
de l'empire britannique pour dire qu'eux n'ont pas d'empire. C'est
justement que les États-Unis imposent leur
hégémonie par des arrangements supranationaux.
L'autorité supranationale
existe et est une
force parce qu'il est capable de limiter l'exercice de la
souveraineté par un État-nation ou les nations et les
peuples eux-mêmes et d'imposer son pouvoir décisionnel,
ses règles, arrangements et demandes et dispenser une justice
sommaire par des assassinats ciblés, la déportation vers
la torture et la
détention pour une période indéfinie. Le
contrôle est exercé par des organisations supranationales
de nature financière, sociale, culturelle, militaire,
policière et autres, qui ne peuvent être tenues
responsables de leurs faits et gestes dans le contexte d'une
juridiction nationale sinon dans la mesure où une nation
souveraine peut contester leur pouvoir
de prendre des décisions sur son territoire national. Le
système impérialiste d'États s'assurer que
l'initiative est laissée aux mains d'organismes supranationaux
comme l'Organisation mondiale du commerce, la Cour pénale
internationale, l'OTAN, la « coalition des
volontaires » et d'autres du genre.
C'est quelque chose de très
différent du droit international tel que sanctionné
après la Deuxième Guerre mondiale en vertu duquel des
conventions ont été adoptées comme la
Déclaration universelle des droits de l'homme et ses
traités juridiquement contraignants. Dans ces cas, les
États-nations ont ratifié les conventions après
avoir adopté des
lois à cet effet pour se conformer aux standards prescrits par
les conventions internationales. La Convention contre la torture et
autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants,
les lois interdisant les crimes contre la paix et d'autres lois et
conventions du genre se référaient tous à des
standards internationaux qui étaient établis et
auxquels les pays acceptaient de se conformer.
Dans la littérature au sujet des institutions
supranationales, on lit souvent qu'elles ont été
créées par l'action commune de pays pour défendre
des causes qu'on dit servir « le plus grand bien ».
Les prétextes comprennent la prospérité
économique ou les attentes humanitaires comme l'opposition au
génocide, à la violence contre les femmes et à la
persécution religieuse, l'interdiction des armes de
destruction de masse et de l'utilisation d'armes chimiques. Ces
prétextes ont vite été exposés comme
étant frauduleux. L'objectif est d'enrichir les riches et
d'établir l'hégémonie sur les zones
stratégiques d'influence, les ressources et la main d'oeuvre
à bon marché et l'exportation de capital. Ce n'est
pas la prospérité des peuples ou leur
sécurité ou la paix.
On essaie aussi de justifier la destruction nationale
en disant que l'État supranational est tout puissant et que les
autorités nationales sont impuissantes, qu'il n'a y a pas
d'autre choix que de se soumettre, entre autres arguments
intéressés.
Selon le Center on Law and Globalization, une
organisation d'experts américains en droit, l'autorité de
l' « État supranational » est réelle
« parce que les États lui délèguent une
partie de leur autorité décisionnelle ». Comme
les « organisations internationales n'ont pas de pouvoirs
coercitifs, ils doivent s'appuyer sur les États pour
mettre en pratique leurs décisions »,
écrivent-ils. Selon la professeure de Princetown Anne-Marie
Slaughter, ce qui rend une organisation supranationale «
réellement supranationale » c'est qu'elle «
emprunte » le pouvoir coercitif des États pour mettre
en oeuvre ses décisions ou ses politiques ».
« Dans la mesure où les États
continuent de déléguer leur autorité
indépendante à ces organisations, et que les États
acceptent de leur 'prêter ' leur pouvoir coercitif, les
organisations supranationales acquièrent une existence au-dessus
des États », a dit Slaughter. De tels exemples
existent déjà, à la Cour pénale
internationale par exemple
(CPI) où dans les cas où un individu est mis en
accusation, ce sont les États-nations qui doivent
appréhender le « criminel international ».
La CPI a été créée
officiellement en 2002 et affirme avoir la juridiction de
poursuivre des individus pour génocide, crimes contre
l'humanité et crimes de guerre. Elle existe en dehors de
l'autorité des Nations unies. Il est dit qu'on en avait besoin
dans des situations où des « États en
déroute » n'avaient pas la capacité de
poursuivre les individus accusés de ces crimes et il revenait
à la soi-disant communauté internationale de
défendre les droits. En fait, les procédures juridiques
au niveau international ont été faites par le biais des
Nations unies et même avant par les procès de Nuremberg.
Cependant, depuis sa fondation, la CPI n'a mis en
accusation que des Africains, souvent sous de faux prétextes ou
parce que ceux qui sont accusés de crimes sont vus comme un
obstacle aux intérêts impérialistes. Dans le cas de
l'ancienne Yougoslavie, les mises en accusations ont été
faites par le biais d'un Tribunal spécial, Mais la chose la
plus frappante c'est que les plus grands criminels de guerre
internationaux comme ceux qui ont déclenché la guerre
contre l'Afghanistan suite aux attaques du 11 septembre ou contre
l'Irak en 2003, pour ne citer que deux exemples, s'en sont
tirés indemnes. Les membres des forces armées
américaines sont exemptés de punition pour les
crimes qu'ils peuvent commettre, dans les pays par exemple où
ils ont des bases militaires.
Cette question
d'application de la loi et de juridiction est également
présente lorsque l'OTAN décide d'envahir un pays, ou
lorsqu'un monopole privé entame des poursuites en vertu de
l'ALÉNA pour annuler une loi d'un pays sur la protection
environnementale ou lorsque les lois sont changées pour qu'elles
se conforment au Partenariat
transpacifique. Quelle est l'autorité qui a établi
l'organisme international, qui prend les décisions et qui le
contrôle, et quelle juridiction est suprême :
voilà toutes des questions de grande importance dont on peut
traiter seulement si on bâtit un mouvement politique du peuple
fort qui exerce la souveraineté de la nation. Ce mouvement doit
renouveler les institutions, le processus politique et résoudre
la question d'où réside le pouvoir de prendre les
décisions afin que le peuple soit investi de la
souveraineté. Les politiques qu'adoptent les gouvernements qui
sont engagés dans la destruction nationale ne sont pas une
affaire de mauvaises politiques à remplacer par de bonnes
politiques
mais bien une affaire de qui prend les décisions, qui ces
décisions favorisent et qui contrôle le processus
décisionnel.
Le Canada par exemple a souvent été
critiqué d'avoir violé différentes obligations
internationales. Ces deux dernières années, le
Comité des droits de l'homme de l'ONU et le Comité des
droits économiques, sociaux et culturels de l'ONU ont
sévèrement critiqué le Canada pour avoir
violé les droits des travailleurs, des peuples autochtones. En
février dernier, ils ont critiqué le Canada pour ses
violations de l'ensemble des droits économiques, sociaux et
culturels du peuple au pays. Le gouvernement n'a pas bronché
mais il a continué de les exploiter tout en prétendant
les consulter.
En examinant les aspects où les arrangements
supranationaux d'États ont fait intervenir les pouvoirs des
gouvernements et quels traités internationaux ne sont pas mis en
oeuvre tels ceux sur la torture, les détentions
indéfinies et les droits économiques, sociaux, culturels
et politiques, on voit bien qu'il faut bâtir le mouvement
politique du
peuple de façon organisée.
Les
marxistes-léninistes ont lancé l'appel à la classe
ouvrière de constituer la nation afin d'ouvrir la voie au
progrès de la société. Cela n'est possible que
lorsque les travailleurs adoptent des définitions modernes et
établissent des arrangements modernes qui investissent le peuple
du pouvoir de décider. Ces arrangements ne tomberont pas du
ciel. Ils s'établissent dans le cours de la construction d'un
mouvement politique qui renouvelle les processus politiques de
manière à ce que le pouvoir décisionnel
appartienne au peuple. Il s'agit de prendre des positions politiques
indépendantes pour affirmer les droits humains du peuple et les
droits politiques, nationaux, économiques, sociaux et
culturels qui en découlent.
La classe ouvrière doit diriger afin de garantir
que l'avenir du Québec, du Canada et des peuples autochtones
dont nous habitons les territoires ne soit pas façonné
par les intérêts monopolistes privés mondiaux et
leurs arrangements étatiques, nationaux et supranationaux. Ils
mènent le monde à la guerre et à la catastrophe
économique et
humanitaire. Il faut empêcher que cela se produise. C'est en
trouvant les moyens de le faire en pratique qu'on bâtit
l'alternative. Il faut pour cela la conscience et l'organisation
qu'apporte le Parti marxiste-léniniste. Ce Parti est à la
disposition des travailleurs pour les aider à trouver une voie
vers l'avant. C'est de ce type de parti que les travailleurs
ont besoin.
Notes
1. Robert Cooper, « The Post
Modern State », Re-Ordering the World : The
long-term implications of September 11th, édité
par Mark Leonard, Foreign Policy Centre (2002)
2. August Reinisch, «
Governance Without Accountability ? », German
Yearbook of International Law, 44
(2001), 270-306, 270, et Michaelsen, Christopher, International
Law
in
the New Age of Globalization, Boston, Martinus Nijhoff
Publishers, 2013. p. 11
3. Saskia Sassen, « Towards
Post-National and Denationalized Citizenship », Handbook
of Citizenship Studies, édité par Isin, Engin F. et
Turner, Bryan S., SAGE Publications Ltd, 2003
Lisez Le
Marxiste-Léniniste
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