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La résistance palestinienne reste
inébranlable
La résistance continue de tenir tête
à l'impitoyable envahisseur à Gaza. Selon une
dépêche de l'agence Ma'an, la situation en date du 5
janvier était la suivante :
Les troupes terrestres d'Israël, soutenues par des
chars d'assaut, des bulldozers et des hélicoptères, ont
maintenant encerclé la ville de Gaza et divisé la bande
de Gaza en deux. Les combattants palestiniens continuent
d'échanger les tirs avec les troupes israéliennes,
principalement dans les villes au nord et dans les alentours de Gaza.
L'agence
fait état de combats acharnés dans la banlieue nord de
Gaza après minuit mardi matin.
L'armée israélienne a confirmé
qu'il y a eu d'importants affrontements dans la région, rapporte
Al-Jazeera. Le ciel dans le nord de la bande de Gaza est presque
constamment illuminé par des explosions.
Les affrontements ont eu lieu lorsque les chars et les
troupes terrestres d'Israël ont avancé un peu plus dans la
bande de Gaza en ce dixième jour d'une offensive qui a fait plus
530 morts et plus de 2 500 blessés parmi les Palestiniens. On
rapporte que :
« À la tombée du jour lundi,
les troupes israéliennes avaient encerclé la ville de
Gaza après s'être approchées de la métropole
sur quatre fronts, mais ne semblaient pas être sur le point
d'envahir le centre de la ville. Les avions israéliens
continuent de bombarder Gaza, y compris son centre.
« Lundi, le vice-ministre israélien de
la Défense Matan Vilnai a réitéré le rejet
du cessez-le-feu. Prenant la parole à la
télévision israélienne, il a dit, en
réponse à une question du maire de Ashkelon, qu'il
s'attendait à ce que les combats se poursuivent pendant encore
deux semaines.
« Roni Daniel, analyste militaire du
télédiffuseur israélien Channel Two a dit que les
forces israéliennes doivent mener de durs combats et que,
contrairement aux dires de l'armée, la situation est
extrêmement complexe.
« Il a ajouté que la principale
opposition à l'invasion jusqu'à présent semble
provenir de groupes autres que le Hamas, dont les brigades Al-Aqsa et
les brigades du djihad islamique Al-Quds. Selon lui le Hamas
conserverait sa force de frappe pour des affrontements
ultérieurs.
« Cette analyse a été
corroborée par des déclarations envoyées par
différents groupes armées palestiniens à Gaza.
L'aile armée du Hamas dit avoir pris part à certains
combats au cours des deux derniers jours mais d'autres groupes
revendiquent aussi plusieurs des affrontements. »
Selon l'agence Ma'an, les brigades Al-Qassam ont
menacé d'élargir leurs champs de projectile dans une
adresse à Israël sur le réseau Al-Aqsa TV du Hamas
lundi.
Gaza, 5 janvier 2009: Les forces
d'occupation israéliennes retirent le cors d'un soldat
tué par la résistance palestinienne.
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« Nous vous promettons que nos cibles seront
vulnérables à tout moment de la journée, a dit
Abou Ubayda, porte-parole militaire du Hamas. « Nous
élargirons nos cibles. »
Tel Aviv et les installations nucléaires
d'Israël à Dimona n'ont pas encore été prises
pour cible, dit Abou Ubayda, « mais nous n'hésiterons
pas à lancer des roquettes sur ces sites si Israël continue
son assaut contre un million et demie de personnes dans la bande de
Gaza ».
« Les soldats deviendront également
nos cibles maintenant en Israël, a-t-il poursuivi. Votre ami Gilad
Shalit est disparu et nous vous promettons de lui amener de la
compagnie. Votre invasion terrestre ne fera qu'assurer le retour de
prisonniers palestiniens lorsque nous les échangerons contre des
soldats israéliens. »
Les bombardements israéliens n'ont pas affaibli
les Brigades, dit-il. Les brigades sont fortes et leurs membres sont
préparés à toute attaque.
Il a dit qu'Israël ne dit pas la
vérité sur combien de soldats les brigades ont
tués ou blessés et cherche à cacher l'échec
de l'invasion terrestre.
« Nous avons détruit un char d'assaut
et un véhicule militaire avec un nouveau type d'explosif que
nous utilisons, a-t-il dit. Nous avons de nouveaux projectiles et
beaucoup d'autres surprises pour les troupes
israéliennes. »
Abou Ubayda a promis qu'il y aura des milliers de
combattants qui attendront les troupes israéliennes lorsqu'elles
laisseront leurs chars d'assaut.
Par ailleurs, Israël a imposé des
restrictions sévères à tous les journalistes, leur
interdisant l'accès à Gaza et à ses environs. Un
journaliste palestinien de Jérusalem, Khader Shaheen, du
réseau de télévision iranien Al-Alam, a
été arrêté et accusé de violation de
règles militaires qui interdisent la dissémination de
« secrets ».
Entre-temps, selon des reportages israéliens,
« les soldats israéliens ont amené de force
des dizaines de combattants et de résidants palestiniens de
l'autre côté de la frontière pour les interroger.
Depuis le début de l'invasion terrestre
d'Israël samedi soir, les forces ont détenu des membres de
groupes armés qui résistaient aux envahisseurs, a-t-on
dit à la télévision israélienne lundi.
« Selon un reporter du réseau, une
centaine de Palestiniens ont été arrêtés et
le gouvernement israélien considère les résidants
de Gaza comme des 'combattants illégaux' »,
écrit l'agence Ma'an. « D'autres sources citaient des
soldats israéliens lundi qui disaient qu'ils arrêtaient
'autant de Palestiniens que possible' pour leur
soutirer des renseignements qui 'pourraient mener à la capture
d'autres membres des groupes armés'. »
Pour ce qui est de l'embargo criminel d'Israël
contre Gaza, l'Office de secours et de travaux de l'ONU (UNRWA) a
annoncé samedi que tous les points d'entrée dans la bande
de Gaza ont été fermés et que par
conséquent la distribution alimentaire a été
annulée.
Dimanche un porte-parole de l'Autorité
palestinienne a dit qu'Israël ouvrirait le passage de cargo Karem
Shalom et celui du transfert de gaz de Nahal Oz pour permettre le
passage d'approvisionnements humanitaires.
Ashraf Akel, le consul général de
l'Égypte à Ramallah, a dit samedi que Rafah a
été ouvert et qu'on y achemine de l'aide depuis les
premiers jours de l'attaque israélienne, mais lundi il
n'était pas en mesure de commenter la situation à la
frontière.
Le passage de Rafah, vers l'Égypte, et celui de
Kerem Shalom, vers Israël, sont des passages pour civils et cargos
mais pas pour des cargaisons d'aide massive, a dit le porte-parole des
Affaires humanitaires de l'ONU Aiden O'Leary samedi. Il a
expliqué qu'il était excessivement lent d'acheminer du
blé par le passage de Karni.
« Le problème est que nous sommes
situés à Karem Shalom plutôt que d'être sur
le convoyeur de Karni, a-t-il dit. Si nous continuons ainsi, Karem
Shalom sera continuellement bloqué par des camions remplis de
blé [plutôt que de permettre le passage de
médicaments, de sucre et de riz]. Il faut ouvrir Karni, Le
blé n'est pas
suffisant. »
On fait état de problèmes de logistique
semblables au passage de Rafah. « C'est un point de passage
civil qui n'est pas équipé pour le passage de grandes
quantités de produits », dit Akel.
Selon le porte-parole de l'UNRWA Adnan Abu Hasna, chaque
jour entre 18 et 35 camions passent par là et environ 10 %
de la cargaison est constituée d'approvisionnements
médicaux. Avant les frappes israéliennes et l'invasion,
750 000 résidants de Gaza comptaient sur l'UNRWA comme source
principale de nourriture. On estime de 2
000 familles sont maintenant sans abri et dépendent de l'aide
extérieure.
Il n'y a pas eu d'explication de la part d'Israël
sur pourquoi le passage de Karni dans le nord de la bande de Gaza n'a
pas été ouvert, écrit l'agence Ma'an.
Il y a deux principaux distributeurs d'aide à
Gaza en ce moment : l'UNRWA et la Société du
croissant rouge en Palestine, disent les agences de presse. L'aide
internationale passant par Rafah est coordonnée par le Croissant
rouge égyptien et remise au Croissant rouge palestinien au
passage. On ne sait pas pour l'instant quelle quantité
d'aide est passée jusqu'à présent. Selon certains
rapports, durant les trois premières jours des bombardements
quelque 65 tonnes de matériels de secours ont été
envoyées à Gaza. La Société du croissant
rouge palestinien se charge ensuite de la distribution de cette aide,
constituée en partie de nourriture et en partie
d'approvisionnements
médicaux.
Pour l'UNRWA, le plus grand distributeur d'aide dans la
bande de Gaza, toutes les expéditions sont reçues par les
passages contrôlés par Israël. L'UNRWA distribue des
produits suivant une liste de distribution mais il faut pouvoir entrer
en contact avec les receveurs d'aide. Maintenant que les compagnies de
téléphone à Gaza annoncent que le
réseau est à veille de s'effondrer, la distribution
pourrait s'avérer très difficile, selon un porte-parole
de l'UNRWA.
Dimanche les autorités palestiniennes ont
annoncé qu'environ 200 000 livres de carburant seront
acheminés à Gaza par le passage de Nahal Oz. Le diesel
industriel sera utilisé pour augmenter les réserves de la
centrale électrique. Celle-ci répond à environ
30 % de la demande lorsque fonctionnant à pleine
capacité mais après 10 jours de
bombardements aériens elle ne fonctionne plus qu'à
50 % de capacité.
À titre de référence, 420 000
litres de diesel industriel donnent environ 30 heures
d'électricité à la centrale de Gaza.
Dans son rapport sur la situation, le porte-parole de
l'ONU Aiden O'Leiry note que « les torts psychologiques
causés par l'absence d'un accès à la
télévision, à la radio, au
téléphone, etc. sont réels. L'infrastructure est
en train de tomber. On ne saurait surestimer l'effet de l'isolement
causé par le manque d'électricité. »
Les peuples du monde se portent à la
défense de Gaza
Partout dans le monde, les peuples ont commencé
la nouvelle année en intensifiant leur opposition à
l'agression sioniste déclenchée contre la population de
Gaza et la résistance palestinienne. Pour un rapport et des
photos des actions au Canada, voir LML du 5
janvier.
Moyen-Orient
Palestine
Des manifestants affrontent l'occupant israélien dans le camp de
réfugiés de Shufat, près de Jérusalem.
Ramallah, Palestine
Selon un rapport du 27 décembre du
groupe Palestinian Grassroots Anti-Apartheid Wall Campaign,
« en
réponse aux bombardements qui ont fait 205 morts à Gaza,
les
Palestiniens de la Cisjordanie et à l'intérieur du 48e
s'organisent
pour protester contre ces crimes. Dans presque tous les districts il y
a des marches et manifestations
massives et il s'est produit plusieurs affrontements. [...]
« À Ramallah quelque 5 000 personnes
ont répondu à l'appel à
manifester. Une partie des manifestants ont marché sur la
vieille route
d'el-Bireh, là où se trouvent les bureaux de la
l'administration
civile. Cette route, qui a été un lieu d'affrontements
quotidiens au
début de la Deuxième Intifada, est redevenu la
scène de lourds
affrontements. La colère du peuple a également
éclaté à Qalandiya, en
affrontements violents avec les forces de l'occupation au point de
contrôle.
« Il y a eu des manifestations populaires
dans presque toutes les
communautés, lesquelles participaient déjà
à des actions hebdomadaires
contre le Mur. [...]
« La plupart des principales villes de la
Cisjordanie ont été la
scène d'actions populaires. À Tulkarm et Naplouse, des
centaines de
personnes sont descendues dans les rues pour protester contre les
bombardements dans la bande de Gaza. À Hébron, les
étudiants de
l'université ont marché en direction de la vieille ville
et ont
affronté les
soldats et les colons pendant des heures sur la rue Shuhada. Même
à
Jérusalem les gens se sont mobilisés dans de grandes
manifestations sur
la rue Salahuddin dans le centre-ville et dans les villages
avoisinants. »
Selon l'Associated Press, « la police
palestinienne a violemment
réprimé les protestations » en Cisjordanie.
« Les forces de sécurité
s'en sont prises en particulier à ceux qui portaient le drapeau
vert du
Hamas, ce qui est révélateur de la détermination
de Abbas à repousser
toute contestation de son pouvoir en
Cisjordanie. »
Naplouse, Palestine
« 'Nous allons interdire toute
pancarte et tout slogan hostile à l'Autorité
palestinienne et interdire
l'incitation', a dit Riyad Malki, ministre de l'Information de
l'Autorité palestinienne. Les forces de sécurité
ont reçu l'ordre de
s'occuper de ces manifestations », rapporte l'AP.
Toujours selon l'AP, « à plusieurs
endroits, la police palestinienne
a empêché les manifestants de s'approcher des points de
contrôle
israéliens répartis un peu partout en Cisjordanie. Les
jeunes les ont
pilonnés de roches et de bombes incendiaires. Les manifestants
ont été
surpris de se retrouver soudainement dans des affrontements avec
les forces policières palestiniennes. » L'AP cite
Najiyeh Awdeh, un
manifestant de 50 ans : « Quand j'ai vu les policiers
arriver avec
leurs bâtons, j'ai pensé aux Juifs. » Parlant
des Forces d'occupation
israéliennes, il a dit : « Elles non plus ne
répondent à la population
qu'avec des matraques et des
balles. »
Hébron, Palestine
Jérusalem Est,
Palestine
Bethléhem,
Palestine
Israël
Sakhnin, Israël
Dans la ville de Sakhnin, dans le nord
d'Israël, on rapporte que 150 000 Israéliens palestiniens
ont manifesté
contre l'offensive. Les foules ont scandé :
« Gaza ne succombera pas
aux chars et aux bulldozers ! » et « N'ayez
crainte, gens de Gaza, nous
sommes avec vous ! » « Des milliers de
policiers ont été déployés dans les
environs de la ville et partout
dans le nord d'Israël pour supprimer les protestations contre
l'opération israélienne ces derniers jours, écrit
Al-Jazeera. Selon
Mohammed Barakeh, un politicien israélien palestinien, la
manifestation
de Sakhnin était 'notre réponse aux menaces d'Israël
contre la
population
palestinienne de Gaza. Nous sommes résolus à rester aux
côtés de nos
frères à Gaza pour arrêter le
massacre.' »
Sakhnin,
Israël
Tel
Aviv, Israël: À gauche: «Oui à la paix»
et «Les bombes tuent nos enfants» À droite:
«Assassins en uniforme»l
Leban
Des milliers de personnes ont
manifesté devant les bureaux de l'ONU à Beyrouth, au
Liban. La police
libanaise a lancé des gaz lacrymogènes et s'est servie de
canons à eau
contre les manifestants près de l'ambassade américaine
à Awkar, au nord
de Beyrouth, rapporte l'Agence France Presse.
Beyrouth:
Haut à gauche: «Ouvrez le passage de Rafah» et sur
les cercueils: «Nous sommes tous Gaze». Haut à
droite: Pancarte sur les barbelés devant l'ambassade
égyptienne: «Leur puissance se brisera sur le roc de la
fierté de Gaza.»
Égypte
Le
Caire, 2 janvier 2009
Jordanie
Amman
Irak
À gauche: à Sadr. À
droite: Les manifestants à Basra brûlent des photos du
président égyptien Hosni Mubarak
et de la ministre de la Défense d'Israël Tzipi Livni.
Iran
Téhéran: À
droite: des manifestants brûlent en effigie la ministre de
la défense d'Israël Tzipi Livni
devant l'ambassade des États-Unis.
Dubai,
Émirats arabes unis; Doha, Qatar
Maroc; Tunisie
Au Maroc, des milliers de personnes se
sont rassemblées dans la capitale, Rabat, et ont accusé
les dirigeants
arabes de tourner le dos au peuple palestinien. Les manifestants, qui
étaient environ 40 000 selon les autorités
policières, ont dénoncé le
silence des régimes arabes et ont accusé le
président égyptien Hosni
Mubarak d'avoir 'vendu Gaza
pour des dollars américains'. »
Algérie
Algiers
Afrique
Tanzanie; Kénya
Dar
es Salaam; Nairobi
Afrique du Sud
Johannesburg
Asie
Afghanistan
Kaboul
Inde;
Cachemir
Dehli; Srinagar
Pakistan
Karachi; Lahore
Bangladesh
Dhaka
Indonésie
Jakarta; Kuala Lumpur
Europe
Angleterre
Londres
Au moins 50 000 personnes ont
marché dans les rues de Londres, en Angleterre, le 3 janvier. La
manifestation, haute en couleurs et particulièrement bruyante, a
dénoncé l'agression israélienne et salué la
résistance palestinienne.
En passant devant Downing Street, la résidence du
premier ministre,
les manifestants ont lancé de vieilles chaussures en direction
de la
zone interdite en geste de mépris pour Gordon Brown et le
gouvernement
britannique pour leur soutien aux sionistes israéliens et leur
refus de
condamner les frappes aériennes et d'appuyer le droit
d'être du
peuple palestinien.
France
Paris
À Paris, selon les autorités
policières plus de 21 000 personnes ont marchés dans les
rues de la
ville. Plusieurs manifestations se sont terminées avec des
affrontements avec la police et plusieurs voitures auraient
été
incendiées. Des manifestations ont également eu lieu
à Lyon et
Marseille.
Marseille
Allemagne
Berlin;
Düsseldorf
En Allemagne, des rassemblements ont
eu lieu dans plusieurs villes, dont Berlin, Frankfurt et
Düsseldorf.
Les autorités policières estiment que la manifestation de
Frankfurt a
attiré environ 10 000 personnes, alors que 7 000 personnes ont
manifesté dans les rues de la capitale. Le 4 janvier, plus de 4
000
personnes ont participé à des actions de
protestations devant les ambassades des États-Unis et
d'Israël à
Athènes. George W. Bush et le président élu Barack
Obama ont été brûlés
en effigie. Plus tôt dans la journée, des centaines de
personnes ont
marché dans les rues de Thessalonique et brûlé le
drapeau américain et
le drapeau israélien devant le consulat des États-Unis.
Il y avait eu
d'autres manifestations les jours précédents.
Hollande; Suisse
Amsterdam; Bern
Autriche; Répubique tchèque
Vienna; Prague
Italie
Rome.
Sur la pancarte à droite: «Gaza ne pliera pas.»
Espagne
Madrid; Malaga. Sur la pancarte à droite: «Arrêtez
le génocide à Gaza. Arrêtez l'occupaton!»
Grèce, Chypre
Athène; Nicosie
Turquie
Ankara;
Istanbul
Il y a également eu des manifestations à
Dublin, Milan, Moscou, Helsinki et un peu partout en Europe.
États-Unis
New
York
À New York le 3 janvier il y a eu un
immense rassemblement au Times Square qui s'étendaient de la
42nd
Street South à le 36th Street le long de la 7e Avenue. Des gens
sont
venus en autobus des régions avoisinantes. On estime qu'il y
avait
entre 25 000 et 30 000 personnes. Juste avant le départ de la
manifestation on a annoncé qu'Israël
avait commencé l'offensive terrestre contre Gaza. Une militante
marche
dans les rues de Manhattan en direction de la Mission d'Israël
à l'ONU
a paralysé la 42nd St.
Chicago
À Boston, quelque 1 500 personnes
sont descendues dans la rue pour protester contre le génocide
que
commet Israël à Gaza avec le soutien des États-Unis.
Scandant :
« Palestine libre », « De la
rivière à l'océan, la Palestine sera
libre » et « Nous appuyons la résistance
palestinienne », les
manifestants ont marché dans les rues du secteur commercial de
la ville
et se sont arrêtés devant les bureaux de recrutement de
l'armée
américaine et devant le consulat d'Israël.
À Atlanta, des centaines de personnes ont
participé à des actions de
protestation devant le réseau CNN avec deux tombeaux noirs
enveloppés
du drapeau palestinien et plus d'une centaine de pancartes portant les
noms de personnes tuées durant l'assaut.
Plus de 500 personnes ont marché dans les rues de
Charlotte, en
Caroline du Nord, où les manifestants, des jeunes palestiniens
et
musulmans aux premiers rangs, ont couvert la rue du centre-ville de
drapeaux palestiniens et fait retentir des slogans contre l'agression.
Philadelphie
Environ 1 000 personnes se sont
rassemblées devant l'Hôtel de Ville de Philadelphie pour
dénoncer le
financement de la guerre d'Israël par les États-Unis. Des
orateurs ont
lié les coupures de budget à Philadelphie, qui
entraîneront la
fermeture de onze bibliothèques, au financement des
bombardements
israéliens contre des écoles élémentaires
à
Gaza. Derrière une grande bannière sur laquelle on
lisait : « La guerre
est du terrorisme avec plus de budget : Arrêtez la guerre
israélo-américaine contre les
Palestiniens ! », les manifestants ont
marché dans le secteur commercial du centre-ville jusqu'à
l'édifice du
gouvernement fédéral et du réseau FOX News.
Washington
Seattle, Washington
Amérique latine
Venezuela
Caracas: Sur la pancarte
à gauche: «Arrêtez le génocide contre la
Palestine». À droite: «Nettoyage ethnique contre la
Palestine»
Colombie
Bogota.
Sur la pancarte à gauche: «Sionistes, hors des terres
palestiniennes.»
Chili
Santiago
Brésil
Sao Paulo
(Sources :
Workers' Dailly, International Action Center, Agence France Presse,
Associated Press, Al Jazeera, Deutsche Welle.)
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