Numéro 50

27 décembre 2024

Levez le blocus criminel des États-Unis contre Cuba !

Un demi-million de personnes manifestent à La Havane pour exiger la levée du blocus et des sanctions imposés par les États-Unis

Le vendredi 20 décembre, plus de 500 000 personnes ont manifesté sur le Malecon de La Havane, le boulevard du front de mer, pour exiger du gouvernement des États-Unis qu'il lève le blocus inhumain des États-Unis contre Cuba et qu'il retire Cuba de sa liste d'États soutenant le terrorisme. La marche, qui s'est terminée par un rassemblement devant l'ambassade des États-Unis, s'est déroulée à la suite de la 4e session ordinaire de la 10e législature de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire.

Miguel Diaz-Canel Bermudez, premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, a pris la tête de la marche avec à ses côtés Raul Castro Ruz, général d'armée et dirigeant historique de la révolution, et Yankiel Cardoso Munoz, président du Conseil populaire de Ceiba-Kolhy. Miguel Diaz-Canel a condamné l'hostilité persistante du président des États-Unis, Joe Biden, envers Cuba en maintenant les mesures mises en place par son prédécesseur Donald Trump pour étrangler Cuba dans l'espoir de parvenir à un changement de régime. Lorsque Miguel Diaz-Canel a convoqué « l'héroïque peuple cubain à une marche du peuple combattant », il a rappelé les paroles du légendaire leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro, lorsqu'il a déclaré : « Le peuple de Cuba vaincra », et celles de Raul : « Quel peuple nous avons ! »

Ces mots ont été manifestes sur le Malecon vendredi, lorsque les voix d'un demi-million de personnes ont résonné comme une seule devant l'ambassade des États-Unis.

Miguel Diaz-Canel a souligné l'arrogance des États-Unis, qui ont inscrit Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme établie par le département d'État américain. Il a déclaré que c'est « pour le moins faux et immoral, d'où que vienne l'accusation, mais c'est d'autant plus faux lorsque l'accusation vient du territoire étasunien, où s'entraînent en ce moment même des groupes paramilitaires qui organisent, encouragent et financent des actions terroristes contre les structures sociales et économiques à Cuba ».

Le président a répété que le peuple cubain ne nourrissait aucune rancune à l'égard du peuple des États-Unis mais, a-t-il ajouté, face à l'impérialisme et à ses tentatives de détruire notre souveraineté, « nous manifesterons aujourd'hui, demain et toujours ».

Le poing serré, le peuple cubain affrontera les problèmes, avec profondeur et avec la certitude d'aller de l'avant, a souligné Miguel Díaz-Canel. Il a rappelé les batailles historiques dans lesquelles la jeunesse de Cuba et son peuple ont répondu à l'appel de l'histoire : le début de la lutte pour l'indépendance de Cuba en 1868 à La Demajagua ; le martyre de Martí au combat en 1895 ; les batailles de la jeunesse dans les années 1930, qui ont toutes conduit à la révolution lancée le 26 juillet 1953 sous la direction de son commandant en chef Fidel Castro. Ce jour, où les murs de la caserne Moncada ont tremblé, est devenu le jour de la rébellion nationale, le jour où Cuba s'est engagée sur la voie qui place le peuple au centre de toutes les préoccupations. Tous les événements survenus depuis l'assaut de la caserne de Moncada sont des expressions indélébiles de l'unité du peuple pour que la patrie l'emporte quelles que soient les difficultés, afin de sauvegarder sa liberté et la voie socialiste qu'elle a choisie, imprégnée du leadership de Fidel jusqu'à aujourd'hui.






























Marche à Pinar del Rio

À Pinar del Rio, les gens se sont rassemblées dans le parc de l'Indépendance pour s'élever avec force contre le blocus des États-Unis contre Cuba et l'inscription fallacieuse de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme.



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