Numéro 49
20 décembre 2024
Tous avec la Palestine!
La Résistance
palestinienne reste inébranlable
Reportage photos
Les actions en appui à la Résistance palestinienne se poursuivent sans relâche en décembre

Ottawa, 14 décembre
Tous avec la Palestine!
La Résistance palestinienne est inébranlable
Les Brigades Al-Qassam attaquent un char
israélien, dans le nord de Gaza.
La Résistance à Gaza reste inébranlable et montre clairement à Israël et au monde que, quels que soient les espoirs que nourrissent les forces américano-sionistes et ceux qui concilient avec elles, leurs plans pour éliminer le peuple palestinien et ses organisations de Résistance échoueront. Gaza appartient aux Palestiniens et la Résistance est inébranlable. C'est le peuple qui décidera des arrangements futurs, et non ceux qui ne reconnaissent même pas les Palestiniens comme des êtres humains, et encore moins comme un peuple.
La Résistance riposte aux massacres américano-sionistes et à l'utilisation de la famine et de la violence extrême contre le peuple, ainsi qu'aux incitations des agents provocateurs qui tentent en vain de s'implanter en Palestine.
Depuis la prise de contrôle de la Syrie par des terroristes soutenus par les États-Unis, la Résistance a régulièrement fourni des informations sur ses actions avec des rapports et des vidéos, notamment dans les zones qu'Israël prétend « sécurisées ».
Le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, est l'une des principales zones où les forces américano-sionistes commettent des crimes odieux, mais en raison des actions de la résistance, elles n'ont pas réussi à en prendre le contrôle. Le 18 décembre, les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Mouvement de résistance palestinienne (Hamas), ont déclaré que leurs combattants avaient détruit un véhicule de transport de troupes israélien près de la mosquée du martyr Imad Aqel, à l'est de Jabaliya. Elles ont également éliminé cinq soldats israéliens près de la mosquée Al-Khulafa, au centre du camp. De leur côté, les Brigades Al-Qods du Djihad islamique ont annoncé avoir attaqué des soldats et des véhicules israéliens dans le centre de Jabaliya.
Des déplacés dans le nord de Gaza
Les Brigades Al-Qassam ont rapporté que ses combattants ont de nouveau visé le site de commandement et de contrôle de l'occupation dans l'axe Netzarim avec 107 roquettes. L'axe Netzarim sépare le nord de Gaza du reste de la bande de Gaza. Cette action fait suite à des opérations conjointes menées précédemment par Al-Qods, Al-Qassam et d'autres organisations de la Résistance visant les quartiers généraux de commandement et de contrôle. Les actions ont également visé le soutien logistique et l'approvisionnement de l'occupation israélienne dans la région.
Toujours le 18 décembre, les Brigades Al-Qassam ont déclaré avoir pris pour cible une force israélienne qui s'était barricadée dans une maison avec un obus TBG près du rond-point Abu Sharkh, à l'ouest de Jabaliya.
Un combattant d'Al-Qassam a tué un soldat israélien à côté d'un char Merkava, s'est emparé de son arme et a lancé deux grenades sur le char à l'ouest de Beit Lahia, également dans le nord de la bande de Gaza.
Ces actions font suite à celles du 13 décembre et depuis, lorsque les Brigades Al-Qassam ont annoncé avoir bombardé les forces d'occupation israéliennes dans la zone d'Al-Bareed du camp de Jabaliya avec des mortiers de gros calibre. Elles ont également rapporté avoir pris pour cible deux bulldozers israéliens D-9 et un véhicule de transport de troupes Nemer avec un engin explosif Shuath près du cimetière de Falluja à l'ouest de Jabaliya. Les Brigades Al-Quds ont bombardé des rassemblements de soldats de l'occupation israélienne à proximité du Club des services de Jabaliya.
Des actions conjointes ont également permis de faire exploser un véhicule de transport de troupes sionistes chargé d'explosifs dans la zone d'Al-Khulafa, dans le camp de Jabaliya. Israël a admis que plusieurs de ses soldats avaient été tués ou blessés. Des sources palestiniennes, à en juger par le nombre d'hélicoptères qui ont évacué les morts et les blessés, rapportent que le nombre de victimes israéliennes est nettement plus élevé que ce qu'ont admis les Israéliens.
Quelques jours auparavant, Al-Quds rapportait : « Nous avons bombardé avec des obus de mortier (calibre 60 mm) les soldats et les véhicules de l'ennemi sioniste qui ont pénétré dans les environs de la mosquée Al-Fawz dans la zone de Saftawi », dans le nord de la bande de Gaza.
À Rafah, dans le sud de Gaza, les Brigades Al-Quds ont rapporté le 18 décembre : « Nous avons pris le contrôle d'un drone sioniste alors qu'il effectuait des missions de renseignement dans le ciel de la ville de Rafah. » Quelques jours auparavant, à l'est de Rafah, des combattants d'Al Qassam avaient pris le contrôle de trois drones quadricoptères qui effectuaient des missions de renseignement dans le quartier d'Al-Jeneina.
De plus, Al-Quds a diffusé une vidéo d'une opération d'artillerie contre des soldats et des véhicules israéliens qui pénétraient dans le quartier d'Al-Jeneina. La vidéo montre les véhicules surveillés pendant leur incursion dans la zone d'opération et visés par des obus de mortier entre le 12 et le 15 décembre.
Les Brigades du martyr Abu Ali Mustafa, la branche militaire du Front populaire de libération de la Palestine, ont également signalé des actions réussies. Elles faisaient partie des opérations conjointes contre les occupants israéliens dans l'axe Netzarim et ont également visé les nouveaux sites militaires israéliens dans l'axe Philadelphie, dans le sud de la bande de Gaza, près de Rafah, avec un tir de barrage de roquettes. Leur unité de roquettes a pris pour cible des rassemblements militaires israéliens dans le centre de Gaza avec un tir de barrage de roquettes de calibre 107.
La Résistance en Cisjordanie
Manifestation à Jénine en soutien à la
Résistance, 14 décembre 2024
Les actions contre l'occupant israélien en Cisjordanie se poursuivent également. Les combattants de la Résistance en Cisjordanie ont affronté les forces d'occupation israéliennes lors d'une série d'incursions dans plusieurs villes, utilisant des armes à feu et des engins explosifs pour repousser les troupes israéliennes. Ces affrontements interviennent dans un contexte d'intensification des activités militaires israéliennes dans les territoires occupés, marqué par une répression accrue, des détentions massives et des assassinats de Palestiniens.
La brigade Al-Quds de Jénine a rapporté avoir fait sauter un véhicule militaire de l'occupation avec un engin explosif sur l'axe Janzour dans la ville de Qabatiya, au sud de Jénine en Cisjordanie.
Selon certaines informations, les forces américano/sionistes encouragent une fois de plus des agents de l'Autorité palestinienne (AP) à agir contre la Résistance à Jénine. Au nom du « maintien de la loi et de l'ordre », ils ont fait un raid à Jénine le 14 décembre. Les résistants continuent de se battre contre l'occupant israélien et refusent de permettre à l'ennemi d'inciter à la guerre fratricide et refusent d'abandonner la résistance ou leurs armes. Ils restent fermes sur la nécessité de continuer à s'opposer au génocide américano-sioniste.
Dans la ville de Tubas, des combattants des Brigades Al-Qassam ont rapporté avoir engagé des combats féroces contre les forces israéliennes près de la rue principale de la ville. La résistance a utilisé des armes automatiques pendant la bataille, forçant les troupes israéliennes à battre en retraite.
Abu Obeida, le porte-parole militaire des Brigades Al-Qassam, a appelé les Palestiniens de Cisjordanie à intensifier leurs attaques contre l'armée israélienne. Dans une déclaration publiée le 12 décembre, Abou Obeida a salué l'opération menée par un Palestinien au poste de contrôle d'Al-Khader au sud de Jérusalem qui a tué des membres des forces israéliennes. Il a déclaré : « Nous appelons nos jeunes et nos résistants en Cisjordanie à intensifier leurs opérations contre les soldats de l'ennemi et ses bandes d'usurpateurs afin de contrecarrer les plans de l'occupation, qui s'accélèrent pour annexer la Cisjordanie et imposer de nouveaux faits sur le terrain ».
(The Palestine Chronicle, Telegram, Al Mayadeen)
Des manifestants dénoncent
Blinken
comme le « boucher de Gaza » lors de son témoignage devant le
Congrès
Des manifestants pro-palestiniens ont manifesté lors du témoignage du secrétaire d'État américain, Antony Blinken, devant un comité de la Chambre des représentants le 12 décembre. Alors qu'il commençait son témoignage, un des manifestants a crié : « Blinken, le sanguinaire, secrétaire du génocide, boucher de Gaza ! ». Il a dénoncé Anthony Blinken comme un menteur en disant : « Tu as menti au Congrès, et tu as menti au public américain ». Cela fait référence au témoignage d'Antony Blinken selon lequel Israël respectait les lois des États-Unis et les lois humanitaires concernant l'utilisation d'armes à Gaza et devait continuer à recevoir des livraisons d'armes. On savait déjà à l'époque qu'Israël commettait un génocide.
À peine un manifestant avait-il été menotté et expulsé qu'un autre se levait pour dire : « Blinken, espèce de racaille ! Le sang de tes victimes te souillera à jamais. » Et d'ajouter : « Tu as tué des centaines de milliers de personnes de ton petit bureau confortable. » Dans le couloir, alors qu'il était expulsé, il a crié : « Et il est responsable de la mort de tous les habitants de Gaza, et des gens au Yémen, des gens en Irak, des gens en Syrie. »
Puis un troisième a empêché Antony Blinken de parler en criant : « Secrétaire Blinken, arrêtez de tuer des enfants à Gaza ! » Essayant d'humaniser la situation pour les personnes présentes, il a déclaré : « Comme vous, j'ai de jeunes enfants. Vous êtes père de famille, je ne sais pas comment vous pouvez dormir la nuit quand vous tuez tant d'enfants sous des tentes, dans leurs maisons, quand vous tuez des familles entières. »
Coupables de génocide à Gaza, les États-Unis continuent de fournir 70 % des armes à Israël, y compris la quasi-totalité de ses avions de combat.
Fin novembre, le président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé une vente d'armes à Israël d'une valeur de 680 millions de dollars, y compris des munitions de précision. Cette annonce fait suite à la vente d'avions de chasse et d'autres équipements militaires à Israël pour un montant de 20 milliards de dollars en août. Les États-Unis ont livré à Israël plus de 10 000 bombes hautement destructrices de 900 kilogrammes et des milliers de missiles Hellfire depuis le début du génocide contre Gaza en octobre 2023. Les bombes de plus de 900 kilogrammes sont conçues pour détruire les personnes et les infrastructures civiles. Elles ont également été utilisées au Liban, où elles ont tué des centaines de civils.
De nombreuses actions de soutien à la Palestine se poursuivent aux États-Unis et au Canada sur les campus et dans les villes d'un océan à l'autre, ainsi que dans les villes du monde entier.
Le génocide américano-sioniste
entraîne également une détérioration des conditions
socio-économiques en Israël
Dans son rapport alternatif sur la pauvreté de 2024, l'organisation humanitaire israélienne Latet examine les répercussions socio-économiques de la guerre contre Gaza. Selon le rapport, des millions d'Israéliens, dont un million de colons, sont aux prises avec la pauvreté et des difficultés économiques.
Latet a constaté que 678 200 familles (22,3 %) et 2 756 000 personnes (28,7 %) vivent dans la pauvreté, dont 1 240 000 enfants (39,6 %).
Le rapport indique que la situation économique s'est détériorée pour 65 % des bénéficiaires de l'aide israélienne et pour 32,1 % de la population au cours de l'année écoulée. En outre, les enfants des familles bénéficiant d'une aide ont été considérablement affectés par la guerre : 44,6 % en termes de résultats scolaires et 46,7 % en termes d'état psychologique.
En ce qui concerne les personnes âgées, 52,6 % de celles qui bénéficient de l'aide du gouvernement souffrent d'une pauvreté extrême, tandis que plus d'un tiers d'entre elles (34,8 %) souffrent d'une grave insécurité alimentaire.
En outre, 84,8 % des bénéficiaires de l'aide souffrent de pénuries d'énergie, 68,6 % déclarent que leur santé mentale est mauvaise et 70,8 % ont renoncé à l'achat de médicaments et de traitements médicaux nécessaires. En outre, les dépenses mensuelles des familles aidées sont 1,7 fois supérieures à leur revenu moyen.
Preuve supplémentaire de la gravité de la situation, 94,2 % des organisations d'aide alimentaire n'ont pas reçu d'aide gouvernementale pour répondre aux besoins liés à la guerre, et 70,9 % ont signalé une diminution des dons.
Dans ce contexte, le site web israélien Srugim a indiqué que le coût de la vie mensuel minimum en Israël est de 5 355 shekels par individu (2123,97 dollars canadiens) et de 13 617 shekels pour un ménage de deux adultes et deux enfants (5401,13 dollars canadiens) et que la plupart des familles soutenues sont loin d'atteindre ce seuil.
Les prévisions économiques pour 2025 indiquent que la situation va s'aggraver en raison de la forte augmentation des prix des produits essentiels.
Selon l'économiste Jacques Bendelac, cité par Al Mayadeen, les familles de colons ont été incapables de rembourser leurs dettes et leurs emprunts, en particulier dans les circonstances actuelles. Cela signifie que la reprise de « l'économie de consommation » israélienne sera « plus lente et plus difficile » après la guerre. Il a déclaré que le coût élevé de la vie, combiné à un ralentissement économique, « conduirait inévitablement à une augmentation de la pauvreté ».
Le fondateur Eli Cohen de l'organisation Pitchon-Lev, ou « Coeur ouvert » qui fournit gratuitement des paniers de fruits, de légumes et de viande deux fois par semaine, a déclaré que depuis le début de la guerre, les activités de l'organisation avaient plus que doublé et qu'elle soutenait désormais près de 200 000 familles dans les territoires occupés. Parmi les nouveaux bénéficiaires figurent « des jeunes, des familles dont les maris sont réservistes, de nombreux anciens donateurs et tous ceux qui ont été évacués des localités du nord à cause de l'embrasement du front nord ».
Reportage photos
Les actions en appui à la Résistance palestinienne se poursuivent sans relâche en décembre
CANADA
Ottawa
Labour for Palestine a organisé une Marche pour la Palestine et le Liban le 1er décembre. Parmi les centaines de participants, il y avait des contingents de travailleurs de l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et de l'Association canadienne des employés professionnels (ACEP).
Labour for Palestine appelle à :
- soutenir le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions ;
- désinvestir les régimes de retraite des syndicats et des employeurs des entreprises israéliennes et des entreprises impliquées dans le génocide ;
- des actions pour arrêter le flot d'armes qui alimentent le génocide en Palestine et que le gouvernement canadien déclare un embargo sur ces armes.
Avant la marche, au Monument pour les droits de la personne, une oratrice a dénoncé l'ingérence du Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA) qui accuse ceux qui appellent à un embargo sur les armes, à un cessez-le-feu et à des dons pour l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) de discriminer contre la communauté juive. CIJA exige que le syndicat « respecte son mandat » qui devrait, selon lui, se limiter à négocier de meilleures conditions de travail.
Elle a rapporté que le 27 septembre, dix syndicats internationaux, représentant 297 millions de travailleurs de 160 pays, avaient déposé une plainte contre le gouvernement israélien pour violation flagrante de la Convention sur la protection des salaires de l'Organisation internationale du travail (OIT). La plainte souligne l'obligation des autorités israéliennes de réparer et de remédier à une série de maltraitances, y compris les salaires impayés et les prestations retenues pour plus de 200 000 travailleurs palestiniens en Cisjordanie et à Gaza employés formellement ou non en Israël avant le 7 octobre 2023. Ces travailleurs se sont faits voler une bonne partie de leurs salaires en raison de la suspension de leurs permis de travail et la fin unilatérale de leurs conventions collectives.
Elle a aussi lu une lettre de solidarité du Syndicat palestinien des travailleurs des postes aux travailleurs des postes canadiens en grève. On peut y lire, en partie : « En luttant pour de meilleurs salaires, des conditions de travail sécuritaires et des pensions assurées, vous représentez notre aspiration commune et partagée à un avenir meilleur pour tous les travailleurs du monde entier – un avenir sans exploitation de classe, sans répression nationale et sans aucune forme de discrimination. Nous avons été témoins de votre engagement en faveur de cette vision lorsque vous avez soutenu l'appel palestinien au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël en 2008, ainsi que de votre position et de votre soutien indéfectibles à notre syndicat et aux travailleurs palestiniens au fil des ans. Des décennies d'occupation, d'apartheid et de génocide nous ont appris l'importance de la solidarité internationale. Aujourd'hui, nous vous offrons notre soutien inconditionnel et notre solidarité à vous et aux milliers de membres du STTP sur les lignes de piquetage partout au Canada. »



1er décembre

3 décembre
Quelques centaines de personnes se sont rassemblées au Monument pour les droits de la personne le 14 décembre pour exiger de mettre fin au génocide en cours à Gaza et à la complicité du Canada. Un porte-parole de l'Association des Canadiens d'origine arabo-palestinienne (APAC) a remercié les gens d'être présents malgré le froid, et en dépit du harcèlement de la police aux cours des dernières semaines ciblant les jeunes, particulièrement les dirigeantes de la communauté palestinienne.
« Le génocide perdure depuis plus de 435 jours. Seulement cette semaine, nous avons vu Israël entreprendre la plus importante opération de frappes aériennes de son histoire, lançant près de 500 frappes aériennes en quelques jours en Syrie. Le régime sioniste a pris le contrôle de vastes territoires, étendant son occupation déjà illégale du Plateau du Golan en Syrie. Il bombarde toujours le Liban où il a déjà tué 5 000 personnes, malgré un cessez-le-feu », a-t-il dit.
Il a aussi parlé des massacres en cours à Gaza. « Tandis que les médias sont concentrés sur les plus récents développements, n'oublions pas que le génocide israélien a tué près de 44 875 Palestiniens et en a blessé plus de 106 000 et qu'il n'a pas ralenti le moindrement. Ce lundi, les forces de l'occupation israélienne ont bombardé une école, tuant et blessant les Palestiniens qui y avaient trouvé refuge avec leurs familles. Mardi, ils ont attaqué une maison près de l'hôpital Kamal Adwan. Avec peu de ressources, les secouristes ont réussi à sortir 22 corps des décombres. Dans la nuit de mercredi, ils ont tué 36 Palestiniens au cours de trois horribles massacres, dont une a été perpétrée contre le camp de réfugiés de Nuseirat où une famille au complet a disparu du registre civil. En dépit de tous ces crimes et du fait qu'ils sont filmés en temps réel au vu et au su de tous, notre gouvernement refuse toujours d'imposer un embargo sur les armes fabriquées par l'État criminel d'Israël et celles expédiées vers Israël », a-t-il souligné.
Il a dit que les rapports tels que celui publié par Amnistie internationale sur son enquête sur les crimes d'Israël à Gaza qui lui permet de conclure qu'Israël commet un génocide « renforce nos efforts pour tenir Israël pour responsable et isoler cet État paria ». Une porte-parole d'Amnistie internationale a ensuite parlé du rapport lui-même avant que les gens commencent la marche.


14 décembre
Montréal



8 décembre


14 décembre

15 décembre
Halifax
Un rassemblement pour la Palestine a eu lieu au parc Victoria le 7 décembre, organisé par Halifax pour la Palestine.
Les vents féroces et la pluie battante n'ont pas refroidi les ardeurs des manifestants, alors que des jeunes Palestiniens scandaient les slogans et faisaient jouer de la musique palestinienne. C'était le premier rassemblement organisé par Halifax pour la Palestine.
Les alliés de la lutte du peuple palestinien pour mettre fin au génocide et à l'occupation continuent d'organiser des actions militantes en appui à la Résistance palestinienne.
Toronto
Le 7 décembre, des manifestants ont bravé le froid au centre-ville de Toronto pour condamner les bombardements en cours et le nettoyage ethnique à Gaza et le génocide contre le peuple palestinien par les forces américano-sionistes.
Les orateurs ont dénoncé les forces américano-sionistes qui ciblent délibérément les femmes et les enfants et affirmé que la Résistance l'emportera. Ils ont condamné le gouvernement Trudeau pour son silence face au génocide pendant qu'il finance et arme les criminels de guerre sionistes.
À cette occasion, on a aussi commémoré la première Intifada de 1987 à 1993. Les porte-parole de la jeunesse palestinienne qui organise ces actions à répétition ont fermement affirmé que l'esprit du peuple palestinien et sa détermination à libérer sa patrie occupée ne peuvent être vaincus. Ils ont aussi souligné que le soutien à la Résistance par le peuple canadien et les peuples du monde alimente la détermination et la ténacité du peuple palestinien.
On a encouragé les participants à continuer de parler haut et fort et de mobiliser les gens pour les actions à venir pour que les forces américano-sionistes et leurs complices tels que l'État canadien ne puissent se cacher et pour qu'ils rendent des comptes pour leurs actes.
Une courte marche a suivi les discours et les participants ont scandé des slogans et joué du tambour, pour ensuite revenir au point de départ à Union Station.
6 décembre, Université de Toronto

7 décembre
Mississauga

14 décembre
Hamilton
Réunion du Conseil des gouverneurs de
l'Université McMaster, 12 décembre
Sarnia


7 décembre


14 décembre
Windsor


8 décembre
13 décembre
Saskatoon
1er décembre
Edmonton


1er décembre



8 décembre


15 décembre
Vancouver
14 décembre
Mission
13 décembre
Victoria


7 décembre
Nanaimo

1er décembre
Duncan
16 décembre
International
États-Unis
New York



Manifestation contre la visite du sioniste Yoav Gallant qui fait
l'objet d'un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes
contre l'humanité par la Cour pénale internationale, le 5
décembre


17 décembre
Minneapolis, Minnesota


8 décembre
Sag Harbour, New York





8 décembre
New Haven, Connecticut


Jersey City, New Jersey


14 décembre
Dallas, Texas


Angleterre
Londres


14 décembre

Un groupe de députés britanniques de différents partis demande
l'arrêt des livraisons d'armes à Israël,
16 décembre.
Leeds
15 décembre
Shenstone


18 décembre
Cardiff, Pays de Galles

13 décembre
Dublin, Irlande

7 décembre


15 décembre
Oslo, Norvège

15 décembre
Allemagne
Berlin


8 décembre
Leipzig


8 décembre
La Haye, Pays-Bas

12 décembre
Bâle, Suisse


1er décembre
Paris, France


7 décembre


15 décembre
Lisbonne, Portugal
1er décembre
Espagne
Madrid
15 décembre
Jaen
1er décembre
Sanaa, Yémen
6 décembre
13 décembre
20 décembre
Amman, Jordanie


13 décembre
Japon
Tokyo


15 décembre; 18 décembre
Hiroshima
13 décembre
Séoul, Corée

15 décembre
Casablanca, Maroc

1er décembre
Ormonde, Afrique du Sud

8 décembre
Mexico, Mexique
8 décembre
Chili
Santiago

3 décembre
Valparaíso

3 décembre
Australie
Melbourne

3 décembre
8 décembre


14 décembre
Brisbane

4 décembre
(Photos: LML, Wafa, Palestine Online, Quds, Al-Qassam, Shehab, M. Bassim, adonis_ayb, Labour 4 Palestine, kashmiricage, mcmasterapartheiddivest, sarnians4palestine, cjpme_saskatoon, natashablessing, Edmonton4Palestine, @cpavancouver, @adnanaltaleb, Freedom from War Coalition, @nycpym, @frsotwincities, @palawdali, khcw4pnewhaven, S. Eason, PSC Updates, stevethewall, @francepalestine_afps, @sucalaver, @ws.youthstu, Observatorio Derechos Humanos Pueblos, R. Riquelme, WACA)
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