Numéro 36

6 juin 2024

Reportage photo – 21 au 31 mai

Des actions aux quatre coins du monde pour dire:
Ne touchez pas à Rafah ! Arrêtez le génocide !

Sanaa, Yémen, 25 mai

Canada

Région de la capitale nationale

Des centaines de personnes se sont rassemblés le 26 mai au campement des étudiants pour la Palestine à l'Université d'Ottawa pour manifester leur appui aux étudiants qui défendent, depuis trois semaines, ce que l'un des orateurs a appelé « la pelouse libérée » du pavillon Tabaret.

Un porte-parole de l'Association des Canadiens arabes et palestiniens a remercié les étudiants et dit que les actions des étudiants partout dans le monde étaient une source d'inspiration pour toutes et tous et a parlé des changements positifs à survenir suite aux actions des peuples :

« Cette semaine, la Cour internationale de justice a exigé qu'Israël cesse ses attaques génocidaires contre Rafah. Nous avons vu la Cour pénale internationale demander des mandats d'arrestation contre Benjamin Netanyahou et un de ses complices criminel de guerre. Bien que ce soit loin d'être suffisant, ces démarches pour exiger la reddition de comptes n'auraient pas été imaginables il y a un an. En outre, la Norvège, l'Irlande et l'Espagne annoncent qu'ils reconnaissent l'État de Palestine, faisant en sorte que le nombre de pays qui reconnaissent la Palestine est maintenant de 145... Si ces changements arrivent, c'est grâce à nous tous, pas seulement à Ottawa, mais partout dans le monde, où un nombre incalculable de gens se sont levés pour dire : Assez, c'est assez ! »

Une représentante de Labour4Palestine et membre de l'Association canadienne des employés professionnels a exprimé sa solidarité avec le campement des étudiants. « Les campements des étudiants ici à Ottawa et partout dans le monde sont le développement le plus garant d'espoir à un moment où, à toutes fins pratiques, nos dirigeants politiques nous ont laissé tomber », a-t-elle dit.

Une porte-parole du Mouvement de la jeunesse palestinienne a dénoncé les gouvernements du Canada qui ont continué d'appuyer et d'armer ce génocide. Elle a invité tout le monde à participer aux actions du 29 mai contre CANSEC où des délégations israéliennes sont invités à se procurer des armes de fabricants canadiens et d'autres. En outre, Elbit Systems, une compagnie de technologie militaire basée en Israël et le principal fournisseur d'équipement terrestre et de drones aux Forces d'occupation, annonce à CANSEC que leurs armes ont été testées sur le terrain, c'est-à-dire, sur la population de Gaza.

Une organisatrice étudiante a expliqué que l'unique objectif du campement était de « servir notre peuple à Gaza, appuyer notre brave peuple et notre honorable Résistance en Palestine ». Elle a dit que les étudiants avaient participé à des négociations fructueuses avec l'Université d'Ottawa depuis une semaine et qu'elle avait espoir qu'une entente était possible avec l'administration de l'université afin de mettre en oeuvre les trois principales revendications des étudiants – divulgation, désinvestissement et boycotts académiques.

Après le rassemblement, les participants ont été invités à se joindre à un séminaire sur les mouvements étudiants organisé par le Mouvement de la jeunesse palestinienne.



Campement étudiant à l'Université d.Ottawa, 26 mai
Manifestation contre le salon de l'armement CANSEC, 29 mai

Québec

Montréal






25 mai

27 mai

Ontario

Toronto

Le 22 mai, une conférence de presse à l'extérieur du quartier général de la police de Toronto a dénoncé la persécution politique continue organisée par l'État des « Peace 11 ». Le 22 novembre 2023, la police de Toronto a violemment arrêté les 11 activistes lors de descentes effectuées au lever du jour, deux semaines après que des affiches et de la peinture rouge lavable ont été placées sur les fenêtres d'une librairie Indigo à Toronto pour condamner le soutien de la propriétaire Heather Reisman aux Forces de défense israéliennes et à son génocide contre le peuple palestinien.

Les 11 militants ont été accusés de « méfait, complot et harcèlement criminel » et l'affaire a fait l'objet d'une enquête de l'Unité des crimes haineux de la police de Toronto. À l'époque, les Amis du Centre Simon Wiesenthal ont qualifié l'action de la librairie Indigo d'« attaque antisémite ignoble ».

La conférence de presse a appelé à l'abandon de toutes les accusations contre les sept activistes restants après que la Couronne ait abandonné les accusations contre quatre d'entre eux le 17 mai, admettant qu'il n'y avait aucune « perspective raisonnable de condamnation ».

Karl Gardner, l'un des quatre activistes dont les accusations ont été abandonnées, s'est adressé à la conférence de presse et a souligné que depuis leur arrestation, les Peace 11 ont vu leur nom et leur réputation « traînés dans la boue » et ont été publiquement attaqués comme antisémites. Lui et d'autres ont perdu leur emploi et leur vie a été bouleversée. Il a demandé l'abandon des poursuites contre les autres accusés qui ont déjà subi de graves injustices et a ajouté que les personnes de conscience qui soutiennent la Palestine devaient cesser d'être attaquées. Il a dénoncé le fait que le gouvernement canadien continue de faire du commerce d'armes avec Israël, ainsi que les banques, les entreprises et les établissements comme l'Université de Toronto qui profitent du génocide et de l'oppression du peuple palestinien, alors qu'à Toronto, au Canada et partout dans le monde, la majorité des gens sont avec les Palestiniens. Il a conclu en déclarant : « Aujourd'hui, la police de Toronto et l'Unité des crimes haineux n'ont pas réussi à nous réduire au silence. »

Un intervenant du Mouvement de la jeunesse palestinienne a déclaré que « le vrai crime ici, c' est que l'État qui essaie de réduire au silence et de criminaliser toute forme de solidarité avec le peuple palestinien. » Il a souligné que la police de Toronto a eu recours à la force et aux menaces pour intimider les gens, mais que cela n'a pas fonctionné parce que la cause du peuple palestinien est juste et que de plus en plus de gens peuvent voir la réalité de ce qui se passe. Il a réitéré l'exigence que le génocide sioniste doit cesser, que l'occupation doit cesser, que le Canada doit cesser de fournir des armes à Israël et que toute l'aide humanitaire au peuple palestinien doit reprendre.

Les orateurs ont affirmé que les tentatives de l'État et de ses forces de police de criminaliser la défense de la Palestine et de son peuple par le groupe Peace 11 et d'autres qui font face à des accusations similaires ne passeront pas.

Dans la soirée du 22 mai, des centaines de personnes se sont rassemblées sur le campus du centre-ville de l'Université de Toronto pour manifester leur appui résolu au campement étudiant de l'Université de Toronto pour la Palestine. Des étudiants de la plupart des disciplines, des professeurs et des membres du personnel, des syndicats et des sympathisants de la communauté sont venus et ont soutenu la demande que l'Université de Toronto « divulgue, désinvestisse et coupe les liens » avec Israël. De nombreux étudiants ont pris la parole lors du rassemblement et ont clairement indiqué que cette pression publique ne cessera pas tant que ces exigences ne seront pas satisfaites.

Les étudiants ont établi le campement pour faire pression sur l'université pour qu'elle assume ses responsabilités, car l'humanité tout entière exige qu'il soit mis fin aux crimes de guerre et au génocide d'Israël contre le peuple palestinien, ainsi qu'à tout soutien permettant à l'État sioniste de commettre ces crimes.

Les étudiants ont indiqué qu'ils étaient en discussion avec l'université et qu'il y avait eu des progrès et que plusieurs étudiants avaient entamé une grève de la faim pour souligner le sérieux de leurs revendications et la nécessité d'agir. Les étudiants qui ont pris la parole étaient convaincus qu'ils gagneraient ce combat avec le large soutien qu'ils ont reçu et en raison de la justesse de leur cause au nom de l'humanité et pour la défense du peuple palestinien. Cependant, ils ont dû se défendre contre les injures et les diffamations et une offensive des sionistes et de l'administration universitaire, alors que l'administration tente de détourner l'attention des justes revendications des étudiants en demandant que les lieux soient disponibles pour les cérémonies de remise des diplômes.



Cercle populaire pour la Palestine, Université de Toronto, 22 mai

L'Université de Toronto a remis un avis d'intrusion au Cercle pour la Palestine, 24 mai.

Le 25 mai, un nouveau rassemblement et une nouvelle manifestation hebdomadaires ont eu lieu à partir de la gare Union. Les orateurs du Mouvement de la jeunesse palestinienne ont exprimé leur profonde gratitude que jour après jour, semaine après semaine et mois après mois, les Torontois de tous horizons se sont unis aux Palestiniens et à leur résistance héroïque face au génocide israélo-américain et exigent que le gouvernement canadien cesse de soutenir et de financer Israël. De nombreuses nouvelles personnes se joignent aux actions chaque semaine, comme c'est le cas partout au Canada et dans le monde, donnant vie au slogan « Par millions, par milliards, nous sommes tous des Palestiniens ».

Un orateur a souligné que les habitants de Gaza, de Rafah et des autres villes et zones qui affrontent les bombardements et les attaques incessantes de l'État sioniste tiraient leur courage du soutien des peuples du monde qui s'élargit et se renforce de jour en jour. Comme il l'a dit, les sionistes pensaient qu'ils pouvaient facilement prendre Gaza mais ils ont découvert que Gaza était devenu le monde entier. Il a souligné que l'armée israélienne, armée et financée par ses alliés américains, canadiens et de l'OTAN, n'a pas été en mesure d'atteindre ne serait-ce qu'un de ses objectifs militaires et que la résistance est maintenant plus forte que jamais. Il a souligné que la Palestine sera libre « de notre vivant ».

La manifestation s'est terminée au campement étudiant de l'Université de Toronto où les participants ont exprimé leur soutien aux étudiants qui font face à un ultimatum de l'administration de l'Université de Toronto qui leur demande de quitter les lieux avant 8 heures le 27 mai, sous peine d'être poursuivis pour « intrusion ». Ils se sont engagés à protéger les étudiants.



25 mai

Plus de 2 000 travailleurs, étudiants et membres de la communauté se sont rassemblés devant Convocation Hall de l'Université de Toronto à 8 heures le 27 mai à côté du campement étudiant pour la Palestine. La Fédération du travail de l'Ontario (FTO) a convoqué le rassemblement à la dernière minute et les médias sociaux en ont parlé. Le 25 mai, la FTO avait envoyé une lettre ouverte au président de l'Université de Toronto, Meric Gertler, lui demandant de cesser de menacer les étudiants et de poursuivre les négociations afin de satisfaire leurs justes demandes.

Un étudiant de l'Université de Toronto dont la famille vient de Gaza a parlé avec passion des membres de la famille qui ont été tués dans l'attaque contre Gaza et de la détermination du peuple palestinien à parvenir à une Palestine libre. Ils ont dénoncé le génocide israélien en cours, financé et soutenu par le Canada et des institutions telles que l'Université de Toronto.

La présidente de la FTO, Laura Walton, a déclaré que la cause du peuple palestinien concerne les travailleurs de l'Ontario qui participent aux actions de solidarité avec les Palestiniens parce que « personne n'est libre tant que tout le monde n'est pas libre ». Elle a dénoncé les méthodes autoritaires utilisées par l'administration de l'Université de Toronto pour éviter de rendre des comptes et pour menacer et intimider les étudiants, dont beaucoup sont des travailleurs et beaucoup plus de fils et de filles de travailleurs dont les impôts financent l'université. Elle a demandé à l'administration de l'université de négocier de bonne foi avec les étudiants et de répondre à leurs justes demandes, notamment de cesser d'investir dans la machine de guerre. Dans la lettre ouverte de la FTO au président de l'université, Meric Gertler, ce dernier a été averti que si l'université essayait d'agir contre les étudiants du campement « vous devrez d'abord passer par les travailleurs ».

Suzanne Weiss de Voix juives indépendantes a dénoncé le génocide en cours et « la bestialité inouïe » du gouvernement israélien contre le peuple palestinien. Elle a déclaré que les actions des étudiants et la résistance continue contre le siège de Gaza sont une réponse appropriée aux tentatives des sionistes et de leurs alliés pour amalgamer la critique des crimes des sionistes israéliens avec l'antisémitisme.

Une membre de l'équipe de négociation étudiante a rendu compte des négociations avec l'administration de l'Université qui, selon elle, n'a pas négocié de bonne foi. Elle a souligné que dans son récent avis d'intrusion, l'université a menacé les étudiants et le corps enseignant d'expulsion s'ils continuaient à participer au campement, mais que les étudiants ont l'intention de persister jusqu'à ce qu'ils réussissent à obtenir de l'université qu'elle divulgue et se désinvestisse et qu'elle coupe tous ses liens avec Israël. Bien qu'une autre réunion avec l'administration ait été prévue plus tard dans la journée, l'université a demandé une injonction à la Cour supérieure de l'Ontario afin d'expulser les étudiants du campement.

Les orateurs ont appelé tout le monde à se tenir prêt à se présenter rapidement pour défendre les étudiants contre les attaques de la police le moment venu, des appels qui ont reçu une approbation enthousiaste de la foule.



La manifestation de la FTO, 27 mai

Plus de 5 000 personnes de tous les milieux, dont un grand nombre de jeunes, ont participé à un rassemblement d'urgence organisé par le Mouvement de la jeunesse palestinienne le 27 mai devant le consulat israélien à Toronto. La manifestation s'est tenue pour dénoncer les atrocités commises dans l'escalade des attaques de l'État sioniste israélien dirigées par les États-Unis contre Rafah.

L'esprit de résistance a imprégné l'action, avec des pancartes, des bannières et des slogans qui affirmaient le droit d'être du peuple palestinien. Les jeunes qui ont pris la parole ont souligné que face aux bombardements criminels et barbares et aux attaques comme celle de Rafah, où des civils palestiniens dans une « zone sûre » ont été tués et blessés grièvement par des tirs de missiles et de bombes, l'esprit de résistance du peuple palestinien prévaut et la résistance armée au siège de Gaza et à l'occupation se poursuit.

Les jeunes ont également affirmé que la tentative des forces américano-sionistes d'écraser et d'exterminer les Palestiniens a échoué en raison de leur résistance, du soutien vital du Yémen, de l'Iran, de l'Irak et d'autres pays et du soutien des peuples du monde qui se tiennent debout. Le soutien international, ont-ils dit, dont celui du peuple canadien, est essentiel pour briser les tentatives désespérées d'Israël, de ses bailleurs de fonds et de ses commanditaires d'écraser le peuple palestinien. Ils ont condamné le gouvernement canadien pour la poursuite de son commerce d'armes avec Israël et sa complicité avec le génocide israélo-américain.

Depuis le consulat où les manifestants ont défilé, en scandant « Ne touchez pas à Gaza, Ne touchez pas à Rafah ! », « Trudeau, tu ne peux pas te cacher, nous t'accusons de génocide ! », « Netanyahou, tu verras , la Palestine sera libre ! » et d'autres slogans, jusqu'au campement étudiant de l'Université de Toronto.




27 mai

Des centaines de personnes ont participé à un rassemblement et à une manifestation d'urgence pour Rafah le 31 mai, à l'appel du Mouvement de la jeunesse palestinienne. L'action a débuté à l'intersection des rues King et Bay, où se trouvent les sièges de grandes banques comme la Banque Scotia, la Banque de Montréal, la CIBC et d'autres, impliquées dans le génocide israélien contre les Palestiniens. La Banque Scotia, qui a investi massivement dans Elbit Systems, le plus grand fabricant d'armes israélien qui fournit l'artillerie, les drones et les munitions aux forces d'occupation israéliennes, a été particulièrement dénoncée.

Le rassemblement a commencé par de brefs discours dénonçant le soutien lâche du Canada au génocide américano-israélien contre les Palestiniens. Les participants ont scandé des slogans comme : « Fini le statu quo ! Assez c'est assez ! », « Pas un sou de plus, pas plus d'argent pour les crimes sionistes ! », « Pas un seul dollar, pour le massacre israélien ! », « Trudeau, tu ne peux pas te cacher, nous t'accusons de génocide ! », « Arrêtez de bombarder Gaza maintenant ! » , « Arrêtez de bombarder Rafah maintenant ! »

Après le rassemblement, les participants ont marché vers le sud jusqu'à la gare Union, où ils ont occupé le hall principal pendant plusieurs heures, en écoutant des discours et en scandant des slogans comme : « Cessez-le-feu maintenant ! », « Arrêtez de bombarder Rafah ! », « Mettons fin à l'occupation ! » Plusieurs activistes du Mouvement de la jeunesse palestinienne ont pris la parole, accompagnés de membres de Jews Say No to Genocide, de Jews for a Free Palestine et d'autres organisations. Ils ont souligné que malgré la barbarie actuelle des bombardements et des massacres de civils palestiniens par les États-Unis et les sionistes, et de l'escalade de l'offensive sur Rafah, la résistance palestinienne continue de vaincre les plans des criminels de guerre sionistes et de leurs alliés américains, canadiens et occidentaux.

L'appui indéfectible du peuple canadien et des peuples du monde entier est d'une importance vitale pour la lutte du peuple palestinien, y compris l'appui du Yémen et le soutien historique continu de Cuba. Le représentant du Mouvement de la jeunesse palestinienne a tenu à remercier le gouvernement et le peuple cubains pour leur soutien continu à la cause palestinienne et a dénoncé les États-Unis pour leur blocus criminel et le dénigrement de Cuba pour ses positions internationalistes justes.

Les orateurs ont appelé chacun à redoubler d'efforts et à continuer de défendre les Palestiniens et déclaré que la Palestine sera libre « de notre vivant ».






La manifestation et l'occupation de la gare Union du 31 mai

Hamilton




28 mai

Sudbury




29 mai

Windsor

Près de 80 personnes ont participé à un rassemblement et à une vigile d'urgence à la Zone de libération du campus de l'Université de Windsor le 27 mai au soir. L'action a été organisée dans le cadre d'un Journée de deuil déclarée par le Groupe en solidarité avec la Palestine de Windsor en réponse aux frappes contre un campement de tentes à Rafah où près de 45 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été brûlés vifs lorsque les tentes dans lesquelles ils avaient trouvé refuge se sont mises à brûler.

Parmi les orateurs au rassemblement, il y avait plusieurs jeunes ayant de la famille à Gaza et dans d'autres régions de la Palestine occupée – l'un a dit que 86 membres de sa famille avaient été tués depuis qu’Israël a lancé son assaut génocidaire contre Gaza.  Tous ont exprimé leur colère contre Israël, en perpétuelle violation du droit international, y compris des ordres spécifiques émis selon la Convention sur le génocide par la Cour internationale de Justice, peut poursuivre sa guerre d'extermination en toute impunité.

Les étudiants se sont dits indignés du fait que l'administration de l'Université de Windsor ne prenait pas au sérieux leurs demandes d'un désinvestissement financier et académique du génocide et de l'occupation israéliens, affirmant qu’Ils en étaient au 19e jour de leur campement et le président ne les avait pas encore rencontrés pour discuter de leurs revendications.


Campement des étudiants à l'Université de Windsor, le 24 mai

D'autres ont souligné combien il était important de demeurer actif, de prendre la parole et d'exiger des comptes des gouvernements tels que le Canada coupables de complicité dans le génocide, compte-tenu que le système onusien n'a pas réussi à stopper Israël. Cela met en lumière, a dit un autre orateur, que notre lutte doit aussi être pour créer un nouvel ordre mondial qui défend les principes sur lesquels les Nations unies ont été fondées et que les droits de toutes les  nations et des peuples soient garantis avec aucun espace pour quiconque marauder de manière illicite selon la politique « la force fait le droit » , comme le font aujourd'hui les États-Unis et le camp impérialiste qu'ils dirigent. Par sa courageuse résistance et sa lutte pour la libération nationale, le peuple palestinien apporte une contribution importante à la lutte des peuples du monde pour faire tomber cet ordre ancien destructeur et créer l'ordre nouveau dont l'humanité a besoin, a déclaré l'orateur.


27 mai

Le 31 mai, alors que le Sénat de l'université se réunissait dans la salle Toldo, les étudiants ont organisé un militant piquetage pendant plusieurs heures à l'extérieur, avec des « postes de contrôle » établis pour tous les gens entrant dans l'édifice, pour rappeler comment les déplacements des Palestiniens dans leur patrie occupée sont restreints et contrôlés en vertu des règles d'apartheid de l'occupant.

Depuis plusieurs semaines, les étudiants ont reçu un appui important de l'Alliance des étudiants de Windsor et de quelque 70 professeurs et instructeurs qui ont signé des lettres ouvertes adressées au président et aux instances dirigeantes de l'université, les appelant à ne pas avoir recours aux menaces ou à la force contre le campement, mais plutôt de rencontrer les étudiants et d'envisager comment ils pourraient répondre à leurs revendications. Suite à la présentation d'une délégation du campement à l'assemblée de ses membres en mai, le Conseil du travail de Windsor et district a, à son tour, adressé une lettre au président de l'université l’appelant à s'engager dans des négociations de bonne foi avec les étudiants. Il y est souligné qu'en réponse aux campagnes des étudiants et des travailleurs ndan sles années 1980, l'Université de Windsor est devenue la première université au Canada à désinvestir de l'apartheid en Afrique du Sud et qu'il était grand temps de faire preuve de leadership en honorant cette fière tradition.

Des étudiants de l'Université de Windsor tiennent un piquetage devant l'endroit où se tient la réunion
du sénat, le 31 mai.

Alberta

Edmonton






26 mai

Calgary



 26 mai




27 mai

Colombie Britannique

Vancouver


Cérémonie de remise des diplômes de l'UBC, 25 mai

27 mai

Duncan

26 mai

ÉTATS-UNIS

New York, New York


City University de New York, 30 mai
31 mai

Détroit, Michigan


Université Wayne State, 23 mai

Conférence populaire pour la Palestine, 26 mai

Chicago, Illinois


29 mai

Santa Cruz, Californie

23 mai

Seattle, Washington



30 mai

EUROPE

Angleterre

Londres



Devant la résidence du premier ministre, 10 rue Downing, 28 mai

Cambridge


29 mai

Stockholm, Suède


25 mai

Bruxelles, Belgique

Manifestation du personnel au siège de l'Union européenne, 31 mai

Bilbao, Espagne



25 mai

Milan, Italie


Université polytechnique de Milan, campement d'étudiants, 25 mai

Cluj, Roumanie


Université Baba Bolyai, campement de Gaza, 25 mai

ASIE

Palestine

Naplouse
Drapeaux de la Norvège, de l'Irlande et de l'Espagne hissés devant le bâtiment municipal après que ces pays aient reconnu l'État palestinien, 25 mai.

Dura

Les drapeaux de la Norvège, de l'Irlande et de l'Espagne ont également été hissés à l'extérieur du bâtiment municipal, 25 mai

Sanaa, Yémen




31 mai

Amman, Jordanie


24 mai


31 mai

Istanbul, Turquie



 25 mai

Séoul, Corée



30 mai

AFRIQUE

Capetown, Afrique du Sud


26 mai

Dakar, Sénégal

26 mai

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

Mexico, Mexique


27 mai

30 mai

Quito, Équateur



30 mai

Santiago, Chili


24 mai



29 mai

OCÉANIE

Sydney, Australie

25 mai
(Photos : LML, Quds, Wafa, AA, Shehab, Palestine Chronicle, Aldanmarki, @_carens, @wawog_now, M.Y.C. Tseng, E. Mendez, shantay_lewis, Z. Alexander, National SJP, D. Kebede, PSC Updates, G. Dalbon, platforma Comun por Palestina MX, Y. Ortiz, Ecuador.con.Palestina, La Voz de los que Sobran, Plaza de la Dignidad Oficial, Pip Hinman)

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