Numéro 31
8 mai 2024
Début de l'invasion criminelle de Rafah
par Israël
avec le soutien des États-Unis
• Les massacres israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza
• Les Brigades al-Qassam opposent une résistance féroce
Événements en cours
• Le premier
ministre israélien rejette la proposition
de cessez-le-feu des médiateurs
• La résistance
palestinienne accepte la proposition
de cessez-le-feu des médiateurs
• Israël ferme
Al Jazeera à Tel Aviv
• Israël torture pour extorquer de faux aveux
Reportage photo
• Ne touchez pas à Rafah! Un cessez-le-feu tout de suite!
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Début de l'invasion criminelle de Rafah par
Israël
avec le soutien des États-Unis
Tenons les États-Unis, le
Canada et les autres organisateurs et complices du génocide
sioniste israélien responsables!
Arrêtez l'invasion de Rafah maintenant!
Un cessez-le-feu maintenant! L'aide humanitaire sans entrave,
maintenant!
Manifestation d'urgence à Toronto le 7 mai, « Ne touchez pas à
Rafah ! »
Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) condamne
vigoureusement les actions criminelles des sionistes israéliens
soutenus par les États-Unis contre le peuple palestinien. Nous
condamnons la conciliation officielle et le soutien direct du
Canada malgé les voeux de la ministre des Affaires étrangères
que cela se fasse de façon humanitaire. Nous dénonçons toute la
désinformation médiatique qui persiste à rejeter sur la
Résistance palestinienne la responsabilité de ce que font les
sionistes et à prétendre que le génocide dont le monde entier
est témoin est fait de façon humanitaire. Les États-Unis
prétendent « étudier » la proposition de cessez-le-feu
acceptée par la Résistance palestinienne, alors qu'Israël
bombarde Rafah, bloque l'aide, torture les prisonniers et
poursuit le massacre. Le soutien officiel ou les justifications,
d'où qu'elles viennent, sont impardonnables.
Le PCC(M-L) salue les jeunes et les étudiants qui s'engagent
avec détermination, courage et intelligence dans des actions
pour faire connaître et défendre leurs justes revendications. Le
PCC(M-L) salue les actions et les déclarations des professeurs
et du personnel des universités où des campements ont lieu et
reconnaît le grand courage des professeurs qui se tiennent en
première ligne avec eux. Beaucoup de professeurs aux États-Unis
ont eux-mêmes été battus par la police. Les positions militantes
des étudiants qui s'élèvent contre les crimes contre le peuple
de Palestine et leur demande de reconnaissance du droit d'être
de la Palestine, ainsi que contre la répression et la
criminalisation de l'État, constituent un sérieux obstacle au
feu vert donné par l'administration Biden et tous ceux qui l'ont
rejointe. Les forces réactionnaires font tout ce qui est en leur
pouvoir, usant de leurs privilèges, pour détruire les
interprétations et protections constitutionnelles de la liberté
d'expression et de réunion. Jamais les peuples du monde ne leur
donneront la liberté d'agir en toute impunité.
L'ampleur et l'importance des destructions odieuses, des
massacres, des meurtres et de la famine perpétrés par l'occupant
israélien en Palestine ne peuvent être pleinement comprises que
dans les actions de résistance qui donnent un nouveau sens à la
lutte des peuples du monde pour une démocratie instituée par le
peuple, où ils se donnent les moyens d'agir en chassant les
criminels qui s'acharnent à faire voler en éclats toutes les
ententes, conventions et règles de droit de l'après-Deuxième
Guerre mondiale. La destruction par Israël de l'infrastructure
de Gaza, de toutes les institutions de la société civile, et ses
violations du droit humanitaire international, y compris
l'assassinat délibéré de journalistes, la destruction
d'hôpitaux, d'universités, de mosquées et d'autres
établissements religieux, de bibliothèques et de musées, sont en
effet des actes criminels. Ils s'inscrivent également dans une
vaine tentative d'effacer l'histoire d'un peuple et de le
détruire. C'est une tentative vaine parce que l'histoire, la
mémoire et l'intelligence d'un peuple traversent les âges,
rafraîchies génération après génération par leur résistance qui
affirme leur droit d'être.
La tentative de l'administration Biden de transformer
l'opposition des étudiants, des jeunes et des peuples du monde
au génocide américano-israélien en un affrontement de croyances
extrémistes échouera également. Nous n'assistons pas à un
conflit de croyances ou à une indignation morale de tel ou tel
camp, mais à une opposition justifiée et puissante aux crimes
que les États-Unis et les sionistes commettent contre
l'humanité, aux violations criminelles du droit international, y
compris la Convention sur les réfugiés, et au droit
international humanitaire. Et oui, des millions de jeunes et de
personnes se battent pour les normes morales qu'épouse
l'humanité entière. Les tentatives de donner une justification
aux crimes et aux atrocités sont tout aussi criminelles que les
crimes eux-mêmes. De tels crimes ne pourraient pas avoir lieu
sans le soutien de ceux qui cherchent à apaiser l'opposition et
leur donnent le feu vert.
Tenons les États-Unis, le Canada et les autres organisateurs
et complices
du génocide sioniste israélien responsables!
Arrêtez l'invasion de Rafah maintenant! Un cessez-le-feu
maintenant!
L'aide humanitaire sans entrave, maintenant!
Au milieu des bombardements,
Israël ordonne l'évacuation d'un quart de million de
Palestiniens à Rafah
Rafah
L'armée israélienne a lourdement bombardé Rafah tôt dans la matinée du 6 mai, avant d'ordonner à 250 000 Palestiniens de quitter certaines parties de la ville frontalière en prévision de l'assaut terrestre qu'elle menace de lancer. Au moins 22 civils, dont huit enfants, ont été tués dans les frappes aériennes qui ont touché 11 maisons à Rafah, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa. L'armée israélienne a largué des tracts ordonnant aux personnes déplacées et aux habitants de quitter les quartiers est de la ville, près de la barrière qui sépare la bande de Gaza d'Israël. L'agence a déclaré que l'armée était « sur le point d'intervenir avec force contre les organisations terroristes dans la région ».
Bombardement de Rafah, 6 mai 2024
Israël entame des opérations terrestres avec un objectif génocidaire évident : forcer les Palestiniens à évacuer Gaza sous peine de mort
Rien ne souligne mieux la
criminalité et l'intention génocidaire des sionistes israéliens
soutenus par les États-Unis que les ordres d'évacuation qu'ils
ont donnés à la population de Rafah le 6 mai. L'armée
israélienne vient d'annoncer qu'elle avait pris le « contrôle
opérationnel » du côté palestinien du point de passage de
Rafah, le seul point de sortie et d'entrée entre Gaza et
l'Égypte. Une porte-parole de l'armée a déclaré que la 401e
brigade blindée s'était emparée du point de passage dans le sud
de la bande de Gaza le 7 mai au matin, à l'issue d'une opération
militaire menée pendant la nuit.
Le Times of Israel rapporte que plusieurs familles de
prisonniers détenus à Gaza ont bloqué la rue Begin, la
principale route de Tel Aviv, pour exiger qu'Israël accepte un
accord sur la libération d'otages. S'adressant au premier
ministre israélien Benjamin Netanyahou, la mère de l'un des
captifs aurait déclaré à la chaîne israélienne Channel 12
: « Le gouvernement et le cabinet de guerre doivent accepter
l'accord. Il faut que nos otages rentrent chez eux. Jusqu'au
dernier. » Elle a ajouté: « Les rues vont brûler, le pays va
brûler. On ne peut pas jouer ainsi avec la vie des gens. »
Les organisations de la Résistance palestinienne ont publié une déclaration commune condamnant l'incursion israélienne à Rafah. La fermeture de points de passage vitaux et l'exécution d'opérations militaires à Rafah sont considérées comme des signes de l'intention de l'occupation de perpétrer d'autres atrocités et de provoquer une catastrophe humanitaire encore plus grande, souligne la déclaration. Les actions des Forces de défense israéliennes, souligne la déclaration, constituent une catastrophe humanitaire qui touche 2,5 millions de citoyens palestiniens à Gaza, avec une préoccupation particulière pour plus de 1,5 million de personnes déplacées de force, dont 400 000 ont été récemment forcées de fuir des zones précédemment considérées comme « sûres ». Dans leur déclaration commune, les organisations palestiniennes appellent à une intervention internationale immédiate afin d'éviter de nouvelles pertes en vies humaines et d'empêcher ce qu'elles décrivent comme la plus grande crise humanitaire au monde.
Israël ferme le poste frontière de Rafah.
Les massacres israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza
Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté le 7 mai que l'armée d'occupation israélienne a commis six massacres dans différentes zones de la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, tuant au moins 54 civils et en blessant 96 autres. Le ministère a confirmé dans son rapport quotidien que le bilan de l'agression israélienne s'élevait à 34 789 martyrs et 78 204 blessés au cours du septième mois depuis le 7 octobre 2023.
« De nombreuses personnes demeurent encore coincées sous les décombres et jetées sur les routes, car les Forces d'occupation israéliennes empêchent les sauveteurs de les atteindre », lit-on dans le communiqué du ministère de la Santé.
Les Brigades al-Qassam opposent
une résistance féroce
Le 7 mai, l'aile armée du Hamas a détruit un char d'assaut israélien et assailli les troupes israéliennes de projectiles dans l'est de Rafah, au sud de la bande de Gaza, en réponse à l'occupation militaire israélienne du point de passage entre Gaza et l'Égypte. Dans un communiqué, les Brigades al-Qassam affirment qu'un char d'assaut Merkava a pris feu après avoir été frappé par un seul projectile Yassin 105, lors d'escarmouches avec des soldats israéliens barricadés dans un édifice dans le quartier de Ash Shuja'iyeh à l'est de Rafah. Des combattants de la résistance des brigades ont aussi tiré des barrages de missiles et des obus de mortier sur des regroupements de troupes et de véhicules israéliens dans l'est de Rafah. Une autre attaque par missiles a ciblé les forces d'occupation israéliennes sur le site militaire de Karam Abu Salem.
Le 5 mai, la Résistance palestinienne a mené une opération contre des forces d'occupation israéliennes (FOI) dans la ville de Karam Abu Salem. Selon les Brigades al-Qassam, les combattants de la résistance ont frappé le site au moyen d'un système de missiles à courte portée Rajum de 114 mm. Selon une source de la Résistance, le regroupement ciblé était à l'origine des agressions contre des villes dans Rafah et comprenait des dirigeants militaires et de Shin Bet. Cinq soldats auraient été tués et dix autres blessés. Selon les sources, la préparation de la Résistance à l'opération, son organisation et ses capacités de renseignement confirment sa capacité d'entreprendre des assauts directs et précis.
L'ampleur des succès remportés par le mouvement de Résistance se voit dans la réponse des FOI. Le quotidien israélien Maariv a révélé que les familles de plus de 600 soldats d'occupation israéliens commettant le génocide à Gaza ont écrit une lettre au ministre de la Sécurité Yoav Gallant et au chef d'état-major Herzi Halevi, exigeant d'annuler l'invasion de Rafah. Le quotidien Haaretz rapporte : « Des dizaines de milliers d'Israéliens manifestent pour une entente favorable à un cessez-le-feu et à la libération des otages alors que les pourparlers pour Gaza vont bon train. »
Selon les rapports : « Fortes d'une participation exceptionnelle, les manifestations de samedi ont lieu dans toutes les principales villes d'Israël. Les manifestants exigent aussi la tenue d'élections. Lors d'un rassemblement à Jérusalem, le père de l'otage israélo-américain Hersh Goldberg-Polin a dit : « Les politiciens doivent se rappeler que nous combattons de vraies personnes. » Voice of America a aussi rapporté : « Des milliers d'Israéliens ont manifesté le samedi (4 mai), exigeant du premier ministre Benjamin Netanyahou qu'il accepte l'entente de cessez-le-feu avec le mouvement islamiste Hamas, qui permettrait aux otages israéliens qui restent de quitter Gaza et de retourner à la maison. Lors d'un rassemblement à Tel Aviv qui a eu lieu alors que les représentants du Hamas rencontraient des médiateurs de l'Égypte et du Qatar au Caire, les membres de la famille et les alliés des près de 100 otages qui sont toujours vivants et en captivité ont dit que tout devait être fait pour qu'ils puissent revenir à la maison.
Événements en cours
Le premier ministre israélien rejette la proposition de cessez-le-feu des médiateurs
Manifestation à Tel Aviv pour demander au gouvernement israélien
d'accepter
l'accord de cessez-le-feu, 6 mai
Le premier ministre Benjamin Netanyahou a rejeté une nouvelle fois la demande des forces de résistance palestiniennes d'un cessez-le-feu permanent et d'un retrait des forces d'occupation israéliennes en échange de la libération des prisonniers capturés lors de l'opération militaire Déluge d'al-Aqsa. Le 6 mai, Benjamin Netanyahou a déclaré que cela maintiendrait le Hamas au pouvoir à Gaza et constituerait une menace pour Israël. Il a dit qu'Israël était prêt à interrompre les combats à Gaza afin d'obtenir la libération des Israéliens détenus par les forces de la résistance, mais « mettre fin à la guerre et laisser le Hamas intact, c'est une chose que l'État d'Israël ne peut pas accepter ». « Ce serait une immense victoire pour le Hamas, pour l'Iran et pour l'ensemble de l'axe du mal. C'est pourquoi Israël n'acceptera pas les demandes du Hamas, qui sont synonymes de capitulation, et nous poursuivrons le combat jusqu'à ce que nous ayons atteint tous nos objectifs. »
Le mouvement Hamas a déclaré dans un communiqué publié le 5 mai que la ronde actuelle de négociations sur le cessez-le-feu dans la capitale égyptienne était terminée et que son équipe de négociation partirait pour Doha après deux jours de réunions. « La délégation du mouvement avait donné la réponse du mouvement aux frères médiateurs en Égypte et au Qatar, où des discussions approfondies et sérieuses ont eu lieu avec eux », indique le communiqué du Hamas.
La déclaration mentionne que les principales demandes du Hamas comprennent « l'arrêt complet » des combats, le retrait d'Israël « de toute la bande de Gaza, la facilitation du retour des personnes déplacées, l'intensification des efforts de secours, le début de la reconstruction et la conclusion d'un accord d'échange de prisonniers ». Des sources haut placées de la Résistance palestinienne ont déclaré à Al Mayadeen que les négociations se heurtaient à un obstacle majeur en raison du refus d'Israël d'adhérer à un cessez-le-feu permanent.
Une source haut placée dans le mouvement de la Résistance palestinienne a affirmé à Al Mayadeen que la direction de la Résistance fait preuve d'une grande flexibilité dans les négociations indirectes pour parvenir à un accord qui réponde à la demande du peuple palestinien d'un arrêt complet de l'agression israélienne et du retrait complet des forces israéliennes de Gaza. La source a ajouté que la Résistance avait réagi positivement à la proposition des médiateurs, soulignant que les contacts et les négociations se poursuivent entre les dirigeants de la Résistance et les médiateurs dans le but de parvenir à un accord sérieux et réel.
Par ailleurs, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza alors que le génocide se poursuit dans la bande sous blocus pour le 213e jour. L'OCI a condamné le génocide perpétré par l'occupation israélienne dans la bande de Gaza et appelé à des sanctions contre le régime israélien.
La résistance palestinienne accepte la proposition de cessez-le-feu des médiateurs
Le Dr Khalil al-Hayya, chef adjoint du mouvement de résistance palestinien Hamas dans la bande de Gaza et membre de son bureau politique, a déclaré que le mouvement acceptait la proposition des médiateurs concernant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Il a souligné que cette proposition permet d'atteindre les objectifs souhaités par le peuple palestinien, expliquant que la balle est maintenant dans le camp de l'occupation israélienne.
L'accord prévoit le retour inconditionnel des personnes déplacées sur leur lieu de résidence dans toutes les zones de la bande de Gaza, ainsi que des détails concernant les opérations de secours et la fourniture de tous les produits nécessaires à la bande de Gaza, y compris la nourriture, les abris et les logements temporaires. Il stipule que le processus de reconstruction sera supervisé par l'Égypte, le Qatar et des organisations telles que les Nations unies, afin que les plans nécessaires soient élaborés au cours de la première phase.
La proposition comprend trois phases, chacune d'une durée de 42 jours. La première phase propose un cessez-le-feu temporaire, la cessation des opérations militaires des deux parties, le retrait des forces d'occupation des zones densément peuplées vers les zones situées le long de la bande séparant la bande de Gaza du reste des territoires occupés, ainsi que l'arrêt des reconnaissances israéliennes à certaines heures. Les négociations clés sur les prisonniers commenceront dans la deuxième phase. Un cessez-le-feu sera annoncé directement au cours de la troisième phase, ou ce qui est appelé dans la proposition le retour à un calme durable (la cessation permanente des mesures militaires et des hostilités) et il doit être annoncé avant l'échange des prisonniers militaires et des détenus restants dans la bande de Gaza.
En ce qui concerne l'échange de prisonniers, Khalil al-Hayya a indiqué qu'il se déroulerait en trois étapes : la première est l'échange de civils et des femmes israéliennes restées dans la bande de Gaza, en plus des soldats israéliens, des enfants de moins de 19 ans, des adultes de plus de 50 ans et des prisonniers malades. Il a souligné que pour chaque soldate israélienne, 50 prisonniers dans les prisons israéliennes, 30 condamnés à perpétuité et 20 condamnés à de lourdes peines doivent être libérés. Les listes seront données par le Hamas.
Dans le même ordre d'idées, le Times of Israel rapporte que des manifestations ont lieu en Israël pour demander au gouvernement d'accepter la proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs que sont le Qatar et l'Égypte. La mère d'un des otages détenus par la Résistance palestinienne aurait déclaré à la chaîne israélienne Channel 12 : « Le gouvernement et le cabinet de guerre devraient accepter l'accord. Il faut que nos otages rentrent chez eux. Jusqu'au dernier. »
Israël ferme Al Jazeera à
Tel Aviv
Dans sa dernière tentative de cibler les journalistes et de fermer les agences de presse qui informent sur ce qui se passe à Gaza et dans les territoires occupés, le gouvernement israélien a voté à l'unanimité le 5 mai la fermeture du bureau de la chaîne de télévision Al Jazeera, propriété du Qatar, à Tel Aviv, a rapporté l'agence de presse Anadolu. « Nos ordonnances entreront en vigueur immédiatement », a déclaré le ministre de la Communication Shlomo Karhi après avoir signé un ordre de fermeture de la chaîne. Il a déclaré : « Trop de temps s'est écoulé et il y a eu trop d'obstacles juridiques inutiles pour finalement arrêter la machine à incitation bien rodée d'Al Jazeera, qui nuit à la sécurité de l'État. »
À la suite de ces ordres, les bureaux d'Al Jazeera ont été perquisitionnés et tous les équipements ont été confisqués et détruits.
Israël torture pour extorquer de faux aveux
Selon un communiqué de l'Association des prisonniers palestiniens, le chirurgien orthopédique palestinien Adnan Al-Bursh, qui dirigeait la chirurgie orthopédique à l'hôpital Al-Shifa, est mort au centre de détention israélien d'Ofer, en Cisjordanie, le 19 avril, après avoir été emprisonné et torturé pendant plus de quatre mois. Selon les informations disponibles, son nom a été signalé pour la première fois le 2 mai, après qu'un détenu libéré a déclaré qu'Adnan Al-Bursh avait été torturé et tué.
Le corps du chirurgien est retenu par Israël, ont rapporté le 3 mai quatre groupes palestiniens de défense des droits humains, Addameer, Al Mezan, Al-Haq et le Centre palestinien pour les droits humains. Ils ont déclaré qu'Israël avait libéré plus de 60 prisonniers et détenus palestiniens au point de passage de Kerem Shalom, certains d'entre eux montrant des « signes visibles de torture physique ». Les autorités israéliennes ont également remis le corps d'Ismail Abdelbari Khader, 33 ans. Le Dr Marwan Al-Hams, directeur de l'hôpital Al-Najjar de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a déclaré que le corps d'Ismail Abdelbari Khader portait « des marques de torture sur ses poignets, ainsi qu'un oedème aux épaules, aux genoux et à la poitrine ».
À la suite de l'annonce de la mort d'Adnan Al-Bursh, la Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a déclaré le 3 mai qu'elle était « extrêmement alarmée » par la mort de cet éminent médecin. Elle a écrit sur les réseaux sociaux : « J'exhorte la communauté diplomatique à intervenir par des mesures concrètes pour protéger les Palestiniens. Aucun Palestinien n'est en sécurité sous l'occupation israélienne aujourd'hui. »
Plus de 3 660 Palestiniens sont détenus sans inculpation, dont 22 femmes et 40 enfants.
Reportage photo
Ne touchez pas à Rafah!
Un cessez-le-feu tout de suite!
CANADA
Région de la capitale nationale
Manifestation d'urgence, « Ne touchez pas à Rafah! », 7 mai
27 avril
Halifax
27 avril
Montréal
4 mai
27 avril
Toronto
26 avril
Sudbury
4 mai
27 avril
Windsor
Action « Ne touchez pas à Rafah ! », 5 mai
26 avril
Edmonton
Manifestation d'urgence «
Ne touchez pas à Rafah ! », 7 mai
Calgary
4 mai
28 avril
ÉTATS-UNIS
Washington, DC
Rassemblement d'urgence « Ne touchez pas à Rafah ! » au
campement de l'Université George Washington, 7 mai
EUROPE
Angleterre
Londres
Manifestation d'urgence «
Ne touchez pas à Rafah ! », 7 mai
27 avril
Glasgow, Écosse
4 mai
Dublin, Irlande
4 mai
Berlin, Allemagne
4 mai
Paris, France
26 avril
Milan, Italie
Contingent de solidarité avec la Palestine pour célébrer
l'anniversaire de la libération
du fascisme nazi, 25 avril
ASIE
Ramallah, Palestine
Manifestation devant le bureau de représentation du Canada
auprès de l'Autorité palestinienne, contre le soutien du Canada
à Israël, 30 avril
Yémen
Taizz
3 mai
Sanaa
26 avril
Turquie
Istanbul
28 avril
Konya
Les étudiants de l'Université de Selcuk en soutien à Gaza, le 30
avril
Province de Diyarbakir
28 avril
Bangladesh
Dhaka
Université de Dhaka, 6 mai
Chittagong
Les étudiants aux côtés de la Palestine, 6 mai
OCÉANIE
Melbourne, Australie
Rassemblement d'urgence « Ne touchez pas à Rafah ! », 7 mai
ANTARCTIQUE
30 avril
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