Numéro 18

13 mars 2024

Reportage photo: 1er au 10 mars

Marche retentissante à Ottawa et
manifestation de soutien massif à la Palestine
sur la colline du Parlement


Des actions partout dans le monde révèlent la détermination de la résistance palestinienne



Journée d'action nationale à Ottawa le 10 mars

Marche retentissante à Ottawa et
manifestation de soutien massif à la Palestine sur la colline du Parlement

Plus de 10 000 personnes ont convergé sur la colline du Parlement à Ottawa pour la marche nationale pour Gaza du 9 mars. Des autobus et des caravanes de voitures ont été organisées à partir de l'Ontario et du Québec. Ni la pluie ni les activités perturbatrices de la police n'ont réussi à refroidir les esprits des participants venus renouveler leur engagement envers le peuple palestinien et la Résistance pour exiger de mettre fin à l'occupation et au génocide en cours qui en est maintenant à son sixième mois, et que les criminels de guerre soient traduits en justice. Une de revendications immédiates est que, minimalement, l'aide humanitaire puisse entrer à Gaza où les gens, y compris des nouveaux nés, meurent de faim.

La complicité du gouvernement canadien envers les crimes commis par Israël contre les Palestiniens a été dénoncée à fond à Ottawa. Le gouvernement canadien et les médias monopolisés continuent de refuser de reconnaître la signification et les conséquences de la décision de la Cour internationale de justice dans la cause présentée par l'Afrique du Sud selon laquelle Israël commet un génocide à Gaza. Les mesures conservatoires immédiates ordonnées par la Cour impose à Israël une obligation légale de s'y conformer. Le Canada, en tant que signataire de la Convention sur le génocide, est également tenu de veiller à ce que les mesures soient mises en oeuvre. Malgré la responsabilité claire du gouvernement canadien, le gouvernement et les médias continuent à diffuser de la désinformation sur les questions les plus fondamentales.

Cette semaine, des manifestations organisées contre la vente de terres palestiniennes illégalement occupées, par des agents immobiliers, dans des synagogues et des centres communautaires de villes au Québec et au Canada ont été délibérément interprétées par des représentants gouvernementaux comme visant à « intimider » la communauté juive et donc « antisémites ». La promotion de ces ventes rappelant les ventes par les puissances coloniales de terres autochtones en Amérique du Nord sont des actes de complicité renouvelés de l'occupation illégale de la Palestine et des violations des droits du peuple palestinien.

En outre, divers députés et ministres continuent d'ignorer les lettres qu'ils reçoivent exprimant les préoccupations du peuple sur la situation à Gaza, refusant même un accusé de réception. C'est ce qui s'est produit pour les Avocats canadiens pour les droits humains internationaux, Al-Haq au service de l'être humain et des membres de la communauté palestinienne qui, ayant attendu en vain une réponse à leur demande de s'entretenir avec la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly, ont intenté une poursuite devant la Cour fédérale du Canada, accusant le gouvernement canadien de violer ses propres lois ainsi que le droit international en expédiant des armes en Israël.

Le message du 9 mars est clair : nous continuerons à parler haut et fort pour la Palestine jusqu'à ce qu'elle soit libre, du fleuve à la mer !



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Du 1er au 10 mars

Des actions partout dans le monde révèlent la détermination de la résistance palestinienne

CANADA

Région de la capitale nationale

Action au petit-déjeuner de remise de prix des Femmes en défense et sécurité commandité par Lockheed Martin, Boeing, BAE Systems, L3Harris et d'autres entreprises d'armement, le 1 mars

Plus de 1000 personnes se sont rassemblés à 14 h le 2 mars au Monument pour les droits de la personne à Ottawa pour marcher pour la Palestine. Une représentante du Mouvement de la jeunesse palestinienne a pris la parole avant la marche, rappelant à tout le monde pourquoi les gens manifestent depuis cinq mois. Elle a dit : « Cinq mois de génocide contre notre peuple à Gaza se sont déjà écoulés, cinq mois de massacres sans fin de nos mères, nos pères, nos enfants. Un blocus de nourriture et d'eau contre Gaza ont mené à la famine. Il y a deux jours seulement, nous avons vu un massacre de plus de 100 personnes affamées qui venaient chercher de la nourriture, et des attaques contre les hôpitaux, les institutions de santé, et des attaques brutales et horribles contre nos prisonniers. Mais ces cinq mois ont aussi été cinq mois de résistance glorieuse et irrésistible. Longue vie à la Résistance ! »

Elle a poursuivi : « Nous nous rassemblons pour assumer nos responsabilités dans la lutte de libération nationale palestinienne. En tant que Palestiniens et Arabes de la diaspora, nous avons une responsabilité envers nos familles à Gaza, nous devons leur montrer que le monde ne les a pas oubliés. Nous devons leur montrer que nous ne nous sommes pas habitués à ce qui se passe et nous ne nous y habituerons jamais. Nous nous rassemblons pour exprimer haut et fort la douleur, la colère et la résilience que vit notre peuple sur le terrain à Gaza et pour lui rappeler qu'il n'est pas seul dans cette lutte. »

La représentante du Mouvement de la jeunesse palestinienne a parlé de l'acte ultime d'Aaron Bushnell, le soldat de 25 ans, membre de la Force aérienne des États-Unis, qui s'est immolé devant l'ambassade sioniste de Washington pour protester contre le génocide en cours en Palestine, et dont les derniers mots ont été « Libérez la Palestine ». Elle a dit : « Nous devons reconnaître que la mort d'Aaron Bushnell est tragique, oui, mais nous devons aussi reconnaître le sens de son sacrifice et faire connaître son message et la réalité qui l'ont poussé à le faire. »

Les manifestants ont descendu la rue Rideau, où ils se sont arrêtés devant la librairie Indigo Inc., où des appels au boycott ont été lancés. La fondation de la cheffe de la direction d'Indigo, Heather Reisman, encourage des étrangers à se joindre à l'armée israélienne. Puisque tout achat chez Indigo génère un revenu en appui au sionisme, le magasinage chez Indigo appuie indirectement les activités militaires d'Israël dans les territoires palestiniens occupés. Les manifestants se sont aussi arrêtés devant les bureaux de CTV pour dénoncer sa désinformation constante sur le génocide à Gaza, devant l'ambassade des États-Unis et, sur le chemin du retour, devant le bureau du premier ministre.



2 mars

Le 3 mars, plus de 300 personnes ont participé à une réunion à la salle St-Elias à Ottawa sur les impacts de la guerre contre Gaza. Les quatre panelistes étaient : le docteur Atif Kubursi, professeur émérite, Yipeng Ge, médecin en résidence, Farah Qadan, conteuse et activiste communautaire, et Joel Harden, député provincial néodémocrate d'Ottawa-Centre. L'événement, où des artéfacts et des costumes traditionnels palestiniens ont aussi été exposés, a été organisé par le Club syrien-canadien.

Le docteur Atif Kubursi, professeur émérite d'économie, était un des 300 professeurs d'université au Canada ayant cosigné une lettre ouverte au premier ministre du Canada, Justin Trudeau, en juin 2019, condamnant la violence commise par Israël contre les manifestations palestiniennes à la frontière alors que des tireurs d'élite ont tué 119 personnes et blessé des milliers de personnes durant la Grande marche du retour.

Le Dr Yipeng Ge a reçu une ovation pour avoir défendu la Palestine malgré une suspension de son internat à l'Université d'Ottawa et après avoir été étiqueté d'antisémite pour avoir dénoncé le génocide en cours à Gaza. Lorsqu'il a été réintégré, il a refusé de retourner à l'université parce que l'université n'avait pas expliqué les accusations et que le climat ne se prêtait toujours pas à la discussion sur des questions comme les crimes contre l'humanité et le génocide contre le peuple palestinien. Il a dit qu'il n'y a pas d'espace dans les universités au Canada pour la discussion sur des questions aussi fondamentales de droits humains et que les institutions et les associations médicales devront rendre des comptes pour cet étiquetage et cette diffamation des professionnels en santé.

Le Dr Yipeng Ge s'était rendu à Rafah il y a deux semaines et rien n'a pu le préparer pour les conditions horribles dans lesquelles travaillaient les travailleurs de la santé à Gaza. Il a rendu hommage au dévouement des travailleurs de la santé de Gaza et a dit qu'il était attristé d'apprendre que, depuis sa visite, certains d'entre eux avaient été tués par la violence génocidaire d'Israël. Il a dit que la solution pour ce qui se passe à Gaza est politique et non strictement humanitaire. Elle comprend un cessez-le-feu immédiat, un embargo d'armes contre Israël, le refinancement de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), la fin de l'occupation et le droit à l'autodétermination du peuple palestinien et le droit de retour des Palestiniens en exil.

Farah Qadan a souligné, entre autres, que les actes de défiance et de résistance, y compris la résistance armée, est profondément enracinée dans le droit international qui reconnaît le droit des peuples opprimés à l'autodéfense contre l'oppression et l'occupation étrangères. Elle a dit que la lutte du peuple palestinien n'est pas isolée, qu'elle fait partie des luttes de libération passées et actuelles, partout dans le monde, une lutte fondamentale pour les droits humains et la dignité.

« L'occupation israélienne n'est pas qu'une question locale, confinée aux frontières de la Palestine historique. Elle est partie intégrante d'un système mondial de domination et d'oppression dont nous contestons l'existence même, refusant d'accepter toute normalisation de l'oppression et de l'injustice. » Farah Qadan a dit : « Notre position est fermement antisioniste. Nous rejetons la notion du droit d'exister d'Israël en tant qu'entité suprémaciste bâtie sur la dépossession du peuple palestinien. Nous refusons de légitimer un régime qui viole le droit international, foule aux pieds les droits humains et perpétue un système d'apartheid et de nettoyage ethnique. »

Farah Qadan a dit que nous devons aussi confronter la complicité de notre propre gouvernement qui appuie l'occupation et l'apartheid d'Israël : « Depuis trop longtemps déjà, les puissances occidentales appuient Israël de façon inconditionnelle, lui fournissant des armes, une aide diplomatique et économique, et participant en tant que complices dans l'oppression du peuple palestinien. [...] L'échec de la communauté internationale de tenir Israël redevable pour ses violations du droit international, y compris des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, met en lumière l'hypocrisie des engagements en paroles aux droits humains et les réalités de la politique du pouvoir. »

Terre-Neuve et Labrador

St. John's



Manifestation chez un fournisseur de l'armée israélienne, Kraken Robotics, 7 mars

Nouvelle-Écosse

Halifax

Le 2 mars, environ 300 personnes se sont rassemblées au parc Victoria pour dénoncer l'horreur que les sionistes israéliens prévoyaient déclencher en Palestine juste avant le Ramadan.

Comme d'habitude, les gens ont commencé à scander des slogans « Libérez, libérez la Palestine ! », « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ! », « Trudeau, Trudeau tu ne peux pas te cacher, tu seras accusé de génocide ! »

Une femme mi'kmaq a fait une reconnaissance du territoire et un discours réfléchi sur le caractère commun et les intérêts de la lutte du peuple palestinien et des peuples autochtones des Amériques. Un orateur de Voix juives alternatives a parlé des mensonges proférés par les sionistes qui accusent d'antisémitisme quiconque critique Israël.

Au cours de la marche vers le parc de la Paix et de l'Amitié, la société palestinienne a diffusé une fois de plus un enregistrement des bruits de la guerre pour rappeler aux gens ce qui se passe à Gaza.



2 mars


9 mars

Antigonish

2 mars

Lunenburg


Manifestation devant Stelia, un entrepreneur militaire qui fait des affaires avec Israël, le 2 mars

Québec

Montréal

Le 2 mars, des dizaines de personnes se sont rassemblées près de la station de métro Longueuil et ont circulé pendant deux heures devant les édifices environnants. Les interventions ont traité de l'ampleur de l'appui à mettre fin au génocide commis par le gouvernement d'Israël avec la complicité de pays comme le Canada. On a salué la résistance et honoré la mémoire de ses martyrs, dont celle du soldat de l'armée de l'air américaine qui a crié « Libérez la Palestine » avant de s'immoler par le feu. C'était la première action à Longueuil organisée par la jeunesse palestinienne.

On y a annoncé une manifestation nationale sur la colline du Parlement samedi, ainsi qu'une autre appelée par 20 organisations le 23 mars à Montréal, sous le thème : Ensemble pour Gaza et la Palestine ! Ensemble pour la justice et la paix !



À la station de métro Longueuil le 2 mars

Les Montréalais se sont rassemblés au centre-ville le 3 mars avec des drapeaux palestiniens, des bannières et des pancartes pour réaffirmer qu'ils ne font qu'un avec le peuple palestinien.

Un porte-parole du Mouvement de la jeunesse palestinienne (PYM) a déclaré à la foule rassemblée : « Hier, il y a eu une journée mondiale d'action pour Rafah. Des millions de personnes à travers le monde sont descendues dans la rue, de La Havane à New York, de Sao Paulo à Kuala Lumpur, et ont défilé pour mettre fin à l'occupation de la Palestine, qui dure depuis 75 ans. Ils ont manifesté pour un cessez-le-feu, pour une Palestine libre, du fleuve à la mer. Aujourd'hui, nous continuerons à marcher par millions dans le monde entier parce que la majorité du monde est avec la Palestine. »

Elle a été suivie par un autre porte-parole de PYM qui a parlé du sacrifice du militaire américain Aaron Bushnell: « Aujourd'hui, nous voulons dire quelque chose pour défendre l'humanité. Aaron Bushnell, un militaire actif de l'armée de l'air américaine qui s'est immolé par le feu devant l'ambassade d'Israël à Washington, a vu dans son uniforme un symbole de la répression et de l'injustice impérialistes. Il a vu dans son uniforme une armée de l'air qui envoie ses stratèges, ses conseillers et ses services de renseignement pour soutenir la barbarie sioniste sur le champ de bataille. Cette situation est devenue insoutenable pour Aaron. »

Elle a parlé des martyrs de Gaza: « Combien de nos compatriotes ont été brûlés jusqu'aux os par des bombes au phosphore blanc que les États-Unis continuent de payer ? Combien de nos compatriotes ont été brûlés dans leurs maisons ? Pour tous les martyrs qui ont été tués à Gaza, à Rafah, et qui n'ont jamais été reconnus, nous vous faisons la promesse que votre sacrifice n'a pas été vain. Votre courage et votre résistance continueront à nous inspirer dans notre lutte pour un avenir meilleur, où la justice prévaudra et où la liberté sera le droit de tous les peuples opprimés, [...] pour une Palestine libre. Nous honorerons tous les martyrs, tous les enfants, fils et filles. » Son discours s'est terminé par le slogan « Longue vie à la lutte du peuple palestinien ! ».

Une femme de l'organisation Voix juives indépendantes (VJI) s'est également adressée à la foule. « En tant que Voix juives indépendantes, nous avons lancé un appel pour annuler un événement qui devait se tenir dans une synagogue espagnole et portugaise de l'arrondissement montréalais de Côte-des-Neiges et qui impliquait la vente de propriétés de colonies illégales sur des terres palestiniennes. Malgré nos efforts pour l'annuler, cet événement est toujours prévu. »

« Nous appelons les Juifs et nos alliés à se joindre à nous le 5 mars pour protester contre les ventes illégales de terres palestiniennes dans notre communauté. Dans notre enseignement juif, la Torah nous dit ‘Tu ne convoiteras pas la maison de ton voisin'. Nous nous rassemblerons pour exprimer notre douleur et notre indignation face à cet événement honteux. »

« Nous appelons tout le monde à venir en masse et à se rappeler qu'il s'agit d'un rassemblement contre les ventes illégales et non contre la synagogue. Nous serons respectueux de la synagogue et du quartier. »

La foule, qui compte maintenant près de deux mille personnes, a ensuite commencé à marcher vers l'Université Concordia, où un étudiant de Solidarité pour les droits humains des Palestiniens (SPHR-Concordia) a déclaré à la foule que « notre peuple à Gaza, avec ses familles, est confronté au génocide aux mains de l'entité sioniste meurtrière soutenue par les États-Unis ainsi que par le gouvernement canadien. Nous avons besoin d'un cessez-le-feu. La population veut un cessez-le-feu. [...]

« En tant qu'étudiants de Concordia, nous devons également soutenir le peuple de Palestine à notre manière. Tant que notre université permettra aux soldats des Forces de défense israéliennes de faire de la propagande sur les campus et tant que l'économie canadienne soutiendra la colonisation de la Palestine et bénéficiera de cette colonisation, nous ne nous rendrons pas tant qu'il n'y aura pas de justice pour la Palestine.

« Tout récemment, notre université a permis à des organisations sionistes de faire venir trois soldats des Forces de défense israéliennes sur notre campus pour un événement sioniste. Cet événement aurait eu lieu sans les étudiants arabes et palestiniens [qui] ont expulsé de notre campus ces criminels génocidaires des Forces de défense israéliennes. »





3 mars

Plus de 200 personnes se sont rassemblées dans la soirée du 5 mars devant la synagogue espagnole et portugaise pour dénoncer la vente, dans l'enceinte de la synagogue, de terres palestiniennes dans les territoires occupés. Elles ont été maintenues à une distance d'au moins 50 mètres de la synagogue par des membres de l'escouade anti-émeute de la police de Montréal, qui appliquaient une injonction accordée par un juge de la Cour supérieure du Québec interdisant à trois organisations pro-palestiniennes, à Voix juives indépendantes (VJI) et à un individu de s'approcher des synagogues et des écoles situées dans l'arrondissement Côte-des-Neiges/NDG, à Montréal.

Un porte-parole de PYM a demandé à la foule : « Où est la condamnation par le gouvernement de cet événement et de tous les autres semblables qui se déroulent au pays ? Ces sociétés immobilières sont directement complices du déplacement de milliers de Palestiniens de leurs maisons en Cisjordanie. En permettant que ces événements aient lieu, [le] gouvernement est complice de l'expulsion de Palestiniens de leurs maisons.

« C'est pourquoi nous devons continuer à faire pression sur les élus pour qu'ils appellent publiquement à un cessez-le-feu, à la fin du siège de Gaza, à un embargo sur les armes à destination d'Israël et à la fin de la violence et du déplacement des Palestiniens en Cisjordanie.

« Les résidents de Côte-des-Neiges et de NDG condamnent fermement la vente de colonies illégales en Cisjordanie dans leur quartier. Les villages palestiniens ne sont pas à vendre. [...]Libérez la Palestine ! Justice maintenant ! »

Une représentante de Voix juives indépendantes a ajouté : « Je tiens à dire ici que je suis très reconnaissante que nous continuions à nous manifester jour après jour pour leur dire que c'est inacceptable. Nous avons demandé à la synagogue d'annuler cet événement de vente de terres illégales volées dans des colonies israéliennes reconnues internationalement comme illégales. Tout ce que vous aviez à faire était d'annuler l'événement, et nous sommes ici pour dire qu'il n'y aura pas de vente de terres volées dans nos synagogues !

« Vous pouvez être fiers et juifs et défendre la vie des Palestiniens ! Nous sommes ici en tant que juifs par amour du judaïsme, de notre communauté juive et des frères et soeurs palestiniens. Nous construisons des communautés juives au-delà du sionisme et du colonialisme. Nous récupérerons le judaïsme du colonialisme et nous nous battrons pour la justice. Libérez, libérez la Palestine ! »



Manifestation contre les ventes illégales de terres palestiniennes, 5 mars

Ontario

Toronto


Marche pour la Journée internationale des femmes, le 2 mars


3 mars

Le 7 mars, des Torontois ont manifesté contre la vente illégale de terres palestiniennes occupées à la synagogue Beth Avraham Yoseph de Thornhill. La manifestation s'est déroulée à l'extérieur d'un événement présenté comme le « Grand événement immobilier israélien », qui invitait les acheteurs à « posséder un morceau de la Terre sainte ». La vente de Toronto faisait partie d'un groupe plus large d'événements de ce type organisés dans cinq villes d'Amérique du Nord, dont Montréal.

La manifestation était organisée par Toronto for Palestine, Mouvement de la jeunesse palestinienne et d'autres. Dès le début, les orateurs ont clairement indiqué que cette manifestation n'était ni antisémite ni irrespectueuse de la foi juive ou de la synagogue elle-même, mais que l'utilisation de ce lieu de culte pour procéder à la vente illégale de terres palestiniennes occupées n'était pas acceptable. Il a également été dit très clairement, y compris par un rabbin, que le problème auquel tout le monde est confronté est le sionisme, un mouvement politique de mèche avec l'impérialisme et le colonialisme qui a subverti les enseignements du judaïsme.

Les manifestants palestiniens et leurs alliés ont scandé de nombreux slogans qui ont noyé les actions ignobles et provocatrices des sionistes et de leurs partisans qui avaient été mobilisés par la synagogue. Parmi les slogans lancés par les manifestants, on peut citer : « Le sionisme, c'est le terrorisme ! », « Israël est un État terroriste ! », « Mettons fin à l'occupation maintenant ! », « Vive la Résistance ! », « Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ! »

Les orateurs de la manifestation palestinienne ont clairement indiqué que le peuple palestinien avait toute l'humanité de son côté et que sa résistance se poursuivrait jusqu'à ce que le sionisme soit vaincu et que les droits du peuple palestinien soient respectés.

7 mars

Kingston


2 mars

Sudbury

2 mars
9 mars
10 mars

Hamilton


3 mars

Guelph


2 mars

St. Catharines


3 mars

Chatham


Des enfants jettent des fleurs dans la Tamise « à destination de la mer » et des enfants de Palestine, et en représentation de l'appel pour une Palestine libre « du fleuve à la mer », le 2 mars.

Windsor



2 mars

Thunder Bay

2 mars

Manitoba

Winnipeg


2 mars

9 mars

Alberta

Edmonton


10 mars

Calgary


2 mars



9 mars

Colombie-Britannique

Vancouver




2 mars


9 mars

Whistler


2 mars

Victoria



2 mars

9 mars

Duncan


2 mars

ÉTATS-UNIS

Washington, DC




Manifestation pendant le discours sur l'état de l'Union du président américain Joe Biden,
à Washington le 7 mars 2024

New York, New York


2 mars


4 mars


8 mars

Manchester, New Hampshire

2 mars

Détroit, Michigan


2 mars

Grand Rapids, Michigan

2 mars

Houston, Texas


2 mars

San Francisco, Californie

4 mars

8 mars

Los Angeles, Californie

8 mars

EUROPE

Angleterre

Londres

9 mars

Cambridge, Angleterre

9 mars

Cardiff, Pays de Galles


2 mars

Des étudiants de l'Université de Cardiff manifestent contre la participation du fabricant d'armes BAE à un salon de l'emploi, le 8 mars.

Paris, France


8 mars



9 mars

Lisbonne, Portugal

Amsterdam, Pays-Bas

Manifestation contre la visite du président d'Israël Isaac Herzog, le 10 mars

Berlin, Allemagne



2 mars


9 mars

Italie

Rome
9 mars
Milan

Des travailleurs bloquent l'usine du fabricant d'armes Leonardo, le 9 mars

ASIE

Sanaa, Yémen



1er mars

8 mars

Amman, Jordanie


8 mars

Bagdad, Irak


3 mars

Manama, Bahreïn


8 mars

Islamabad, Pakistan


10 mars

Chiang Mai, Thaïlande

2 mars

Kuala Lumpur, Malaisie

2 mars

Jakarta, Indonésie


9 mars

Séoul, Corée

9 mars

Tokyo, Japon


2 mars

4 mars

AFRIQUE

Tunis, Tunisie



8 mars

Durban, Afrique du Sud


5 mars


6 mars

AMÉRIQUE LATINE

Cuba

La Havane
2 mars
Santiago
2 mars

Arecibo, Puerto Rico


3 mars

Mexique

Mexico
2 mars
8 mars
Zacatecas

2 mars

Guatemala, Guatemala


8 mars

San Salvador, Salvador


8 mars

10 mars

San José, Costa Rica


8 mars

Caracas, Venezuela


4 mars

Quito, Équateur


8 mars

Lima, Pérou


9 mars

Bogota, Colombie


2 mars

Brasilia, Brésil

8 mars

La Paz, Bolivie

2 mars

Santiago, Chili



4 mars

Buenos Aires, Argentine

3 mars

OCÉANIE

Melbourne, Australie


3 mars

Nouvelle-Zélande

Auckland
9 mars

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