Numéro 6
22 janvier 2024
La résistance palestinienne dans l'actualité
Plus de 100 jours de
résistance héroïque à
l'assaut barbare d'Israël à Gaza
• Preuves constantes des crimes de guerre et des intentions génocidaires d'Israël
• Le chef du Hezbollah sur l'échec et le désespoir des occupants après 100 jours de résistance
• Manifestations au Yémen contre les attaques militaires des États-Unis et du Royaume-Uni
• De nouvelles
initiatives pour tenir Israël pour
responsable de ses crimes
Reportage photo du 12 au 20 janvier
• Plus de 100 jours d'actions mondiales en appui à la Palestine
La résistance palestinienne dans l'actualité
Plus de 100 jours de résistance héroïque à l'assaut barbare d'Israël à Gaza
Différents reportages font état du refus de réservistes israéliens d'être déployés à Gaza. Environ la moitié des soldats d'un bataillon de réserve israélien ont refusé de combattre dans la bande de Gaza et ont été relevés de leurs fonctions par leur commandant, a rapporté Al-Arabi Al-Jadeed le 17 janvier.
Le 19 janvier, 105e jour de la guerre sioniste barbare contre Gaza, les pertes sionistes ont été importantes. Les Brigades al-Qassam ont détruit trois chars sionistes de type Merkava à l'est de la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, et un véhicule militaire sioniste au sud du quartier Zaytoun dans la ville de Gaza. Dans le quartier Zaytoun, les brigades ont également pris pour cible une force spéciale d'infanterie sioniste qui s'était fortifiée à l'intérieur d'un bâtiment provoquant son effondrement sur les forces spéciales, puis ont pris pour cible un char qui arrivait pour la soutenir. Elles ont détruit un char sioniste au sud-ouest de la ville de Gaza avec un obus anti-char al-Yassin 105. Elles ont eu des échanges de tirs avec les forces israéliennes barricadées dans des bâtiments dans différentes parties de la ville de Gaza. Au nord-est de Bureij, elles ont ciblé un char sioniste de type Merkava avec un obus anti-char al-Yassin 105 et ont bombardé des rassemblements de forces ennemies infiltrées au nord-est du camp de Bureij avec des obus de mortier. Des affrontements avec les forces sionistes ont fait des morts et des blessés dans la zone d'Al-Salam, à l'est de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Dans le quartier de Tuffah, elles ont attiré une force sioniste spéciale vers l'entrée d'un tunnel et l'ont fait exploser avec un certain nombre de soldats, causant des pertes directes à l'occupant.
Les forces des Brigades al-Quds (Jihad islamique) ont bombardé un rassemblement de soldats et de véhicules de l'ennemi sioniste dans la zone d'al-Sa'ayda, à l'est du camp de Maghazi, ainsi qu'à l'est du camp de Bureij. Elles ont engagé de violents affrontements avec des mitrailleuses et d'autres armes contre des soldats de l'ennemi sioniste dans les axes d'avancement à l'est de la ville de Gaza; ont bombardé les forces sionistes dans le quartier Zaytoun de Gaza avec un barrage d'obus de mortier; et ont pris pour cible un véhicule militaire sioniste avec un obus en tandem à l'est de Jabaliya.
À la frontière libanaise, le Hezbollah a rapporté avoir touché
directement un déploiement de soldats israéliens entre les sites
d'al-Samaqa et d'al-Ramtha dans les fermes libanaises occupées
de Chebaa et avoir touché directement les troupes israéliennes
dans les environs de Khirbet Ma'a avec des salves de missiles
Burkan. La résistance libanaise a également frappé directement
un rassemblement de soldats sur Jabal Nadhir avec des missiles
non spécifiés.
(Agences de nouvelle, médias sociaux)
Preuves constantes des crimes de guerre et des intentions génocidaires d'Israël
Des images récentes montrant les forces israéliennes faisant exploser l'Université al-Israa, dans le sud de la bande de Gaza, dans ce qui semble être une démolition contrôlée, ont suscité l'indignation de la communauté internationale. Les forces israéliennes ont fait sauter l'université après 70 jours d'occupation au cours desquels l'armée sioniste avait transformé le bâtiment en base militaire ainsi qu'en lieu de détention temporaire pour interroger les Palestiniens.
La destruction de l'Université al-Israa par les occupants
israéliens, 18 janvier 2024 (PressTV)
L'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'organisme de santé des Nations unies, affirme que le régime israélien a orchestré près de 600 attaques contre des cibles médicales dans la bande de Gaza, que le régime d'occupation a soumise à une guerre génocidaire implacable. Ces attaques, a déclaré l'OMS le 19 janvier, ont touché 94 sites de soins de santé, dont 26 des 36 hôpitaux du territoire. Selon l'OMS, au moins 613 personnes ont été tuées et plus de 770 autres blessées au cours des frappes.
Gadi Eisenkot, ancien chef de l'armée et membre du cabinet de guerre israélien, a déclaré que les affirmations selon lesquelles les dizaines d'otages pourraient être libérés par d'autres moyens qu'un cessez-le-feu revenaient à répandre des « illusions ». La veille, des policiers armés se sont heurtés à des manifestants israéliens qui ont bloqué une grande autoroute à Tel-Aviv pour réclamer un accord immédiat pour la libération des otages. Selon les médias israéliens, la police a arrêté sept manifestants au cours de la nuit.
Manifestation antiguerre à Tel Aviv, le 18 janvier 2024,
appelant à un cessez-le-feu immédiat et à un accord de paix
négocié, seul moyen de garantir la sécurité et le retour des
otages (H. Matar)
Des Israéliens manifestent devant la résidence du premier
ministre Benjamin Netanyahou,
appelant le gouvernement à prendre des mesures pour libérer tous
les otages restants, le 20 janvier 2024. (Shehab News)
La récente déclaration du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a été condamnée dans le monde entier. Il a déclaré que seul le « Grand Israël » existerait du « fleuve à la mer ». Lors d'une conférence de presse diffusée à l'échelle nationale le 18 janvier, Benjamin Netanyahou a exclu tout processus de paix d'après-guerre qui conduirait à la création d'un État palestinien souverain, rejetant ainsi les appels des États-Unis à commencer à oeuvrer en faveur de cet objectif ultime. Il a déclaré : « Israël doit exercer un contrôle sécuritaire sur l'ensemble du territoire situé à l'ouest du Jourdain. »
De même, le président israélien Isaac Herzog, s'adressant au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le 18 janvier, a déclaré qu'Israël avait « perdu confiance dans les processus de paix, parce qu'il voit que la terreur est glorifiée par nos voisins ». Par ailleurs, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a de nouveau appelé à l'« occupation de la bande de Gaza ».
Il a déclaré : « Gaza doit être occupée. Restez-y et encouragez la migration volontaire de ses habitants. Si nous gagnons la guerre, ce sera pratiquement fait. »
Ainsi, il n'est plus nécessaire de prouver les intentions d'Israël d'éliminer la population palestinienne.
Le chef du Hezbollah sur l'échec et le désespoir des occupants après 100 jours de résistance
Le 14 janvier, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, s'est exprimé lors d'une cérémonie à la mémoire de Wissam Tawil, haut commandant du Hezbollah assassiné par Israël le 8 janvier. Il a parlé de la situation dans la région alors que les États-Unis et Israël menacent d'étendre leur agression. Voici un compte rendu du discours tel que publié par Al Manar.
Une constance épique
Sayyed Nasrallah a fait l'éloge du peuple palestinien et de la résistance à Gaza : « Cent jours se sont écoulés et Gaza tient toujours bon. Gaza a fait preuve d'une fermeté épique qui n'a pas d'équivalent dans l'histoire. »
Il a souligné la politique de black-out médiatique de l'entité sioniste, notamment en ce qui concerne les victimes et les pertes israéliennes.
« Dans cette guerre contre Gaza, Israël est plus restrictif et plus secret que dans n'importe quelle autre guerre. Les commentateurs politiques, les analystes et les experts s'accordent à dire qu'Israël s'enlise dans l'échec. »
Dans ce contexte, a souligné Sayyed Nasrallah, l'entité sioniste n'a pas réussi à atteindre les objectifs implicites et explicites de la guerre contre Gaza.
« Les objectifs implicites de la guerre israélienne sont d'occuper Gaza, de déplacer les Gazaouis et de transformer l'enclave en une plage pour les colons israéliens de l'enveloppe de Gaza.
« L'ennemi israélien n'a pas été en mesure d'éliminer la résistance à Gaza, ni d'éliminer le gouvernement du Hamas. Il se bat toujours dans la ville de Gaza et à Khan Younés. »
« Cent jours après le début de la guerre, des roquettes sont toujours tirées depuis le nord de Gaza en direction de Tel-Aviv et des colonies de l'enveloppe de Gaza », a ajouté son éminence, faisant référence à la capacité de la résistance de Gaza à contrôler la bataille.
Des pertes sans précédent pour Israël
Sayyed Nasrallah a noté que l'occupation israélienne dissimulait ses pertes et ses blessés à Gaza, car cela entraînerait une grande frustration et une baisse de moral au sein de l'armée israélienne et des colons.
« L'ennemi se bat toujours pour obtenir quelques résultats avant de passer à la troisième phase de la guerre, au cours de laquelle il redéploiera ses forces. »
Il a cité les médias israéliens qui parlent de 4 000 soldats devenus invalides.
« Les médias israéliens rapportent que 4 000 soldats sont maintenant handicapés et que leur nombre pourrait atteindre 30 000. Frères et soeurs, si c'est le cas, combien de soldats israéliens ont été tués ou blessés ? !
« D'après les chiffres, le coût humain israélien sur tous les fronts est sans précédent. »
D'autre part, Sayyed Nasrallah a noté que le procès intenté à l'entité sioniste devant la Cour internationale de justice (CIJ) « entache l'image du régime d'occupation et expose le déclin moral de l'Occident pour son soutien à Israël ».
L'agression contre le Yémen est une « folie »
Par ailleurs, le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que les États-Unis et leurs alliés occidentaux s'efforçaient de contrecarrer les fronts ouverts au Liban, au Yémen, en Syrie et en Irak pour soutenir Gaza.
« La récente agression contre le Yémen exprime la folie des États-Unis et du Royaume-Uni, tout comme elle montre la contradiction des États-Unis. Alors que Washington appelle à ne pas étendre la guerre, c'est ce qu'il fait. Si Joe Biden et son administration pensent que le Yémen reculera après l'agression, ils se trompent et ils montrent à quel point ils sont ignorants. »
Il a affirmé que l'agression américaine n'arrêtera pas les attaques yéménites contre les navires israéliens et les navires à destination de l'entité sioniste.
« L'agression américaine portera atteinte à la sécurité de la navigation maritime en mer Rouge, qui se transformera en champ de bataille, ce qui est stupide en soi.
« Biden et son administration découvriront qu'ils ont commis une folie en organisant une agression contre le Yémen. »
Une cible sensible de Haïfa touchée
Sayyed Nasrallah a par ailleurs révélé que, selon des informations obtenues par le Hezbollah, une cible sensible à Haïfa a été visée par un missile de croisière tiré par la Résistance islamique en Irak.
« La Résistance islamique en Irak a frappé Haïfa avec un missile de croisière, mais l'occupation israélienne a gardé le secret sur cette affaire. »
Frappe sur la base militaire israélienne de Meron
Parlant de l'occultation par les médias israéliens des pertes de guerre, Sayyed Nasrallah a donné un autre exemple en soulignant que les médias israéliens ont quand même rapporté que le Hezbollah avait frappé la base de Meron, en représailles à l'assassinat par Israël d'un haut responsable du Hamas, le cheikh Saleh al-Arouri, en tirant seulement 40 roquettes.
« Alors que les médias israéliens ont rapporté que seules 40 roquettes avaient été tirées du Liban vers la base de Meron, nous confirmons que le Hezbollah a tiré 62 roquettes et missiles vers la base. Quarante d'entre eux étaient des roquettes Katioucha, tandis que les 22 autres étaient des missiles Kornet », a déclaré le chef du Hezbollah qui a ajouté que 18 des 22 missiles ont touché la base, infligeant des pertes et des dommages considérables à l'ennemi israélien.
Brigades vaincues
Réagissant aux menaces des États-Unis et d'Israël contre le Liban, Sayyed Nasrallah a déclaré que des menaces similaires sont proférées en vain depuis le début de la guerre. « Sont-elles significatives maintenant, après 100 jours d'échec et d'épuisement ? ! », a-t-il demandé.
Il a rappelé la victoire épique remportée par la résistance au Liban lors de la guerre de juillet 2006 : « Bien que l'armée israélienne ait été parfaitement préparée pendant la guerre de juillet, elle a été vaincue. »
« Ceux qui devraient craindre la guerre au Liban, ce sont Israël et les colons israéliens. Quant à la résistance libanaise, nous sommes prêts pour la guerre depuis 99 jours, nous n'en avons pas peur. Nous n'avons peur de rien et nous nous battrons sans limites et sans frontières. »
« Ils nous menacent avec des brigades vaincues à Gaza, nous disons : Bonjour et bienvenue. »
Sayyed Nasrallah a ensuite mis en garde les États-Unis : « Les États-Unis, qui se présentent comme un acteur neutre soucieux des intérêts du Liban, doivent songer au sort de leur marionnette dans la région, Israël. »
Il a conclu sa déclaration en soulignant qu'il n'y aurait pas de pourparlers pour calmer le front au Liban avant la fin de la guerre contre Gaza, notant que cela s'applique également à d'autres fronts qui ont éclaté au Yémen, en Irak et en Syrie en soutien à Gaza.
« Notre position est claire : le front au Liban a pour but de soutenir Gaza, et son objectif est de mettre fin à l'agression contre Gaza. Les États-Unis et le Royaume-Uni, qui se sont approchés de la région, entendront une position unique au Yémen, au Liban, en Syrie et en Irak : Arrêtez la guerre contre Gaza ! »
(Al Manar. Traduit de l'anglais par LML)
Manifestations au Yémen contre les attaques militaires des États-Unis et du Royaume-Uni
Les Yéménites manifestent contre les attaques des États-Unis, du
Royaume-Uni et de leurs alliés contre leur pays, 12 janvier
2024.
Le 19 janvier, le Commandement central américain a tweeté que les Houthis yéménites avaient attaqué un pétrolier américain dans le golfe d'Aden dans la nuit du 18 janvier avec des missiles antinavires.
Les États-Unis ont réagi en bombardant le Yémen pour la sixième fois en huit jours. Des responsables américains ont déclaré à l'Associated Press que des avions de combat F-18 avaient mené la sixième série de frappes au Yémen. Un responsable du Pentagone a expliqué que le gouvernement américain ne pensait pas être en guerre avec le Yémen. En réponse aux frappes américaines, le peuple yéménite s'est rallié aux Houthis et le groupe a intensifié ses attaques contre les navires liés aux États-Unis dans la mer Rouge.
Yahya Saria, porte-parole du mouvement rebelle Ansar Allah (Houthi) du Yémen, a publié un communiqué confirmant que les Houthis avaient tiré des missiles antinavires sur un navire américain, le Chem Ranger, dans le golfe d'Aden. « Les forces navales du Yémen ont mené une opération dans le golfe d'Aden, au cours de laquelle un navire américain, le Chem Ranger, a été attaqué avec plusieurs missiles antinavires », a déclaré Saria lors d'une émission en direct de la chaîne de télévision houthie Al Masirah. Les Houthis ont déjà clairement indiqué que leurs actions soutenaient la résistance palestinienne et visaient Israël et ses partisans.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a publié une déclaration condamnant les États-Unis et le Royaume-Uni pour avoir mis en péril la paix régionale au profit du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Des manifestants à Bahreïn se joignent au Yémen et protestent
contre la normalisation des relations de leur gouvernement avec
Israël, le 12 janvier 2024. Leurs chants affirment : « Du
Yémen au Liban, de Bahreïn à la Palestine, il n'y a qu'un seul
peuple » et « Nous ne nous laisserons pas
intimider ! »
De nouvelles initiatives pour tenir Israël pour responsable de ses crimes
À la lumière des crimes incessants commis par Israël contre le peuple palestinien depuis le 7 octobre 2023, de plus en plus de pays prennent position pour qu'il soit tenu pour responsable. Au 20 janvier, le taux de mortalité à Gaza seulement a maintenant dépassé 25 000, dont 178 décès confirmés en ce seul jour.
Le Mexique et le Chili ont déposé une requête auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour une enquête sur la possibilité de crimes de guerre commis par Israël contre les Palestiniens dans sa guerre interminable contre Gaza. La requête est fondée sur « une préoccupation grandissante face à la plus récente escalade de violence, en particulier contre des civils », a dit le ministre mexicain des Affaires étrangères. Le ministre chilien des Affaires étrangères Alberto van Klaveren a dit que son pays soutient « toute enquête sur la possibilité de crimes de guerre » commis des deux côtés du conflit.
Près de 50 avocats se préparent à une poursuite contre les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni, les accusant d'être complices des crimes de guerre des forces israéliennes en Palestine. L'initiative, dirigée par l'avocat de l'Afrique du Sud Wikus Van Rensburg, vise à poursuivre devant les tribunaux civils les complices de ces crimes en collaboration avec des avocats des États-Unis et du Royaume-Uni, avec qui il a déjà pris contact. « Les États-Unis doivent maintenant rendre des comptes pour les crimes qu'ils ont commis », a dit Rensburg à l'agence de nouvelles Anadou lors d'une entrevue.
L'Indonésie a intenté un nouveau procès contre Israël à la Cour internationale de justice (CIJ) de l'ONU. Le ministère indonésien des Affaires étrangères a d'abord réuni une équipe d'experts pour l'aider à formuler les accusations de l'Indonésie, pour qu'Israël rende des comptes pour ses « politiques et pratiques » dans les territoires palestiniens occupés.
Selon le Jakarta Post, le ministre des Affaires étrangères Retno Marsudi a dit que ce procès contribuera à soutenir l'ordre mondial fondé sur le droit international, en plus d'appuyer les Palestiniens. La déclaration a été publiée avant la tenue d'une réunion d'une douzaine d'experts et d'universitaires en droit international à Jakarta, la capitale.
L'Indonésie et la Slovénie ont aussi annoncé qu'elles se joindront à un procès déjà en cours à la CIJ, datant de décembre 2022, lorsque, par un vote, l'Assemblée générale de l'ONU a demandé à la CIJ un avis consultatif pour établir si les politiques israéliennes contre les Palestiniens violent le droit international. La Slovénie a dit qu'elle participerait aux audiences commençant le 19 février, citant la guerre d'Israël contre Gaza et l'escalade de la violence israélienne en Cisjordanie occupée pour expliquer sa décision de participer à l'action.
« Il y a un grand nombre de présumées violations qui ont été commises dans la région depuis plusieurs décennies dont les conséquences horribles sont visibles encore aujourd'hui », a dit la ministre slovène des Affaires étrangères Tanja Fajon lors d'une conférence de presse le 11 janvier.
« À la lumière des récents événements à Gaza et en Cisjordanie, la Slovénie, un des rares pays de l'Union européenne [à le faire], a décidé de participer activement et de présenter ses opinions lors de ces procédures devant la Cour internationale de Justice, à qui on a demandé un avis consultatif. »
Reportage photo du 12 au 20 janvier
Plus de 100 jours d'actions
mondiales
en appui à la Palestine
Marche nationale pour la Palestine à Washington le 13 janvier 2024
CANADA
Région de la Capitale nationale
Le lundi 15 janvier, à 15 h 30, plus de 500 personnes se sont rassemblés au Monument pour les droits de la personne dans le centre-ville d'Ottawa à l'occasion du 100e jour du génocide israélien contre le peuple palestinien. Les organisateurs ont souligné le courage de l'Afrique du Sud, qui poursuit Israël devant la Cour internationale de justice, ainsi que le courage des peuples de monde, en affirmant : « Lorsque Gaza a lancé l'appel, l'Afrique du Sud a répondu ! Lorsque Gaza a lancé l'appel, le Yémen a répondu ! Lorsque Gaza a lancé l'appel, NOUS avons répondu ! »
Les organisateurs ont dénoncé la complicité du Canada qui, en outre, appuie les bombardements illégaux des forces des États-Unis et du Royaume-Uni contre le Yémen, en représailles contre les actions du Yémen visant à empêcher le régime terroriste sioniste d'éradiquer la Palestine. Non seulement le Canada et les autres puissances impérialistes occidentales encouragent-t-ils les politiques génocidaires d'Israël, ils les appuient et les financent. « Justin le génocidaire prétend qu'il est préoccupé face à l'escalade de la violence à Gaza mais refuse d'appuyer le procès intenté par l'Afrique du Sud à la Cour internationale de justice contre Israël. Comment peut-on prétendre être humanitaire lorsqu'on refuse de reconnaître un procès accusant un État terroriste de génocide ? », ont-ils demandé.
Les organisateurs ont aussi affirmé qu'en dépit de toute la destruction causée par l'occupation israélienne, le pouvoir de la Palestine est dans sa résistance et la résistance est un pas de plus vers la liberté. « Ils ne détruiront pas la foi inébranlable à Gaza et en Cisjordanie. Cent jours plus tard, le projet génocidaire sioniste a pris de l'ampleur. Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que le génocide se poursuit et s'étend à tout le Moyen-Orient. »
Les gens ont ensuite marché en direction de l'ambassade d'Israël où ils se sont arrêtés pour entendre des rabbins montréalais et new-yorkais faire part de leur séjour en tant que délégation à La Haye où ils ont exprimé leur appui à l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice.
15 janvier
Halifax
Le 14 janvier, une autre manifestation en appui à la Palestine
a eu lieu au parc Victoria. Dès le début de la manifestation, la
nouvelle a circulé que la police d'Halifax allait commencer à
faire appliquer un règlement sur le bruit afin d'empêcher les
manifestants d'utiliser des systèmes de son, y compris des
haut-parleurs. Le Canada a l'habitude d'utiliser des règlements
pour réduire au silence et criminaliser les manifestations.
Ainsi, dans une tentative de soutien à l'Israël sioniste, à 10 h
30 un groupe de sionistes est apparu dans les jardins publics.
Les sionistes utilisaient du matériel de sonorisation sans
aucune objection de la police, mais les Palestiniens et leurs
sympathisants qui ont appelé à une contre-manifestation de
l'autre côté de la rue, dans le parc Victoria, se sont vus
signifier qu'ils ne pouvaient pas utiliser le leur. Ils ont dit
à la police qu'ils ne baisseraient pas leur son tant que la
police n'aurait pas ordonné aux sionistes de baisser le leur.
Les actions de la police montrent clairement qu'elle veut faire
taire les voix qui s'opposent au génocide israélien.
14 janvier
Une caravane de plus de 40 voitures avec chauffeurs et passagers s'est rassemblée à Bedford, en Nouvelle-Écosse, en soutien au peuple de Palestine et à la campagne de Boycott, désinvestissement et sanctions et pour dénoncer les crimes horribles des sionistes israéliens.
Les voitures ont traversé Bedford et une grande partie de
Halifax pour terminer leur course au sommet de la Citadel Hill
où un immense drapeau palestinien a été déployé sur le haut de
la colline. Des orateurs et des voix ont diffusé des messages
tels que « Free Free Palestine, Occupation is a
crime ».
20 janvier
Québec
Rimouski
14 janvier
Montréal
Par un froid cinglant de l'après-midi du 14 janvier, plus de 1 500 personnes se sont rassemblées au centre-ville de Montréal avec des drapeaux palestiniens et des pancartes pour dénoncer les 100 jours de génocide commis par Israël contre le peuple palestinien.
Comme l'a dit l'un des porte-parole du Mouvement de la jeunesse palestinienne à la foule, « cela fait 100 jours que l'on voit les dirigeants politiques du monde entier non seulement accorder l'impunité à Israël, mais aussi tirer profit du génocide. Cela fait cent jours que des enfants deviennent orphelins, que des mères deviennent veuves, que des pères sont assassinés et que des familles entières sont annihilées. Mais cela fait aussi 100 jours et 75 ans que notre peuple se bat contre le récit de l'occupation.
« Au cours des 100 derniers jours, nous avons vu l'hypocrisie des pays dits démocratiques. Nous avons vu notre peuple affronter et humilier les pays dits démocratiques dans le monde. Au cours des 100 derniers jours, nous avons vu des prisonniers être libérés.
« Au cours des 100 derniers jours, Gaza a montré au monde entier [...] à quoi ressemble la libération. Et les courageux habitants de Gaza nous ont montré qu'il n'y a pas de fierté trop grande pour la libération et la dignité à n'importe quel prix et par tous les moyens nécessaires.
« Nous appelons les peuples libres de l'Occident à se lever et à ne pas faire partie de cette machine de guerre impériale. Nous ne permettrons plus à ceux qui sont au pouvoir de tuer pour le profit.
« Nous ne permettrons plus qu'un génocide se produise en toute impunité [...] et nous nous battrons avec vous ici même dans le ventre de la bête jusqu'à ce que la justice l'emporte et que le monde entier soit libéré du sionisme. »
D'autres orateurs sont venus s'adresser à la foule sur le même ton. Les gens ont ensuite commencé à marcher vers le consulat des États-Unis où d'autres discours ont été entendus.
La marche s'est terminée devant le bureau du premier ministre du Québec, François Legault, où d'autres discours ont été prononcés pour dénoncer la position pro-israélienne du gouvernement québécois et son silence face au génocide qui se déroule à Gaza, et pour exiger qu'il prenne position en faveur d'un cessez-le-feu.
14 janvier
Le samedi 20 janvier à partir de midi, des centaines de personnes sont arrivées au parc La Fontaine pour participer à une caravane de voitures en appui au peuple palestinien. C'est près de 200 voitures, ornées de drapeaux palestiniens de toutes tailles et de pancartes dénonçant le génocide commis par Israël à Gaza et exigeant un cessez-le-feu immédiat, qui ont circulé dans les rues de la ville. Même un groupe de cyclistes s'est présenté dans le froid glacial avec ses drapeaux palestiniens pour suivre la caravane. Tout au long du parcours, de la rue Sherbrooke dans la partie est de la ville jusqu'au consulat d'Israël au centre-ville, la caravane a été saluée par les passants, les autres automobilistes et des résidents qui sortaient sur leur balcon pour saluer de la main, agiter un drapeau palestinien ou frapper sur des casseroles.
Lorsque la caravane est arrivée au consulat d'Israël, la rue faisant face à l'entrée du consulat était bloquée par la police de Montréal afin de ne pas laisser les automobilistes s'approcher de l'édifice.
Les organisateurs ont remercié tout le monde d'être venu et ont appelé à se rassembler à nouveau le 21 janvier à 14 heures pour la marche hebdomadaire en appui à la Palestine, qui partira du centre-ville de Montréal.
20 janvier
Ontario
North Bay
13 janvier
Toronto
14 janvier
Windsor
Les cent jours du génocide israélien à Gaza ont été marqués à Windsor le 14 janvier par une action militante proclamant Nous sommes tous Palestiniens !
Au cours de la marche sur une section très fréquentée de Tecumseh Road, dans l'est de la ville, les drapeaux de l'Afrique du Sud, du Liban, du Yémen et d'autres pays qui ont déclaré leur soutien à la plainte déposée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) ont été aperçus flottant haut à côté des drapeaux de la Palestine. Certains portaient également des drapeaux représentant leur patrimoine national, ce qui témoigne du soutien dont bénéficie la cause palestinienne parmi les peuples du monde. Parmi les slogans repris au cours de la marche, on pouvait entendre : « Merci Afrique du Sud ! Merci Liban ! Merci Yémen ! » et « Par milliers, par millions, nous sommes tous des Palestiniens ! »
Le discours principal du rassemblement qui a ouvert l'action a été prononcé par un jeune travailleur actif au sein de Windsor4Palestine. Il a déclaré que ses ancêtres irlandais, qui ont lutté contre la famine, la colonisation et l'occupation sous l'oppression coloniale et impériale, lui criaient aujourd'hui : « Cela s'est déjà produit et cela ne se reproduira plus. » Il a énuméré quelques-uns des nombreux crimes commis par Israël au cours de ses cent jours de génocide. Ces crimes, a-t-il dit, ainsi que le fait de voir la main du représentant américain trembler en opposant son veto aux multiples appels à un cessez-le-feu à l'ONU, et les avocats d'Israël tâtonner dans leurs arguments à la CIJ, l'ont amené à se demander comment on pouvait permettre qu'une telle inhumanité se poursuive. « Face à de telles structures maléfiques et aux personnes qui les soutiennent, il est de notre devoir, en tant qu'êtres humains, de construire une résistance composée de personnes qui vivent et respirent la droiture. »
À cet égard, l'expérience de se réunir avec tant de personnes de tous âges autour d'un engagement commun en faveur d'une Palestine libre, a-t-il déclaré, est une raison « de croire en nous, et que c'est le monde qui s'éveille réellement dans un front uni contre tous les systèmes d'oppression. C'est la régénération de l'esprit humain. C'est la révolution », a-t-il déclaré.
14 janvier
Alberta
Calgary
La Journée mondiale d'action pour Gaza, qui a été marquée le 13 janvier à Calgary, a été appelée conjointement par le Conseil palestinien de Calgary (CPC), Justice for Palestinians et Independent Jewish Voices.
L'événement, qui devait être un rassemblement, a été déplacé à l'intérieur du CommunityWise Centre en raison de la température glaciale extrême. La session intérieure a été animée, avec des orateurs des organisations parrainantes ainsi que d'autres qui ont pris la parole lors de la session à micro ouvert, et une discussion sur la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et d'arrêter le génocide meurtrier que les sionistes israéliens commettent contre le peuple palestinien. Après une courte pause, de nombreuses personnes ont participé à une séance de rédaction de lettres.
Des applaudissements soutenus ont éclaté lorsque le modérateur et organisateur de Justice pour les Palestiniens, Wesam Khaled, a annoncé la création du Conseil palestinien de Calgary (CPC) et a encouragé tout le monde à le soutenir. Il a ensuite invité l'un des membres du CPC, Shadi Aboud, à prendre la parole. Après avoir évoqué la responsabilité de sa génération dans l'organisation de la solidarité avec la Palestine, Shadi a déclaré : « Je veux parler du Bahreïn. Bahreïn est un avant-poste de l'armée américaine et est également impliqué dans l'agression contre le Yémen. Je voulais en parler parce que ce pays et d'autres sont un microcosme de ce qui se passe dans le monde, où le fossé entre les citoyens et les gouvernements ne cesse de se creuser. Je participe à l'activisme palestinien depuis 20 ans et je n'ai jamais rien vu de tel. Au Bahreïn, les gens manifestent dans les rues alors que leur gouvernement s'engage activement dans la guerre. C'est incroyable. Nous ne sommes pas seuls. Nous faisons partie de ce mouvement mondial et je pense que l'avenir est de notre côté. »
Dans un message publié sur sa page Facebook, peu après la Journée mondiale d'action pour Gaza du 13 janvier, le CPC écrit ce qui suit :
« Nous louons l'Afrique du Sud pour son plaidoyer puissant et convaincant sur le génocide devant la Cour internationale de justice, tout en appelant le gouvernement canadien à soutenir l'effort sud-africain.
« Nous apprécions les actions du peuple du Yémen aux côtés de la Palestine, appelant à la fin du siège de Gaza. Nous condamnons la complicité des États-Unis et du Royaume-Uni dans les génocides qui se produisent dans la région et leur bombardement du Yémen. »
Le porte-parole de Calgary Independent Jewish Voices a, comme toujours, fermement défendu le peuple palestinien et son droit d'être et a condamné les mensonges perpétrés par les sionistes pour créer un soutien à leurs crimes au Canada et dans le monde entier.
Au cours de la séance de micro ouvert, les participants ont souligné que le gouvernement canadien a la responsabilité de fournir un soutien et une aide financière aux habitants de Gaza qui viennent au Canada. Plusieurs ont condamné les bombardements au Yémen et au Liban et ont parlé des progrès réalisés par la résistance.
Ce fut un événement très réussi, où la question des types
d'actions et d'événements nécessaires a été mise à l'ordre du
jour afin de continuer de soutenir efficacement la Palestine.
13 janvier
Colombie-Britannique
Abbotsford
20 janvier
Vancouver
12 janvier
ÉTATS-UNIS
Washington, District de Columbia
Le 13 janvier, une marche nationale pour Gaza a eu lieu à Washington, dans le district de Columbia. Plus de 400 000 personnes y ont participé, venant de partout aux États-Unis. Des autobus ont été nolisés depuis Chicago, Boston, New York, l'Ohio, la Floride et bien d'autres endroits. Les participants ont exigé que l'administration Biden mette fin à ce génocide. La marche était appelée par l'American Muslim Task Force for Palestine en collaboration avec d'autres organisations.
Dans son appel au rassemblement, l'une des organisations participantes a déclaré : « C'est à nous, le peuple de ce pays, de nous élever contre les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité qui sont perpétrés en notre nom. Nous nous joignons au mouvement véritablement mondial qui s'est levé ces dernières semaines contre le génocide, l'occupation et l'apartheid. »
13 janvier
Cambridge, Minnesota
19 janvier
San Francisco, Californie
14 janvier
Oakland, Californie
13 janvier
EUROPE
Angleterre
Londres
13 janvier
20 janvier
Exeter
20 janvier
Bristol
20 janvier
Birmingham
20 janvier
Glasgow, Écosse
20 janvier
Irlande
Dublin
14 janvier
Cork
20 janvier
Belfast
20 janvier
Uppsala, Suède
20 janvier
Bâle, Suisse
14 janvier
Allemagne
Berlin
16 janvier
Munich
15 janvier
Varsovie, Pologne
13 janvier
France
Paris
20 janvier
Lyon
19 janvier
Lisbonne, Portugal
14 janvier
Espagne
Madrid
20 janvier
Malaga
20 janvier
Lebrija
20 janvier
Vincenza, Italie
20 janvier
ASIE
Yémen
Sanaa
Saada
Education City, Qatar
Jeu de la Coupe d'Asie, Palestine
contre Iran, les drapeaux palestiniens emplissent les
gradins,
14 janvier 2024.
Tokyo, Japon
19 janvier
Jakarta, Indonésie
AMÉRIQUE LATINE
San José, Costa Rica
20 janvier
Cali, Colombie
20 janvier
Machu Picchu, Pérou
20 janvier
Montévidéo, Uruguay
13 janvier
OCÉANIE
Melbourne, Australie
19 janvier, Blocage de la société de transport maritime ZIM
Canberra
13 janvier
Preston
18 janvier
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